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Difficile à gérer. Davantage d’habitants issus des Régions de sud de Madagascar migrent à Toliara, capitale de la Région d’Atsimo-Andrefana, fuyant notamment la famine due au changement climatique et l’insécurité grandissante. « Ces gens grossissent non seulement le nombre des sans-abri mais ils rejoignent également ceux déjà sur place, sans emploi », reconnait Dédé Vita Sidison, maire de la Commune urbaine de Toliara (CUT). « Ces gens n’ont pas choisi d’être inactifs. Le fait est qu’il n’existe pas de travail pour ceux qui fuient le monde rural et c’est pareil pour les jeunes diplômés. Beaucoup œuvrent dans le petit commerce. Or, ce secteur est déjà saturé », souligne ce maire. « Notre Constitution n’interdit aucunement l’exode rural sauf que la ville de Toliara ne s’est pas préparée à accueillir d’innombrables migrants. La hausse considérable du nombre de cyclo-pousses qui inondent les rues de la cité figure parmi les indicateurs de cette situation », informe Jean Rabehaja, député de Toliara I. Cet élu d’ajouter : « Le chômage en est également l’un des symptômes, d’autant Toliara ne dispose aucune grande industrie ni d’usine de zone franche ». Ces faits pénalisent le développement de Toliara, voire celui de la Région d’Atsimo-Andrefana.
Pour la réouverture de Base Toliara
Le maire de la CUT ainsi que le député élu à Toliara I plaident pour la réouverture de Base Toliara. « Il faut veiller aux intérêts de la population. Ce qui m’importe en tant que maire, c’est le développement de la ville, l’amélioration des conditions de vie de la population, la résolution du problème de l’emploi. Je ne vois donc pas de raison pour bloquer l’activité d’une compagnie qui peut répondre à ces attentes », avance le premier magistrat de la ville de Toliara. Il n’a pas manqué d’inviter les décideurs à considérer toutefois l’urgence de la situation et d’interpeller l’Etat, le seul qui peut en décider. Le maire, d’après ses dires, a intégré des dispositions dans le plan d’urbanisme directeur de la CUT concernant le port où cette compagnie minière acheminera ses produits. « Base Toliara ne devrait pas être source de division au sein de la population mais au contraire promouvoir l’unité si l’on trouve un terrain d’entente. Je pense que c’est lié à un manque de communication de part et d’autre, que ce soit du côté des partisans que des opposants au projet. Je me pose en tant que "Raiamandreny" et propose la tenue d’une table-ronde autour de laquelle tous les concernés pourraient discuter. De plus, Toliara a un avantage par rapport à Toamasina et Taolagnaro ou opèrent déjà Ambatovy et QMM », s’exprime ce parlementaire.
Dans tous les cas, ces autorités de Toliara reconnaissent les appuis de l’Etat pour Toliara et l’Atsimo-Andrefana, notamment en matière d’infrastructures comme les routes, les établissements scolaires « manara-penitra » ou encore les Centres de santé de base. Le lancement des travaux sur la RN10, le bouclage des travaux sur la RN9, l’achèvement du pont de Mangoky reliant Menabe et Atsimo-Andrefana, ou encore le Projet de développement de la zone de transformations agro-industrielles dans la Région du sud-ouest de Madagascar, financé par la Banque africaine de développement (BAD), en font partie…
Recueillis par Patricia Ramavonirina







Durant le championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2023) qui se déroulera du 13 janvier au 5 février en Algérie, les Barea A’ évolueront sur des gazons naturels. L'idée est venue du Team manager de l'équipe, soutenue par la Fédération et appuyée aussi par Adrien Melvin ainsi que quelques joueurs expatriés qui évoluent dans l’Hexagone. Ils ont mené une quête de matériels pour leur compatriote de la CHAN. Et l’objectif a été atteint car le suspense touchait à sa fin. Les matériels, tant attendus depuis le début du regroupement,  composés de crampons et des sous- maillots pour éviter le froid, ont déjà été acheminés vers la Tunisie là où les Barea locaux suivent des stages avant de rejoindre l’Algérie.  Rappelons qu’il fait maintenant 4 degrés en Tunisie. Cette dernière a le même géo climat que son voisin d’Algérie.
Ce week-end, des matchs amicaux contre les Diables rouges du Congo Brazzaville et les Menas de Niger auront lieu.
Les joueurs locaux évoluent durant le championnat sur des terrains synthétiques. Pourtant, en Algérie tous les terrains qui abriteront la compétition sont en gazon naturel, qui sera  évidemment arrosé avant chaque match. Or, les crampons des joueurs ne sont pas adaptés à la situation.
Et il faut au moins sept séances d'entraînement et du temps pour s’adapter au gazon naturel pour les Barea A' en Tunisie. Lors du match contre l’Uscafoot, tenu au stade d’Alarobia il y a une semaine,  les joueurs ont eu du mal à jouer sur du gazon naturel, reconnaît le coach Romuald Rakotondrabe, outre le stage bloqué sur le terrain synthétique effectué au centre national de Carion.
Elias Fanomezantsoa



