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Vers 10h du matin, hier, le magasin de textile baptisé « Annexe Badri », sis derrière les pavillons d’Analakely, avait été la cible d’un assaut de bandits, au nombre de quatre. Equipés d’au moins trois pistolets automatiques, les assaillants ont opéré à visage découvert, ou presque, car à peine dissimulé par leur masque. L’acte a causé quelques frayeurs chez les passants, assez nombreux à être témoins de la scène du fait que les malfrats ont ouvert le feu afin de couvrir leur fuite. Après quoi, ils étaient repartis avec le butin, soit une somme d’au moins une vingtaine de millions d’ariary. « Ils ont tout raflé après avoir fouillé toutes les étagères : téléphones, au moins deux mais surtout aussi les sommes d’argent. L’un d’eux, afin de terroriser les riverains, n’a pas hésité à tirer en l’air. D’ailleurs, on a pu récupérer encore une douille à l’endroit », explique le propriétaire d’origine indopakistanaise. Au moment des faits, des membres de la famille du gérant se trouvaient, par le hasard des circonstances, dans le magasin. « Les voyous n’ont pas épargné non plus nos proches qui étaient présents. Ces derniers se sont fait également déposséder de leur argent mais aussi de toutes leurs affaires », se désole notre interlocuteur.

De leur côté, les quatre agents de sécurité qui surveillent l’extérieur affirment avoir été également menacés sinon terrorisés.  « Comment voulez-vous que l’on puisse réagir avec des armes à feu pointées sur vous ? Très rapidement, les voleurs ont mis les liquidités dans une sacoche avant de quitter définitivement le secteur à pied », explique un agent de sécurité.

Revoyons les faits. Les quatre larrons ont fait alors irruption dans la boutique en se comportant comme des clients ordinaires. « J’ai  d’abord cru qu’ils étaient ivres et je les ai conseillés de s’informer auprès de deux vendeurs. C’était à ce moment qu’ils ont soudainement braqué leurs armes sur nous tout en ordonnant de donner toutes les liquidités en notre possession. Pendant cela, ils n’ont pas cessé de braquer leurs fusils sur nous », poursuit le commerçant. Profitant alors du moment de stupeur et surtout de terreur de celui-ci et de tous les autres, les malfaiteurs ont eu à loisir de dérober le contenu des caisses de la boutique. Ils ont tout pris! Ce n’est que plusieurs minutes après que les victimes ainsi que les passants ont osé réagir en donnant l’alerte aux Forces de l’ordre. Du coup, le commissariat du 1er Arrondissement a dépêché ses éléments sur place. A notre arrivée sur les lieux, deux policiers dont un gradé étaient encore en faction devant le magasin resté ouvert malgré le triste évènement. « D’ores et déjà, c’est la brigade criminelle qui relaie le commissariat dans la poursuite de l’enquête. Notre tâche se borne  maintenant à sécuriser les victimes”, nous explique le gradé. En attendant que la Police ne s’exprime officiellement sur cette affaire, les déclarations du commerçant victime laissent perplexes plus d’un : « Je crois que celui qui a pu faire ça est quelqu’un qui nous connaît », affirme-t-il.

Franck R.

La CENI opérationnelle !

