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Des conclusions alarmantes ! Tel se résume le 6ème rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) intitulé : « Changement climatique 2022 : impacts, adaptation et vulnérabilité ». Dans un communiqué hier, le WWF (Fonds mondial pour la nature) à Madagascar attire l'attention sur ledit rapport qualifié de « véritable appel de détresse ». En effet, les conclusions du Groupe d'experts portent sur 4 grands axes importants dont l'injustice climatique à laquelle les régions les plus pauvres du monde, à l'instar de Madagascar, sont sujettes. 

L'orage qui s'est abattu, mardi après-midi sur la Capitale, a fait des victimes dans différents points d'Antananarivo, mais également de ses environs. C'est le cas de cette écolière de 10 ans qui avait été entraînée par les torrents à Ambatomaro. Le drame est survenu peu de temps après la sortie des classes et où la petite se trouvait en chemin qui doit mener chez elle, bravant ainsi le danger qui l'avait guettée.

LA UNE DU 03 MARS 2022

Publié le mercredi, 02 mars 2022

La une du 2 mars 2022

Publié le mardi, 01 mars 2022


L’Association des médiateurs culturels au niveau du Centre de ressources des arts actuels de Madagascar (ADMC-CRAAM), sise à Ankatso, a lancé l’ouverture de l’inscription pour une résidence de formation en montage de spectacle « voix et mouvement », s’adressant à tous les danseurs de différents styles, aux slameurs ainsi qu’aux comédiens. Cette initiative a comme objectif  d’apprendre et de maîtriser le processus de création d'un spectacle de danse ou encore de théâtre avec la chorégraphe et metteuse en scène de renom, Jessica Henou. En effet, la résidence a ouvert ses portes depuis dimanche dernier. La formation se fait en 4 phases biens distinctes, notamment la préparation c’est-à-dire la recherche de connaissances, l’exploration de différentes pistes, l’incubation ou la combinaison et la synthétisation des  différents éléments, et enfin la vérification d’une réponse par rapport à une thématique ou une problématique initiale.
Acquis
Cette formation est une occasion pour les danseurs et comédiens qui participent à cette résidence d’acquérir la capacité d’élaborer un spectacle de danse et de théâtre à partir de différents processus de création. A l'issue de cette formation, les artistes participants acquerront la capacité à produire de nombreuses idées à partir d’un stimulus, ainsi que la capacité d’associer, combiner et synthétiser différents éléments au sein d’une œuvre. A noter que l’apprentissage des voix et mouvement, l’écriture textuelle et gestuelle, l’écriture du plateau et la dramaturgie sont les éléments de base de cette résidence. Cette formation entre toujours dans l’objectif de l’ADMC-CRAAM qui œuvre dans la structuration, la professionnalisation et la valorisation du secteur artistique malagasy, tout en offrant à ces artistes et acteurs culturels une visibilité accrue. La résidence se poursuivra jusqu’au vendredi 4 mars et se terminera par la restitution des artistes.
Sitraka Rakotobe



