Nos archives web


« Vous êtes des leaders. Vous ne devez, en aucun cas, accepter les déstabilisations et encore moins les tentatives visant à entraver les efforts de reconstruction et de développement du pays». Tel fut le message vibrant du Président Andry Rajoelina à l’attention des membres des Forces armées, hier,  au 1er Bataillon Parachutiste à Ivato. Ce fut lors de la cérémonie militaire destinée à la remise d’étendards pour 25 Généraux promus depuis l’année 2021.
Par ces propos, le Chef de l’Etat fait allusion aux nombreuses tentatives de déstabilisation qui ont défrayé la chronique ces derniers temps. Le Chef suprême des Forces armées a aussi tenu à rappeler à la Grande Muette, son rôle en tant que dernier rempart et garant de la sécurité de la population ainsi que la souveraineté nationale face aux diverses menaces, aussi bien externe qu’interne, qui risqueraient de compromettre le développement du pays.
Pour sa part, le ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’armée Léon Jean Richard Rakotonirina, a d’emblée déclaré que  « face à toute velléité de semer les troubles et la confusion, l’Armée se tient prête pour défendre la Constitution, le choix du peuple et le Président de la République qui a été élu démocratiquement ». Et d’ajouter que « les Forces armées prendront leurs responsabilités contre toute tentative d’atteinte à la souveraineté nationale qui pourrait constituer un blocage au processus de développement déjà en marche». 
Honneur aux hauts gradés méritants
Parmi les Généraux qui ont reçu leurs étendards figure le secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée Serge Gellé, qui s’est distingué par sa bravoure et son courage au cours de l’opération de  sauvetage des compatriotes victimes de noyade à Soanierana-Ivongo il y a un an, ou encore le Général Professeur Ratovondrainy Willy, neurochirurgien reconnu qui a dirigé la lutte contre la Covid-19.
Par ailleurs, pour soutenir les efforts visant à renforcer la sécurité et la paix sur toute l’étendue du territoire, le Président de la République Andry Rajoelina a aussi annoncé l’arrivée dans les prochaines semaines d’un nouvel hélicoptère de marque Airbus H130 qui servira à assurer le transport des troupes et pour mener des actions tactiques, mais également pour effectuer des évacuations sanitaires.
La cérémonie d’hier a vu la présence entre autres des chefs d’Etat-major des armées, du sommandement de la Gendarmerie nationale ainsi que des membres du Gouvernement et des parlementaires. 
 S.R.


