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Retard cumulé. Le projet Volobe amont est en gestation depuis près de 6 ans. Et l’attente va encore être longue parce qu’on n’arrive toujours pas à décider des dates de démarrage des travaux de construction du barrage hydraulique. Les phases de négociation et de préparation prennent plus de temps que prévu. Et la propagation de la pandémie à Madagascar n’a pas du tout amélioré les choses, il y a deux ans. Six ans de développement pour un projet d’aménagement hydroélectrique comme Volobe amont concerne plusieurs paramètres dont les études techniques, hydrologique, géotechnique, socio-économique ou encore le dialogue avec les communautés hôtes. Raison pour laquelle, parallèlement à la gestion de cette attente de concrétisation des travaux de construction, le consortium en charge du projet continue à miser sur l’éducation de qualité et la valorisation des compétences. Ainsi, depuis l’année dernière, au total près de 300 élèves des établissements scolaires des Communes de la zone de Volobe à savoir, Fanandrana, Ambodilazana,
Satrandroy et Ifito sont pris en charge. Face aux difficultés quotidiennes, ces élèves ont réussi et arrivent à acquérir des compétences aussi performantes que celles de leurs pairs en ville. Ces actions sociales sont toujours réalisées en partenariat avec la Direction régionale de l’éducation nationale Atsinanana et la CISCO de Toamasina II.
Impacts
« Il n’est plus nécessaire de réitérer que l’installation d’une centrale hydroélectrique demande la disponibilité des ressources humaines qualifiées. Une des conditions vitales non seulement pour la phase de développement mais aussi pour la construction et l’exploitation. Nous sommes convaincus que miser sur le capital humain contribue largement à l’efficacité et la durabilité d’un projet comme Volobe amont. C’est un investissement légitime et positivement impactant », explique Enick Razafindrakoto, directeur de la communication de la Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe (CGHV). En plus du volet social, il est à rappeler que le projet Volobe amont est en mesure d’assurer l’équilibre financier et opérationnel de la JIRAMA et ce par l’augmentation de l’accès à l’électricité fiable, verte et avec un coût compétitif. Il apporte aussi 25% de l’objectif cible de production électrique, soit 120MW sur les 400MW. Mais pour l’instant, force est de constater que les deux ans de retard cumulés jusqu’à présent, qui équivalent presque à la moitié du coût des investissements de départ soit un peu plus 200 millions de dollars, n’ont pour effet que de plomber le projet en entier. Dans tous les cas, la CGHV reste optimiste quant à l’opérationnalité du barrage à partir de 2023. « Nous sommes confiants en l’engagement du Gouvernement pour concrétiser ce projet. Grâce aux valeurs ajoutées économiques de ce projet, toutes les parties prenantes clés ont témoigné leurs engagements de le supporter. Par conséquent, notre plus grand souhait est de livrer les premiers kWh dans les meilleurs délais une fois la signature des contrats avec la JIRAMA », expliquent les responsables de la CGHV.