Publié le vendredi, 03 décembre 2021

Enfin, les neuf nouveaux membres de la CENI entrent en fonction. Comme l’exige la loi, ils ont prêté serment devant la Cour suprême ce mercredi 1er décembre et ce en présence du Chef de l’Etat Rajoelina Andry  et du ministre de la Justice Imbiky Herilaza.
Arrivés au terme de leur mandat, les anciens commissaires électoraux durent plier bagage. Me Hery  Rakotomanana et son équipe cèdent la place à Dama Andrianarisedo Retaf Arsène, Randrianarivonantoanina Tiana Ifanomezantsoa, Ravalitera Jacques Michael, Andriamazaray Andoniaina, Razafindrabe Guy Georges, Abdallah Houssein, Razafimamonjy Laza Rabary, Fidimiafy Roger Marc, Ralaisoavimanjaka Andriamarotafikatohanambahoaka. Victime de certain dysfonctionnement dans le mécanisme interne, l’ancienne Instance d’Alarobia chargée d’organiser les élections à Madagasikara avait dû se débattre durement pour esquiver les boulets rouges de certains acteurs politiques. Me Rakotomanana dut user de son talent d’Avocat pour plaider la cause de ses anciens confrères. Il fallait défendre à tout prix l’intégrité et la crédibilité de la CENI !
En fait, la crédibilité de tout scrutin à Madagasikara dépend étroitement en premier lieu de la prestation de la Commission électorale. C’est indéniable de par le fait que la réussite d’une élection libre et transparente repose essentiellement sur les travaux en amont et en aval de la Commission électorale nationale ainsi que ses démembrements à travers le pays. Les travaux des Hauts conseillers de l’Institution d’Ambohidahy, la HCC, se limitent à contrôler, à vérifier et à statuer sur les  dossiers qui leur sont soumis. 
Selon la loi 2012-004 du 1er février 2012 qui met en place la Commission nationale électorale, les neuf membres de ladite Commission sont formés par la nomination et l’élection des représentants des certaines entités de l’Etat d’une part et de la société civile et autres d’autre part à savoir la Présidence (1), la Cour suprême (1), Société civile (2), Ordre des Avocats (1), Assemblée nationale (1), Sénat (1), Haute Cour constitutionnelle (1), Ordre des Journalistes (1).
Le processus de nomination ou d’élection de ces nouveaux Commissaires électoraux respecte  le prescrit de la loi y afférente. N’empêche que des observateurs agissant pour le compte du camp d’en face (opposition en général) et les quelques acteurs politiques se positionnant pour la course de 2023 y trouvent des failles sinon des points sombres à soulever. En gros, ils se méfient de certains nouveaux membres qu’ils accusent à tort ou à raison d’être trop proches du régime. Ils s’en prennent aussi aux tenants du pouvoir de vouloir phagocyter la CENI et par extension verrouiller le système. En fait, les détracteurs du régime anticipent déjà l’allure des résultats du scrutin de 2023. A travers la HCC et la CENI, deux entités principales en charge des élections notamment présidentielle et législatives, les activistes de l’Opposition présument avoir affaire à des structures trop dépendantes du pouvoir et donc non libres et non indépendantes.
Le véritable défi pour la nouvelle CENI consiste à démontrer aux yeux du public qu’elle agit en toute liberté, en son âme et conscience. Le pouvoir étatique, pour sa part, a intérêt de bien garder la distance et de ne pas s’immiscer dans les affaires internes de la Commission. Le Gouvernement se limite dans l’accompagnement matériel (budget) à temps de la CENI.
 A chacun sa tâche et les vaches seront bien gardées !


Soutenir le développement du tissu industriel malagasy. Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a procédé, hier, à l’inauguration de l’extension de l’usine de la STAR sise à Ambatolampy, avec le directeur général de cette entreprise, Marc Pazmentier. Malgré la situation économique incertaine à cause de la pandémie de coronavirus, cet emblème de l’industrie dans la Grande île continue quand même d’investir pour appuyer l’économie du pays. «Nous sommes confiants. Nous sommes prêts à relever tous les défis pour le développement de Madagascar. C’est dans cet état d’esprit que nous avons tenu à étendre nos activités à Ambatolampy, mais surtout dans la Région de Vakinankaratra où tout a commencé pour la STAR. L’investissement est incontournable pour la reprise industrielle. La survie de la STAR n’a pas de prix », a soutenu le directeur général de la STAR, hier, en marge de l’inauguration de cette extension de son usine ainsi que de la route de 2,3 km reliant l’usine à la route nationale 7. En termes de chiffres, la STAR a ainsi investi 105 milliards d’ariary pour réhabiliter et étendre sa fabrique à Ambatolampy, et près de 6 milliards d’ariary comme appuis à la communauté locale. Un investissement particulièrement salué par le Chef d’État. «En effet, cela correspond tout à fait à la volonté du Gouvernement de mettre en place une industrie dans chaque district avec le programme ODOF ou Un district, une industrie. L’objectif étant de permettre à chaque région de transformer localement ses produits pour créer de la valeur ajoutée mais aussi des emplois, et particulièrement de pouvoir produire à Madagascar tout ce dont nous avons besoin. Pour cette usine à Ambatolampy par exemple, cette extension favorisera la collaboration avec les paysans producteurs de la région pour la faire fonctionner comme il se doit. Nous encourageons ainsi ce genre d’initiatives. Nous encourageons les investisseurs à investir à Madagascar pour créer du travail et absorber le chômage dans le pays, c’est pour cette raison que j’ai fait le déplacement », a-t-il soutenu.
Pour rappel, acquise par la STAR en 2014, cette usine à Ambatolampy était destinée à la production de la bière uniquement. Toutefois, avec cette extension et l’installation de trois nouvelles lignes de production, l’usine STAR Ambatolampy pourra produire dans un seul endroit en parallèle les différentes marques de bière de la compagnie et de boissons gazeuses, les alcoomix mais aussi la nouvelle boisson D’Jino Ice Tea. Cet investissement augmentera de 1,9 million d’hectolitres (hl) la production quotidienne de la STAR, tous produits confondus, afin de répondre aux besoins des consommateurs. Cette extension n’est encore qu’une première phase mais d’autres projets émergeront au fur et à mesure pour continuer à industrialiser la Grande île.
Rova Randria


