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 Rétrospective de l’année 2021, bilan du premier semestre 2022, Covid-19, sècheresse et famine dans le Sud, Objectifs de développement durable (ODD). Le coordonnateur résident du Système des Nations Unies à Madagascar, Issa Sanogo, a répondu à nos questions au cours d’un entretien hier dans les locaux des Nations Unies, à Andraharo. Dans le volet politique, le numéro un du SNU a également mis l’accent sur la question de stabilité qui, selon lui, est importante dans le processus de développement. Interview.

La Vérité(+) : Comment résumeriez – vous les activités du Système des Nations Unies à Madagascar durant le premier semestre de cette année 2022 ?
Issa Sanogo (=) : L’année 2022, en ce qui concerne le premier semestre, s’annonce très chargé. 2021 a été l’année du pic de l’intervention humanitaire. 2022, malheureusement, a été une année de continuation de l’intervention humanitaire en ce sens qu’on n’avait pas anticipé sur la fréquence des cyclones qui sont venus s’ajouter à une crise humanitaire dans le Sud. Ce qui fait qu’on a une double crise : la sècheresse (…) et les cyclones. Donc, notre réponse au niveau des interventions humanitaires n’a fait que croître.
En mai 2022, la réponse humanitaire a atteint 1,1 million de personnes pour le Sud seulement, sur 1,3 million de personnes prévues recevoir de l’assistance. A ceux-là sont venus s’ajouter les habitants du Sud – Est qui ont été frappés par les cyclones. Donc, la réponse humanitaire a été encore plus élevée au cours du premier semestre de l’année 2022. A cela s’ajoute le fait que nous avons continué nos interventions d’appui institutionnel qui couvrent, par exemple, la gouvernance, la cohésion sociale à travers les programmes de consolidation de la paix, les programmes pour les forces de défense et de sécurité que nous menons en plus des interventions humanitaires.
Par rapport à la situation catastrophique qu’on prévoyait en 2021, on a pu éviter la famine car la réponse humanitaire est montée en puissance. Mais cela est également dû aux cyclones qui ont apporté un peu de pluies ayant permis d’améliorer, un tant soit peu, la récolte. Il faudrait néanmoins qu’on fasse attention puisqu’une frange importante des populations au niveau du Sud-Est et du Sud est restée en situation de crise. Nous entrons bientôt dans la période de soudure. Il est donc important qu’on puisse continuer les réponses humanitaires pour préserver les acquis et nous assurer qu’on fasse une transition en augmentant les réponses de résilience, de relèvement, etc.
(+) : Quel est votre analyse par rapport aux objectifs fixés par les agences de Nations Unies et aux résultats obtenus en 2021 ?
(=) : La semaine dernière nous avons présenté le bilan annuel du Système des Nations Unies pour l’année 2021, que je pourrais résumer autour de deux axes principaux. Le premier est la réponse que nous avons prévu au niveau du plan-cadre d’assistance pour développement qu’on connait sous le sigle de UNDAF (United Nations Development Assistance Framework). Sur ce plan, beaucoup a été fait et au total les agences sont intervenues autour de 80 millions de dollars. Concernant le second axe, la réponse des Nations Unies pour pouvoir mieux apprécier l’importance de cette activité. En effet, 2021 a été confronté à un certain nombre de choses : la crise de la Covid-19 qui était à son paroxysme et également la sècheresse dans le Sud qui avait atteint un niveau alarmant.
De ce fait, le Système des Nations Unies a dû redéployer ses interventions humanitaires. Avec le Gouvernement, nous avons lancé deux appels éclairs (« Flash appeals »). Le premier en début 2021 qui s’élevait à 75 millions de dollars, financé à plus de 50% et le second à 155 millions de dollars, financé à 90%. Par conséquent, le volet humanitaire est venu s’ajouter au volet développement pour compléter la gamme des interventions du SNU. Cette gamme des interventions a couvert essentiellement tout ce qui concerne l’assistance en matière alimentaire, nutrition, santé, éducation, protection sociale y compris les violences basées sur le genre, l’eau, l’assainissement, l’agriculture, etc.
(+) : Les agences des Nations Unies sont particulièrement actives et présentes dans la lutte contre la famine dans le Sud de Madagascar, malgré tout, la situation des familles demeure précaire. Y – a  – t – il des failles ? Quelles sont les moyens d’optimiser vos actions ?
(=) : Je ne dirais pas qu’il y a des failles, je dirais plutôt qu’il y a un besoin de renforcer la complémentarité. On n’est pas complètement sorti de la situation humanitaire. Aujourd’hui, quand on prend les populations du Sud qui ne sont plus en situation de famine, il y a quand même encore un peu plus d’un million de personnes qui se trouvent dans une situation précaire. A cela vient s’ajouter les personnes qui ont été affectées par les cyclones. Certaines ont fait l’objet d’appui en matière d’abris parce qu’elles ont été déplacées, et elles continuent de bénéficier de toutes les activités du SNU en matière humanitaire.
Donc, on doit être capable de continuer l’assistance humanitaire mais pour consolider la situation, on doit être également capable de commencer vers la montée en puissance des réponses de résilience, de relèvement. C’est ce que nous faisons à travers un effort de combinaison des interventions humanitaires avec ces genres de réponses. Par exemple, dans l’agriculture les actions consistent à fournir des semences plus adaptées au contexte climatique. Ou encore dans la pisciculture, trouver des moyens de vie qui soient des alternatives qui permettent aux gens d’êtres résilients aux catastrophes. C’est ce que nous faisons actuellement, et nous l’appelons effort de « Nexus » qui lie l’humanitaire, la résilience et le développement.