Agenda du week-end

Publié le jeudi, 22 décembre 2022

Vendredi 23 décembre
Roova
Du rock à gogo ! C'est ce qui attend les fidèles fans du chanteur Roova, leader et fondateur du groupe de rock du même nom. Après avoir été absent de la scène depuis quelques mois, le voilà de nouveau en « live » du côté de Behoririka, accompagné par ses excellents musiciens. Le spectacle est baptisé  « Ny rock sy ny revintsika ». Ses anciennes compositions et ses nouveaux titres  seront revisités à cette occasion. Les fans sont avisés : ce soir au Piment Café, le groupe Roova va tenir un concert avant Noël. La prestation va décoller à 20 heures, et ce, jusqu’à ce que le public soit rassasié… de musique rock.
Bagzana
Après des mois de disette sur la scène tananarivienne, Bagzana reprend du service. L'interprète de « Siky menamena » refait surface. Il confirme sa présence ce soir  au Jao’s Pub Ambohipo à partir de 20h. Le chanteur va enflammer la scène avec ses tubes comme « Tondroy zematity », « Milamina ». Originaire de la Région de Menabe, Bagzana a porté haut la musique malagasy, notamment à travers le rythme « kilalaky » quasiment aux quatre coins du globe avec son célèbre tube « Siky menamena », sorti en 2003. A vos agendas car ceci est une occasion à ne pas rater pour les adeptes du « kilalaky ».
Khaleba
La super star de Morondava, la capitale de la Région de Menabe, est de retour avec de belles et nouvelles compositions dans ses bagages. Lentement mais sûrement, Khaleba, l'ex-batteur de Dadah de Fort-Dauphin, affiche un parcours en nette progression. Fortement inspiré du rythme tropical, à la tête de sa dynamique équipe, l’artiste au style varié (slow, blues, « tsapiky », « kilalaky », « mangaliba »,...) est capable d'assurer une ambiance survoltée que le public gardera longtemps dans sa mémoire. Ce soir, il va faire vibrer la scène du Glacier Analakely, le temps d’un cabaret. Rendez-vous à 20h 30.
Babai Lugu
Une dernière prestation pour cette année afin de satisfaire les fans. Le concert de retour du groupe Babai Lugu qui s’est tenu au CCesca Antanimena, le dimanche 11 décembre dernier, a connu un grand succès. Le public était venu en masse pour admirer sur scène le groupe qui était connu sous l’appellation d’Alalà, mais qui porte désormais le nom de « Babai Lugu ». Un concert qui était sans doute riche en émotions et en nostalgie. Cette rencontre inédite a rassemblé les amateurs de la bonne musique du terroir. En effet, ce concert devrait être le seul que le quartet donnera avant qu’il reparte à l’étranger. Mais suite à la sollicitation du public, surtout  ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’assister au show, le groupe a décidé d’assouvir leur requête. Ainsi, le groupe Babai Lugu a accepté de réaliser un autre concert ce soir à partir de 21h à l’Ethnika, Analakely.
Samoëla
Les férus et grands amoureux du « vazomiteny » seront bien gâtés en venant soutenir leur idole préférée en cette période de fêtes. Une nouvelle rencontre avec Samoëla va avoir lieu. En matière d'animation, Samoëla et sa bande ne sont plus à présenter. Habituée à se produire ensemble et toujours capable d'offrir et de partager une superbe prestation, la formation parvient à divertir au maximum l'assistance à travers ses magnifiques mélodies. Tenez-vous prêts car ce soir à partir de 21h monsieur Be Mozika et ses musiciens seront à l’Espace Dera, Tsiadana pour faire plaisir des amateurs du « Vazo miteny ».
Noely Fihobiana
Un grand concert d’adoration et de louange pour accueillir la fête de Noël. Le public a longtemps attendu ce grand moment animé par des têtes d’affiche de renom. L’antre du Palais des Sports sera le lieu de rendez-vous qui marquera les esprits chrétiens. Les adeptes de la musique évangélique seront gâtés cet après-midi. Et pour cause, l’événement « Noely Fihobiana » rassemblera sept artistes ce jour à partir de 15h. Certes, cela fait presque deux ans qu’un grand concert de cette envergure ne s’est pas déroulé dans la Capitale en raison des restrictions sanitaires due à la Covid-19. Et pour le grand plaisir du public, le « Sampana Tanora Kristianina » épaulé par Mi’Ritsoka Production a l’honneur d’inviter les croyants malagasy pour un concert de louange avec le groupe Laurent Rakotomamonjy, Rojo Ny Avo, Dear Henri Ratsimbazafy, Rija Ramanantoanina, Luc, Mahery et la diva Bodo, le temps d’un après-midi au Palais des Sports, Mahamasina.
Lalie
Elle a fait le buzz depuis la publication d’une vidéo qui a mis le feu aux poudres. En effet, les internautes ont été enragés à la suite de la publication sur Facebook réalisée par une femme, prétendant vouloir aider la chanteuse Lalie. Une publication que les internautes, fans de la chanteuse et quelques artistes n’ont pas apprécié. Par contre, un point positif est perçu suite à l’apparition de cette vidéo. Les internautes et fans de Lalie ont lancé un appel à tous les artistes. Il s’agit d’un appel à la solidarité et d’entraide entre artistes pour lui venir en aide. A cet effet, afin de relancer sa carrière artistique, la chanteuse Lalie  - absente de la scène depuis plusieurs années - fera un concert. Ainsi, elle chantera en « live » sur la scène du Galet Manakambahiny ce soir à partir de 20h. Ce sera un nouveau départ pour Lalie Hanitriniala Andriamazava.
Jeneraly
Le défunt chanteur Gabhy a laissé un héritage dans le monde de la musique. Pour preuve, ses morceaux séduisent toujours le public jusqu’à aujourd’hui. « Ilay vehivaviko », « Ny toaka » ou encore « Dadabe » restent toujours au top des titres malagasy les plus appréciés. Consciente de l’envoûtement de ses fans, la nouvelle génération du groupe Jeneraly a décidé de les satisfaire en effectuant un cabaret. Rendez-vous ce soir au Noor Tower, Ankadikely à partir de 21h. L’occasion de replonger quelques années en arrière et de se souvenir de certaines chansons oubliées avec Andy et ses potes.
TGC
Noël ne serait pas Noël sans sapin. Noël ne serait pas Noël sans les chants de Noël. Noël ne serait pas Noël sans un moment de partage avec ses amis et sa famille. Noël ne serait pas Noël sans se réunir autour d'un bon diner dans un endroit branché. Afin de bien accueillir la fête de Noël, ce soir à partir de 20h, les membres du groupe « Tana Gospel Choir » (TGC) invitent le public à venir en famille au Radisson Blu Hotel, Water Front - Ambodivona pour communier avec eux dans le concert « First Christmas ». Pour ce faire, le groupe TGC fera voyager le public dans cet esprit de Noël en interprétant ses plus grands tubes. Le prix d’entrée est de 40.000 ariary.
Si.R


