Publié dans Economie

Fibre optique - La libéralisation concrète du marché attendue par les opérateurs

Publié le vendredi, 13 septembre 2019

Toujours en attente. Le 17 mai dernier, le ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, Christian Ramarolahy, a annoncé l’ouverture du marché de la fibre optique dans le pays. L’idée étant de mettre  en place une concurrence juste et saine afin de réduire considérablement le coût d’accès à une connexion Internet de qualité dans le pays. Un mois après, cette déclaration s’est notamment concrétisée par l’adoption du texte réglementaire lors d’un Conseil du Gouvernement. Maintenant, les opérateurs attendent la concrétisation de cette mesure, comme le témoigne Michel Degland, directeur général d’Orange Madagascar : « Depuis cette déclaration, nous sommes très optimistes. En effet, il est clair qu’en tant qu’opérateur habitué à la compétition, notre entreprise est sensible à l’ouverture d’un monopole. Pour nous, c’est une bonne nouvelle. Maintenant, nous attendons donc l’exécution de ce qui a été annoncé par le ministère ».

Il ne faut pas oublier qu’Orange Madagascar figure parmi les premiers opérateurs à investir dans la fibre optique avec le câble Lion, en 2009. L’ouverture du marché de la fibre optique va alors lui permettre d’améliorer ses infrastructures. « Si à l’avenir, la libéralisation du secteur  est effective, Orange jouera  pleinement son rôle. Aujourd’hui, on investit déjà dans le réseau et les infrastructures », soutient le DG d’Orange Madagascar. Selon les explications fournies par le ministère, des études sont encore en cours dans le cadre de l’élaboration du texte réglementaire, d’où le retard de la concrétisation de l’annonce.  Le sujet concernant les taxes assujetties aux produits des télécommunications a également été abordé par l’opérateur. Mais c’est encore un autre sujet.
 Rova Randria

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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