Le communiqué rendu public par la délégation de l’Union européenne à Madagascar avant-hier continue de faire parler dans les salons huppés de la Capitale. Ce communiqué fait état notamment d’une démarche conjointe de la communauté internationale à Madagascar sur l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Une démarche présentée au ministre des Affaires étrangères Patrick Rajoelina, demande sans aucune pincette à Madagascar de clarifier sa position dans le conflit en Ukraine et de le communiquer publiquement. Les parties à cette initiative attendent par ailleurs que Madagascar se joigne à leur prise de position en soutenant une proposition de résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, condamnant les actions russes, et qui devrait être soumise au vote ce jour. Pour motiver leur démarche, la délégation de l’UE, l’Allemagne, la République de Corée, les Etats-Unis, la France, le Japon, la Norvège, le Royaume-Uni, brandissent le respect du droit international, dont la Charte des Nations unies. Par exemple, les Occidentaux accusent la Russie de violer l’article 2 de la Charte des Nations unies, intimant à leurs membres de s’abstenir de menace et de recours à la force pour régler une crise. Ils mettent aussi en avant le respect de la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine.
Des arguments et une pression sur Madagascar qui ont fait tiquer plusieurs observateurs malagasy. Ces derniers de soutenir que, sur le principe, « encourager » Madagascar à prendre position sur la base du droit international dont la Charte des Nations unies, la souveraineté ou encore l’indépendance d’un pays, tout le monde est d’accord. Cependant, il faudrait que ces pays encouragent aussi à ce que ces principes soient respectés par tous les Etats. Et de déplorer à cet effet que nombre de résolutions des Nations unies sont et demeurent encore aujourd’hui non respectées. Pour ne citer que celle concernant les îles Eparses de Madagascar. Faut-il ainsi rappeler que le 12 décembre 1979, une résolution a été adoptée par les Nations unies, enjoignant au « Gouvernement français d’entamer sans plus tarder des négociations en vue de la réintégration des îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar ». Cette même année, l’ONU avait invoqué, en faveur de Madagascar, « la nécessité de respecter scrupuleusement l’unité nationale et l’intégrité territoriale d’un territoire colonial au moment de son accession à l’indépendance ». Une résolution qui est restée sans suite. La France a adressé une fin de non-recevoir à cette résolution non contraignante. Un sujet qui n’est jamais revenu à l’ordre du jour des Nations unies pour des raisons inconnues.
La Rédaction



Quelques semaines après le passage des cyclones Ana et Batsirai dans le pays, les sites d’hébergement de la Capitale sont tous vides. Les sinistrés ayant été hébergés dans les sites mis en place par la Commune urbaine d’Antananarivo et le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) sont déjà rentrés chez eux. Il faut savoir que l’accueil au niveau de ces endroits est limité pour une quinzaine de jours en général. La plupart de ces gens ont déjà repris leurs activités quotidiennes, tandis que d’autres n’ont pas encore nulle part où aller. « Même si nous n’avons plus rien, on préfère rentrer chez nous afin de pouvoir réparer notre maison avec les planches et tôles que nous avons déjà achetés avec le peu d’argent que nous gagnons chaque jour », soutient Eulalie, habitant à Andranomahery.
Malgré les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours, aucune menace n’est encore à craindre dans la ville des mille, en particulier la montée des eaux. Par contre, dans les autres Régions, 43 602 personnes issues de 9 834 ménages sont déplacées dont le plus grand nombre a été recensé dans la Région d’Atsimo-Atsinanana avec 21 977 personnes. Elles sont encore hébergées dans les 92 sites répartis dans plusieurs Régions de Madagascar, à savoir Amoron’i Mania, Androy, Anosy, Atsimo-Andrefana, Fitovinany, Ihorombe, Matsiatra-Ambony, Sofia, Vakinankaratra et Vatovavy.
Par ailleurs, les activités d’urgence entamées par le BNGRC se poursuivent encore. Dans le District de Mananjary, une équipe est déployée pour la distribution de repas chauds pour les sinistrés, tandis qu’une autre a été dépêchée à Manakara afin d’évaluer la faisabilité de la distribution d’aide alimentaire après le passage du cyclone Emnati. Une équipe médicale polonaise est également arrivée à Manakara et Vohipeno. Dans le cadre de la riposte Batsirai mais dans la zone affectée par Emnati, l’Office national de la nutrition (ONN) a distribué de la farine enrichie pour les enfants et les femmes enceintes dans les Districts de Mananjary, Manakara, Vohipeno et Ifanadiana. Par ailleurs, un hélicoptère Mi-8 d’une capacité maximale de 20 passagers ou 2,6 tonnes a été déployé pour acheminer des aides d’urgence dans quelques localités de Mananjary.
Anatra R.

Défis de titan !