Le compte rendu du dernier Conseil des ministres rapporte l’approbation par l’Exécutif de l’envoi d’une inspection générale de l’Etat pour effectuer des investigations urgentes au niveau du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS). En effet, le Président de la République a donné des instructions pour faire la lumière sur une affaire qui agite actuellement cette entité rattachée à la Présidence.
Le communiqué relatant les décisions prises lors de cette réunion hebdomadaire de l’Exécutif rapporte, en effet, que le Fonds mondial réclame le remboursement de dépenses inéligibles qui auraient été opérées au sein de cette instance de coordination nationale de la lutte contre le VIH/Sida à Madagascar. Le Fonds mondial, qui pour information, est le principal bailleur du CNLS. Le Chef de l’Etat souhaite ainsi que les responsables et auteurs de ces dépenses inéligibles rendent jusqu’au moindre ariary les dépenses inéligibles. La presse parle d’une somme de 110 000 dollars soit 488 millions d’ariary.
Cette somme est non négligeable. Mais elle reste bien en dessous des 51 milliards d’ariary détournés depuis le début de l’année dans tout Madagascar et pour lesquels  lesquels l’opinion nationale et internationale attend des poursuites. Ce chiffre, évoqué par l’Inspection générale de l’Etat, concerne des soupçons de détournements qui se seraient produits dans des ministères et dans des institutions. Toutes proportions gardées, ce détournement présumé ne constitue également pour certains observateurs qu’une infime partie des fonds détournés durant le régime précédent.
 En tout cas, l’actuel Président de la République montre et démontre sa volonté de ne plus accepter l’impunité par des exemples comme dans le cas présent en demandant une enquête de l’IGE auprès du CNLS et des sanctions contre les auteurs de détournements. Si ces malversations se poursuivent cependant, c’est que des failles existent dans la machine étatique. Les yeux des observateurs sont rivés du côté du Législatif, vers les députés, chez qui plusieurs dossiers de poursuites d’anciens ministres du régime Rajaonarimampianina au niveau de la Haute Cour de justice restent bloqués.
Au niveau de l’Exécutif, quid également de ces ministères qui ne prennent pas leur responsabilité pour ester en justice certains fonctionnaires soupçonnés de détournement. Des informations rapportent, par ailleurs, que des auteurs de détournements condamnés, en pourvoi en cassation et se retrouvent à circuler librement. Ce manque de sanctions favorise pourtant l’impunité. Si bien que certains affirment avec ironie aujourd’hui qu’il vaut mieux détourner des milliards que des millions.
Notons que dans le cas de cette affaire du CNLS, le Président exige le remboursement des dépenses inéligibles. Un exemple que devrait suivre certains responsables. Des informations rapportent par exemple l’absence de recouvrement de plusieurs milliards d’ariary par certaines entités étatiques à l’issue de détournements. Pour ne citer que le cas de la Paositra malagasy où des informations rapportent une somme de 46 milliards d’ariary non recouvrée encore récemment.
La Rédaction

