Nos archives web

1 096 personnes atteintes de la Covid-19 ont succombé en 2021 au niveau des 5 Arrondissements de la Commune urbaine d'Antanarivo, à l'exception du sixième situé à Ambohimanarina. Selon le docteur Anjarasoa Rasoanomenjanahary, chef de service de la promotion de l'hygiène auprès de la Direction de l'eau, de l'assainissement  et de l'hygiène au sein de la CUA, connu auparavant sous le nom de Bureau municipal d'hygiène (BMH),  la majorité  de ces individus emportés par le coronavirus viennent des zones périphériques de la Capitale.

1700. Tel est le nombre de postes disponibles pour le recrutement massif au Québec Canada. Proposés par 80 entreprises, ces postes concernent divers secteurs à savoir l’administration, le génie civil, l’hôtellerie et restauration, la manufacture et fabrication, la production audiovisuelle, la santé, les technologies de l’information ainsi que le transport et mécanique. « Madagascar fait partie des pays éligibles pour ce recrutement massif.

Le secteur privé aux premières loges. Le ministre du Tourisme a convié, hier, les représentants des groupements des professionnels en tourisme et hôtellerie du pays à Faravohitra pour se concerter sur les mises à jour qui doivent être apportées à la feuille de route pour la relance du secteur touristique au vu du contexte sanitaire qui perdure.

En danger. Les économies en développement, à l’instar de celle de la Grande île, risquent de pâtir de la croissance mondiale qui n’aura de cesse de ralentir jusqu’au second semestre de l’année prochaine, selon les perspectives économiques mondiales publiées par la Banque mondiale. La croissance mondiale devrait ralentir sensiblement, pour s'établir à 4,1 % en 2022 et 3,2 % en 2023, contre 5,5 % en 2021. La propagation rapide du variant Omicron laisse présager que la pandémie continuera probablement de perturber l’activité économique à court terme.

Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ! C'est sûrement le sentiment de la délégation malagasy conduite par le ministre de la Justice, Imbiky Herilaza, à son retour des Comores hier. Des deux principaux objectifs que la délégation s'est fixée au départ, un a été atteint.  Les 49 kg de lingots d'or saisis à l'aéroport international de Moroni le 28 décembre dernier et dont le rapatriement à Madagascar  a été un des sujets de ce déplacement de l'équipe malagasy, ne font pas partie du « voan-dàlana » de cette dernière. 

Les discussions entamées en novembre 2019 à Antananarivo entre une délégation malgache et une délégation française afin de mettre en place une commission mixte dédiée aux îles Eparses, vont-elles enfin reprendre ? La deuxième réunion devait se tenir à Paris dans la foulée. Ces pourparlers découlaient d'une promesse des Présidents français et malgache, qui en mai 2019 avaient conjointement annoncé la réouverture des discussions sur le sort de ces îles revendiquées par Madagascar. Ce second round des négociations n'a jamais pu avoir lieu faute de pandémie de Covid-19 et aucune date de la reprise des discussions n'est jusqu'ici annoncée. 

LA UNE DU 14 JANVIER 2022

Publié le jeudi, 13 janvier 2022

La une du 13 janvier 2022

Publié le mercredi, 12 janvier 2022

La lumière reviendra

Publié le mercredi, 12 janvier 2022


Tout espoir repose sur Andekaleka pour le court terme. Le site hydroélectrique assure près de la moitié de l’électricité consommée sur le réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). D’ici six semaines à six mois, une puissance installée de 128 mégawatts sera disponible pour les usagers. Le deadline sera respecté. Les techniciens sont à l’œuvre. Entre-temps, le délestage s’inscrit dans le quotidien des habitants d’Antananarivo et les autres villes desservies par les réseaux de distribution interconnectés de la JIRAMA. Un peu plus à l’ouest de la Capitale sur la rivière d’Ikopa, Farahantsana est sur le point d’entrer en activité. L’opérationnalisation de ce site hydro d’une capacité de 28 mégawatts est prévue pour bientôt. Sa production renforcera le ravitaillement du RIA. Rien qu’avec ces deux centrales hydro, ce denier aura théoriquement 156 mégawatts vers le 31 décembre de cette année nouvelle. Entre-temps, plusieurs autres sites de production – hydro, thermiques et solaires confondus – continueront à fournir la précieuse énergie dont dépendent l’essentiel de la vie à Antananarivo et ses environs, zone de concentration de la moitié près de la richesse nationale. Ambatolampy, Mandraka, Antelomita, Ambohimanambola et Mandroseza jouent de ce fait un rôle vital. Encore vital qu’eux le site hydro de Sahofika – bientôt aussi en construction – sur la rivière de Onive. Sa puissance installée de 192 mégawatts extensible jusqu’à 300 mégawatts profitera au RIA, à Toamasina et à Fianarantsoa. Les 900 millions d’euros prévus pour ce projet titanesque seront investis pour quelque chose de rentable sur le long terme. Le concept de croissance durable pousse à porter le regard sur le lointain. Il n’y alors rien à s’en faire. Les habituelles coupures, intempestives qu’elles soient des fois, ne seront qu’un cauchemar si tout fonctionne bien. Mais attention ! Les imprévus ne manquent pas et ils commencent déjà à se profiler à l’horizon. L’allongement des séquences sèches est un signe annonciateur des problèmes à venir. Chaque année, le retard des premières pluies est devenu une règle. Ces dernières années notamment. Les précipitations tardent à se déclarer. La saison des pluies s’étendait d’octobre à mai auparavant. Les nappes souterraines avaient de ce fait le temps de se recharger suffisamment. La densité de la couverture forestière et végétale des décennies passées favorisaient l’infiltration des écoulements dans le sol. Les ressources en eau étaient ainsi disponibles en quantité. La pénurie d’eau était méconnue. En revanche, tout change à présent. Des mesures drastiques sur le long terme s’imposent. Parmi elles ce reboisement massif afin de reverdir l’île rouge. La durabilité de l’exploitation des coûteux projets d’Andekaleka, de Farahantsana et de Sahofika, entre autres, en dépendra…

