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En route …

Publié le mardi, 06 septembre 2022

On est en droit de dire que le sport malagasy, du moins le basketball et le football, retrouve le chemin de la réussite. Le parcours qui reste à faire afin de ravir le graal est encore loin et plein d’embûches mais on peut escompter d’ores et déjà y arriver.

Reprendre du poil de la bête. C’est de cette manière que Roland Ranjatoelina, actuel ministre des Transports et de la Météorologie, décrit l’obligation à la compagnie aérienne nationale de réintégrer le BSP (Billing and Settlement Plan). Le BSP qui peut se traduire par « organisation et régulation des paiements et des facturations » est une filiale de l’Association du transport aérien international (IATA) qui propose ce service à tous ses partenaires agréés, à savoir, les compagnies aériennes, les agences de voyage, les voyagistes et autres revendeurs agréés afin de réguler et d'organiser les transactions financières entre les fournisseurs qui sont les compagnies aériennes et les revendeurs de titres de transport aérien ou tout simplement les billets d'avion. Le BSP collecte de la part des agents de voyage accrédités les montants dus par ces derniers aux compagnies aériennes IATA et les transfère ensuite à ces dernières.

« Les travaux de construction du musée avancent à grand pas », a martelé Francis Alexandre Razafiarison, directeur général de la Culture, lors d’un entretien hier. Il a confirmé que le chantier sur lequel se déroulent les travaux de construction de « Havoria », l'auditorium et musée du patrimoine de l'audiovisuel de Madagascar, lequel s'édifie dans la cour à ciel ouvert de l'Office de la radio et de la télévision de Madagascar (ORTM) situé à Anosy, est en cours de finition.

Une tournée régionale. Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se trouve actuellement aux Seychelles, première étape de sa tournée dans la région indianocéanique. Elle y effectue une visite officielle depuis dimanche jusqu’à ce jour à l’invitation du Président Seychellois, Wavel Ramkalawan. 

« Une coïncidence malheureuse », pour les uns. La volonté divine, pour les autres. Telles ont été les réactions à l’annonce du décès de Monseigneur Philippe Ranaivomanana, hier, quelques jours seulement après la Xe édition des Journées mondiales de la jeunesse 2022 qui s’est déroulée dans son diocèse. Un décès dont les circonstances ressemblent à celui de l’évêque de Mahajanga décédé lui aussi quelques jours après les JMJ de 2018 qui se sont déroulées dans son diocèse.  

Hier vers 9h du matin, trois bandits ont volé un taxi, une Peugeot 306, qu’ils ont pris à Ankazomanga, ces derniers se comportant comme des clients ordinaires. Mais peu de temps seulement après les faits, les deux bandits qui ont perpétré le forfait ont été arrêtés tandis qu’un troisième larron a réussi à s’échapper.

La une du 7 septembre 2022

Publié le mardi, 06 septembre 2022

 

La une du 6 septembre 2022

Publié le lundi, 05 septembre 2022

Les actus en bref

Publié le lundi, 05 septembre 2022

Transport de clandestins
14 mois d’emprisonnement ferme pour un passeur malagasy. C’est le verdict du tribunal à Mayotte contre celui qui a tenté d’introduire dans cette île 34 immigrants en provenance de Madagascar composés entre autres de 21 femmes et 8 enfants ainsi qu’un homme de nationalité syrienne. L’embarcation a été interceptée par les autorités mahoraises, la semaine dernière, aux abords de la côte de l’île de Mayotte. Placés en garde à vue, les deux passeurs ont été jugés en comparution immédiate et l’un d’eux, qualifié de récidiviste, a eu la lourde peine de 14 mois de prison ferme avec   10 ans d’interdiction du territoire français. Le second, quant à lui, écope de 6 mois de détention avec sursis et 3 ans d’interdiction de fouler le sol français. D’après les sources, les passagers immigrants de l’embarcation ont été tous refoulés vers leurs pays de départ.
Rappel à l’ordre de la directrice du cabinet de la Présidence
Les méfaits des détenteurs du pouvoir, élus ou désignés, rapportés ces derniers jours par la presse n’ont pas laissé de marbre Baomiavotse Vahinala Raharinirina, directrice du cabinet de la Présidence de Madagascar. Elle leur a rappelé que le Président de la République martèle que Madagascar est un Etat de droit et que personne n’est au-dessus de la loi. Dans son message, à titre personnel, Baomiavotse Vahinala Raharinirina, a tenu à préciser que les responsables de ce pays sont au service de la population et doivent avoir un comportement digne dans l’accomplissement de leurs fonctions.
L’adieu des parlementaires
La dépouille mortelle du sénateur Fiandraza a été transportée au Palais de l’Assemblée nationale de Tsimbazaza hier. Là où des députés et employés de l’hémicycle ont rendu un dernier hommage à celui qui, pendant des années, y siégeait avant de devenir sénateur. Le décès de Fiandraza est survenu la semaine dernière suite à ses blessures occasionnées par un accident de circulation à Ihosy. Après une veillée funéraire au Palais de verre d’Anosikely au lendemain de son décès et ce passage au Palais de Tsimbazaza, la dépouille mortelle du sénateur Fiandraza sera ramenée sur sa terre natale à Ambovombe où l’enterrement aura lieu.
Début de travaux
« Ela gn’ela rekitsy ityn tsy ta sasy ». Cette phrase qui peut être traduite comme « Enfin. C’est parti. Rien ne pourra plus nous arrêter » a été publiée par le ministère des Travaux publics pour annoncer le début effectif des travaux de réhabilitation sur la Route nationale numéro 13 entre Ambovombe et Taolagnaro. Le ministère annonce l’arrivée sur le chantier des engins de la société Colas en charge des travaux. La réhabilitation des « points noirs » de Taolagnaro entre les « barrières de police » et Manatantely jusqu’à Ambovombe. Des travaux effectués pour la population et les usagers de cette route ainsi que pour réguler la circulation durant les travaux de réhabilitation, précise le MTP.



