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Premier partenaire commercial de Madagascar, l’Union européenne entretient des relations étroites avec le pays à travers des instruments de coopération, de dialogue régulier et des accords spécifiques. Parmi ces instruments de coopération, l’accord de partenariat économique se démarque en donnant un coup de boost à des opérateurs locaux, permettant à ces derniers d’exporter plus facilement vers la zone européenne. Entre autres opérateurs, le succès d’Agri Resources Madagascar commence à se mettre en valeur. « Les exportations vers les pays de l’UE représentent actuellement plus de 85% de nos exportations. Grâce à l’Accord de partenariat économique, nous exportons nos produits vers le marché européen avec 0% de droits de douane et aucun quota. Par ailleurs, cet accord permet à notre entreprise d’importer du matériel de l’UE à 0% de droits de douane également. Nos importations et exportations de/vers l’UE sont des procédures qui sont réglées comme du papier à musique et restent beaucoup plus simples vers d’autres destinations telles que les Etats-Unis », explique Matthieu Lougarre, CEO d’Agri Ressources. Plus en détails, Agri Resources Madagascar est une filiale d'Agro Resources Mauritius et fait partie d’Agri Resources Group S.A, dont le siège est au Luxembourg.
Le Groupe Agri Resources a développé une base d'actifs dans des endroits stratégiques à travers le globe dont Madagascar. Le Groupe emploie plus de 680 personnes et cultive plus de 82 000 ha de terres agricoles. L’activité principale du groupe comprend la culture, l'approvisionnement, la transformation, la commercialisation et la distribution de produits agricoles.
Libre-échange
Pour rappel, l’un des axes principaux du commerce extérieur de l’Union européenne est le développement des échanges bilatéraux avec les pays tiers, concrétisés par des accords de libre-échange. L’Europe figure au premier rang des destinations des exportations malgaches. La Grande île réalise 45% de ses exportations avec l’UE, alors que 20% de ses importations proviennent de l’UE. Le partenariat économique et commercial vise à contribuer à l’accroissement des investissements productifs, à la création d’emplois à Madagascar et à la compétitivité de l’économie malgache. A noter que depuis 2014, la délégation de l’Union européenne organise la table ronde économique qui réunit les autorités au plus haut niveau, le secteur privé et les principaux partenaires techniques et financiers pour permettre d’échanger sur les difficultés rencontrées et les défis à relever liés à l’environnement des affaires à Madagascar et les opportunités sous-exploitées du marché européen et des marchés régionaux. La délégation travaille également pour renforcer le dialogue privé-privé et public-privé.
La Rédaction