L’aventure continue pour notre belle Nellie Anjaratiana. Le concours « Miss Monde » bat  son plein en ce moment à Porto Rico. 103 belles créatures féminines sont en quête de cette couronne tant convoitée. Et pour cette édition 2021, Madagascar a une grande chance de remporter ce titre. « La beauté s’avère un élément indispensable à ce concours, mais cela ne suffit pas pour gagner. De nombreuses étapes doivent être franchies. Par ailleurs, différentes conditions doivent être réunies pour pouvoir remporter la couronne », a communiqué le comité d’organisation de Miss Madagascar. Des atouts majeurs tels un beau visage, agrémenté d'un large sourire avec une vraie allure et un maintien pour mieux défiler lors du concours. Sa beauté, son charme et son intelligence feront d'elle, la nouvelle « Miss World 2021 ». Mais pour cela, il faudra l’appui de tous les Malagasy pour qu’elle réussisse. A cet effet, la belle Nellie invite tout le public à participer au vote sur le site « www.missworld.com » ou sur l’adresse Facebook « www.facebook.com/MissWorld » ou encore en téléchargeant l’application Mobstar MW Madagascar pour le « Multimedia Challenge ». En entrant dans ces sites, il suffit juste de réagir avec un « J’aime » (1 like équivaut à 1 vote) et d’ajouter un commentaire avec des drapeaux malagasy à chaque fois qu’elle partage des photos. Pour le moment, c’est la candidate ivoirienne qui rafle de nombreuses voix. Raison de plus pour inciter et encourager le peuple malagasy à participer au vote pour que son classement s’améliore.
Aubaine
103 belles filles issues de différents pays participent à la compétition qui aura lieu le 16 décembre. Le genre de test auquel ces candidates sont confrontées à Porto Rico va durer  presque un mois. Depuis le 23 novembre dernier, les responsables de l'organisation à Porto Rico ont divisé les concurrentes en 16 groupes, avec 6 concurrentes au sein de chaque groupe. Nellie Anjaratiana est dans le 10ème groupe. En regardant le processus de compétition jusqu'à présent, on peut dire que notre candidate détient un avantage et espère être couronnée le jour-J de la grande finale. De plus, la belle a fait une belle impression lors du challenge « Head to Head ». En effet, la Miss âgée de 25 ans et du haut de ses 1m 70 possède tous les attributs nécessaires pour concourir avec les plus belles femmes du monde, dont elle fait désormais aussi partie. Anjaratiana est la troisième Miss Madagascar à participer au concours de Miss Monde, après Felana (2017) et Miantsa (2018). Pour cette année, la chance sourira-t-elle à la Grande île lors de ce concours de Miss Monde ? La réponse se trouve entre les mains de la belle brune Nellie Anjaratiana.
Sitraka Rakotobe


