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 Jour J-5. Madagascar sera de nouveau le pays hôte du basketball. En effet, le lancement officiel de l’ « U18 African Championship Women and Men » qui se déroulera dans deux villes, respectivement Antsirabe et Antananarivo du 4 au 14 août, a été annoncé hier au Palais des Sports de Mahamasina.
Comme c’est la sixième fois que la Grande île abrite un tel événement, La Fédération malagasy de basketball dirigée par son président Jean Michel Ramaroson et le comité d’organisation piloté par le Général Zafisambo Ruffin Nina veulent mener à bien tous les préparatifs. Ils ont présenté devant les médias les sponsors officiels Mvola et l’Hôtel Radisson Blue, les partenaires institutionnels dont le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité olympique malagasy, la Commune urbaine d’Antananarivo, et la Paositra Malagasy. Mais également Aro Hôtel, Canal Plus, SMMEC,… la boisson officielle Youzou ainsi que les donateurs pour l’évènement.
Treize pays à savoir Madagascar, l’hôte, le Mali, l’Egypte, l’Algérie, Angola, le Sénégal, la Tanzanie, l’Ouganda, le Rwanda, Bénin sont attendus dans les deux villes, citées plus haut, où dix équipes évolueront dans la compétition masculine et huit pour celle féminine des moins de 18 ans.
L’année s’annonce passionnante pour le basketball malagasy avec deux évènements qui se dérouleront dans un même pays pour la première fois dans l’histoire de FIBA Afrique. Pour la ville d’Antsirabe, l’ouverture officielle est prévue pour le 6 août si la compétition débute le 4 août. Alors que celle d’Antananarivo est prévue le vendredi 5 août. Quatre matchs sont programmés chaque jour durant les éliminatoires et deux matchs par jour durant les phases finales. La finale est programmée le samedi 13 août pour Antsirabe et le dimanche 14 août pour Antananarivo. Tous les matchs malagasy seront diffusés en direct sur Canal Plus sur la chaîne évènementielle canal 19. Toutes le rencontres seront diffusées sur la chaine mais d’autre seront en différé, selon la représentante de la télévision pas comme les autres.
 Quant à la Commune urbaine d’Antananarivo, l’un des partenaires institutionnels, elle déploiera des centaines de policiers municipaux et des pompiers pour la sécurisation de l’évènement. A noter que le parking sera gratuit.
Elias Fanomezantsoa

Si tous les athlètes, dirigeants et techniciens concernés par les Jeux des îles de l’océan Indien, que Madagascar prévoit d’accueillir au mois d’août 2023, attendent de pied ferme le début d’un regroupement affrété par l’Etat, ils doivent encore patienter. Pour combien de temps, personne ne le sait puisque même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto n’a pas encore de réponse à cette question. Toutefois, on sait que le Conseil des ministres a déjà donné son approbation quant au début des préparations mais pour les locataires de la Place Goulette, rien ne presse.

« Déshabiller pierre pour habiller Paul ». C'est le proverbe qui décrit très bien le débat actuel au niveau du secteur privé à Madagascar. Après que le décret fixant le salaire minima d'embauche (SME) à 250.000 ariary a été adopté en Conseil des ministres et a été publié, des cadres exerçant dans des entreprises privées seraient affectés par une baisse de leur salaire net. Selon une source, une réunion s'est tenue entre les cadres des associations des banques, ceux des secteurs pétroliers ou encore des Télécommunications et autres domaines, lundi dernier à Antananarivo afin de discuter de ce nouveau changement.

Un réel engagement et de l’engouement au niveau national. Issa Sanogo, coordonnateur du Système des Nations unies (SNU) à Madagascar, reconnait ce fait en parlant du secteur de l’éducation à Madagascar. « La loi d’orientation sur le système éducatif malagasy est actuellement sur la table de l’Assemblée nationale. Son adoption est attendue pour bientôt. D’un autre côté, des efforts sont déployés pour l’augmentation du financement en faveur des secteurs sociaux, y compris l’éducation.

L’inflation, encore et toujours !

Publié le jeudi, 28 juillet 2022

Le chef économiste du Fonds monétaire international (FMI) Pierre-Olivier Gourninchas, dans un entretien à l’AFP, préconise avec certitude que « la priorité mondiale doit être l’inflation ! » En tant qu’analyste confirmé du monde économique mondial au service du FMI, Gourninchas tire la sonnette d’alarme du danger qui guette le monde. C’est une alerte adressée à tous les détenteurs du pouvoir. Il avertit qu’il ne faut pas laisser l’inflation hors de contrôle.

