Un petit garçon de 3 ans fut enlevé le 24 mai dernier à Soavinandriana-Itasy. Le lendemain, ses ravisseurs ont exigé une rançon de 10 millions d’ariary aux parents de l’enfant pour le prix de sa liberté. Vendredi dernier, ces derniers ont envoyé la somme de 1 million d’ariary aux bandits histoire aussi pour les parents du gosse de connaître au moins l’identité de l’inconnu lequel est le propriétaire du numéro de téléphone avec lequel il s’est servi pour réceptionner l’argent. Ce fut chose faite. Entre-temps, l’affaire a favorisé une meilleure collaboration avec la Brigade criminelle et les sociétés d’appels téléphoniques mobiles. L’objectif était simple : avoir la traçabilité des ravisseurs. C’était dans ces circonstances que la Police les a localisés dans la Capitale, précisément à Ivandry. Mais cela n’a pas abrogé pour autant l’enquête. Le 3 juin dernier, les bandits ont de nouveau contacté les parents du petit otage mais cette fois-ci avec un autre numéro de téléphone. En procédant toujours comme la fois précédente, la Police a repéré d’où venait l’appel. Cette fois, il provient d’Andilamena et cela a facilité la tâche des limiers de la BC afin de savoir que le petit otage s’y trouvait avec les kidnappeurs. Du coup, les éléments de la BC s’étaient donc dépêchés dans cette localité du Nord-Est sise aux confins des Régions du Betsiboka et de l’Alaotra-Mangoro. Ils ont bénéficié de l’appui de leurs collègues basés localement. 

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Le premier arrivé est le premier servi. D’après l’Arrêté n° 167/2004, article 3 en date du 5 janvier 2004 fixant les conditions d’ouverture des établissements d’enseignement supérieur privé, tous les Instituts d’enseignement supérieur privé, entre autres, ne doivent pas s’implanter à une distance inférieure à une cinquantaine de mètres d’un marchand de boissons alcoolisées. Or, la Direction de l’Enseignement supérieur et de la Recherche  scientifique a remarqué ces derniers temps qu’ils sont actuellement nombreux à ne plus respecter les règles. En tenant  compte de cette la loi en vigueur, c’est la question d’ancienneté qui s’impose. « Nous ne sommes pas concernés pour le moment par cet Arrêté et nous espèrerons que notre situation demeurera ainsi. L’ESTIIM respecte les normes et textes réglementaires régissant les universités. L’université s’est implantée aux 67ha sud, rue Agosthino, il y a une quinzaine d’années. Et s’il y a eu et /ou aura une ouverture d’un bar ou d’un local pour vente de boissons alcoolisées aux alentours de notre établissement, c’est ultérieur à notre installation. D’ailleurs, une étude in situ est toujours réalisée par les ministères de tutelle avant l’octroi de toute autorisation d’ouverture. Et si une fermeture s’impose, c’est aux bars et marchands de boissons alcoolisées de s’exécuter », avance Miandrasoa Tsimanirihasina Andrianadison, directeur général de l’« Engineering School of Tourism, Informatic, Interpretership and Management » (ESTIIM).  « Le ministère profite de cette annonce pour rappeler aux Instituts supérieurs privés de renouveler leurs offres de formation », indique la Professeure Raharimalala Laurence, directeur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche  scientifique. Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesupres)  invite ainsi toutes les institutions en infraction par rapport à cet arrêté à déménager. Un délai de 6 mois leur est accordé pour trouver un lieu conforme au bien des étudiants qui sont l’avenir du pays. D’après toujours ses dires, ce ne sont pas les établissements supérieurs publics qui vont enfreindre les règles. Particulièrement, en ce qui concerne l’université d’Antananarivo, la franchise universitaire y est toujours respectée. Les nouvelles écoles qui viennent d’ouvrir leurs portes en sont visées.

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Une série d’entretiens est au programme du Président de la République malagasy, à Genève, en marge de la 108e Conférence internationale du travail qui coïncide pour rappel avec le centenaire de l’Organisation internationale du travail (OIT). Hier, le Président Andry Rajoelina, a ainsi rencontré notamment le directeur général de l’Organisation internationale du travail. Il s’est également entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel. Lors de cet entretien, l’accent a été mis sur des domaines tels que l’énergie, l’environnement ou l’éducation. Convaincue notamment par les efforts déployés par Madagascar dans le domaine environnemental, la chancelière allemande a émis sa volonté d’appuyer la Grande-île via l’Union européenne. Une délégation ministérielle malagasy se rendra prochainement en Allemagne suite à l’invitation du numéro Un allemand. « Ensemble nous allons travailler avec l'Allemagne avec une approche pragmatique entre nos deux pays autour de projets concrets », a ainsi indiqué le Chef de l’Etat malagasy à l’issue de cet entretien. C’est le deuxième grand dirigeant européen rencontré par le Chef de l’Etat malagasy. A la fin du mois de mai dernier, le Président Andry Rajoelina avait rencontré officiellement son homologue français Emmanuel Macron. Et ce, trois mois après la première
rencontre entre les deux hommes en marge du « One Planet Summit » à Nairobi.

