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Le match retour du championnat de Madagascar de football, Orange Pro League sera prometteur. Les demi-finales aller, ce weekend, n’ont livré aucun vainqueur à l’issue des deux matchs, opposant Disciples FC Vakinankaratra et Ajesaia Bongolava, samedi. De même pour le choc opposant Dato FC et CFFA au stade Ampasambazaha Fianarantsoa. Les deux rencontres se sont soldées sur le même score de parité d’un but partout.
Ce dimanche, la formation d’Andoharanofotsy se rendait à Fianarantsoa pour défier l’As Dato FC de Farafangana.  A l’issue d’une première période sans saveur, les deux équipes se sont contentées de défendre leur camp avec un système défensif réformé. Aucune des deux équipes n’a réussi à créer des occasions dans le jeu. Il a fallu attendre la seconde période pour que « Amoros » donne l’avantage aux visiteurs à la 54ème minute. Mais la joie ne sera que de courte durée pour les hommes de Titi Rasoanaivo. Réveillés par ce but reçu comme une douche froide, les hommes de Rôrô ont pris du poil de la bête et égalisent à la 81ème, grâce à Luc.
Quant à la première demi-finale, l’Ajesaia Bongolava l’a échappé belle à Ambohidratrimo car ce dernier a été largement dominé par Disciples FC à domicile dès la 10e mn de jeu. Mais la riposte ne s’est fait pas attendre, les joueurs de l’Ajesaia ont contrattaqué et réussi à égaliser à la 33e mn. Les deux équipes se sont quittées sur le score d’un but partout à la pause. Malgré les assauts de l’une et de l’autre durant la seconde période, le score au table reste inchangeable jusqu’au coup de sifflet final.
Les deux équipes se retrouveront les 21 et 22 mai prochains dans des matchs décisifs pour déterminer qui seront les finalistes de la saison 2022 le 29 mai prochain au Kianja Barea Mahamasina.
Elias Fanomezantsoa



La pilule de la défaite, lors des élections présidentielles de 2018, reste toujours difficile à avaler pour l’ex – président Marc Ravalomanana. Alors que le nouveau rendez-vous présidentiel de 2023 approche à grands pas, ce dernier continue de ressasser le passé à en croire ses déclarations lors de la rencontre avec les membres de la Haute Cour Constitutionnelle (HCC), la semaine dernière. Il s’est interrogé sur la déclaration des anciens membres de la HCC qui faisait allusion à un « décision politique dans un optique d’apaisement » dans l’annonce des résultats des élections présidentielles en 2018. Pourtant, dans sa question, l’ancien chef d’Etat lui – même reconnait, d’ores et déjà que la HCC est une institution qui est garant de la stabilité dans le pays.
Par ailleurs, il revient sur les révélations de l’ex – vice président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) concernant l’existence de présumés doublons. Des révélations sur lesquelles l’ex – président de la CENI avait déjà apporté des éclaircissements en affirmant qu’il s’agit de pures erreurs administratives qui n’avaient aucune incidence ni sur le déroulement des scrutins ni sur les résultats électoraux. Faut – il rappeler que le parti « Tiako i Madagasikara » avait déposé 700 requêtes auprès de la HCC qui ont été jugées « recevables mais infondées », sans doute faute de preuve.
Marc Ravalomanana a également remis en question l’impartialité des membres de cette éminente instance judiciaire ainsi que sur le respect de la Constitution. A ce sujet, il remet en question la nomination des gouverneurs. Une disposition « temporaire » qui a pourtant déjà reçu l’aval des juges d’Ambohidahy. Enfin, le locataire de Faravohitra insiste sur la nécessité de tenir une concertation nationale avant la prochaine échéance présidentielle dans le but de trouver un « consensus entre les acteurs politiques, la société civile et les partenaires ». Fidèle à lui – même, Marc Ravalomanana ne cesse d’afficher son entière dépendance envers les instances et organisations étrangères. Sur cette lancée, il suggère une refonte totale de la liste électorale.
La Rédaction