Hary Rakoto



Evénement - Madajazzcar démarre en douceur

Publié le mercredi, 05 octobre 2022


Les sons des batteries, contrebasse, guitare, piano…ont commencé à raisonner hier lors de l’ouverture  de Madajazzcar Festival. Pour cette première soirée de retrouvailles, cette 33e édition a démarré fort, hier à l’IFM Analakely, avec une première partie toute en douceur où la grande chanteuse Fanja Andriamanantena et compagnie ont proposé à la gourmandise du public d’avance, durant plus d’une heure, un jazz plein de vie, d’enthousiasme et un peu de swing. Près d’un tour d’horloge plus tard, avec éclats de guitare basse, rythmes jazzy, envolées épiques, le groupe Fanaiky Quartet entrainait l’audience sur des aires trépidants  issus de thème jazz envoutante et très musicaux. Pour aujourd’hui, le programme continuera toujours à l’IFM avec un atelier musical proposé par Bruno Angelini, Naissam Jalal et Regis Huby avant de poursuivre un concert pour le vendredi soir vers 19 heures. Malgré l’absence des concerts qui devraient se tenir à Antsahamanitra, les organisateurs ont dévoilé  un programme encore plus alléchant pour mieux satisfaire les fans. Aussi, en collaboration avec Sanfil, Madajazzcar pour cette édition accueillera « Analajazzkely »  où se tiendront 16 concerts gratuits en plein air à Analakely. Et ce n’est un échantillon de ce qui attend le public, puisque il y aura en tout 30 concerts au programme avec plus de 40 formations et 70 musiciens national et international invité. Il y aura entre autres Paco Séry, David Sauzay mais également des musiciens malagasy qui résidents à l’étranger tel que Solo Razaf ou encore Radanz.… de quoi faire saliver les mélomanes pour de bons moments sous les estrades.
 Eparpillés
Sachant que les manifestations se tiendront dans plusieurs localités de la capitale à l’instar de l’Aft Andavamamba, Ifm Analakely, Far West Faravohitra, Chikn’Art, Karibotel…et se répartira aussi dans la Cité des fleurs et à Nosy-Be. Comme à l’accoutumé le maitre-mot sera « ampleur et nouveauté» puisque les têtes d’affiche sont des grands noms de la musique jazz malagasy et les invités sont aussi des grands multiinstrumentistes de réputations internationale. Entre musique et découverte, une chose est sûre, le festival reste toujours intense, avec une multitude d’artistes de divers pays, et des plus grands de la place. En tout cas, bien au-delà du jazz, ce festival se veut être un rendez-vous exceptionnel où découverte rime avec musique et rencontres. Un incontournable rendez-vous qui aura une résonnance particulière pour les amoureux du jazz puisqu’il sera placé sous le signe de la paix, d’éducation, de solidarité, de connaissance, de rassemblement, de partage et de joie. A noter qu’avec la nouvelle collaboration avec la maison Sanfil production, l’ambition de Madajazzcar Festival sera pour cette 33e édition de produire un jazz dansant, festif, une musique qui peut être écouté débout et durer jusqu’au petit matin. Bref, une chose est sûr, tout le monde trouvera sa musique durant ses 10 jours de fêtes restants.
Sitraka Rakotobe


Les pompiers, les agents de la Commune urbaine d’Antananarivo ainsi que les éboueurs ont commencé à lutter contre les incendies au dépotoir d’Andralanitra, depuis jeudi. Selon une explication de la Société municipale de l'assainissement (SMA), l’opération s’avère difficile puisque le vent souffle fort. « A cause du vent et de la chaleur, il y a une étincelle qui déclenche une autre incendie. Le feu passe d’une parcelle à l’autre ». Mais le feu commence à être maîtrisé selon la SMA. Selon les experts en la matière, les déchets fermentent et libèrent du gaz méthane qui est inflammable. Avec la chaleur et le vent, le feu se déclenche tout seul. Voir des fumées épaisses sur le ciel d’Andralanitra et ses alentours est devenu une habitude pour la population. Aussi, les habitants sont condamnés à vivre avec, notamment les plus vulnérables dont les enfants, les personnes âgées, les femmes enceintes et les asthmatiques.
La pollution de l’air a des conséquences néfastes sur la santé. Les personnes qui respirent de l’air pollué, pendant quelques heures, peuvent présenter divers symptômes comme l’irritation des yeux, la respiration sifflante, irritation et inflammation des voies respiratoires ou encore l’augmentation de l’essoufflement, en particulier durant l’activité physique. « Ces symptômes dépendent de l’état de santé de la personne ainsi que du niveau de pollution auquel elle est exposée», soutient le docteur Faraniaina Lucille, médecin généraliste.  Et de poursuivre : « Si l’individu souffre d’oppression à la poitrine, une douleur ressentie lors d’une profonde respiration ou encore une difficulté à respirer sans avoir fait d’effort physique, il devrait consulter un médecin en urgence. Le cas est déjà grave et pourra le conduire jusqu’à la mort. Une mauvaise utilisation de certains médicaments pourrait contribuer à faire apparaître ces symptômes et les aggraver ».
La pollution de l’air peut ainsi accroître le risque de maladies cardiovasculaires et causer des allergies, des crises d’asthme, des conjonctivites, des maladies des bronches, des cancers du poumon ou de la peau, des problèmes de vision, des maladies du sang et a des conséquences négatives sur le développement mental de l’enfant.
Recueillis par Anatra R.



