La célébration de la journée internationale des Droits de la femme pour l’année 2019 a été l’occasion pour l’actuelle Première Dame de marquer de son empreinte le devant de la scène. D’Ambilobe (Page 8) à Mahajanga (Page 9), Mialy Rajoelina a été au four et au moulin afin de concrétiser un projet qui lui tient à cœur, à savoir le lancement et la mise en place du réseau allant de la production jusqu’à la commercialisation d’éthanol, un combustible appelé à remplacer  les autres sources d’énergie utilisées actuellement par les foyers malagasy, comme les bois de chauffe. A noter que, outre le statut de Première Dame, Mialy Rajoelina porte aussi un titre international, continental pour être plus précis, celui de présidente du PAESFA (Pan African Ethanol Stoves and Fuel Alliance). La place nous manquait pour illustrer les articles se rapportant à ces événements (voir les pages 3 de nos éditions du vendredi 8 et du samedi 9 mars derniers), nous leur consacrons donc aujourd’hui deux pages photos.

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L’ile Maurice s’est imposée comme la meilleure destination golfique de l’océan Indien.  Les Seychelles viennent après. Madagascar veut intégrer ce circuit de l’océan Indien qui est l’équivalent d’un circuit international standard. Un projet qui a déjà été animé depuis 2 ans.  Le golf allie passion, sport, jeu, business et tourisme. D’ailleurs c’est l’objectif que la fédération malagasy de golf malagasy veut mettre en place. Concilier le golf et le tourisme est la devise de la Fédération malagasy de golf (FM Golf).   Une journée découverte intitulée «  Golf et développement » a été organisée ce dimanche dans l’académie de golf « Galaxy Golf Andraharo ». L’évènement a été honoré par le ministre du Tourisme malagasy, Christian Ramarolahy qui est aussi un grand golfeur et le ministre de la Jeunesse et des Sports Tinoka Roberto. Dans son allocution, le ministre du Tourisme a promis d’aider la fédération pour que le golf puisse vraiment contribuer au développement du tourisme. « Trois terrains seront mis en concession durant les 5 années à venir pour les transformer en terrain de golf. Et je pèserai tout mon poids pour que Madagascar puisse organiser ce tournoi. Et je ferai aussi tout le nécessaire pour que la subvention du golf auprès du MJS soit acquise », promet- il. Il s’agit ici du tournoi Senior Tour européen qui se déroule à Maurice tous les mois de décembre et aux Seychelles tous les mois de février.

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Selon les dernières nouvelles, les Malagasy devront de nouveau se préparer pour faire face à des pluies incessantes puisqu’apparemment, Madagascar est en alerte à cause de la tempête tropicale. Le stade de tempête tropicale qui a atteint pour le 11e système de la saison et qui a été baptisé Idai par Madagascar. Samedi dernier vers 16h, la dépression tropicale n°11 qui est devenue la future tempête Idai, était située autour du point 17.0 S et 41.4 E, soit à environ 140 km à l'ouest de Juan de Nova et 300 km à l'ouest nord-ouest de Maintirano. Le système se déplace en direction de l'est à la vitesse de 19 km/h, sous l'effet d'une dorsale proche équatoriale. Pourtant, la situation a évolué, dimanche à 5h du matin, Idai était située à environ 210 km au nord-ouest de Maintirano et à proximité immédiate de l'îlot Juan de Nova. Selon l’information donnée par le site Cyclone Océan Indien, le système a fortement ralenti, c’est à dire qu’il y aura un changement imminent de trajectoire. La pression centrale est de 992 hPa et les rafales sont de l'ordre de 110 km/h près du centre. Ces prochaines 24 heures, le phénomène fera demi-tour pour se diriger en direction de l'ouest sud-ouest sous l'effet du renforcement de la dorsale subtropicale. Dans le même temps, Idai devrait profiter des conditions environnementales favorables à tout point, pour devenir un cyclone tropical intense.

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30 tonnes. C’est le poids total des 675 sacs contenant de quartz intercepté à bord de deux camions la semaine dernière. Cette pierre précieuse a été saisie à Ivato Centre dans la Région d’Ambositra. D’après les autorités, ces quartz sont estimés à une valeur de deux milliards d’ariary. D’après l’enquête des Forces de l’ordre, ces sacs proviennent d’Ambatofinandrahana. Cette arrestation est le fruit d’une collaboration entre la Gendarmerie  de la région ainsi que la police des mines. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques Fidianiavo Ravokatra ainsi que ses collaborateurs se sont tout de suite rendus sur le lieu lorsqu’ils ont appris la nouvelle. Après avoir constaté les faits, le ministre a décidé que son département va redoubler d’effort dans la lutte contre le pillage des ressources et les irrégularités. Il a également tenu à faire savoir que ces objets  saisis seront stockés dans les dépôts de la police des mines et mis en vente .Les Forces de l’ordre dans le secteur minier ont reçu une récompense en contrepartie de l’effort fourni. Les 675 sacs de quartz se trouvent en ce moment dans les locaux de la police des mines à Ampandrianomby.
Recueillis par Solange Heriniaina

