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Pour la cinquième année consécutive, le Club omnisports des forces armées, Cosfa rugby, domine la compétition nationale. Les militaires ont remporté leur sixième titre de champion de Madagascar de rugby Doppel Top 20, hier, face à l’Union sportive d’Ankadifotsy (USA) au stade Maki d’Andohatapenaka. Le Cosfa a effectué un parcours sans faute en remportant son ultime succès sur le score de 39 à 22. Cerise sur le gâteau, c’est le ministre de la Jeunesse et des Sports en personne, Tinoka Roberto qui a fait le déplacement pour remettre leur sixième titre aux militaires.
Sans forcer sur leur talent, mission accomplie pour les bérets rouges qui ont dominé la rencontre du début jusqu’au coup de sifflet final. Les militaires ont pris le dessus face à leurs adversaires qui étaient visiblement moins athlétiques qu’eux. Dès la première période, les hommes de Razily, coach de l’équipe, ont mené de 16-10 au score.
Malgré une première période presque équilibrée, les militaires ont étrillé leur adversaire dans un match à sens unique durant la seconde période. En dehors du calice, les forces armées ont tout gagné sur leur passage depuis la prime offerte en huitième de finale. Ils ont gagné une prime de trois millions d’ariary contre un million d’ariary pour la vice-championne de la part du sponsor Doppel.
Savonnerie tropicale a complété le podium après avoir battu le TAM Anosibe en petite finale sur le petit score de 15-16. Pourtant, l’équipe d’Anosibe a mené 10-08 à la pause mais sa joie ne sera que de courte durée.
Elias Fanomezantsoa


Un ultimatum de 12 jours. L’association des taxis œuvrant dans la ville d’Antananarivo (FTAR) a lancé une menace de grève, dans sa déclaration faite samedi dernier. « Nous donnons 12 jours aux responsables auprès de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), à commencer par le maire, à prendre des mesures drastiques pour éradiquer les taxis-motos. Une fois ce délai dépassé, nous allons tenir une grève », a averti le porte-parole de ladite association, dirigée par Clémence Raharinirina. Cette association se plaint, une fois de plus, que les taxis-motos continuent de circuler clandestinement et détruisent leur gagne-pain quotidien, voire leur carrière.
Cette menace de grève des taxis-ville constitue un sujet de « moquerie » depuis sa publication sur les réseaux sociaux, le week-end dernier. Des citadins souhaitent même la tenue de cet arrêt des activités des taxis. « Qu’ils fassent leur grève. Cela n’impactera pas sur nos transports au quotidien. Leur arrêt d’activités pourra même alléger les embouteillages », s’exprime N.A., communicante résidant aux 67Ha. « La dernière grève et absence des taxis-be nous ont point affectées, alors qu’ils constituent les principaux moyens de transport pour la majorité des citadins. Seule une minorité de gens peuvent se permettre de prendre le taxi, et ce, notamment s’ils n’ont pas d’autres choix. Cela pour dire que la grève des taxis n’impactera pas sur le transport en commun », ajoute D.R., télé-opérateur habitant à Andavamamba. « La grève des taxis ne fera que favoriser la circulation des taxis-moto. Personnellement, je ne suis pas convaincu par la nécessité de le faire. Que ceux qui le font nous laissent travailler librement », nous confie Pierre A., chauffeur de taxi résidant à Ankaditoho.
A titre de rappel, les conseillers municipaux de la CUA ont refusé de régulariser les taxis-motos. Un refus voté par la majorité, lors de la session extraordinaire à la fin août 2021. D’ailleurs, le maire Naina Andriantsitohaina s’est déjà positionné à ce sujet avant la tenue de cette session, avec un rejet catégorique de régularisation des taxis-motos. Bref, ces derniers ne font pas partie des moyens de transport autorisés dans la Capitale. Beaucoup continuent toutefois de transporter des passagers. Certains effectuent des actes de cambriolage, d’autres circulent sans casque ni assurance, et ce au détriment de la sécurité des usagers…
La Rédaction

FDS, effort colossal et risqué !