Un on-dit, c’est un propos qui se répète de bouche en bouche et peu contrôlable. Diffuser des on-dit est devenu une fâcheuse habitude pour certains membres de l’Opposition à Madagascar. Un jeu dans lequel deux champions se démarquent particulièrement, Roland Ratsiraka et Eliana Bezaza. Parlant du premier, Roland Ratsiraka est le spécialiste numéro un des propos accusatoires et infondés qui révèlent la mauvaise foi de ce candidat qui n’avait obtenu que 0,43% en 2018 lors de la présidentielle.
Le député élu à Toamasina est un habitué de ses salves oratoires destinées surtout à amuser la galerie mais rarement basées sur des faits prouvés. Un politicien enfermé dans sa tour d’ivoire qui refuse d’écouter la vérité en face. Les observateurs avertis de la vie politique malagasy se souviennent encore aujourd’hui les soi-disant « dossiers » sur l’ancien Président de la République Hery Rajaonarimampianina, (ndlr) que Roland Ratsiraka avait révélé avoir en sa possession à la télévision nationale malagasy durant la campagne électorale ayant précédé le premier tour de l’élection présidentielle de 2013. Des dossiers qu’il refusera sans raison logique de ne pas révéler à l’époque. Roland Ratsiraka donnera son soutien au candidat Hery Rajaonarimampianina qui le lui rendra bien en le nommant ministre des Travaux publics puis ministre du Tourisme. Faut-il en effet souligner que Roland Ratsiraka aura en effet été ministre durant quasiment toute la durée du régime HVM.
Dans le domaine de l’approximatif et des on-dit, Roland Ratsiraka fait des émules. Au cours d’une interview la semaine dernière, Eliana Bezaza répète des informations infondées dont certaines avancées par son comparse Roland Ratsiraka lorsqu’elle ne parle pas de sujets qu’elle ne maîtrise vraisemblablement pas. C’est le cas par exemple lorsqu’elle parle de certains projets d’infrastructures à Mahajanga. Celle qui jusqu’ici est connue surtout à cause du nom de son grand-père préfère attaquer le régime et pense sans doute conquérir un électorat de cette manière, mais oublie pourtant l’essentiel. Elle parle très peu de son programme politique. Et encore moins de son parti politique qui ne dispose que de peu d’élus voire d’aucun élu jusqu’ici.
La rédaction







Un concours organisé par « Toyota Motor Corporation ». Le « Toyota Dream Car Art Contest » est actuellement à sa 15ème édition. Ce concours de dessin est ouvert aux enfants âgés de moins de 15 ans à travers le monde. Les participants sont regroupés en 3 catégories d’âge, à savoir ceux âgés de moins de 7 ans, ceux de 8 à 11 ans et ceux de 12 à 15 ans. Cette compétition est lancée depuis 2 ans à Madagascar. Plusieurs centaines d’enfants issus de plusieurs écoles y ont participé pour cette année. « Nous avons reçu plus de 300 dessins pour les 3 catégories d’âge. Le comité de sélection mis en place a fait ressortir les 9 meilleurs dessins au niveau local », informe Fréderic Ebert, directeur général de SICAM CFAO Group, concessionnaire de Toyota dans le pays. Les dessins des lauréats malagasy sont envoyés à la sélection mondiale, dont les résultats seront dévoilés au mois de juin prochain. En attendant, les 9 enfants lauréats ont été primés le 4 mai dernier à Ankorondrano. Les lots se composent de fournitures de dessin qui leur permettront de pousser leurs talents encore plus loin. A cela s’ajoute le prix s’élevant respectivement à 500 000, 300 000 et 200 000 ariary pour le premier, le 2ème et le 3ème lauréat de chaque catégorie, destiné à supporter une partie de leurs frais de scolarité.
Durant cette 15ème édition du « Toyota Dream Car Art Contest », les enfants participants ont été encouragés à dessiner chacun la voiture de ses rêves. Pour Mazava Rasamoelina, premier prix de la catégorie des 12 à 15 ans, son dessin d’un « Land Cruiser 2019 » a conquis le jury. « Passionné, j’ai commencé à dessiner depuis la classe de 8ème. J’envisage d’en faire un métier dans le domaine du digital », nous confie ce lauréat. « Les designers de Toyota s’inspirent beaucoup de ces dessins d’enfants du monde. Dans notre monde d’adulte, on perd ce regard d’enfant alors que c’est indispensable », souligne notre source. Notons que l’organisateur au niveau local projette d’étendre ce concours au niveau des autres Régions pour les prochaines éditions.
Patricia R.




Des campagnes de sensibilisation et une éducation sur le Code municipal d’hygiène (CMH) ont été effectuées par la Commune urbaine d’Antananarivo à l’endroit des citoyens. Actuellement, elle va procéder aux sanctions. Concernant l’avenue de l’Indépendance à Analakely, cette zone est désormais interdite à la vente de boissons alcoolisées. Cette mesure a été appliquée depuis la fête des Pâques. Plusieurs sensibilisations et avertissements ont été déjà réalisés. Cependant, les commerçants et les noctambules font encore la sourde oreille. « Ceux qui enfreignent à la loi sont passibles d’une sanction. Les usagers doivent respecter les nouvelles organisations. Ainsi, il y a des endroits conçus pour les autres commerces comme le décodage, la vente de crédits et d’autres marchandises », soutient le chef du corps de la Police municipale, Ostrom Whens.
La semaine dernière, 8 véhicules utilisés pour des commerces interdits ont été mis en fourrière, outre le paiement d’une amende. « Aucune tolérance n’est plus permise pour les  irréguliers, puisque nous avons déjà consacré beaucoup de temps à la sensibilisation. Il est  actuellement temps que les contrevenants assument leurs actes », poursuit-il. Par ailleurs, la circulation des charrettes est interdite sur l’avenue de l’indépendance. Si les contrevenants ne peuvent pas s’acquitter des amendes, ils devront faire des travaux d’intérêt général (TIG).