Les pendules à l’heure !

Publié le jeudi, 22 décembre 2022

Le nouveau PGCS tape fort ! Benjamin Alexis Rakotomandimby nouvellement nommé au très prestigieux poste de procureur général auprès de la Cour Suprême, use à profit de son installation à mettre judicieusement certains points sur les « i ».
Crédité d’une bonne réputation de probité, d’intégrité et de conduite morale et  spirituelle, étant un chrétien pratiquant et convaincu, un diacre de l’église FJKM d’Ambodin’Isotry, membre actif du mouvement Les Gédéons, le nouveau PGCS Benjamin Alexis Rakotomandimbty, dit « Benja Kely » pour les intimes, ne mâche pas les mots pour mettre le holà à la gabegie sinon à une certaine indiscipline qui règne à la « maison » et tout cela en présence de pas n’importe qui, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry en personne, le Premier responsable du pays.
Nommé en Conseil des ministres sur proposition du CSM, cet ancien avocat général auprès de la Cour Suprême, croit dur comme fer qu’il est grand temps remettre les pendules à l’heure en commençant par rappeler à l’ordre ses propres collègues, les magistrats, et aussi les officiers de police judiciaire (OPJ). Le PGCS fonce sur la plaie ! Il juge inacceptable au dysfonctionnement interne. Des magistrats qui se permettent d’émettre des avis sur certains verdicts ou Arrêts, d’oser apprécier des décisions politiques, de sortir du contexte purement juridique et s’étalent sur la place publique, etc. Benjamin Alexis Rakotomandimby d’intimer les membres de la Magistrature à observer scrupuleusement le concept de  l’obligation de réserve. Les éléments de l’OPJ, pour leur part, doivent respecter le sacrosaint principe de la présomption d’innocence. Aucun point de presse ne doit pas avoir lieu sans l’avis exprès du procureur, leur chef hiérarchique direct. De l’autre côté, Benja Kely fut à deux doigts de crever l’abcès de la corruption, cette maladie qui gangrène le corps. Il ne l’a pas fait pour des raisons simples qu’on ne lave pas le linge sale en public ! Toujours est-il, le nouveau PGCS entend remettre tout le monde sur le droit chemin et ce, rappelons toujours, en présence du numéro un du pays.
Benjamin Alexis Rakotomandimby, le nouveau maître des lieux du ministère public auprès de la Cour Suprême, déplore le manquement au respect des Arrêts du Conseil d’Etat. Il en sait trop. Certains responsables publics trainent les pieds à mettre en exécution des Décisions du Conseil d’Etat. C’est inadmissible selon le PGCS ! On est bel et bien dans un Etat de Droit mais non point dans une République bananière. En tout cas, le Chef de l’Etat, Président de fait du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et Chef de toute l’Administration en a pris bien note.
Sachant un minimum du parcours professionnel de magistrat de carrière, on ne s’étonne guère de cette ténacité à remettre les pendules à l’heure. En fait, sénateur de son état, à l’époque, Benjamin fut le benjamin de la HCC nommée en catastrophe pour trancher sur les résultats du scrutin critique de 2001 dont les assises avortées devaient se tenir à Mantasoa. Après une courte traversée du désert, solde coupé, Rakotomandimby Alexis fut nommé directeur exécutif de la Médiature avant d’intégrer de nouveau le bercail.
En somme, le nouveau PGCS veut inculquer la notion d’exemplarité, de droiture et de l’éthique en toutes circonstances.