(+): Au cours d’une table ronde pour l’Emergence du Sud initiée par l’Etat en juin 2021, le Président de la République, Andry Rajoelina, avait soulevé le problème de coordination entre les autorités locales et les organisations qui travaillent sur le terrain en matière de mise en œuvre et de suivi des projets. Votre avis sur la question ?
(=) : La question de la coordination, je suis tout à fait d’accord, c’est un défi majeur. Qu’il s’agisse de la coordination des agences des Nations Unies ou de coordination avec les partenaires étatiques ou non étatique, la coordination a toujours été un défi.
Je voudrais, par contre, soulever les efforts qui sont faits. Je pourrais citer, par exemple, les efforts de l’Etat pour décentraliser le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes) au niveau régional. C’est un effort que nous appuyons parce que nous sommes convaincus que cette décentralisation va aider à mieux coordonner au niveau local. Pour la réponse en milieu humanitaire également, nous, en tant que système des Nations Unies, au pic de la crise, avions activé les « Clusters » qui sont des cadres de coordination sectorielle, notamment le cluster pour la sécurité alimentaire, la nutrition, l’eau et l’assainissement, la santé. (…) Nous nous assurons que le Gouvernement qui assure le « lead » sur ces questions de coordination puisse jouer tout son rôle et que cette coordination continue à s’améliorer.
(+) : Quels pourraient être les impacts de la série de crises actuelles : la pandémie de Covid-19 et la crise en Ukraine, par rapport à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies à l’horizon 2030, notamment pour Madagascar ?
(=) : C’est vrai que malheureusement, avec la crise de la Covid et la crise en Ukraine, qui sont autant de crises globales qui affectent tous les pays en plus des crises locales comme la sécheresse dans le Sud et les cyclones, ça fait beaucoup. Et cela met vraiment au défi l’atteinte des ODD pour tous les pays incluant Madagascar.
Face à une telle situation, l’année dernière, le secrétaire Général des Nations Unies a lancé le sommet sur les systèmes alimentaires. C’est un mouvement global qui permet aux pays de réfléchir sur les alternatives à mettre en place pour essayer de garder un certain nombre d’ODD sur les rails. Cette année, il y a eu le sommet sur la transformation de l’éducation qui est également un mouvement global pour mettre l’éducation dans les priorités politiques globales de telle sorte que les défis auxquels l’éducation, c’est-à-dire l’ODD4, est confrontée peuvent être intégrés comme priorités. C’est une façon d’appeler les pays à investir davantage dans les secteurs sociaux : l’éducation, la santé, la protection sociale afin de garder les ODD sur les rails.
(+) : Qu’en est – il des perspectives de collaboration avec l’Etat malagasy ?
(=) : Dans le cadre de notre collaboration avec l’Etat, nous avons, depuis la moitié de l’année 2021, mis en place le cadre de coopération pour le développement durable. Cela nous permet de structurer nos relations en termes d’alignement par rapport aux priorités nationales et s’articule autour de 4 points essentiels : le premier est en rapport avec la gouvernance, l’espace civique et démocratique, la sécurité; la seconde concerne les secteurs sociaux (éducation, santé, protection sociale) ; le troisième porte sur les appuis en matière de productivité de l’économie, la compétitivité, l’emploi décent, le renforcement de la participation des femmes et enfin, le 4ème point est lié à la gestion durable de l’environnement puisque Madagascar est très vulnérable à tout ce qui est choc naturel donc ce volet est stratégique.
(+) : La stabilité étant un critère important dans les interventions des Nations Unies. Comment percevez – vous le climat politique dans le pays en ce moment et qu’en est – il de votre position par rapport aux prochaines élections ?
(=) : Les domaines qui constituent vraiment les valeurs des Nations Unies sont, d’une part, la paix et la sécurité, le développement, et tout ce qui est droits humains. Donc dans cette perspective, il est clair que la question de stabilité devient importante si nous voulons œuvrer pour le développement. Si l’on se réfère à une analyse récente faite par la Banque mondiale, il a été établi que les pertes de points de croissance du Produit intérieur Brut (PIB) pendant les périodes d’instabilité sont plus élevées que les gains de points de croissance pendant les périodes de stabilité. Cela veut dire que Madagascar aura perdu et les indicateurs de développement sont allés dans le sens inverse. La stabilité est l’affaire de tout le monde et toutes les parties prenantes doivent s’assurer qu’il y ait une stabilité ainsi qu’une cohésion sociale pour ce pays.
Pour ce qui est des élections, cela relève d’une question de souveraineté. Le Système des Nations Unies appuie les efforts qui permettent d’arriver à des élections apaisées et à une cohésion sociale.
(+) : Votre message pour le mot de la fin ?
(=) : Au niveau du SNU, nous sommes conscients du fait que la situation humanitaire, que ce soit au Sud ou au Sud – Est s’améliore, mais nous ne pouvons pas dormir sur nos lauriers. Donc,  nous allons continuer à déployer des efforts pour continuer à appuyer la situation humanitaire, même en étant conscients que nous devons multiplier nos efforts pour embrayer sur les activités de résilience et de développement. D’autre part, tout ce que nous faisons dans le domaine de la gouvernance et la cohésion sociale sont autant d’activités que nous allons poursuivre pour que nos interventions puissent apporter le bien-être qui, pour nous, est un élément clé. Il s’agit de ne laisser personne de côté quand il s’agit de développement !
Propos recueillis par Sandra Rabearisoa