Manou Razafy


Naufrage du bateau « M/S Francia » à Soanierana-Ivongo, coupures d’électricité aux conséquences fatales pour certains malades dans les hôpitaux publics, incendie à la centrale d’Andekaleka, exportation illicite des ressources minières. La liste des incidents graves survenus ces dernières semaines dans le pays est longue. Malgré cela, aucune tête n’est encore tombée au niveau de l’administration. Pourtant, ce ne sont pas les responsables qui manquent.  Pour le moment, les départements ministériels ou encore les organes de contrôle concernés par ces différentes catastrophes se sont contentés de se jeter les responsabilités.
A l’instar du Bureau national de gestion des risques et catastrophes  (BNGRC) par le biais de son directeur général qui  s’est hâté de répondre aux révélations du secrétaire d’Etat à la Gendarmerie nationale, le Général Serge Gellé, à la suite du crash de l’hélicoptère à bord duquel il se trouvait. En effet, le SEG  avait confié au cours d’une intervention médiatique que l’équipe du BNRGC n’avait pas éteint le moteur du bateau utilisé pour l’opération de sauvetage, du coup les sauveteurs n’ont pas entendu les cris d’appel des naufragés.  Le DG du BNGRC de répliquer que les interventions de ce genre ne sont pas de leur ressort et que le bureau ne dispose pas de secouriste qualifié. Des propos des plus aberrants dans la mesure où un bureau portant l’appellation de « Gestion des Risques et Catastrophes » ne pourrait en aucun cas se limiter à une simple coordination. Idem pour les agences de l’APMF sise à Sainte – Marie et dans l’Atsinanana concernant le même incident. L’important n’est pourtant pas de décliner toute responsabilité dans un accident mais de savoir reconnaître les erreurs commises pour mieux avancer et anticiper le futur.
Communication d’auto – justification
La même rengaine reprise du côté des deux départements ministériels à la savoir le ministère de la Santé et celui de l’Energie concernant la série de coupures d’électricité dans les hôpitaux publics. Des coupures qui ont provoqué une issue fatale pour certains malades sous oxygène, notamment ceux atteints de la Covid-19. Dans la situation en question, les deux ministères se rejettent les responsabilités. Difficile alors de déterminer qui sont les vrais auteurs ayant été à l’origine des problèmes car les communications semblent aller dans le sens d’une auto – justification permanente. Toujours dans le domaine de l’Energie, il a fallu une descente sur le terrain du Président de la République pour savoir que l’incendie d’un transformateur à Andekaleka avait une origine criminelle selon les premiers constats des techniciens et avoir une échéance pour la résolution du problème de délestage.
Une autre actualité brûlante liée à l’exportation de ressources minières suscite également des interrogations sur le rôle des « responsables concernés ». Entre la Police nationale, la Gendarmerie, les agents de la douane ou encore l’Aviation civile de Madagascar, chacun protège ses arrières. Une fois de plus, personne ne veut porter la responsabilité de quoi que ce soit. Jusqu’ici aucun haut fonctionnaire au sein de l’administration n’a été sanctionné en dépit de bourdes flagrantes qui sont à l’origine des nombreux incidents de ces derniers mois. Pour le cas du naufrage du « M/S Francia » à Soanierana-Ivongo survenu le 20 décembre dernier, par exemple, l’enquête reste en cours mais à quand les résultats et les sanctions ? Jusqu’à présent, force est de constater que les fautifs de tous les malheurs de ces derniers temps courent toujours.
La Rédaction

Fil infos

  • Androndra - Christian Ntsay échappe de peu à un tragique accident  
  • Grand projets de développement - Des investisseurs turcs prêts à sortir les dollars
  • Actu-brèves
  • Requête aux fins de déchéance à la HCC - Christine Razanamahasoa et Herimanana Razafimahefa dans le viseur de l’IRD
  • Coups bas contre le régime - Christine Razanamahasoa risque la déchéance
  • Corruption,faux et usage de faux… - Un ancien DG de la Pêche à Antanimora
  • Actu-brèves
  • Tourisme international - Madagascar dans le top 20 des destinations 2024
  • Actu-brèves
  • Taolagnaro-Vangaindrano - Le projet routier prend forme

La Une

Recherche par date

« March 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30 31
Pub droite 1

Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

A bout portant

AutoDiff