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Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a quitté le territoire national hier. Accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, le Chef d’Etat malagasy a foulé le sol mauricien en début d’après- midi. Invité d'honneur du Président mauricien, Andry Rajoelina assistera aux célébrations du cinquante et unième anniversaire de la fête de l'indépendance de l'île sœur de demain. A son arrivée à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam, la suite présidentielle a été accueillie par le Premier ministre mauricien, le président du Conseil du District du Grand Port, le Premier ministre adjoint et ministre de l'Energie et des Services publics, le président de l'Assemblée nationale, le ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et du Commerce international, le leader de l'opposition mauricienne, le secrétaire au Conseil des ministres et Chef de la Fonction publique, la doyenne du Corps diplomatique accrédité à Maurice, l'ambassadeur de Maurice à Madagascar et le Chargé d'affaires de Madagascar à Maurice.  Une cérémonie protocolaire a accueilli le Chef d’Etat malagasy, considéré comme un hôte de marque. Après l'exécution des hymnes nationaux, le Président Andry Rajoelina et le Premier ministre mauricien passent en revue les troupes militaires dépêchées à l'aéroport international Sir Seewoosagur Ramgoolam pour l'occasion. Par ailleurs, 21 coups de canon ont été tirés. L'arrivée du couple présidentiel a même été diffusée en direct sur la télévision nationale mauricienne. Toute une série d'honneurs démontrant l'importance de cette première visite du Président Andry Rajoelina à Maurice.

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dimanche, 10 mars 2019

« Win-Win ! »

 Le Président malagasy Rajoelina Andry Nirina effectue une visite d’Etat du 10 au 13 à l’île Maurice.  En tant qu’invité d’honneur, le Chef de l’Etat assistera et honorera de sa présence les cérémonies officielles de célébration de la fête nationale de l’île sœur du 12 mars. L’armée malagasy sera présente au cours du défilé militaire. Faut-il signaler que ce déplacement du locataire d’Iavoloha à Maurice se situe dans le cadre du raffermissement des liens de fraternité entre les deux peuples partageant le même espace des Mascareignes de l’océan Indien. C’est la réponse logique d’un geste d’amitié d’une île sœur quand elle avait bien voulu accepter d’envoyer une personnalité de haut rang, un vice-Premier ministre, pour honorer de sa présence les cérémonies d’investiture du Président de la République, Rajoelina Andry Nirina, le 19 janvier à Mahamasina. En effet, Yvan Collendavelloo, le numéro 2 du Gouvernement mauricien se trouvait dans nos murs pour la circonstance.  C’est une grande première pour Madagasikara qu’un Chef d’Etat malagasy soit invité avec les honneurs pour assister aux cérémonies de la fête nationale de l’île Maurice. Effectivement, la grande île retrouve son ... rang ! Longtemps ignoré, comme un « gros sou sans valeur » (Ariary be), Madagasikara reprend sa place.