Une double cérémonie pour la promotion de la culture par les arts linguistiques. Des passionnés de littérature ainsi que des chercheurs dans le domaine des arts linguistiques se sont réunis jeudi dernier dans la salle Dox de la Bibliothèque nationale, sise à Anosy. C’était lors de la cérémonie de remise d’une distinction honorifique aux trois auteurs malagasy ayant baigné dans le monde de littérature depuis des décennies. Ils ont été élevés au grade de Commandeur de l'Ordre des arts, des lettres et de la culture.
Le premier, l’auteur et poète Narivelo Rajaonarimanana, connu également sous le nom de « Ny Malodohasaha », est également médiateur en littérature malagasy. Il a aussi personnellement étudié le « Sorabe ». Notons que c’est Narivelo qui a créé le site « haisoratra.org », le premier site Internet spécialisé en littérature malagasy.
L’auteure Solotiana Nirhy-Lanto Ramamonjisoa, alias Solotiana Vonimpitiavana,  qui a écrit une œuvre sur la littérature malagasy a été également décorée Commandeur de l’Ordre des arts, des lettres et de la culture.
Le troisième, Toetra Rajaonarivony, alias Toetra Raja, est l’auteur du livre « Tiako, tiako foana ». Il est également un membre important des associations Havatsa-UPEM (Union des poètes et écrivains malagasy) et Poetawebs. Il est l'un des auteurs ayant publié des poésies dans les journaux et sur Internet.
Promotion de la culture
Lors de cette rencontre, une conférence intitulée « Rakibolana sy Literatiora : Fitaovam-pikajiana ny teny malagasy » s'est également tenue. Madagascar est l'un des pays qui a un avantage en matière linguistique, car il a sa propre langue. Ainsi, cet événement s'inscrit dans le programme du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) qui consiste à inciter chacun à aimer la lecture à travers le projet « Ndao hamaky boky », en particulier les livres en malagasy. Le but est de continuer à promouvoir la langue maternelle. A cette occasion, la ministre Lalatiana Andriatongarivo a martelé que la littérature doit être privilégiée. Il s’agit d’un élément culturel qui doit être utilisé à tout moment. Durant cet évènement, les auteurs décorés ont également réalisé des récits de poèmes et la lecture de différentes œuvres locales. Par ailleurs, ils ont également remis des livres à la ministre, et cela en guise de reconnaissance de la contribution du MCC pour promouvoir la culture.
Sitraka Rakotobe