Deux ambassadeurs se sont entretenus avec le Président de la République durant la journée d’hier. Dans la matinée, le Chef de l’Etat a reçu les lettres de créance du nouvel ambassadeur de la Confédération Suisse, Rolf Stalder, lors d'une cérémonie qui s'est tenue au Palais d'État d'Iavoloha. D’après les discussions entre les deux parties, les relations entre Madagascar et la Suisse, qui datent depuis plus de 60 ans, sont au beau fixe. D’ailleurs, la Suisse est aux côtés de la Grande île à travers plusieurs activités, notamment dans les actions et les réformes dans le secteur social mais surtout dans les projets de développement inscrit dans le Plan Emergence Madagascar. Le Président de la République n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers l'engagement dynamique de la Suisse au profit de Madagascar notamment à travers les nombreuses ONG qui œuvrent pour le bien-être de la population malagasy. Le nouvel ambassadeur Suisse a exprimé sa volonté de continuer sur cette voie et d'améliorer davantage les relations diplomatiques entre son pays et Madagascar. Il a également affiché sa détermination à multiplier les projets afin de soutenir l'État
malagasy dans ses actions pour atténuer les impacts du changement climatique.
Du domaine social à l’économie
Après la Suisse, ce fut au tour de l’ambassadeur de Türkiye de présenter ses lettres de créance au Chef de l’Etat. Le Président a fait part de ses convictions par rapport à la nomination du nouvel ambassadeur qui, selon lui, renforcera davantage la coopération entre les deux pays notamment dans différents secteurs tels que les infrastructures, le tourisme, l'énergie, le commerce, ainsi que l'agriculture. Des domaines touchant directement le social et le bien-être de la population malagasy, et contribue au développement du pays.
Lors de cette rencontre, les deux personnalités ont également évoqué l'intérêt des entreprises turques qui souhaitent contribuer au développement économique de
Madagascar. Parmi elles figurent des firmes œuvrant dans le domaine de la construction. Selon le nouvel ambassadeur de la Türkiye, une rencontre entre les acteurs du secteur privé malagasy et turque sera à organiser prochainement afin de promouvoir davantage les relations économiques entre les deux pays.


L’enquête concernant le viol durant deux ans d’une adolescente de 17 ans par un prêtre, faits survenus dans une localité du District d’Antananarivo Atsimondrano, semble ne plus avoir aucune suite. En cause, aucun renseignement n’a filtré des différentes sources, spécialement de l’église concernée. Nos tentatives, pour obtenir des bribes d’information auprès du milieu sur le sort de l’homme d’église mis en cause, étaient vaines. Interrogés sur le sujet, une poignée d’ecclésiastes issus de certains diocèses, a été unanime sur un point. « Nous n’avons pas le droit de nous exprimer sur ce genre d’affaires », explique un prêtre.
A vrai dire, l’affaire gène beaucoup. « Je dirais que même l’évêque ne pourra pas vous donner son avis là-dessus », soutient un autre. Mais il n’y a pas que l’Eglise. Même silence de cathédrale, côté enquêteurs. Comme nous l’avions déjà rapporté dans l’une de nos précédentes publications, ni la Police, ni la Gendarmerie n’ont pas voulu non plus en parler. Pas plus tard qu’hier, l’un de nos contacts au niveau du service de police concerné reste muet. Et pourtant, cette même source policière serait la mieux habilitée à connaître les tenants et aboutissants de l’enquête en cours. De plus, rien n’a encore filtré de l’enquête préliminaire au niveau de la Police pour essayer de savoir si l’homme d’église incriminé a été déféré ou non au Parquet, comme la victime et ses proches l’ont souhaité. Car tout comme au niveau de la foi, l’enquête semble montrer une restriction pour s’exprimer sur l’affaire.


