Publié dans Editorial

Admis ou recalés

Publié le mardi, 23 juillet 2019

Le pays dans l'attente, si ce n'est pas déjà le cas, de la publication des noms des nouveaux membres du Gouvernement III Ntsay Christian, retient son souffle. Comme dans tout examen ou concours quelconque, il y en aura toujours des « admis » ou des « recalés » sauf exception qu'on assiste à des résultats à 100 %. On parle d' « examen » quand il s'agit d'imposer une barre à atteindre pour être reçu. Ainsi, tout candidat ou toute candidate ayant obtenu la moyenne requise peut être déclaré admis ou admise et cela quel qu'en soit le nombre. Quant au concours, à part la moyenne requise, le nombre de places disponibles est limité.

 

Dans le cas de l'espèce qui nous intéresse, l'entrée au Gouvernement, il est question à la fois d' « examen » et de « concours ». En effet, le grand jury composé du Chef de l'Etat et Premier ministre, Chef du Gouvernement examinent les dossiers de candidature des postulants et déclarent le cas échéant admis les postulants présentant des dossiers solides et sérieux.  En janvier, chaque ministre désigné avait été avisé individuellement par le Chef de l'Etat en personne de l'imminence d'un test qu'il ou elle subira au terme de six à douze mois. Et il n'y aura aucune complaisance ni tolérance à considérer pour ceux ou celles qui n'ont pas su faire leur preuve. La reconduction au Gouvernement se réalise en fonction de ce test. De même, les nouveaux entrants seront traités de la même manière.

Il fut un temps où l'accès à l'équipe gouvernementale nécessiterait le paiement d'une « caution » ou tout simplement contre l'acquittement d'un « écolage ». Une nébuleuse contribution dont la destination ou l'usage échappe au commun des mortels. Et partout ailleurs, à travers les différents concours d'entrée dans l'Administration en particulier aux postes de grands commis de l'Etat à l'instar des magistrats, des administrateurs civils ou des inspecteurs de douanes et d'impôts, etc. les admissions se feraient, pour la plupart des cas, monnayer sur la base d'une certaine somme souvent conséquente qu'aucun modeste candidat ne pourra jamais se le permettre. Et la corruption règne partout. Rien d'étonnant si la médiocrité et l'impunité occupent une place de choix dans l'Administration. Et par la suite, le pays descend jusqu'au bas-fond.

Zandry kely, le  nouveau maitre des céans, entend déclencher un nouveau souffle, une nouvelle image. Les mauvaises pratiques tellement nuisibles pour le pays n'ont plus droit de cité. Des coups de balai s'imposent !    

Andry Rajoelina attache une importance particulière à ce test qu'il dicte à tous les membres de l'équipage gouvernemental. Les missions qu'il leur confiera dans l'exécution de leurs tâches revêtirent un caractère essentiel voire vital dans la mesure où la mise en œuvre du Programme général de l'Etat (PGE) en dépend étroitement. En tant que premier responsable de la vie nationale, le Président est totalement conscient de la lourde tâche à assumer. Ainsi, il est inutile de lui, son PM avec, faire subir une pression d'où qu'elle vienne. Il faut les laisser libres de leur choix et leur accorder la marge de manœuvre nécessaire et suffisante pour mener à terme la mission sacrée.

De toute façon, en pareille circonstance, il y en aura toujours des admis et recalés !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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