 Fifampitsinjovana. Ce mot peut résumer le point de presse de la porte-parole du Président de la République et non moins directrice de la communication au sein de la Présidence, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Lova Hasinirina Ranoromaro a notamment parlé de la situation politique dans le pays marquée par les agissements "d'une minorité qui tente de planter les germes de troubles dans le pays en profitant des difficultés de la population".
Madagascar, dit-elle, subit également les contrecoups d'un contexte international peu favorable, conséquence selon ses propos du conflit en Ukraine. "Une situation dont certains osent profiter pour des raisons politiques", déplore-t-elle, affirmant que "la population malagasy n'a pas besoin d'une nouvelle crise". L'ancienne Dircab reprend les propos d'observateurs qui soutiennent qu'une nouvelle crise ne réduira pas les prix du carburant et ne remplira pas les paniers de la ménagère.
Lova Hasinirina Ranoromaro insiste par ailleurs sur le fait que le Président de la République Andry Rajoelina a été élu de manière démocratique par la majorité lors d'un scrutin accepté par tous et en présence des observateurs internationaux. Une manière pour elle de répondre aux revendications de la tenue d'une concertation nationale. "L'Etat ne refuse pas la discussion si cela est pour l'intérêt de la population ", rappelle la porte-parole du Chef de l'Etat, prenant les exemples du colloque national sur le foncier ou encore la conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire.
Zéro tolérance
"Cependant, si c'est pour des calculs politiques destinés à implanter des crises, l'Etat n'aura aucune tolérance", insiste Lova Hasinirina Ranoromaro, qui appelle à regarder la population avant tout. Elle appelle à ne pas se laisser influencer par ceux qui veulent des troubles et à se focaliser sur le travail. La période actuelle nécessite un "fifampitsinjovana", autrement dit à veiller les uns sur les autres, en cette période particulièrement difficile.
En une vingtaine de minutes, Lova Hasinirina Ranoromaro a fait un tour d'horizon de l'actualité, en passant notamment par les récentes descentes menées par le Président de la République dans les Régions, durant les deux derniers mois, à la rencontre avec les représentants des institutions de Bretton Woods avant-hier, en passant par la hausse du coût de la vie, consécutive à la hausse des prix du carburant et celui des transports.
Ainsi toujours dans ce souci de "fifampitsinjovana" et dans l'objectif d'améliorer la qualité de services et de professionnaliser les transports publics, de nouveaux bus modernes et aux normes seront importés, annonce la porte-parole du Président de la République. 1 000 bus seront ainsi importés avant la fin de l'année 2022. Des véhicules qui seront adaptés aux routes de la Capitale et ayant une capacité de 25 personnes assises et 25 debout, selon les précisions.
Toujours dans ce même état d’esprit, la directrice en charge de la communication de la Présidence appelle les opérateurs et les commerçants à ne pas gonfler leurs prix, surtout en ce qui concerne les produits de première nécessité. "Nous traversons une crise internationale, à laquelle il faudra une réponse multilatérale. Nous avons besoin de la solidarité de chacun pour affronter et traverser cette période", insiste-t-elle. Des sanctions sont annoncées contre les opérateurs tentés de profiter de la situation actuelle.
Recueillis par L.A.