Publié le vendredi, 25 mars 2022


« Rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! » Faisons la part des choses. Face aux recrudescences sans précédent des actes de banditisme, les Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS) ne ménagent point leurs efforts. Soldats de l’Armée, militaires de la Gendarmerie et agents de Police conjuguent leurs attaques jusqu’à payer les prix forts, aux risques et périls même de leurs vies. Il faut coûte que coûte mettre hors d’état de nuire les bandits de grand chemin et les criminels délinquants de tout acabit.
Les vingt-quatre derniers mois  ont été particulièrement pénibles pour les hommes en treillis. Les crises sanitaires et les perturbations climatiques sinon cycloniques récurrentes acculent le pays vers la dérive. 
Les deux longues années de pandémie de coronavirus n’ont pas été sans conséquences graves au pays. Le confinement, les mesures barrières et les autres consignes restrictives impactent très durement sur le tissu économique. Entre autres, la fermeture des frontières qui n’a laissé aucune chance aux activités à forte valeur ajoutée dont le tourisme précipite la Grande île vers le précipice, vers le chaos.
A cela s’ajoutent les caprices de Dame nature. Se trouvant dans l’axe des courants marins provoquant des perturbations atmosphériques dévastatrices, El Niño, la Grande île n’échappe pas tous les ans aux effets destructifs. Ces derniers mois, les séries noires de cyclones enchaînent des ravages dont les impacts font subir les pires conditions d’existence aux populations et aux infrastructures sociales et économiques.
En somme, le pays se trouve coincé dans une mauvaise passe. Tous les indicateurs virent au rouge. Et le pire, cette conjoncture difficile est propice aux actes de banditisme qui, en fait, s’aggravent du jour au lendemain. Atrocités et barbaries de tout genre se multiplient.
C’est dans ce contexte angoissant et stressant que les FDS sont appelés à agir, à foncer et souvent au péril  de leurs vies. Dahalo, voleurs à main armée, kidnappeurs, violeurs, détrousseurs, trafiquants, dealers, meurtriers sans vergogne. Bref, des hors-la-loi s’adonnant à tous les crimes quelle que soit la forme et la nature pullulent.
La tâche des éléments des FDS s’avère compliquée et périlleuse. Dans la plupart des cas, les bandits s’organisent en « réseaux » puissants qui, à certains moments, disposent des antennes à même au pouvoir. Ils sont souvent de mèche avec les autorités locales qui les couvrent dans leurs sales besognes.
Aussi faudrait-on démanteler les réseaux si on voulait déraciner le mal. Durant les deux années de crise sanitaire, les FDS n’ont jamais chômé. En quelques mois seulement, des centaines de malfrats, des dahalo parmi les plus dangereux et des « chefs de bande » notoirement et sinistrement célèbres ont payé les frais des représailles sans merci ni pitié des hommes armés des FDS. En effet, déterminés à en découdre avec ces ennemis de la Nation, soldats, militaires et Policiers ne veulent rien savoir. Apparemment, l’effort colossal porte déjà ses fruits. Evidemment, des éléments de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police ont péri mais c’est le prix à payer.
Le régime et le peuple ont le devoir de les encourager de quelque manière que ce soit. Un minimum de reconnaissance à rendre à leur endroit.

La une du 26 mars 2022

Publié le vendredi, 25 mars 2022


Rideau sur l’enquête au niveau de la Gendarmerie. Les deux personnes impliquées dans le meurtre barbare des époux Randrianandrasana, en l’occurrence Didier R. et Josia H., des résidents de La Réunion qui sont originaires de la Région Sava, précisément à Antalaha, ont été déférées au Parquet d’Anosy, hier. Au terme de leur audition par le juge d’instruction, E.(44 ans), un neveu du couple victime, mais aussi un complice présumé de celui-ci ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy. Si E. a été arrêté en premier, et ce, dès l’éclatement de l’affaire, l’autre suspect l’est plus récemment à Sabotsy-Namehana, selon une source auprès de la Gendarmerie. Par ailleurs, plusieurs autres suspects dans l’affaire, actuellement encore en cavale, sont toujours recherchés.
Quant à l’implication d’E., lors de son enquête sommaire, avoue qu’il a conduit les époux vers la route d'Imerinkasinina à bord de leur propre voiture, une Hyundai X35, le 17 mars dernier. But supposé du voyage : visiter la maison construite par sa cousine laquelle a dû être jugée pour accaparement de loyers des villas de leur oncle et tante à Antalaha. Dans cet assassinat, E. a bénéficié de la complicité de quatre autres individus qui ont étranglé les victimes dans un lieu isolé. Les quatre larrons ont accaparé la somme d'argent (non déterminée) qui était sur les victimes, et ils ont pris fuite après l'acte.
Ce double assassinat sans nom a choqué plus d’un. La colère et notamment la tristesse ont même gagné l’île-sœur où les époux victimes ont plutôt une bonne cote auprès de la diaspora malagasy à La Réunion. Pour beaucoup de Malagasy de l’île voisine, Didier et Josia étaient plutôt gentils, et surtout généreux. Une amie du couple n’en revenait pas. La première se souvient de Josia comme une femme d’affaires très ouverte et sociable. 
Les corps de deux résidents Réunionnais ont été retrouvés dans une carrière abandonnée désaffectée, et sous des blocs de rochers à Ambohimanambola. A voir l’état dans lequel sont réduits les dépouilles des malheureux, il était clair que les individus cités plus haut ont impitoyablement torturé les époux avant de les tuer. Pire, la nature des plaies observées sur le corps de l’homme, semble l’attester.
Dire que le couple, de son vivant propriétaire de villas à Antalaha et aux 67Ha dans la Capitale, était venu dans la Grande île pour assister au procès de ses deux nièces. Ces dernières auraient accaparé la somme s’élevant à plus de 400 millions d’ariary, soit l’équivalent de loyers des villas appartenant aux époux à Antalaha. Et que cette situation a entraîné l’incarcération provisoire des deux femmes, dans l’attente justement de ce procès auquel les Randrianandrasana ont dû assister.
Franck R.

