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Absentéisme maladif !

Publié le mardi, 16 mai 2023

Le Palais de Tsimbazaza serait-il l’épicentre national de l’école buissonnière ? Nos élus parlementaires montrent de mauvais exemples. En fait, de mauvais élèves, des « mpingitrika » invétérés, sans scrupules ! L’absentéisme, une maladie qui s’est enracinée, règne en maitre au Palais. Incurable, indéboulonnable, il s’incruste ! 

Une poignée de députés, vingtaine sinon un peu plus, ont participé au débat pour ensuite voter en adoption le projet de loi donnant naissance à un nouveau code minier à Madagasikara. Pour un ordre de jour aussi essentiel que capital pour le pays, le code minier, seulement une trentaine de députés à tout casser sur les 151 censés être présents daignent signer la présence. Le reste brille par une absence abusive voire maladive.

Vacants depuis plusieurs mois, plusieurs postes à responsabilité au sein de la JIRAMA sont de nouveau sujets à des procédures de recrutement. Cette fois-ci, il ne s’agit pas encore du recrutement du directeur général de la compagnie mais plutôt d’un « manager de redressement » pour un contrat de 2 ans. «La JIRAMA est à la recherche d’un ma-nager expérimenté dans la gestion de crise, dans le redressement d’une société car nous savons les difficultés qu’elle traverse. Nous ne cherchons pas un technicien », a expliqué le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures à l’occasion de l’inauguration du shop JIRAMA d’Anosizato au mois de mars dernier. Ce recrutement se fait par un appel international et la JIRAMA travaille avec un cabinet international pour toutes les procédures engagées.

Un chanteur qui n’a plus rien à prouver mais qui ne compte pas lâcher prise, même avec ses 23 années de carrière musicale. Depuis ses débuts en l’an 2000 en tant que Tovo J’Hay comme nom de scène, le romantisme est toujours au rendez-vous. Après quelques séries de concerts et de cabarets dans la Capitale, Tovo J’hay poursuit le chemin de la scène. Il retrouvera ses adulateurs du centre-ville pour une soirée « Afterwork », organisée par le Rotary Club Antananarivo, ce samedi à partir de 19h au Kudeta Urban Club, Anosy. Ce sera son deuxième concert en ce mois de mai. Une autre retrouvaille qui sentira sûrement la nostalgie. 

Le célèbre Hôtel Colbert, véritable institution de la Capitale malgache, change de propriétaires. Géré et détenu pendant plus d’un demi-siècle par la famille Léoni, originaire de Corse, cet établissement de renommée internationale, vient d’être racheté par la famille Vellutini, entrepreneurs originaires de l’île de beauté également, renommés dans les domaines du divertissement et de l’art. Le coût de l’opération n’a pas été communiqué. 

Evaluation environnementale en cours pour le premier tronçon qui relie Antananarivo et Anjozorobe, d’une longueur de 80 km. Sur place, les travaux continuent néanmoins. 

L’évaluation consiste, selon le décret 2004-167 du 3 février 2004, à vérifier si, dans son étude, le promoteur (du projet) a bien considéré les enjeux environnementaux et sociaux et s’il a proposé des mesures pour prévenir et/ou corriger les effets néfastes prévisibles de l’investissement sur l’environnement et si ces mesures sont suffisantes et appropriées. 