Monde de la presse - Jenny Razakason n’est plus !

Publié le vendredi, 29 juillet 2022



Le monde de la presse en deuil. Jenny Razakason a rendu l’âme dans la soirée du jeudi dernier à l’hôpital Betanie Barikadimy de Toamasina. Elle y a été admise depuis mardi dernier suite à une maladie gastrique dont elle a souffert depuis des années, selon les informations recueillies sur place. Jenny a travaillé pendant des années en tant que journaliste puis rédactrice en chef à la Radio-Télévision Ravinala. Elle a ensuite rejoint le groupe de presse Sodiat, en écrivant dans La Vérité et Inona no Vaovao pendant près de 8 ans. « Jenny était un bon vivant. Elle était toujours souriante et a su redonner de la bonne humeur à tout le monde, y compris ses confrères et consœurs. Elle était une amie loyale et hors du commun », avance V.M., collègue et amie de longue date de la défunte. D’ailleurs, les hommages rendus par ses amis et collègues sur les réseaux sociaux témoignent de la bonne relation que Jenny entretenait avec son entourage. « Elle avait un bon cœur et ne manquait pas de venir en aide à tout le monde, même si l’on ne la lui demande pas directement. Elle était là pendant une période difficile de ma vie », nous confie N.F., un autre collègue.
Le corps sans vie de Jenny quittera Toamasina ce matin pour arriver à Antananarivo en fin d’après-midi. Une veillée funèbre se tiendra dans son domicile situé à Ambaranjana avant son enterrement à Mahitsy, prévu ce dimanche. La Rédaction du journal « La Vérité » présente ses condoléances à la famille de la défunte.
P.R.






Mort et désolation ! C’est ce qu’on peut dire de l’attaque particulièrement meurtrière de bandits, survenue hier vers 5h du matin dans le quartier d’Anosikely, Commune d’Ambolotara, dans le District d’Ankazobe. Elle s’était soldée par la mort de 20 villageois. Les assaillants ont surtout mis le feu sur des habitations, soit une trentaine. Puisque l’assaut était survenu à un moment où la plupart des villageois étaient encore dans leur sommeil, beaucoup parmi ces derniers furent complètement piégés dans leur propre maison en feu, et furent donc brûlées vives. Et comme le secteur avait été encerclé par les agresseurs, sans doute en supériorité numérique, et de surcroît armés, les autres victimes ont été les cibles des tirs, soit transpercés par les armes tranchantes des bandits. A part cela, plusieurs autres habitants ont été blessés.
 
Outre le fait que les assaillants ont mis à sac le village, ils se sont également emparés du bétail. Pour parvenir à leur funeste objectif, les premiers s’étaient scindés en deux groupes. Si l’un s’était attaqué physiquement aux personnes livrées totalement à leur merci, tout en saccageant les habitations, un autre a pris position autour du village pour faire le guet. Quelques temps après le départ des bandits, la mobilisation massive du « fokonolona » a permis finalement de fixer le feu. Il y eut également l’évacuation des blessés, qui sont actuellement admis au CSB II d’Ankazobe.

De leur côté, sitôt qu’elles ont reçu l’alerte, les Forces de défense et de sécurité étaient intervenues assez rapidement pour engager aussitôt la poursuite de la bande armée qui traînait encore dans les parages. Le contact entre les deux parties adverses a rapidement dégénéré pour se muer en escalade. Et au moment où nous mettons sous presse, les bandits et les gendarmes ont échangé quelques tirs. D’après le maire de ladite localité, cette affaire relève d’un acte de banditisme. Mais elle traduirait aussi une vive tension entre deux clans protagonistes locaux. Et la brutalité de l’assaut témoigne de la farouche volonté de l’un des clans à régler son compte à son adversaire. L’enquête suit son cours.