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Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) doit prendre des mesures concernant le transport des produits forestiers sur la RN44 Sud entre Vohidiala et  Moramanga. Des camions chargés de grumes, de bois carrés, de sacs de charbon… continuent de circuler librement sur cet axe routier la nuit contrairement aux  dispositions de la loi en vigueur. D’autres catégories de bois aussi voyagent certainement. La loi interdit formellement tout déplacement des produits sur l’étendue du territoire de 18 heures du soir à 6 heures du matin. La loi le stipulant n’est pas encore modifiée ou déclarée caduque. Pour le cas considéré, le trafic est particulièrement intense aux alentours de 21 et de 22 heures sur la portion Morarano Gare (MLA)-Moramanga. Curieusement, des gendarmes assurent le contrôle routier à cette heure-ci au niveau du lieudit Antanambao Ampitambe s’ils y sont absents le jour. Les véhicules transportant des produits de pin de la société d’Etat Fanalamanga sont facilement identifiables de par la nature des marchandises à bord. Ces types de produits aussi sont frappés par la même interdiction. Selon des ouï-dire entendus sur le terrain, les camions en infraction appartiennent aux riches forestiers basés dans la capitale du Mangoro. Ceux-ci ont l’habitude de braver la loi en vigueur.

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D’après les tendances des résultats publiées par la Commission électorale nationale indépendante, l’Assemblée nationale va connaître un profond renouvellement politique. Un bouleversement dû en particulier à la très probable arrivée en masse de nouveaux venus ou des « olom-baovao » Il y a ceux n’ayant jamais exercé de mandat politique. L’exemple le plus parlant serait celui de Fetra Rakotondrasoa, journaliste et chroniqueur politique au sein de la station de radio privée Free Fm. Présenté par l’Isika rehetra miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina, dans le District de Miarinarivo, dans la Région Itasy, il devrait, sauf revirement douteux, intégrer la Chambre basse pour la première fois.  Il y a aussi les novices, tant à Tsimbazaza que sur la scène politique. Tsiliva Diddiot Christophe, chanteur à succès, est un exemple. Nouveau venu en politique, le porte étendard des Orange brigue également un premier mandat, lui dans le District de Morondava dans la Région Menabe où il est  largement en tête dans les suffrages exprimés, et ce malgré les moqueries des détracteurs. L’on peut  également citer deux  personnalités du football malagasy, en l’occurrence Randriamanampisoa Alfred, président du club de football Elgeco Plus et Andriamiasasoa Doda Nirimboavonjy, l’ancien président par intérim de la Fédération malagasy de football. Candidats respectivement à Antsirabe II et Manjakandriana, les deux hommes sont également bien partis pour un siège de député .

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mardi, 11 juin 2019

La hiérarchie respectée !

 Le pays s’achemine vers une nouvelle configuration politique au sein de l’Assemblée nationale. Une majorité stable se profile à l’horizon. La Grande Ile se débarrassera pour de bon du démon de la majorité pirouette, versatile et instable. Les deux responsables des élections à Madagasikara, la CENI et la HCC, s’apprêtent chacune à leur niveau à publier les résultats officiels provisoires, pour la première, et les résultats officiels définitifs pour la seconde.Mais, les tendances affichées sur le tableau de la CENI à Alarobia montreraient déjà les allures de la nouvelle configuration de la future Chambre basse. Incontestablement, la plate-forme politique présidentielle, l’IRD, mène la danse. On est dans la logique de la victoire de l’IEM. Le peuple maintient la ligne directrice du programme soumise par Rajoelina Andry lors des campagnes électorales.Le récent scrutin des législatives met en évidence une hiérarchie au sein du microcosme politique local. La hiérarchie des nombres. Le parti du jeune timonier, Rajoelina Andry, domine l’échiquier national en termes de scores obtenus à travers les grands rendez-vous électoraux, référendum y compris, des dix dernières années.Dès 2007, le TGV écrasait le TIM, lors des municipales, à Antananarivo-ville. Une défaite que Ravalo, en pleine puissance de son pouvoir d’Etat, ne digérait point.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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