La « Vérité » de la semaine

Publié le vendredi, 25 mars 2022

Echos du Gouvernement remanié.
A peine dix jours après la cérémonie de présentation du quatrième Gouvernement Ntsay Christian au Palais d’Etat d’Iavoloha, tous les membres de la nouvelle équipe sont à pied d’œuvre. Les passations de service bouclées, les nouveaux et les anciens reconduits se retroussent illico les manches et se mettent en chantier. Les consignes données par le Chef de l’Etat ne leur laissent aucune occasion à trainer les pattes.
 Loi de finances initiale 2023.
Note particulière à mentionner sur la confection de la LFI-23. Le staff et les techniciens du MFB s’attèlent laborieusement pour préparer le montage de la LFI-23. Un impératif et une priorité pour le Gouvernement. Les conférences budgétaires régionales démarrent également avec en ligne de mire la transparence budgétaire.
Bataille contre l’inflation.
Un autre impératif d’une urgence capitale s’impose à savoir « maîtriser la flambée des prix » surtout ceux des Produits de première nécessité (PPN). Le MICC et les associations de défense des intérêts des consommateurs unissent leurs efforts afin de venir à bout de ce mal qui fait … mal aux gens. Espérons qu’ils parviennent à en découdre avec !
Le nouvel ambassadeur d’Algérie à Iavoloha.
Le Président de la République Rajoelina Andry Nirina a reçu au Palais d’Etat d’Iavoloha SEM Malek Djaoud venu lui remettre ses lettres de créance en sa qualité de nouvel ambassadeur d’Algérie à Madagasikara. L’occasion pour les deux parties d’exprimer leur souhait de renforcer et de redynamiser la coopération commerciale entre Madagasikara et l’Algérie.
Fin de cavale pour le chauffard en délit de fuite.
L’indélicat chauffeur et criminel en puissance qui a écrabouillé un adolescent sur la rocade de Tsarasaotra et qui a eu le toupet de prendre la fuite. Il a été placé sous mandat de dépôt à Antanimora à l’issue de son déferrement au Tribunal d’    Anosy. Le « cavale » de cet automobiliste aura donc duré près d’une semaine avant qu’il ne soit appréhendé.



La journée multiculturelle de Villabe est un évènement pour découvrir toutes les cultures des associations représentées dans cette Mairie, département de l’Essonne. Cet événement aura lieu le 26 mars, de 10h à 22h à l'espace culturel La Villa, Villabe 91. L’île de Madagascar, les Comores, le Mali, la Pologne, le Maroc, le Portugal, le Laos,  la  Syrie, les Antilles embarqueront les visiteurs dans un véritable tour du monde. De nombreuses animations sont prévues tout au long de la journée et en soirée, dont des groupes musicaux, expositions, danses, dégustation de produits locaux…
L’association « Madagascar de Villabe » qui regroupe les opérateurs malagasy mettra en valeur les produits malagasy à travers la vitrine de Madagascar pour sa 15eme édition. Ladite association, fondée par Hantatiana Ramaroson et Rudyard Randriamihaja dit Rudy, œuvre dans le soutien et l’orientation professionnelle des diasporas. Des découvertes des spécialités culinaires et rencontres avec les associations seront au programme de ce samedi, de 10h à18h. Un défilé malagasy aura lieu de 15h à 16h, suivi de spectacles musicaux et démonstration de danses folkloriques entre 20h et 22h.
Dans le cadre de leur activité, les fondateurs de ladite association malagasy ont également créé un groupe d’entraide pour les diasporas, où l’on pourrait trouver des produits locaux ainsi que des articles indispensables au quotidien. Invité par la Mairie de Woippy France, grâce à l’association, Madagascar a inspiré le festival « journée de l’écologie et de la nature », un évènement d’envergure verte.
E.F.