De quel droit !

Publié le lundi, 05 septembre 2022

En vertu de quel droit ou d’une quelconque législation internationale en vigueur un pays ou un groupe d’Etats peuvent-ils se permettre de remettre en cause, de s’ingérer voire d’émettre un jugement dans la gestion des affaires internes d’un pays ou d’un Etat indépendant et souverain ?
La mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE) à Madagasikara fit état de son rapport relatif au dispositif électoral de la Grande île vu à travers le scrutin de 2018. Les membres de la MOE s’intéressaient également aux institutions habilitées à traiter et à juger du processus électoral, à savoir la CENI et la HCC. En effet, la MOE-UE regrette qu’aucun effort n’ait été fait pour « améliorer » le cadre légal des élections. Le chef de mission (MOE), Cristian Preda, constate avec consternation que les recommandations émises lors du dernier rapport après les élections de 2018 restent lettres mortes. Le chef de mission fustige le fait que la vraie indépendance de la CENI et la HCC laisse à désirer dans la mesure où les deux présidents, Andrianarisedo Dama Arsène (CENI) et Rakotoarisoa Florent (HCC), de ces instances électorales sont réputésproches ou très proches du régime Orange. Christian Preda se méfie de leur capacité à faire valoir leur indépendance. Ainsi pour clore, la MOE-EU recommande l’organisation d’une consultation élargie de manière à établir, selon le rapport, un consensus autour du scrutin à venir. A suivre de près les propos du chef de mission, on a l’impression d’entendre parler d’un certain Marc Ravalomanana ou d’un certain pasteur Tsarahamequand ils évoquaient la nécessité d’une concertation ou conférence nationale.
De quel droit ! Certains observateurs déplorent l’agissement de l’UE par le biais de la MOE qu’elle diligentait auprès d’un Etat souverain. Au nom de quel principe l’Union européenne par le truchement d’une commission mandatée ose-t-elle bétonner des reproches à l’endroit du Gouvernement malagasy concernant le processus électoral du pays ! Il y a tout de même des limites à ne pas franchir. Et cela, en vertu du respect du peuple qui a, par le pouvoir démocratique et en toute liberté, mis en place ce régime. Il s’agit-là d’une entorse aux fondamentaux de la Charte des Nations Unies qui reposent sur l’autodétermination des peuples à gérer leurs affaires internes. L’historique des origines de l’ONU rappelle que la souveraineté d’une Nation indépendante est inviolable. Les graves erreurs commises par les nazis sous le règne d’Adolf Hitler ne doivent plus se répéter à jamais. Les pères fondateurs des Nations Unies n’ont-ils pas clamé haut et fort « Plus jamais de ça ! » et cela en référence aux atrocités de la Grande Guerre (39-45).
Evidemment, on ne peut pas assimiler les « écarts » de paroles de Christian Preda et consorts  aux crimes des régimes fascistes et nazis mais à force d’agir de la sorte ou de harceler ainsi on finirapar agacer le pays victime et attiser son amour propre.
Personne ne s’oppose qu’un pays tiers ou qu’un groupe d’Etats recommandent ou proposent des options à considérer. Les partenaires faisant preuve de bonne volonté à l’égard d’un autre doivent savoir s’en tenir à leur place. Quand ils croient utile de dicter ou d’imposer leurs avis c’est là que tout se corse. De quel droit !
Ndrianaivo


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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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