F. Roland
 


 Jour J-5. Madagascar sera de nouveau le pays hôte du basketball. En effet, le lancement officiel de l’ « U18 African Championship Women and Men » qui se déroulera dans deux villes, respectivement Antsirabe et Antananarivo du 4 au 14 août, a été annoncé hier au Palais des Sports de Mahamasina.
Comme c’est la sixième fois que la Grande île abrite un tel événement, La Fédération malagasy de basketball dirigée par son président Jean Michel Ramaroson et le comité d’organisation piloté par le Général Zafisambo Ruffin Nina veulent mener à bien tous les préparatifs. Ils ont présenté devant les médias les sponsors officiels Mvola et l’Hôtel Radisson Blue, les partenaires institutionnels dont le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité olympique malagasy, la Commune urbaine d’Antananarivo, et la Paositra Malagasy. Mais également Aro Hôtel, Canal Plus, SMMEC,… la boisson officielle Youzou ainsi que les donateurs pour l’évènement.
Treize pays à savoir Madagascar, l’hôte, le Mali, l’Egypte, l’Algérie, Angola, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, Bénin sont attendus dans les deux villes, citées plus haut, où dix équipes évolueront dans la compétition masculine et huit pour celle féminine des moins de 18 ans.
L’année s’annonce passionnante pour le basketball malagasy avec deux évènements qui se dérouleront dans un même pays pour la première fois dans l’histoire de FIBA Afrique. Pour la ville d’Antsirabe, l’ouverture officielle est prévue pour le 6 août si la compétition débute le 4 août. Alors que celle d’Antananarivo est prévue le vendredi 5 août. Quatre matchs sont programmés chaque jour durant les éliminatoires et deux matchs par jour durant les phases finales. La finale est programmée le samedi 13 août pour Antsirabe et le dimanche 14 août pour Antananarivo. Tous les matchs malagasy seront diffusés en direct sur Canal Plus sur la chaîne évènementielle canal 19. Toutes le rencontres seront diffusées sur la chaine mais d’autre seront en différé, selon la représentante de la télévision pas comme les autres.
 Quant à la Commune urbaine d’Antananarivo, l’un des partenaires institutionnels, elle déploiera des centaines de policiers municipaux et des pompiers pour la sécurisation de l’évènement. A noter que le parking sera gratuit.
Elias Fanomezantsoa

Si tous les athlètes, dirigeants et techniciens concernés par les Jeux des îles de l’océan Indien, que Madagascar prévoit d’accueillir au mois d’août 2023, attendent de pied ferme le début d’un regroupement affrété par l’Etat, ils doivent encore patienter. Pour combien de temps, personne ne le sait puisque même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto n’a pas encore de réponse à cette question. Toutefois, on sait que le Conseil des ministres a déjà donné son approbation quant au début des préparations mais pour les locataires de la Place Goulette, rien ne presse.

« Déshabiller pierre pour habiller Paul ». C'est le proverbe qui décrit très bien le débat actuel au niveau du secteur privé à Madagascar. Après que le décret fixant le salaire minima d'embauche (SME) à 250.000 ariary a été adopté en Conseil des ministres et a été publié, des cadres exerçant dans des entreprises privées seraient affectés par une baisse de leur salaire net. Selon une source, une réunion s'est tenue entre les cadres des associations des banques, ceux des secteurs pétroliers ou encore des Télécommunications et autres domaines, lundi dernier à Antananarivo afin de discuter de ce nouveau changement.

Un réel engagement et de l’engouement au niveau national. Issa Sanogo, coordonnateur du Système des Nations unies (SNU) à Madagascar, reconnait ce fait en parlant du secteur de l’éducation à Madagascar. « La loi d’orientation sur le système éducatif malagasy est actuellement sur la table de l’Assemblée nationale. Son adoption est attendue pour bientôt. D’un autre côté, des efforts sont déployés pour l’augmentation du financement en faveur des secteurs sociaux, y compris l’éducation.

L’inflation, encore et toujours !

Publié le jeudi, 28 juillet 2022

Le chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) Pierre-Olivier Gourninchas, dans un entretien à l’AFP, préconise avec certitude que « la priorité mondiale doit être l’inflation ! » En tant qu’analyste confirmé du monde économique mondial au service du FMI, Gourninchas tire la sonnette d’alarme du danger qui guette le monde. C’est une alerte adressée à tous les détenteurs du pouvoir. Il avertit qu’il ne faut pas laisser l’inflation hors de contrôle.

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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