Publié le mardi, 01 mars 2022

La relance de l’économie et la reconstruction du pays, des travaux d’Hercule auxquels les tenants du pouvoir doivent impérativement s’atteler. Le régime Orange de Rajoelina Andry n’a ni le choix pour d’autres dérivatifs ni le droit à l’erreur !
Les deux ans, vingt-quatre mois au compteur, de pandémie de la Covid-19 paralysent l’économie nationale. Tous les indicateurs affichent le rouge. L’ensemble des grands secteurs d’activité économique dont en particulier le tourisme se trouve en état végétatif voire agonisant. Le tourisme, étant le moteur principal de l’économie nationale du pays, est littéralement asphyxié par la fermeture des frontières. Génératrices d’emplois et pourvoyeuses de devises, grâce à des faunes et flores endémiques et d’un écosystème unique en son genre, les activités touristiques malagasy ne peuvent pas être autrement que prospérer. Les activités industrielles, réduites forcément au ralenti, peinent à pouvoir fonctionner et pour cause la crise sanitaire déclenchant le confinement tout au moins le geste barrière qui réduit à moitié les activités des usines. En gros, le système économique du pays s’agenouille. L’emploi, ayant subi de grosse perte, broie du noir ! Déjà, bien avant cette crise sanitaire, le pays fut relégué dans le carré des derniers de la classe. A l’heure où l’on se trouve, la situation est critique ! Alors, la pandémie qui commence à céder le terrain, il va falloir urgemment tout refaire. La relance de l’économie s’impose sans attendre ! Un défi de titan qui ne laisse aucune autre option aux dirigeants politiques. D’ailleurs, les travaux de relance de l’économie du pays nécessitent la contribution de tous notamment les acteurs de la force vive nationale. Il est inadmissible qu’il y ait des forces contradictoires. Des uns qui tirent vers l’avant et d’autres vers l’arrière. Tout le monde dans le même sens. Une marche forcée ! La pauvreté grimpe et étouffe, il faut agir vite.
Les passages d’au moins cinq cyclones tropicaux plongent le pays dans l’abîme de la désolation. Ana et Batsirai, presque au même moment, d’une puissance phénoménale, détruisent tout sur leur passage. L’ensemble du territoire national vit dans le noir. Les pertes en vie humaine présentent un bilan particulièrement terrifiant. Les grandes infrastructures réduites en morceaux. Les routes nationales, provinciales, régionales et de Districts ont subi des dégâts importants. Les écoles (salles de classe, etc.) et les centres de santé de base, dévastés par les rafales de vent et inondés par les eaux de pluies, sont dans un état d’inutilité. Le Nord-est, la côte Est ainsi que le Sud-est de la Grande île encaissent le maximum des dégâts. Tout comme si les désastres de la pandémie de la Covid ne suffisent pas qu’il faille en rajouter autrement.
En réalité, le pays se trouve en face des défis herculéens, de titan. Des travaux de relance économique et de reconstruction colossaux qui exigent de la part de chacun, citoyen de ce pays, une contribution effective, nous attendent. Nous, de notre côté, on ne se lasse point de faire appel à la conscience et du sens de responsabilité des uns et du civisme des autres à rejoindre le front. La construction (reconstruction) d’une maison, dit-on d’un adage populaire, n’est pas l’œuvre d’une seule personne (« ny tao-trano tsy efan’irery »).
Quels que soient les enjeux des défis, dans l’union, on finira toujours par les surmonter.
Ndrianaivo