FMBB - 2022 est l’année du basketball malagasy

Publié le jeudi, 22 décembre 2022



Le basket-ball de la Grande île a  connu un nouvel enthousiasme après la pandémie de Covid-19. Même si les joueurs, les techniciens et dirigeants ont connu des difficultés dans la relance de la discipline, ils ont aussi pris un bon élan. C'est la conception du patron du basketball malagasy, Jean Michel Ramaroson. Pour lui,  la saison 2022, avec tous les résultats et exploits du basketball malagasy, marque un tournant dans la discipline.
A commencer par la qualification au « World FIBA U19 », la place de finaliste de l’Afrobasket U18 tenue à domicile. Pour la première fois depuis 50 ans, le basket malagasy retrouve la scène mondiale depuis le titre de l’équipe nationale féminine en 1970.
Pour rappel, les Ankoay U19 garçons et ceux du 3×3 sont engagés pour les Championnats du monde en 2023. Les garçons sont finalistes et les filles héritent de la quatrième place.
Le CosPN basket a réussi à s’aligner dans le top 16 des meilleurs clubs du continent à l’issue de la qualification au Road To BAL « Sixteen ».
Comme en 2019, le basket 3×3 masculin est arrivé sur le toit continental avec la médaille d’or aux Jeux africains de Rabat. Au Caire, les Elly, Livio, Arnold et Fiary ont réédité leur exploit et s’offrent les Pharaons égyptiens en finale. Les garçons ont décroché leur qualification au World FIBA 3x3 en Autriche 2023.
Les filles menées par Harisoa, Muriel, Sidy, Shine terminent finalistes après avoir perdu face au double tenante du titre égyptienne. En effet, les filles disputeront leur qualification au mondial World FIBA 3x3 Women en Israël au mois de mai 2023.
Cette année, c’est un grand pas vers le haut niveau du basket malagasy. Habitués aux compétitions internationales, les joueurs et joueuses ne sont plus complexés lors des joutes sportives continentales », nous a confié, Jean Michel Ramaroson, président de la Fédération malagasy de basket-ball.
« Dans le programme développement des talents, des joueurs et joueuses des Ankoay ainsi que les coachs ont participé au Youth Camp à Antananarivo et à Dakar. Mathias et Lova étaient aussi en Egypte pour le basket without boarder », renchérit-t-il.
Tous ces résultats ne sont pas le fait du hasard.  Le public avait du mal à prendre la nouvelle formule de compétition pour le N1A hommes mais le résultat  est là.  Car elle a permis d’augmenter le nombre de matchs.  La saison 2023 sera encore chargée et des défis sont à relever pour la FMBB.
Elias Fanomezantsoa


 


La période des pluies bat son plein. Afin de sensibiliser la population sur les dangers imminents qui pèsent sur leur tête, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), la Préfecture d’Antananarivo, le Corps de protection civile, la Commune urbaine d’Antananarivo et les sapeurs-pompiers de Tsaralalàna ont effectué une descente sur la colline de Manjakamiadana et ses environs. D’après le directeur des études et de la gestion des risques et catastrophes au niveau du BNGRC, Paolo Ramaholinarivo, la situation ne cesse de s’empirer dans la haute-ville. Actuellement, 10.000 personnes, habitant à Manjakamiadana, Ambohidempona et Faravohitra, sont menacées par un risque d’éboulement de terrain et de chute de rochers. Une délimitation des zones à risque a commencé hier, avec la mise en place de 400 drapeaux rouges. Ces drapeaux sont installés dans 15 Fokontany se trouvant dans la haute-ville. L’opération dure 5 jours.
Selon un expert au niveau du BNGRC, il existe de nombreux cas où la fragilité du terrain dans les endroits qualifiés de zones rouges pourrait provoquer l'effondrement de maisons, et cela en raison de l'eau qui s’infiltre à travers les blocs de rochers situés sur la partie ouest de Manjakamiadana. De grosses fissures sont apparues sur des rochers et des blocs de pierres menacent de tomber. Cet expert a également déclaré qu’outre la pression démographique exercée sur cette colline, la précipitation ne fait qu’aggraver la situation.
Ainsi, les habitants qui vivent dans ces zones rouges seront rappelés et encouragés à rester à l'écart et à quitter la zone jusqu'à ce qu'une solution permanente soit trouvée, puisqu’une catastrophe pourrait se produire à tout moment.
A noter qu’aucun permis de construire n’est délivré par la Commune urbaine d’Antananarivo pour ces zones rouges.
Anatra R.