Un grand homme de l’église catholique tire sa révérence. Le père Sylvain Urfer est décédé, hier, en France à l’âge de 80 ans. Né en 1941 à Mulhouse, ce prêtre jésuite est arrivé à Madagascar et a vécu au pays pendant plus d’une trentaine d’années en endossant plusieurs  responsabilités : enseignant, écrivain, analyste politique et social. D’ailleurs, il est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris.  Pendant 25 ans, de 1980 en 2005, il a été curé de la paroisse Saint Jérôme d’Anosibe. En 1989, il a fondé le Centre chrétien « Foi et Justice » (groupe de recherche sur Madagascar), qui abrite une bibliothèque et un centre d'études, à Antananarivo.
Etant donné ses qualités d’écrivain, le Père Urfer a été l’auteur de multiples ouvrages dont une grande partie sur Madagascar : « L’espoir et le doute. Un quart de siècle malgache » (2000) ; « Le doux et l’amer. Madagascar au tournant du siècle » (2003) ; « La crise et le rebond. 50 ans après l’indépendance malgache » (2010) ; « Madagascar : une culture en péril ? » (2012) entre autres.
Une expulsion douloureuse
Il est également membre fondateur du SeFaFi (Sehatra Fanaraha – maso ny Fiainam – pirenena) ou Observatoire de la vie publique. Expulsé le 11 mai 2007 par l'ex-Président Marc Ravalomanana, à cause de ses critiques contre le régime de l’époque. Cette expulsion manu militari constitue une période sombre de son séjour dans la Grande île et a laissé une trace indélébile dans la mémoire des catholiques. Quoi qu'il en soit, la mesure et la façon dont il a été expulsé avaient provoqué la consternation des catholiques. En effet, « Sylvain Urfer avait été emmené à l'aéroport sous escorte policière. Il était passé par les douanes séparément des autres passagers, et s'était vu empêcher de prendre congé des amis qui s'étaient rassemblés pour lui dire au revoir », narre un média international.
 Beaucoup ne croyaient plus à son retour, pourtant le Père Sylvain Urfer a pu revenir au pays en novembre 2009, pendant l’avènement du régime transitoire dirigé par Andry Rajoelina.
Sandra R.

La une du 4 décembre 2021

Publié le vendredi, 03 décembre 2021

Orange Pro League - Awards Berajo s’offre deux titres

Publié le vendredi, 03 décembre 2021


L'association des Clubs de Football Elite de Madagascar (CFEM) a tenu son assemblée générale ordinaire (AGO), ce jeudi à l'hôtel Ibis à Ankorondrano. Les représentants des 16 équipes engagées à l’Orange Pro League s'y sont réunis avec les dirigeants de l'association. Le rapport de cette AGO sera publié prochainement.
 La CFEM prépare activement la saison 2021-2022 de l'Orange Pro League. Celle-ci débutera ce week-end. Le coup d'envoi a été précédé de la cérémonie de remise des Orange Pro League Awards, ce vendredi chez Canal Olympia Andohatapenaka, qui a récompensé les lauréats de l'exercice précédent.
Deux titres ont été attribués à Rajo Razafindrabe dit  « Berajo ». Il s’agit du meilleur défenseur et meilleur joueur pour les fans. Ancien joueur de Zanakala FC avant de devenir celui du Cosfa d’où le sélectionneur national l’a détecté pour rejoindre l’équipe nationale A. Actuellement, il évolue en tant que capitaine au club Jet Kintana. Lui qui a été aussi élu par les fans sur Facebook, le meilleur joueur de l’année de l’Orange Pro League.
 Mais pour les journalistes, le meilleur joueur de la saison est Aristide Ranaivoarison dit Vévé, ancien milieu de terrain de Five FC, qui joue désormais avec Fosa Juniors FC. Il a marqué 10 buts durant la saison 2020.
Randriatsiferana Tokinaintenaina Olivier, connu sous l’appellation de « Tsiry », de l’Ajesaia,  a été élu meilleur milieu de terrain de la saison 2021. Il évolue cette saison avec le club Fosa Juniors.
Hasinirina Onjaniaina Patrick est le meilleur attaquant de la saison 2020. Attaquant de l’As Adema et qui évolue cette saison à Elgeco Plus. Le titre de meilleur gardien de l’année a été attribué à Joma de Jet Kintana.
Et cerise sur le gâteau, parmi les cinq nominés pour le titre, El Hadari de l’Ajesaia a remporté le trophée de meilleur jeune.
Le titre de meilleur buteur revient à Tokiniaina Andonilaina Patrick Santatra dit « Tinoh » de Zanakala FC qui a marqué 13 buts durant la saison. Cette année, il évolue avec le CS-Disciple FC. C’est Romuald  Felix Rakotondraibe alias « Rôrô », qui a été élu meilleur coach de l’année après avoir amené l’As Adema au titre de champion de Madagascar de l’Orange Pro League version 2020, si la première édition n’a pu être achevée.