Formation pour la Police municipale
Afin de renforcer leurs capacités, les agents de la Police municipale suivent une formation depuis le 25 avril dernier à Anosipatrana. Plusieurs départements au niveau de la CUA, la Brigade féminine de proximité au sein de la Police nationale, l’association « Woman break the silence » ainsi que le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) se sont donné la main pour former ces 350 agents. « La sécurité à visage humain » est le thème de cette formation pour que les citoyens et les policiers municipaux deviennent partenaires dans la promotion d’une société paisible.
Anatra R.


La nouvelle venant d’une ville de l’Est de Madagascar met en émoi la population toute entière. Il s’agit d’une ordonnance de placement provisoire d’un enfant de 7ans suite à une accusation de viol sur une fillette de 5ans. Sur les réseaux sociaux, un des membres de la famille du garçon accusé a balancé que celui-ci est actuellement incarcéré dans une prison de la localité. Cette mauvaise nouvelle inédite et honteuse est fortement commentée par les internautes.
Un recoupement auprès des sources proches du dossier confirme la situation mais elles précisent toutefois que l’enfant en question n’est pas emprisonné. D’après une de ces sources, le garçon ne se trouve pas dans la prison, c’est-à-dire dans l’enceinte du mur de sécurité, encore moins incarcéré dans une quelconque cellule. Il est placé sous la surveillance et l’autorité d’une enseignante, épouse d’un employé de la prison.  « C’est cette personne qui l’héberge et le nourrit. Il peut jouer comme tous les enfants mais n’a pas le droit de quitter le lieu », explique la source. Elle précise que cette mesure a été prise pour éviter toutes agressions envers le garçon, de vengeance ou d’une justice populaire. C’est la liberté restreinte ainsi pour ce garçon de 7ans accusé de viol sur une fillette de 5ans en début de cette année et qui a connu des rebondissements avant que la situation se trouve dans l’état actuel.
Dans un premier temps, les parents de deux enfants se sont arrangés pour renforcer la surveillance de leurs progénitures respectives d’autant plus que le garçon aurait nié avoir effectué d’un tel acte. Mais quelques mois plus tard suite à des querelles, les parents de la fillette ont sorti l’affaire et l’ont portée devant le représentant du ministère de la Population sur place. Ils ont exigé le paiement d’un dommage de 2 millions Ar aux parents du garçon. Bien que la plainte déposée n’ait abouti dans le sens souhaité par les plaignants, ces derniers ont accepté un nouvel arrangement avec les parents du garçon. Un arrangement écrit noir sur blanc devant le représentant du ministère de la Population et signé par les parents. Néanmoins quelques jours plus tard, au début du mois courant, les parents de la fillette reviennent à la charge en déposant une plainte auprès de la Gendarmerie avec à l’appui un certificat médical.
C’est à la suite de cette énième plainte que les autorités ont sorti l’ordonnance de placement provisoire du garçon pour « sa sécurité » et en attendant l’aboutissement de l’enquête au fond.
La rédaction

« 73 % des jeunes en activité travaillent dans l'agriculture, une niche à saisir. 10 % s'activent dans l'industrie et 16 % dans les services. Seulement 2,5 % des jeunes sont des entrepreneurs. C'est pourtant possible de passer à une grande proportion, d'autant plus que des jeunes à partir de 20 ans sont déjà des entrepreneurs aguerris, si l'on tient compte des témoignages », avance Issa Sanogo, Coordonnateur résident du Système des Nations unies (SNU) à Madagascar.

52,7 % de la population malagasy se trouvent actuellement dans l’extrême pauvreté. L’Etat a donc décidé d’accroître l'accès des ménages extrêmement pauvres aux services de protection sociale. Et cela à travers la mise en place d’un projet de Filets sociaux de sécurité (FSS), coordonné par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), mis en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (FID) et financé par la Banque mondiale.

Bien accueillie !

Publié le vendredi, 06 mai 2022

Décision bien accueillie ! L'initiative du Gouvernement Ntsay sous la houlette du Chef de l'Etat Rajoelina ayant pris les devants de revoir à la hausse le salaire des agents de l'Etat et du secteur privé embaume le cœur. Une bouffée d'air que le commun des mortels du monde du travail apprécie au-delà de toutes les considérations.

Le terme « digitalisation » est devenu commun dans le monde de l’entreprise. Les dirigeants d’entreprise, les conférenciers, les pouvoirs publics et autres acteurs de l’économie l’utilisent fréquemment. Ainsi, à l’occasion de la célébration de la Semaine de l’Europe, une table ronde axée sur la digitalisation au service de l'environnement des affaires à Madagascar a eu lieu.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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