Le vice- secrétaire national du parti Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (AREMA), pneumologue, président de l’Académie nationale de médecine de Madagascar et non moins ancien président de l’Assemblée nationale, livre son point de vue sur trois sujets touchant la vie de la Nation.
La Vérité : Quelle est votre idée sur la situation politique actuelle au pays ?
Pr Andrianarisoa : Premièrement, tout doit être bien en ordre si nous irons aux élections. Bon nombre de concertations ont eu lieu avec nos partenaires. Il est temps, à mon avis, de passer à l’acte en toute sincérité. La refonte de la liste électorale est en cours. Ceux chargés de la tâche font de leur mieux. Il nous revient de bien suivre le déroulement du processus. Les doublons ne devraient plus exister. Deuxièmement, concernant les électeurs, chaque citoyen doit posséder la carte d’identité nationale. Je vois que l’administration déploie des efforts dans ce sens. Mais cela s’avère insuffisant. Il devrait y avoir des entités indépendantes qui supervisent l’opération. Le parti Mpitolona ho amin’ny fandrosoan’i Madagasikara (MFM) insiste sur l’usage des cartes d’identité nationales  numériques. Le Gouvernement et les organisations de la Société civile ont intérêt à négocier avec les partenaires pour ce faire. C’est une initiative tout à fait réalisable. A entendre l’annonce du MFM, j’estime qu’il s’agit d’une idée capitale et bénéfique pour toute la Nation. Des représentants des partis se sont échangé des avis. Les moins jeunes ont évoqué les bonnes expériences du passé. Seulement les politiciens sont distraits et les jeunes aussi. Le peuple ne reste pas les bras croisés. L’objectif est de faire profiter de l’intérêt commun à tous et non à vous tout seuls. Les citoyens doivent se donner la main. Il est grand temps de revisiter l’éthique de la solidarité sociale. Le gagne-petit et l’exclusion doivent être bannis de la société. Les partis politiques ont un rôle à jouer à ce propos. Ils ont le devoir d’insuffler des améliorations.
LV : Les jeunes sont justement démographiquement nombreux mais s’intéressent à peine à la politique. Les partis, de leur côté, ne font plus l’éducation du citoyen.
Pr Andrianarisoa : Le parti AREMA en particulier s’efforce d’œuvrer dans ce sens. Selon les statistiques, 51 % de la population à Madagascar a moins de 20 ans. A voir cette réalité, beaucoup de jeunes peuvent prendre la responsabilité. Les partis politiques ont le devoir d’éduquer les citoyens. Education est synonyme de développement. Il ne peut y avoir de développement sans éducation. Tout un chacun doit en avoir conscience. Le développement attend quelque chose de chacun de nous tous. Chacun est responsable de la vie nationale. Il ne faut pas se contenter de regarder et de critiquer si quelque chose ne va pas. La proposition des solutions et leur transformation en actes sont indispensables.
LV : Où en est-il le parti AREMA avec l’année électorale de 2023 ?
Pr Andrianarisoa : Nous l’avons déjà dit à maintes reprises que notre parti présenterait des candidats à toutes les élections : Fokontany, communales, législatives, sénatoriales et présidentielles. Nous avons visité toutes les Régions en 2021 et en 2022. Les idées exprimées s’articulent autour du souhait de voir l’AREMA réussir ses actions.
Propos recueillis par M.R.