Sans doute, l’affaire aurait secoué toute une branche d’églises chrétiennes, qui sembleraient ne pas vouloir l’ébruiter.Personne n’a donc réussi à percer le mystère, du moins pour essayer de savoir ce qui a attendu le prêtre mis en cause. L’affaire avait-elle été classée sans suite ? Seul le lendemain saura alors le dire.   
Les faits se seraient déroulés dans une Commune de Tanjombato, dans l’Atsimondrano. Une source d’information rapporte donc que la victime aurait enduré les bas instincts, sinon se plier au devoir de satisfaire le libido d’un prêtre d’une paroisse sise dans une Commune d’Antananarivo-Atsimondrano, chaque fois que l’occasion se présente, selon cette source. La jeune fille devrait voir fréquemment le prêtre,   par la force des choses. Car c’est elle qui joue le rôle de commissionnaire pour apporter systématiquement les produits agricoles de sa mère, dont l’homme d’église a besoin. D’ailleurs, ce dernier aurait saisi la balle au bond pour profiter de ces moments de passage de la fille chez lui pour la séduire. D’abord, il aurait réussi à obtenir le numéro de téléphone de l’adolescente tout en cherchant à la mettre à l’aise, quitte à la convaincre de le considérer comme son propre père. Mais leur relation se serait allée un peu plus loin encore. Il y a des moments où la fille aurait dû passer la nuit chez l’homme d’église parce qu’il faisait déjà nuit lorsqu’elle devrait rentrer chez elle. Et ce ne serait pas une ou deux fois, mais plusieurs fois. Enfin, l’homme d’église, pour pouvoir retenir longtemps la victime, lui aurait permis d’abandonner sa soutane pour la prendre en tant que sa femme. Et à cette source d’appuyer que cette jeune fille n’est pas la seule à passer dans le giron de ce prêtre qui aurait fait passer plusieurs autres femmes, et même des religieuses dans son lit.  
Franck R.
 


Tout porte à croire que les Malagasy de l’année 2020, entendent, d’ une part, authentifier et renforcer leur unité et d’autre part, se faire un nom dans  le concert des Nations, à travers leurs  athlètes … Et le mouvement « Lomay », s’inscrit, vraisemblablement, sans que ses initiateurs s’en rendent compte, dans un élan qui se font dans ce sens.

 

Actuellement, deux femmes répondant respectivement aux noms de R.D. et T.MF domiciliées à Mangarivotra, secteur 2 du centre-ville d’Antsiranana, ont été arrêtées par la Gendarmerie, le week-end dernier. En cause, ces femmes figurent parmi ceux qui sont soupçonnés d’avoir stockés clandestinement du combustible volé chez eux. Par ailleurs, d’autres suspects impliqués dans cette même affaire sont encore activement recherchés. Tout a démarré par les plaintes, et ce, instruites plusieurs fois de suite par la « logistique pétrolière » du quartier de grand Pavois à Antsiranana, la société victime de ce détournement sinon cette contrebande de combustible. 

 

Parmi les pays invités à participer à la réunion PRECOP 27. Madagascar est représenté à cette rencontre internationale qui se tient depuis lundi jusqu’à ce jour à Kinshasa, Capitale de la République démocratique de Congo. Une occasion pour la Grande île, à travers la ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), de renforcer l’appel pour l’obtention du « Fonds vert pour le climat ». Il s’agit, notons-le, d’un mécanisme financier de l’ONU visant à transférer des fonds des pays les plus avancés à destination de ceux les plus vulnérables pour mettre en place des projets de lutte ou d’adaptation au changement climatique.

Le métier d’enseignant n’a cessé de régresser à Madagascar, entrainant la médiocrité de la qualité de l’éducation. Actuellement, un maître d’école ne veut plus rien dire si autrefois, il représentait la connaissance et était porteur de développement pour tout un village. Juges, policiers, militaires sont les métiers mis en avant alors que ces fonctions sont superflues avec une éducation de base solide prônant la discipline et le respect de la propriété d’autrui. 

 

Un leadership mérité !

Publié le mardi, 04 octobre 2022

La Grande île recevra le prochain Panel international Cacao fin en juin 2023 à Antananarivo. Pour ceux ou celles qui sont branchés dans ce secteur porteur, il s'agit d'une victoire gagnée à bras le corps par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC). Au cours de la 106 ème réunion du Conseil de l'Organisation du Cacao (ICCO) à Abidjan, le mois dernier, le 29 septembre, la délégation malagasy conduite par le ministre Razafindravahy Edgard s'était livrée à une bataille acharnée et un pari de taille pour remporter ce prochain rendez-vous à Antananarivo. De facto, Madagasikara s'est adjugé la première place mondiale dans la production de cacao. Un rang que la Grande île mérite. 

 

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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