Parmi les nouvelles aires protégées (AP) de la Région de Boeny. Belemboka Bombetoka est un paysage terrestre ou marin protégé, avec 4 cibles de conservation, à savoir les mangroves, les oiseaux endémiques et menacés, les primates endémiques et menacées ainsi que les chauves-souris. Effectivement, ces espèces font face à diverses menaces et pressions persistantes. La déforestation, la surpêche, la coupe et les activités de charbonnage, la transformation des mangroves en terrain de riziculture ou encore le changement climatique en font partie. Pour faire face à ces menaces, des mesures compensatrices ont été menées de façon à apporter des bénéfices et à améliorer les modes et niveaux de vie des populations riveraines. Il s’agit entre autres du développement de l’agriculture adaptée au milieu environnemental, notamment les cultures maraichères. A cela s’ajoute la promotion de la pêche et de la pisciculture à travers la formalisation des pêcheurs, ou encore la diversification des produits de l’artisanat, en particulier la vannerie, à travers la formation et la dotation de matériels et la création des associations.
D’une superficie de 71.969 Ha, l’AP de Belemboka-Bombetoka est formée essentiellement d’écosystème de mangroves dont les rôles sont essentiels, pour ne citer que la réduction des risques de catastrophes naturelles. Pour la Région de Boeny, l’une des particularités de la Baie de Bombetoka est la protection contre la salinisation de la rizière dont essentiellement la plaine de Marovoay. Cette aire protégée détient un rôle crucial tant sur le plan économique qu’environnemental. « Il est temps de changer la tendance actuelle et que tout un chacun accepte et prenne conscience de la valeur des mangroves et des aires protégées », lance Marie- Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Une descente de suivi de la gestion durable des mangroves et des activités réalisées par les associations féminines locales s’y est récemment tenue avec le MEDD, en compagnie de la secrétaire d’Etat française chargée du Développement, des Partenariats internationaux et de la Francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que de l'ambassadeur de France à Madagascar. A l’occasion, le gouvernement français, à travers l’Agence française de développement, en co-financement avec le Fonds français pour l’environnement mondial, a annoncé le financement d’un projet consistant à la gestion durable des écosystèmes côtiers des Baies d’Ambaro, Tsimipaika, Ampasindava, de l’archipel de Nosy Be,…
P.R.




Enquête ouverte

Publié le lundi, 15 mai 2023

Le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, annonce l’ouverture d’une enquête sur les accusations et dénonciations proférées par Raïssa Razaivola.
Reconnue coupable d’une tentative de meurtre, Raïssa Razaivola écope une peine de 7 ans de travaux forcés. Malgré que la partie civile retire la plainte, le Parquet maintient le processus. A la sortie du Tribunal, la condamnée déclarait, urbi orbi, sur la place publique, qu’elle a été victime d’une extorsion, une importante somme d’argent soutirée par des responsables de haut niveau de la Justice. En outre, elle se fit l’objet d’un chantage financier contre quoi elle pourrait sortir « indemne » de cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. Raïssa aurait décliné l’offre, raison pour laquelle elle a encouru une lourde peine.
La réponse de Faravohitra ne se faisait pas attendre. Le patron dudit lieu, le garde des Sceaux, ministre de la Justice convia Raïssa Razaivola à partager les preuves tangibles sinon écrites. « Les paroles s’envolent … » dit-on. Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa a dû remettre les pendules à l’heure en rappelant à Raïssa que toutes dénonciations ou accusations gratuites sont des fautes graves passibles de lourdes peines selon la loi en vigueur. On ne jette pas facilement en pâture de cette façon l’honorabilité de quelqu’un. Parallèlement, la ministre tenait à signaler qu’elle ne mésestime point les allégations de corruption ou autre jetées à la place contre des personnalités quel que soit son degré de responsabilité dans l’Administration notamment judiciaire. Raison selon laquelle elle a décidé d’ouvrir une enquête.
En effet, la bataille contre la corruption en face de laquelle l’Etat s’est engagé ne se limite pas à de belles paroles d’intention, il en faut des actes concrets. Elle-même, à sa prise de fonction, a promis de combattre sans état d’âme cette maladie qui gangrène le corps de l’Etat surtout l’appareil judiciaire. La décision d’ouvrir une enquête pour le besoin d’éclairage sur cette sulfureuse et nébuleuse affaire vient à point nommé et crée un sentiment de satisfaction auprès de l’opinion. Rappelons qu’en croire au limogeage répétitif au ministère de la Justice, ladite affaire a déjà fait tomber certaines têtes au plus haut niveau de l’administration judiciaire.
Toutefois, Madame le garde des Sceaux, ministre de la Justice, nous tenons à vous signaler que nombreuses ont été les enquêtes ouvertes sur des affaires chaudes mais nombre d’entre elles s’évanouissent dans la nature. Elles n’ont pas abouti aux résultats escomptés. Certains observateurs avertis craignent que la démarche ne soit pas une manœuvre dilatoire pour noyer un dossier gênant dans l’eau sinon tuer dans l’œuf certaines affaires risquant de happer de hautes personnalités. Beaucoup d’affaires troublantes partent en fumée après qu’on a ouvert de supposées enquêtes. D’aucuns gardent toujours en mémoire l’horrible « affaire d’Antsakabary » (22 février 2017) qui défrayait la chronique à l’époque. Des vies humaines ont péri, 500 maisons d’habitations ont été incendiées et le ministère de la Sécurité a ouvert, disait-on, une enquête. Jusqu’à présent, personne n’a vu ni connu la suite ! D’autres cas ayant connu le même sort existent.
Les concitoyens veulent bien admettre la bonne volonté de Madame la ministre. Seulement, on n’ose pas y croire à moins que le nouveau patron de Faravohitra fasse l’impossible pour aller au-delà des éventuels blocages !