Dans une interview relayée par la radio publique hier, le ministre de la Défense nationale, le Général Richard Rakotonirina a affirmé être triste devant « les agissements et paroles de certaines personnes ou catégories de personnes » qui selon ses propos, s’évertuent « à critiquer et à calomnier les Forces de l'ordre ». Il dénonce aussi les agissements de certaines catégories de personnes qui profèrent des «  provocations à l'endroit de l'Armée et des Forces de l'ordre en général ». Des provocations que le ministre condamne avec toute sa vigueur. Le Général de Corps d’armée rappelle que les éléments de l'Armée sont « issus de la population » et « reviendront toujours au sein de celle-ci », rajoutant que le rôle de l'Armée est inscrit dans la Constitution, à savoir la protection de la souveraineté du pays. Il rappelle aussi que l'Armée est chargée de protéger la voix du peuple d'où elle est issue et défend l’importance d’être fier de cette Armée et des Forces de l'ordre chargées de la protection du peuple. Des déclarations qui sonnent aux oreilles des observateurs comme une réponse aux provocations récentes de Marc Ravalomanana envers les Forces de l’ordre.
Durant la présentation de vœux du parti politique Tiako I Madagasikara (TIM) lundi dernier à son domicile, le fondateur de ce parti, fidèle à lui-même, a émis des mots frisant à l'incitation à la haine vis- à- vis des dirigeants actuels et des forces armées. Il déclare en effet être prêt à conduire la population sur la Place du 13 mai et appelle les Forces de l'ordre à retourner dans les casernes... Des déclarations pouvant être interprétées comme un appel à la révolte de la population mais surtout une marque de défiance envers les hommes en uniforme. Ce manque de considération envers les Forces de l'ordre avait à l'époque valu la défiance d'une partie de l'Armée envers Ravalomanana durant son régime. Faut-il rappeler que par exemple, Marc Ravalomanana avait confié la garde de vaches laitières de Tiko à des militaires. Les propos de l'ancien exilé d'Afrique du Sud rappellent encore d'autres qui font dire qu'il n'a aucunement tiré les leçons comme il l'affirme. L'on se rappelle encore du "Tsapao aloha ny herinareo vao mitsapa ny aty " traduit littéralement « qu’ils mesurent leurs forces avant de se tourner vers lui ", lancé à l'époque, quelques temps avant d'être destitué de son piédestal. La question est en tout cas aujourd'hui, pourquoi l'ancien exilé d'Afrique du Sud souhaite instaurer un climat délétère avant l'élection présidentielle. Peur d'affronter les urnes?

LA UNE DU 05 JANVIER 2023

Publié le mercredi, 04 janvier 2023

"Le nombre de chrétiens augmente chaque jour, autant que les églises. Par contre, le mal se répand partout tels que le meurtre, la corruption, le vol, la fraude, l'escroquerie, le détournement de biens publics à des fins personnelles, la contrebande des ressources naturelles dont le peuple devrait bénéficier, la violence... Et le plus triste, c'est que de nombreux chrétiens sont responsables et derrière ces actions qui contredisent complètement la bonne foi et la foi en Jésus Christ notre Sauveur". Tels sont les propos du Cardinal Désiré Tsarahazana, archevêque de Toamasina dans le cadre du nouvel An et à l’occasion de la célébration de la 56e Journée mondiale de la paix. Selon lui, il est actuellement difficile de vivre dans la paix. Prier est devenu seulement des rituels. 

Trois mois de formation et 3 mois d’accompagnement. Trois jeunes femmes ont pu créer leurs propres entreprises après avoir suivi le « Digital Lab », de juillet à décembre 2022. Il s’agit d’un programme d’accompagnement dédié aux porteurs de projet digital, une initiative de Book News Madagascar en partenariat avec Rylemaintso. « Se lancer dans le numérique requiert des compétences informatiques avancées. Il faut être prêts et être à la hauteur des offres, surtout pour ceux qui veulent y gagner leurs vies », avance Tiasoa Samantha Ratsirahonana, fondatrice et PDG de Book News.

Au travail !

Publié le mercredi, 04 janvier 2023

« Travaillez, prenez de la peine … ! » Qu’il nous soit permis d’emprunter cette célèbre phrase tirée des Fables de La Fontaine dans le « Le laboureur et ses enfants » (Livre V, Fables IX. 1868). Au travail ! Tout le monde au boulot. En cette période où l’on entame une nouvelle année, c’est le mot d’ordre qui vaille la peine du respect strict et impérieux. 

143 000 tonnes en plus. C’est l’objectif que se fixent les autorités pour augmenter la capacité de production locale en matière de sucre. Pour ce faire, plusieurs unités sucrières dans différentes régions seront créées dans le cadre du programme « One District, One Factory » ou ODOF. Ainsi, des Régions comme l’Atsinanana, le Menabe ou encore Boeny se verront dotées de nouvelle industrie sucrière -au-delà de la création d'emplois directs- afin de favoriser le développement économique de la région.

 Une bonne nouvelle pour les fans du chanteur Mirado et du groupe Reko. Pour clore en apothéose le 75e anniversaire de l’Alliance Française d’ Antananarivo (Aft), les responsables ont fait appel à des chanteurs de renom pour animer l’ambiance. Pour ce faire, Mirado et le groupe Reko seront en concert gratuit à l’Aft ce samedi 7 janvier à partir de 14 h. C’est la première fois que ces chanteurs se retrouvent sur la même scène surtout en cette  nouvelle année. D’ailleurs, c’est le premier concert de musique que l’Aft Andavamamba va accueillir dans ses locaux.

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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