Publié dans Economie

Ambatovy - Réduire au maximum l’impact sur l’environnement

Publié le mardi, 03 septembre 2019

Premier objectif. A Ambatovy, l’entreprise minière exploitant le nickel et le cobalt, le département environnemental occupe une grande place. Au sein de la société, ce département mobilise en effet des ressources humaines assez considérables, en comparaison aux autres du même genre bien évidemment. Pour cause, Ambatovy tend bien à réduire au maximum son impact sur l’environnement. « Effectivement, nous sommes une entreprise minière mais nous nous soucions de notre environnement. Chacune de nos actions tourne alors dans ce sens.

 

Des mesures ont été mises en place, autant à l’usine à Toamasina, mais surtout dans la mine de Moramanga », notifie un responsable de l’entreprise lors d’une descente à la mine, la semaine dernière. Dans cet esprit, en matière d’impacts, l’entreprise subdivise ses actions en trois parties. La première  est l’évitement. « Dans cette première partie, nous essayons à tout prix d’éviter toute action pouvant avoir des répercussions directes sur l’environnement. Dans la mise en place du pipeline par exemple, nous avons décidé de changer sa direction pour éviter de détruire le nid du « Sahona mena ». Et ce n’est qu’un cas parmi tant d’autres », soutient le responsable. Et quand l’entreprise ne peut pas éviter l’impact, elle essaye de minimiser au maximum les dégâts. Et la dernière phase passe par la restauration.

450 espèces prioritaires

Pour cette partie restauration, Ambatovy a donc identifié 450 espèces prioritaires à restituer après l’exploitation de toute l’étendue de la mine. « Avant la mise en place de la mine, nous avons établi un cahier de charge bien défini avec l’Etat, stipulant qu’après exploitation, la mine devra être recouverte de la forêt de départ. Ainsi, avant la déforestation, nous recueillons les graines pour pouvoir les traiter dans notre pépinière. Et les jeunes pousses  issues de la pépinière seront les futures forêts reconstituées », stipule une source au niveau de l’entreprise. Jusque-là, seulement 20 hectares ont été reconstitués. Cette reconstitution a notamment commencé en 2017. Pour cette année, Ambatovy prévoit de reconstituer plus de 12 hectares. Il faut noter que la mine est exploitée selon la qualité de nickel présent dans le sol, ce qui fait que l’exploitation est aléatoire, d’où le retard de reconstitution. Mais à la fin, la reconstitution se fera à grande échelle.

En tout cas, les infrastructures conformes ont été mises en place afin de mener à bien cette reconstitution. Ambatovy a , par exemple, l’un des plus grands orchidorium de toute l’Afrique que des experts internationaux viennent visiter.

Rova Randria

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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