Libre-circulation. Les producteurs et organisateurs événementiels ainsi que les artistes peuvent maintenant remettre le son. Effectivement, après plusieurs mois durant lesquels chaque concert ne pouvait pas accueillir plus de 100 spectateurs en raison des restrictions sanitaires liées à la Covid-19, plusieurs discothèques ont été contraintes de fermer leurs portes. Des grandes salles et lieux de spectacle sont même devenus presque hantés.
Cette époque est désormais révolue. Le Gouvernement a levé ce mercredi les mesures sanitaires qui avaient muselé le monde de la musique et les manifestations culturelles. Une bonne nouvelle qui réjouit les acteurs culturels. Néanmoins, ces derniers restent quand même prévoyants, ce qui les pousse donc à rester prudents, tout en essayant de rattraper les manques à gagner durant la crise sanitaire. Certes, le public malagasy n’a pas perdu la soif d’assister à des concerts, mais seulement les organisateurs restent inquiets par rapport aux traces laissées par la crise liée au coronavirus, accompagnée d’une crise économique assez profonde. « Evidemment, c’est une bonne chose de pouvoir à nouveau organiser des grands shows. Ces plusieurs mois de mesures sanitaires nous ont vraiment anéantis. Jusqu’à aujourd’hui, les pertes financières laissent toujours des traces. Depuis hier, nous avons de nouveau l’autorisation d’organiser des concerts. Mais ce n’est pas évident pour autant d’entamer plusieurs concerts cette année pour compenser nos pertes. Il ne faut pas oublier que le public est également touché par cette crise. Par conséquent, tout le monde ne pourra pas se payer tout de suite un ticket pour assister à un concert. Il faudra bien gérer le calendrier et opter pour une bonne stratégie afin d’obtenir un résultat financier satisfaisant », déplore Tahina, responsable au sein du Live Prod.
Ainsi, pour cette année, cette maison de production a décidé de ne réaliser que deux grands concerts au Palais des Sports, Mahamasina. D’après un autre organisateur événementiel, cela s’explique d’abord par une modification de la vie quotidienne. « Après deux ans de crise sanitaire, les gens ont pris d’autres habitudes. Ils passent plus de temps à chercher leur pain quotidien à cause de la difficulté financière. Pour cette année, nous avons décidé de ne rien organiser », lance un agent de la maison de production Best Pro. Bien sûr, ils sont nombreux à être ravis de la réouverture des grandes scènes de spectacle. Par contre, tous ont décidé de jouer la carte de la prudence en raison de la crise économique que le pays traverse. Quoi qu’il en soit, depuis la levée des restrictions sanitaires, plusieurs concerts sont en vue, surtout pour le mois prochain, à l’instar d’un grand spectacle qui se tiendra à Antsonjombe pour fêter le lundi de Pâques, ou encore le concert de l’humoriste Francis Turbo au CCEsca Antanimena, organisé par LH Pro. 
Sitraka Rakotobe