Comme tous les ans à l’approche de Noël et de la Saint-Sylvestre, la Police nationale établit son dispositif visant à sécuriser les endroits très fréquentés ou de réjouissance de la Capitale. Si l’année dernière, l’effectif des agents de police mobilisés pour la circonstance était de 2600, cette fois-ci, il sera simplement revu à la hausse. En effet, la nouveauté consiste à la mobilisation de 400 policiers stagiaires qui suivent leur formation à l’Ecole nationale des inspecteurs et agents de police à Antsirabe, totalisant ainsi 3000 le nombre des agents de police mobilisés. L’objectif sera de garantir des festivités sereines et sans encombres pour les habitants de la Capitale.
Autre nouveauté, qui concerne cette fois-ci la technologie, l’utilisation de matériel roulant dont les motos et les véhicules, mais également de surveillance dernier cri comme les 1200 caméras récemment installées dans les quatre coins de la ville, sinon dans les artères et autres quartiers les plus sensibles. Ces caméras visent surtout à aider à résoudre les problèmes d’embouteillage qui engorgent habituellement la ville, en cette veille de fête.
Pour revenir dans le matériel hi-tech qui sera mis en service par la Police pour ces prochaines festivités, outre les nouvelles 1200 caméras de surveillance, le système comprendra aussi 300 km de fibre optique, 18 pylônes du réseau eLTE 4G, 300 sites intelligents vidéo solution 300, 800 talkie-walkies, enfin 15 radios embarquées dont une grande partie vient du ministère des Postes et des Télécommunications.
De son côté, le ministère de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Fanomezantsoa Randrianarison n’a pas caché que cela fait très longtemps que la Police a souhaité utiliser ces types de matériel hi-tech à la fois pour combattre le banditisme mais aussi la régulation du trafic urbain.
Franck R.
 

LA UNE DU 22 NOVEMBRE 2022

Publié le mercredi, 21 décembre 2022

Depuis janvier dernier, on a enregistré 11 cas de kidnapping, touchant essentiellement des jeunes filles de la Capitale. Nous reviendrons encore là-dessus. Mais dans un récent rapport de la Police, certains faits se sont aussi déroulés dans les Régions telles que Betsiboka, Analamanga, Menabe ou encore Alaotra-Mangoro. Depuis, les Forces de l’ordre ont ouvert une enquête. Hormis l’absence de résultat, du moins concernant l’arrestation de suspect en ce qui concerne les kidnappings de jeunes filles de la Capitale, la situation était différente dans les Régions.

Météo - Toliara sous les eaux

Publié le mercredi, 21 décembre 2022

Comme annoncé par le service de la Météorologie de Madagascar, les précipitations seront abondantes en ce début de semaine dans la partie sud de l'ile et plus particulièrement dans les Régions Androy, Anosy et Atsimo-Andrefana. Cela va durer jusqu'au weekend.

Fil infos

  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement
  • Akamasoa - Le Père Pedro songe à son remplacement
  • Formation sur les métiers du BTP - Des jeunes femmes se démarquent !
  • Exécutif - Premier Conseil des ministres décentralisé à Toamasina
  • Actu-brèves
  • Non homologation du stade Barea - Madagascar lourdement sanctionné par la CAF
  • Baccalauréat 2024 - Les candidats libres au cœur d’une controverse

La Une

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

AutoDiff