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dimanche, 10 mars 2019

La une du 11 mars 2019

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Jaovita Hortense Florette n’a jamais raté la célébration de la date symbolique du 8 mars pour les femmes du monde entier. Une femme très discrète mais   qui  est devenue,  malgré elle, une figure féminine  montante de  la Région  nord de l’île. C’est une femme battante qui  croit fermement que cette journée revêt un sens particulier à Madagascar. Nous sommes une société matrimoniale a-t-elle confirmé, l’égalité des genres n’est pas la finalité des combats féminins mais seulement une étape pour la lutte pour le développement harmonieux de notre société. Elle adhère à  la vision du régime actuel qui fait montre d’une volonté sans faille vers le développement national .Par contre, selon cette femme qui, chaque fois, fait la part des choses, les réformes qu’on entreprend ne doivent, en aucun cas, fragiliser l’unité et la solidarité nationale. Interview.
Question : La journée du 8 mars est devenue à Madagascar pleine de symbole .Qu’en pensez-vous ?
Jaovita Hortense F. : Vous avez raison. A l’origine, cette date est décrétée par les Nations unies pour conscientiser l’humanité sur la nécessité d’une lutte commune pour l’égalité des genres .A Madagascar comme vous dites, cette date revêt un sens particulier et c’est notamment pour mettre en exergue les rôles importants des femmes malagasy  dans notre société en tant qu’épouse , mère et première responsable dans la vie familiale. Comme on le sait, notre société est matrimoniale et cela diffère les femmes malagasy de leurs sœurs de par le monde. J’ose même dire que  les femmes malagasy ont une place prépondérante non seulement dans la famille mais surtout dans la vie nationale. Elles sont à juste titre les chevilles ouvrières des œuvres de développement socioéconomiques du pays. La journée du 8 mars est partout dans tout Madagascar célébrée avec ferveur non pas seulement pour  l’égalité des genres mais surtout pour montrer la place importante des femmes malagasy dans notre société et dans la vie nationale.
 Question : Le contexte est très difficile. Quels rôles doivent jouer les femmes car l’heure est  au redressement national ?
Jaovita Hortense F. : La gent féminine représente au moins  les 52% de la population en général selon à peu près les statistiques officielles. Cela nous incombe à une responsabilité plus importante et plus large  mais ne doit pas être perçu comme un ventre mou de notre société. Ce contexte difficile nous oblige à agir. Certes, la complémentarité  dans les actions des conjoints dans les foyers  ne sont pas à démontrer. Par contre, le rôle des femmes qu’elles soient au foyer ou dans une responsabilité quelconque à l’extérieur reste plus important que celui des hommes car elles ne luttent pas seulement pour donner un cadre de vie décent à son petit clan familial mais  veillent à ce que tout ce qu’elles entreprennent ait des retombées plus larges à l’échelle nationale. Ne dit-on pas chez nous que le nom «  Firenena »  est issu directement du nom « reny ».
En parlant de contexte difficile, je prends l’exemple de cette insécurité généralisée qui fait des ravages non seulement en termes de victimes physiques mais surtout morales .Ce sont les femmes qui sont généralement les plus touchées car c’est l’ensemble de ces actions en tant que bases fondamentales de l’avenir de la Nation malagasy qui sont dans une fébrilité extrême. Les hommes quand ils parlent d’insécurité, ils versent, dans bien des cas,  dans des solutions de facilité comme la répression directe. Nous, qui sommes des mères  et des épouses, nous avons une autre vision des choses. Ces délinquants sont nos enfants .Un adolescent délinquant  envoyé en taule est un signe flagrant d’un manquement grave de la famille en particulier, de la société villageoise et de la Nation en général à leur responsabilité.
 Les perceptions des femmes sur cette pauvreté généralisée sont aussi pareilles. Devant une telle situation, les hommes se jettent les responsabilités et se livrent à des zizanies politiques  à ne plus en finir. Les femmes qui supportent dans leurs foyers respectifs les poids d’une telle situation se débrouillent tant bien que mal. Sans cette débrouillardise féminine, mal connue malgré tout, la population malagasy n’aurait pu vivre normalement sans aides internationales accrues. Les statistiques ont dévoilé encore que 90% de la population vivent sous le seuil de la pauvreté.
Question : Pour juguler ces fléaux, quels rôles doivent  jouer les femmes malagasy  dans ce contexte de redressement national?
Jaovita Hortense F. : L’Etat fait montre d’une volonté réelle de changer les donnes nationales et c’est déjà louable. C’est peut être le début d’un vrai nouveau départ pour Madagascar. Il ne faut pas, par contre, que ces actions soient uniquement l’apanage de l’Etat mais il faut qu’il y ait des actions participatives de toutes les composantes de la société , notamment les femmes qui sont majoritaires qui jouent le rôle de levier de changement et des catalyseurs. L’intégration réelle des populations actives dans tout ce que l’Etat entreprend est une condition fondamentale de la réussite de notre travail de lutte contre la pauvreté et de tout ce qui est facteur de fragilité.
Question : La célébration du 8 mars coïncide exactement avec le début de mandat du nouveau régime. Quel message les femmes doivent envoyer aux acteurs politiques majeurs qui sont les décideurs de premier plan ?
Jaovita Hortense F. : Le Président Andry Rajoelina est notre guide actuellement. Il est jeune, il a de l’expérience et il a des visions. Particulièrement, je suis confiante quant à l’avenir de ce pays. Par contre, si j’ai des messages personnels à l’endroit des tenants du pouvoir en général ; en premier lieu, je les encourage à aller vers les réformes qu’il faut pour rendre notre pays une Nation moderne. Il y a tout de même des sujets et des domaines très sensibles auxquels il faut adopter des approches lucides et pleines de sagesses. Toutes les méthodes appliquées ailleurs ne sont pas toujours applicables dans notre société qui a sa spécificité anthropologique, sociologique et culturelle. Les solutions purement politiques ne sont pas toujours les bonnes même si celles-ci trouvent leurs explications dans les domaines juridiques. Les raisons,  très rationnelles soient-elles,  nous amènent aussi quelquefois vers la porte des erreurs. Nous avons une unité nationale à préserver, une solidarité nationale à asseoir solidement.
La rédaction

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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