L’impatience gagne les compagnies aériennes en général et les passagers en particulier. Vingt jours après la date censée correspondre à l’ouverture totale et officielle des frontières aériennes, rares, pour ne pas dire aucune, sont les compagnies aériennes à avoir déposé des demandes de desserte auprès des autorités. Le scepticisme se range du côté de ces compagnies dans la mesure où le flou persiste sur les conditions communiquées par les autorités afin d’obtenir le précieux sésame. « « Jusqu’à présent, les compagnies attendent toujours les conditions que les autorités sont censées imposées en plus des mesures sanitaires qui sont restées inchangées. Raison pour laquelle aucune d’entre elles n’a encore déposé de calendrier et de programme de vol en vue de demander l’autorisation de desserte de la Grande île », explique un responsable au sein de l’aviation civile. Depuis le 5 mars, considéré comme l’arrivée de toutes compagnies désireuses de desservir la Grande île, seulement quelques-unes opèrent. Cela entraîne une situation de contrainte du nombre de places et de monopole. Provoquant ainsi une hausse conséquente des tarifs.
Mécontentement
De plus, à part l’aéroport d’Ivato, aucun autre aérodrome n’accueille encore de vols internationaux comme avant les périodes de confinement. Une situation stagnante qui provoque le mécontentement de toutes parts. Que ce soit du côté des voyageurs qui se plaignent du prix exorbitant des billets qui coûtent près de 700 euros rien que pour un vol entre La Réunion et Madagascar par exemple. Alors que d’un autre côté, un vol reliant l’île voisine avec la métropole française, coûte beaucoup moins cher que cela. « Jusqu’à présent, nous n’avons toujours pas eu l’autorisation officielle d’affréter des vols à vocation commerciale. Nous avons un vol prévu pour demain (ndlr : aujourd’hui) mais les autorisations pour ce vol revêt toujours du type des vols de rapatriement », expliquent les responsables d’une compagnie aérienne opérant sur la zone océan Indien. Ces derniers espèrent ainsi que la nomination du nouveau ministre des Transports pourra faire évoluer cette situation. Car pour le moment, les aéroports autorisés à recevoir des vols commerciaux restent ceux d’Antananarivo, de Toamasina et de Nosy Be. Pour ce qui est des vols charters touristiques à destination de Nosy Be, une seule compagnie italienne aurait déjà déposé son calendrier de desserte au niveau de l’Aviation civile de Madagascar avec une fréquence hebdomadaire pour les deux premières semaines et qui s’étendrait à deux fréquences hebdomadaires au-delà ultérieurement.
Hary Rakoto


Les forêts malagasy en recul constant. « En survolant Madagascar, l’on peut constater que l’île présente aujourd’hui de très vastes paysages dénudés et en voie de désertification (…) Pourtant, 80 % de la population vivent en milieu rural et dépendent des écosystèmes. Cette dévastation est un facteur de pauvreté et détruit les bases d’un développement durable et inclusif », affirme Marie-Orléa Vina, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD). Face à cette réalité alarmante, le reboisement fait partie des priorités du Président de la République, dans le cadre de la vision «  Madagascar plus vert ». Le défi reste de taille, avec 4 millions d’hectares à recouvrir d’ici 2030. Cela nécessite une reforestation à grande échelle, allant de 40 000 à 75 000 Ha par an, afin de conserver le patrimoine naturel. « En 2021, 72 000 Ha de surface ont été reboisés, sur un objectif de 75 000 Ha. L’augmentation de ces surfaces à reboiser reste un défi cette année, tout en assurant la survie des arbustes », informe Hanitriniaina Razafindrahanta, directeur du reboisement et de la gestion des paysages et des forêts auprès du ministère de tutelle. 
Dix principes à respecter
Malgré ces objectifs, dont celui de 2021 atteint à 96 %, trop d’initiatives de reforestation échouent, entre autres par manque d’implication des communautés ou encore faute de suivi ou de techniques adaptées. Pour un reboisement qualitatif et pérenne, l’initiative « Alamino » facilitée par l’ONG « INDRI » a regroupé les acteurs du secteur privé, de la société civile, des bailleurs de fonds, des communautés locales et des autorités afin de mobiliser l’intelligence collective. Les 10 principes d’une reforestation réussie ont ainsi été élaborés, avec plus de 150 organisations signataires. Il s’agit d’un guide pratique destiné pour tous les porteurs de projets de reforestation. L’objectif étant d’arriver à un reboisement efficace sur le long terme d’une part et d’atteindre un taux de reforestation plus élevé, de l’autre. « Le choix des arbustes selon les localités à reforester, le respect du calendrier de reboisement, l’usage et l’implication des communautés de base ou encore le suivi et l’entretien des jeunes plants figurent parmi les 10 principes à respecter pour réussir la reforestation », informe Vatosoa Rakotondrazafy, coordinatrice de l’initiative « Alamino ». C’était lors de l’atelier d’officialisation de ce projet abouti et validé par le MEDD, jeudi dernier à Ambohimanambola. 
Une reforestation réussie nécessite de la patience, depuis la préparation jusqu’à l’entretien des jeunes plants, en passant par la mise en terre des arbustes. Aussi, les projets de reboisement requièrent de l’investissement et un budget conséquent…
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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