Enfants en bas âge, jeunes filles et garçons, mères de famille, … Ils sont actuellement plusieurs à se réfugier sous les tunnels ou encore les abris bus enveloppés dans des sachets ou couvertures afin de se protéger du froid. Et si les passants les suggèrent de rejoindre les sites d’hébergement, ils manifestent un refus catégorique. C’est le cas d’une adolescente rencontrée du côté d’Ambohidahy hier. Elle ne veut pas de centre d’accueil par peur de manquer les aides effectuées par les bienfaiteurs en cette période d’hiver. Une autre jeune femme se trouvant aux alentours a aussi avancé le même refrain. Pour elle, sa liberté est importante : dans la rue, elle peut avoir tout. Par ailleurs, selon le directeur de la réinsertion sociale du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), Razafiarison Sendrasoa Riana, les sans-abri préfèrent rester dans la rue que de rejoindre les sites d’hébergement. « Tout particulièrement, à chaque période de fête que ce soit l’indépendance ou la nativité et encore moins l’hiver, le nombre des personnes qui n’ont pas de toit et qui se retrouvent dans la rue se multiplient. De nombreux bienfaiteurs s’y rendent pour des actions sociales. Du coup, elles préfèrent y rester pour les attendre », a-t-elle expliqué. Et de poursuivre que les disciplines appliquées dans les centres ne leur conviennent pas dont les horaires et l’interdiction de consommer de l’alcool.
Cette réticence d’une vie collective s’explique en même temps par les difficultés rencontrées dans les établissements chargés de les accueillir provisoirement. Même équipés de sanitaires, d’eau courante et d’électricité, ces individus rencontrent de difficulté à vivre dans un nouvel environnement et à se mélanger pêle-mêle. En effet, même évolutive, la liste des sans-abris enregistrée par le Ministère de la population révèle environ 2000 sans-logis à Antananarivo. Toutefois, la capacité des deux centres Seba et Madcap à Isotry est limité à peu près 500 personnes. Malheureusement, le nombre des occupants dépasse largement cet effectif. « Madcap a été conçue pour 300 à 350 maximum, malheureusement elle accueille jusqu’à 600 personnes. Il en est de même pour Seba ne pouvant contenir que 250 personnes maximum. Pour cette raison, les infrastructures d’assainissement ne sont plus adaptées. Par exemple, la salle de classe est actuellement aménagée pour les sans-abri entrainant la suspension des deux heures de cours des enfants dispensés par les assistants sociaux ».
Perspectives
En plus des catastrophes naturelles multipliant le nombre des sans-abris, de telle situation se répète toujours chaque année. Le Ministère de tutelle envisage ainsi de bâtir de nouvelles infrastructures. « Nous avons en perspective la réhabilitation des deux centres Madcap et Seba. Dans le cadre d’un plan multisectoriel d’urgence, de nouveaux centres intégrés pour hébergement provisoire vont être construits.  Et en collaboration avec le Ministère de l’enseignement Technique et professionnel, un centre de promotion socio-économique à Antananarivo est aussi à mettre en place. A cela s’ajoute le recasement au niveau des villages communautaires comme à Andranofeno Sud, ankarefo et à Antsapanimahazo Antsirabe actuellement en cours de construction » a avancé le Directeur de la réinsertion Professionnelle. Et de préciser qu’avec la Commune Urbaine d’Antananarivo, le Centre Iarivo Mivoy assure aussi les mêmes services tout autant que le centre à Masindray. En janvier dernier, il a été avancé qu’à Analamanga, le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, collabore avec la Commune urbaine d’Antananarivo et d’autres Municipalités ainsi que le Gouvernorat d’Analamanga dans l’identification des lieux d’implantation de sites d’hébergement à construire.
KR.


La salle de l’Institut Français de Madagascar (IFM) à Analakely a été le rendez-vous de quelques amateurs de la photographie depuis le 9 juin dernier. En effet, l’exposition, intitulée « Maina », d’œuvres un peu plus particulières a attiré les bons curieux de la Capitale. Et oui, les expositions se suivent mais ne se ressemblent pas à l’IFM. « Maina » traduit de la langue de Molière « Sec », cette exposition élaborée par TanagalaMamy et Henitsoa Rafalia propose au grand public les méfaits de la destruction de l’environnement. Ensemble, ils nous livrent leur regard, à la fois artistique et journalistique sur les effets du changement climatique dans le Sud de Madagascar. Ce sont ainsi pas moins de trente-six œuvres qui ont été réunies à l’occasion de cette grande exposition. Des clichés destinés à confronter le public et à éveiller la conscience collective sur les problématiques majeures liant les droits humains et l'environnement. Sur les murs de l’IFM, les deux exposants présentent des photos entre autres, de rivières asséchées, arbres dénudés, terres arides, enclos à zébu vides. Mais également des « raketa » (cactus) qui, censés s’adapter au climat du Sud, peinent à pousser et une population affamée…
Alerte
 Un pays en danger. « Maina » (Sec), c’est aussi sur une trentaine de photographies qui montrent l’urgence climatique à laquelle font face les populations du Sud de Madagascar. Les exposants invitent le public à faire un tour à l’IFM jusqu’à ce samedi pour découvrir leurs œuvres fascinantes menant à une grande réflexion sur l’importance de la préservation de la nature et de l’environnement. Concernant ces deux exposants, TangalaMamy est ingénieur agronome et photojournaliste. Il aime immortaliser la beauté des paysages de Madagascar mais c’est un tout autre visage de la Grande île qu’il décrit à travers cette exposition. Quant à Henitsoa Rafalia, il est photojournaliste et correspondant de la presse internationale qui se consacre à des reportages de société et travaille sur l’actualité. Si jamais vous passez du côté de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut Français à Madagascar pour vous faire votre propre avis.
SItraka Rakotobe