Fortement frappée par une succession de catastrophes climatiques ayant induit des séquelles socioéconomiques considérables, la Grande île vient de recevoir hier un chèque de deux millions de dollars de la part de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC). La remise officielle du chèque d’indemnité aux assurances cyclone d’un montant de 10 714 206 USD a été effectuée au ministère des Affaires étrangères, par le chef de bureau pays de la BAD à Madagascar à l’endroit du Premier ministre malagasy. Le calcul du versement d’indemnités par le modèle d’assurance, en lien avec les risques de vent et d’onde de tempête associés à Batsirai, a été effectué en utilisant les paramètres choisis par des experts malagasy. Il s’agit de la limite globale de 11 690 000 USD, du point d’attachement de 155 440 233 USD et du point de dépassement de 2 359 518 806 USD. Les résultats des calculs montrent que les pertes économiques occasionnées par Batsirai à Madagascar excèdent le point d'attachement indiqué dans le contrat d’assurance. Par ailleurs, sur le plan humain, le dernier point de situation sur Batsirai fait état de 121 personnes décédées, 143 718 personnes sinistrées issues de 30 123 ménages, 21 922 personnes appartenant à 4 921 ménages déplacées auprès de 79 sites d'hébergement, 8 820 cases d’habitation détruites, 4 654 cases d’habitation endommagées et 7 098 cases d’habitation inondées. Les dégâts sur les infrastructures, qui ne sont pas des moindres, ont affecté quasiment tous les secteurs, notamment l’éducation, la santé, les routes, l’eau, l’agriculture. Par conséquent, un versement d’indemnités de 10 714 206 USD est dû au Gouvernement de Madagascar au titre de la police d'assurance paramétrique 2021/22 contre les risques de cyclones tropicaux sur la base des paramètres suscités. Pour rappel, le Gouvernement de Madagascar a déjà reçu un chèque de 2,13 millions de dollars américains de la société d’assurance de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC Ltd) pour couvrir la perte des moyens de subsistance de sa population causée par les catastrophes climatiques en 2019 et 2020. Madagascar est confronté à des aléas climatiques dévastateurs, qui s'ajoutent à une insécurité alimentaire généralisée. Outre les cyclones, l’île de l’Océan indien fait face à des inondations et des sécheresses, qui affectent ses finances publiques et sa croissance économique. Selon la Banque africaine de développement, les catastrophes naturelles à Madagascar ont causé, en 2017, environ 420 millions de dollars américains de dommage. En 2019, Madagascar a rejoint, le Groupe VI des pays assurés par l’ARC contre les risques de sécheresse pour la campagne agricole 2019-2020, au titre des pays pilotes du programme ADRiFI.

Hary Rakoto



Ouvert à tous. Tel résume la position de Madagascar face à la guerre qui oppose actuellement l’Ukraine et la Russie, à en croire les dernières déclarations du Premier ministre Christian Ntsay sur le sujet. « Madagascar a choisi de travailler avec tous les pays. Le monde est actuellement en difficulté face au conflit entre la Russie et l’Ukraine. Notre politique privilégie la coopération avec tous, aussi bien avec les occidentaux qu’avec la Russie », a déclaré le chef du Gouvernement en marge d’un évènement hier. Selon ses explications, Madagascar ne prendra pas position mais ne manque pas de suivre ce conflit de près. « La situation continue d’évoluer et nous continuons d’observer avec attention », ajoute le locataire de Mahazoarivo.

La réponse de l’Exécutif est donc claire au lendemain d’un communiqué faisant part d’une démarche conjointe de la communauté internationale à Madagascar, avant hier. Démarche qui rassemble notamment l’Allemagne, la République de Corée, les Etats- Unis, la France, le Japon, la Norvège, le Royaume Uni, la Suisse ainsi que l’Union européenne (UE) à Madagascar. Dans ledit communiqué, les pays précités ainsi que l’UE « encouragent Madagascar à exiger de la Russie qu’elle mette un terme à cette agression (…) ». Durant la même journée, le ministre malagasy des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina, s’est aussi entretenu avec l’ambassadeur de Russie à Madagascar.

Pas candidat pour 2023

Sur un tout autre sujet relatif à l’élection présidentielle de 2023, le Premier Ministre a tenu à mettre les points sur les « i ». En effet, de nombreuses rumeurs prêtent une ambition présidentielle au locataire de Mahazoarivo. Pour mettre fin à ces supputations, le chef du Gouvernement de déclarer que « je n’ai nullement l’intention de me porter candidat à la présidentielle. J’ai été nommé pour assurer la gestion des affaires nationales sous le lead du Président de la République ».

Christian Ntsay assure également être fidèle à sa mission en tant que numéro deux de l’Exécutif. « Je me consacre à la concrétisation de la vision du Président. Je ne serais pas candidat ni pour aujourd’hui ni pour 2023 », a martelé le chef du Gouvernement. Des propos fermes et clairs de la part de celui qui est considéré comme étant le Premier ministre ayant le plus duré à son poste.

S.R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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