Pour une meilleure appropriation de l'e-gouvernance. C’est en ce sens qu’une délégation du ministère du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications(MNDPT) est présentement en déplacement au Maroc. Les rencontres entre les équipes de la ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration du Maroc, Ghita Mezzour et la délégation malagasy menée par le ministre du développement Numérique, de la transformation Digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Razafindramalo se sont avérées très instructives. 

Entre Madagascar et les institutions de Bretton Woods, le ciel est bleu. Du moins depuis que les dirigeants actuels ont pris les rênes du pouvoir. A preuve, les déclarations d’Alphonse Kouagou, directeur exécutif du groupe Afrique II au conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale, et Aivo Andrianarivelo, administrateur-pays du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar. Et ce, au cours de leurs interviews respectifs en marge d’une rencontre avec le Président de la République, Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha.

L’évasion survenue mercredi dernier de trois détenus de la prison d’Ambalatavoahangy à Toamasina capte encore les esprits. Et le cas de l’un d’eux, le nommé Jean-Chris Rajoelison, celui qui fut repris par la Police au Bazar kely, quelques minutes à peine après son évasion, l’est encore plus. Le concerné n’en finit pas d’étonner encore car quelques heures après sa garde à vue au commissariat du 1er Arrondissement dans le quartier de Tanambao II, dans la capitale Betsimisaraka, il a réussi à s’échapper de sa cellule de détention policière alors qu’il était encore menotté.

LA UNE DU 29 JUILLET 2022

Publié le jeudi, 28 juillet 2022

Corps indésirable ?

Publié le mercredi, 27 juillet 2022

A en croire une Lettre adressée publiquement au Président de la République écrite par le Syndicat des inspecteurs d’Etat ayant l’allure d’une « Lettre ouverte », en date du 30 novembre 2021, il paraît que le courant ne passe pas entre le Corps des Inspecteurs d’Etat et la Présidence, plus précisément avec le Chef de l’Etat qui est le supérieur hiérarchique direct de ce Corps de grands commis de l’Etat. En effet, le service de l’Inspection d’Etat est rattaché directement au Président de la République.  A notre modeste connaissance, la Présidence n’a pas encore donné suite à ladite Lettre sauf si la rencontre a déjà eu lieu discrètement ou confidentiellement, ce qui paraît improbable.
A travers cette Lettre, le Syndicat des inspecteurs d’Etat fait part de ses inquiétudes à son patron direct, ses soucis dans l’exercice de ses fonctions. Les inspecteurs présentent leurs excuses au Chef de l’Etat par le fait qu’ils s’adressent à lui publiquement, par la voie de la presse, en raison de l’impossibilité de pouvoir le faire autrement à qui de droit. Toutes les tentatives sont vouées à l’échec. Paraît-il que l’entourage du maître des lieux fait obstruction à la rencontre de vive voix. Selon, le Syndicat, depuis dix ans au moins, il lui est pratiquement impossible d’avoir un contact direct avec son Chef.
L’histoire enregistre que la dislocation de la relation hiérarchique et professionnelle entre le locataire d’Iavoloha et les inspecteurs d’Etat ne date pas d’hier. Depuis l’avènement de la Deuxième République, ce Corps de métier au sein de l’Administration n’avait plus l’odeur de sainteté vis-à-vis de son Chef. Les inspecteurs d’Etat végètent entre les quatre murs de leurs bureaux sans qu’on fasse appel à leur service. Et la situation ne s’est jamais améliorée. Pire, du temps du régime Bleu de Rajaonarimampianina, on leur fit savoir publiquement qu’ils sont indésirables. Les rapports qu’ils établirent furent classés sans suite dans les tiroirs !
Inutile d’exposer, de long en large, le rôle crucial tenu par le Corps des inspecteurs et des contrôleurs d’Etat dans la mise en œuvre de la bonne gouvernance et la matérialisation de l’existence d’un Etat de droit ainsi que la lutte contre l’impunité dans l’Administration publique. Ce n’est point par pur caprice si les Institutions de Bretton Woods et les partenaires techniques et financiers dont l’Union européenne exigent, du moins en termes diplomatiques, et encouragent les tenants du pouvoir à engager efficacement la mise sur les rails de la bonne gouvernance et le respect de l’Etat de droit. D’ailleurs, ces deux repères de base font partie des points essentiels indissociables à la concrétisation du Velirano et par extension l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara.
Ainsi, la volonté s’il en existe réellement de mettre sur la touche le Corps des inspecteurs relève du non-sens. Un régime qui se considère comme battant contre la corruption et toutes formes de délinquances financières ne doit en aucun cas méprendre ce Corps de contrôle ni le placer sur le banc des indésirables. Au contraire, les grands commis de l’Etat de l’Inspection générale (catégorie X) doivent jouir de l’estime qu’ils méritent et faire appel à leur compétence dans la lutte contre l’incurie qui mine la Caisse de l’Etat.


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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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