Publié dans Economie

Changement climatique à Madagascar - Identifier les besoins pour une lutte plus efficace

Publié le vendredi, 10 juillet 2020

Madagascar figure parmi les pays les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique. « Nous ne sommes pas sans savoir que notre pays est exposé aux différents aléas climatiques. Nous faisons régulièrement face à des événements extrêmes tels les cyclones, les inondations ou la sécheresse. Ces perturbations deviennent de plus en plus fréquentes et intenses et génèrent des impacts importants notamment en matière de perte en vies humaines, de diminution des productions agricoles et animales, de destruction des infrastructures, de dégradation des ressources naturelles et d'érosion côtière », a présenté Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l'Environnement et du Développement durable, hier, lors d'un atelier en visioconférence.

 

Face à cette situation, il est donc nécessaire d'identifier les besoins du pays, et ce, à différents niveaux en tenant en compte le domaine social, économique, mais surtout environnemental. C'est pourquoi, le Programme de renforcement des capacités de Madagascar a collaboré efficacement avec le Secrétariat du Fonds vert pour le climat (FVC). Ce sera un renforcement préparatoire pour que Madagascar puisse faire bon usage des fonds fournis par le FVC afin de réduire les émissions des gaz à effet de serre et de permettre au pays de s'adapter au changement climatique. « Il y a lieu de développer un programme à court, moyen et long terme. Notre résilience dépendra de l'efficacité de notre programme. Cette démarche nécessite un préalable, une préparation au niveau du renforcement des capacités des différentes institutions, pour un programme adapté aux besoins réels du pays », soutient la ministre.

Ce Programme de renforcement des capacités sera mis en œuvre par le ministère de l'Environnement et du Développement durable à travers le Bureau national des changements Climatiques, du Carbone et de la REDD+, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). « Le but est de solliciter les expériences et les expertises de tous les acteurs engagés dans la lutte contre le changement climatique afin de construire ensemble un programme adéquat et cohérent. Au-delà des échanges qui vont se créer, nous gagnerons ensemble à instaurer une synergie de nos actions dans ce programme de préparation », ont tenu à préciser les responsables concernés.

A la fin, une feuille de route pour la mise en place d'un système de suivi-évaluation des sources de financement interne et externe lié au climat devra être établie.

Rova Randria

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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