Appel de détresse. Les employés de l’université d’Antananarivo à la retraite sont aux abois. Ils ne jouissent pas de leurs pensions. La cause en est le non-règlement des versements à la Caisse de retraites civiles et militaires (CRCM). Il s’agit de cotisations mensuelles des fonctionnaires de l’Etat dont les démembrements versent mensuellement au Trésor public.
Pour les retraités de l’université, celle-ci verse les montants correspondants sur la base des amputations mensuelles sur les salaires des agents fonctionnaires. Selon les désidératas, les versements ont été interrompus entre 2004 et 2016 et entre 2020 et juin 2022. Le paiement des salaires du personnel administratif et technique (PAT) en grève en aurait été la cause.
Sans le règlement de ces arriérés, le ministère de l’Economie et des Finances refuse le paiement des pensions des retraités concernés. « Nous sommes un peu moins de 150 à l’être. Certains sont déjà décédés si d’autres sont malades alors que la cherté de la vie grimpe du jour au lendemain », se plaint leur représentante.
Cheville ouvrière négligée
Ces pensionnaires ont effectué plus de 25 ans de bons et loyaux services. « Nous avons passé 30, 40 ans voire plus de vie à servir l’université », ajoute l’informatrice. En effet, ces retraités sont tous d’anciens membres du PAT de cet institut d’enseignement supérieur de l’Etat. Ils y ont joué des rôles fondamentaux. L’université ne peut rien faire sans le PAT. Il en est la cheville ouvrière.
Pour se faire entendre, les « oubliés » tiendront ce matin une manifestation sur l’esplanade d’Ambohitsaina. La Médiature recevra aussi leurs représentants dans la journée. « Depuis trois ans, nous avons demandé aux responsables de l’université et au ministère de considérer notre cas. Mais il n’y a pas de réponse satisfaisante jusqu’à maintenant », regrette la source.
La haute sphère de l’Etat a été mise au courant de la situation. Une lettre a été adressée au Bureau des doléances à la présidence de la République à Ambohitsorohitra. « Nous prions instamment le président Andry Rajoelina de résoudre notre problème. Nous lui demandons même de nous porter secours », insiste la retraitée.
Des années d’arriérés
Certes, les arriérés datent de 2004. Mais, continuité de l’Etat étant, les dirigeants successifs ont l’obligation de les régler à temps. Selon un responsable ministériel, l’Etat a toujours versé les subventions mais l’université en a décidé autrement. Le fonds de la CRSM aurait été utilisé pour payer les salaires du PAT en grève ou qui menace d’entrer en grève. Les retraités doivent donc attendre car ils ne sont plus en exercice. C’est injuste.
Dans ses interventions médiatiques, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Elia Béatrice Assoumacou, évoque de temps à autre le problème des arriérés. Ceux-ci s’accumulent depuis des décennies, dit-elle. Son équipe et elle entreprennent d’y trouver des solutions. Mais les cumuls sont sûrement excessifs par rapport aux budgets annuels. Le règlement se fait donc par étape et de façon progressive.
M.R.

La Vérité (+) : Membre de la plate-forme du riz, votre appréciation sur l’état actuel de l’Alaotra, réputée avant-garde de la production du riz ?