« Inspirer les jeunes à avoir une vision et montrer que c'est possible de s'en sortir dans la vie ». Un défi relevé par l’ONG Soatoavina et l’association Daholo pour les habitants des 67 ha. Une trentaine de jeunes défavorisés de 15 à 30 ans, choisis particulièrement par Mihanta Ramanantsoa présidente de l’association Daholo et son équipe, ont été formés sur le leadership pour pouvoir mener une meilleure vie professionnelle. Ils ont participé à 18 heures de coaching portant sur les fondements du leadership à savoir le comportement, les valeurs, la confiance, ….

Mialy Rajoelina annonce un bilan positif. « L’ensemble des actions relatives aux violences basées sur le genre (VBG) que nous avons menées jusqu’ici, ainsi que celles réalisées par tous les acteurs engagés dans cette lutte, ont permis une évolution dans la manière de penser et les mœurs culturelles ancrées. Cette mesure appréciable met en lumière l’existence et l’importance des droits fondamentaux face à toute forme de violence. Nombreuses sont les victimes qui ont osé briser le silence pour prendre leur vie et leur avenir en main », déclare la Première Dame et non moins championne de la lutte contre les VBG.

L'augmentation des frais de bus à 1.000 ariary sera opérationnelle, et ce dès la sortie des nouveaux prix à la pompe. C'est la décision de l'Union des coopératives de transport urbain (UCTU), à l'issue d'une assemblée générale qui s'est tenue hier à Ambodivona. D'après le président de cette association, Lova Randrianantoandro, ils ont déjà donné un avertissement de deux mois aux consommateurs.

Accord sur un désaccord !

Publié le mardi, 28 juin 2022

Insolite mais vrai. Le seul point où ils se sont mis d’accord réside sur leur désaccord ! La question des Iles Eparses, les « Iles malagasy », constitue jusqu’à ce jour la pierre d’achoppement sur les relations entre Madagasikara et la France. Elle divise au point de créer une unité de vue étrange entre les deux parties.

Le forum sur le capital naturel à Madagascar revient cette année pour une 2ème édition avec le thème « Voies innovantes de croissance verte pour un avenir respectueux de la nature à partir de la politique, des affaires et de la finance ». L’évènement se tiendra à Ambodivona au Radisson Blu à partir de demain pour une durée de deux jours. Ce forum organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec le WWF et l’Agence française de développement (AFD), vise l’amélioration de la compréhension et l’appropriation du concept autour du capital naturel.

Délibération. Depuis le début du mois de mai, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a annoncé l’ouverture d’un concours national de littérature, dans le cadre de la célébration du « Iray volan’ny teny malagasy » (Mois de la langue malagasy). Un événement qui s’est tenu tout au long de ce mois de juin. Selon les responsables au sein du ministère, le concours a pu rassembler 72 participants durant cette édition. Ainsi, sur les 72 textes et recueils de poésie, les membres du jury trancheront et annonceront les lauréats du concours.

En avril 2022, Madagascar a reçu 60 000 litres de pesticides conventionnels (Chlorpyrifos 240 ULV) à titre de don pour la campagne de lutte antiacridienne 2021-2022. Le Gouvernement, par le biais de l’IFVM (Centre de lutte antiacridienne à Madagascar), a également commandé d’autres lots avec des équipements de lutte supplémentaires.

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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