Alphonse Ralison (=) : « L’Alaotra grenier ? C’est en passe de n’être plus qu’une vieille spéculation ! Les grandes Régions,  en ce qui concerne la  production rizicole, sont actuellement la Sofia, le Vakinankaratra…Marovoay non plus, n’est plus actuellement au rang où on l’on l’a toujours placé. Le changement climatique est à l’origine de la dégradation de l’environnement, Et en  récurrence, celle des infrastructures également. L’Alaotra est pareillement victime de ce malheur. En tant que riziculteur, je vis le drame effectivement.
   Que du fil à retordre pour se maintenir, actuellement, dans notre entreprise ! Il y a, l’état défectueux de toutes les infrastructures. Et de par leur nombre ainsi que leur variété, force est de d’admettre qu’il est impossible de tout réhabiliter en une seule fois !
 Les infrastructures. La RN44 est en passe d’être revêtue de l’état qui lui permettra de rendre meilleurs les services auxquels les opérateurs économiques sont en droit d’attendre d’elle. Ca va prendre un peu de temps .Mais cette heure est proche et avec celle-ci un mieux à plus d’un titre, à plus d’un secteur ! Que chacun prenne ses marques. »

(+) : A qui revient le rôle de locomotive pour la vie économique d’une Région ?

(=): « Cette  tâche revient naturellement à l’élite de la Région. Les « Vatonasondrotry ny Tany », de chaque Région ont le devoir d’assumer cette haute responsabilité  régionale et partant  nationale ! Dans l’état actuel des choses, les élites ne visitent leur berceau que pour enterrer, pour participer à des rassemblements à partir desquels ils pourraient tirer parti …
Etat de chose qu’une étude très récente de la Banque mondiale à Madagascar a révélé ! Les élites malagasy tendent à restreindre leur univers à l’agglomération où toutes les facilités(en matière de gain, de pouvoir, de plaisir, de culture, etc.) sont à portée de main. Leur suffisance est telle qu’ils font abstraction des autres réalités. Il n’y a autres. Or, partout, de par ce monde, c’est à cette classe des « chanceux », quand ces derniers prennent conscience du devoir qui leur revient, que débute  l’avènement d’un mieux socio-économique  régional, base du développement national. Et les tâches y afférentes ne se limitent pas, loin s’en faut, à créer des Croix Rouge et autres actes de bienfaisance. Loin de là. Il  revient à ces intellectuels - détenteurs
de savoir et d’ingéniosité - de faire preuve de capacité d’édification, avec cela la capacité d’analyser, de concevoir, de mettre en œuvre… »

(+) : Alors quelle ligne directrice préconisez-vous pour commencer ?   
(=): « Des documents, en ce qui concerne l’Alaotra-Mangoro, il y a plus qu’il n’en faut pour mettre en branle la machine. Pour ce qui est des priorités :
 D’abord, la sécurité foncière. Le régime en place  fait de son mieux pour en venir à bout. Néanmoins, les problèmes aigus demeurent plus qu’on ne l’imagine. J’en sais quelque chose ! Célérité,  dans la résolution,  est souhaitée.
  
Puis, vient  la Sécurité. Les mêmes remarques et souhaits demeurent les mêmes. La sécurité est un préalable au  plein exercice des  activités de  production. En ce qui concerne l’agriculture, le Gouvernement doit encore persévérer  pour que les producteurs disposent à volonté d’engrais et de semences. L’Emergence de l’Inde est passée par là. Où est-elle  partie notre « Caravane de la Fertilité » ?
    
 Mécanisation : un autre impératif pour intensifier la production. Les  motoculteurs, mécaniquement, n’ont plus de secret pour nos paysans.L’heure doit être à la reprise des activités  de la SIDEMA  et au  soutien à l’extension d’ateliers, de ce genre, jusque dans les lointaines contrées. Les motoculteurs se chargeront de les actionner …   
    
 La panoplie  reste éminemment incomplète si l’on n’encourage pas les initiatives,  à l’image de celle qui a vu la tenue de cette manifestation, à Toamasina, au service de la promotion  du Port et  de l’économie des Régions d’Atsinanana, de l’Analanjirofo et de l’Alaotra-Mangoro. Mais on ne peut faire abstraction des Chambres de commerce et d’industrie(CCI), pour faire tourner  la machine du développement de leur circonscription !  Selon  le texte qui les régit, les CCI informent, entreprennent des démarches, mettent en relation, conseillent… les acteurs économiques respectifs de chaque Région …De concert avec les conseillers régionaux.»                                                             .                                                                                                   

Nandrasana                                                                                                                        

.  



Priorité aux locaux. Après le passage aux votes du projet de loi de réforme du code minier qui a été effectué vendredi dernier à la Chambre basse de Tsimbazaza, des amendements ont été préconisés par les députés sur une quarantaine de points à modifier. Des amendements portant notamment sur les conditions de rapatriement des devises, d’octroi de permis et de carré minier, de limitation des exportations sous conditions mais aussi et surtout de forte préconisation sur les ristournes et redevances minières, de façon à favoriser les communautés territoriales décentralisées (CTD) avant toute autre entité. En effet, selon les propositions d’amendement des députés, la ristourne minière est immédiatement retenue à la source au niveau des CTD concernées.

D’après les préconisations des représentants de l’Assemblée nationale, 10 % de la répartition de ces ristournes iront pour le fonds national de péréquation, tandis que 90 % seront destinés aux CTDs dont 0 % pour la ou les Communes concernées ou impactées par le projet, que ce soit au niveau même de l’exploitation, le transport, le traitement, l’environnement ou autres impacts directs dont les répartitions sont fixées par voie réglementaire, soit 30 % pour les Régions et 10 % pour les Provinces. Par ailleurs, sur le plan des partenariats sur les exploitations, les opérateurs sont tenus de prioriser les fournisseurs locaux. Même cas en ce qui concerne le recrutement des collaborateurs où à compétence égale, l’exploitant devra respecter un quota des ressources humaines locales à hauteur de 80 %. De plus, les programmes de développement des compétences locales et de renforcement des capacités ainsi que le concept de responsabilité sociétale des entreprises sont devenus une obligation dans ce nouveau code.

Exportation

Les conditions à l’exportation ont aussi été sujettes à modification, notamment sur la limitation à 25 kilos par envoi pour l’exportation d’or. A l’exception des ventes à l’occasion des foires et salons internationaux, toute transaction entre l’exportateur et son client sur la vente à l’exportation d’or, doit se faire par remise libre d’un minimum de 30 % d’acompte et dont le solde s’en suit, sans excéder un mois après la date de la lettre de transport aérien (LTA) ou le connaissement maritime. Chaque envoi ne peut excéder 25 kilogrammes. Le prochain envoi est conditionné par le rapatriement intégral du montant correspondant à la précédente facture domiciliée.

Pour rappel, cette question épineuse portant sur le rapatriement de devises a déjà fait des vagues auprès des opérateurs l’année dernière, et pas uniquement dans le secteur extractif. En effet, la chasse au non-rapatriement de devises est devenue l’un des chevaux de bataille des autorités. Depuis l’année dernière, plusieurs sociétés exportatrices sont dans le viseur de l’Etat qui mène une lutte contre cette pratique depuis la fin de l’urgence sanitaire. En effet, en 2020, les autorités avaient levé provisoirement les sanctions liées au retard ou au non-rapatriement des devises au profit des sociétés exportatrices et importatrices. En 2021, le ministère de l’Economie a remis les pendules à l’heure. Ainsi, 1.594 sociétés exportatrices et 1.660 sociétés importatrices ont été sanctionnées pour non-rapatriement des devises.

Selon la loi, les recettes en devises nées des exportations de marchandises doivent être rapatriées, sauf dérogation accordée par le ministère chargé des Finances, la Direction générale du Trésor, dans un délai de 90 jours à compter de la date d’embarquement. Pour les entreprises franches, le délai est prolongé à 190 jours. Les contrevenants risquent une peine d’emprisonnement allant de deux mois à dix ans et une amende pouvant atteindre jusqu’à trois fois le corps du délit.

La Rédaction

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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