5 bassins-lavoirs, 2 toilettes publiques et 19 bornes-fontaines en tout. La rocade d’Iarivo est déjà opérationnelle depuis le mois de juin dernier. Sa construction a été financée par la Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne et l’Agence française de développement (AFD). Toutefois, les actions entreprises au niveau des deux Communes bénéficiaires, à savoir la Commune urbaine d’Antananarivo et Ambohimangakely ne s’arrêtent pas là.
En effet, le fonds restant après la construction de cette rocade a été mobilisé pour financer d’autres projets dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie de la population. Cela concerne le service de base ainsi que la mobilité de la population.
Pour Antananarivo Renivohitra, il s’agit du réaménagement de la route Maray Masay jusqu’à Andranobevava, celle reliant Ambatobe jusqu’à Analamahitsy et Nanisana, ainsi que de la construction de bassins-lavoirs, toilettes et bornes-fontaines au niveau de quelques Fokontany environnantes. La réception provisoire, avant la présentation des infrastructures à la Commune urbaine d’Antananarivo, s’est tenue hier. Les représentants des investisseurs ainsi le ministre de l’Aménagement du territoire ont honoré de leur présence cette cérémonie.
Durant la visite au Fokontany d’Analamahitsy, la population n’a pas manqué de témoigner sa gratitude envers les initiateurs de ce nouveau projet. Effectivement, les habitants de ce quartier souffrent actuellement d’un problème approvisionnement d’eau et d’un manque d’infrastructures. Le nombre des bornes-fontaines et de bassins-lavoirs ne suffit plus pour couvrir leurs besoins. Depuis toujours, ils sont ainsi obligés de chercher de l’eau qui se trouve à plusieurs kilomètres de leur domicile respectif.
En rappel, la rocade Est qui relie la RN 2 au boulevard de Tokyo s’étend sur une distance de 3,8 km pour une largeur totale de 60 m. La rocade Nord-Est, quant à elle, s’étend sur 3,426 km et comporte deux giratoires de 25m de diamètre à Masay-Andranobevava et Nanisana. Le raccordement urbain de 1 km de longueur commence au niveau de Nanisana et se termine par un carrefour à Ankadindramamy. Il s’agit d’une route à deux voies de 3,5m de large chacune, bordée en RG par une voie cyclable et en RD par une voie piétonnière, large chacune de 1,5m, 4 abris-bus et une traversée piétonne, 4 ouvrages hydrauliques.
Anatra R.


La Vérité de la semaine

Publié le vendredi, 03 décembre 2021

Donneur de leçon à l’aveuglette
Le FFKM, réuni en conclave à Ambohipo, interpelle le pouvoir en place en le sommant d’organiser une élection « libre et transparente » en 2023, année de l’échéance présidentielle. De qui se moque-t-on ! Les prélats voudraient-ils moraliser les premiers responsables des dernières élections (2018, 2019, 2020) à savoir la Primature, la HCC et la CENI ? Insinueraient-ils que ces scrutins ont été contestés ou contestables  à tel point qu’ils voudraient blâmer lesdits responsables ? Négatif, tout s’est déroulé selon la règle de l’art. Certes, il y avait quelques points à améliorer mais ce furent des scrutins libres et transparents. Ce qu’on aimerait entendre de la part des « Raiamandreny », qu’ils encouragent les responsables à  continuer ainsi.
L’inévitable fossile !
Le vrai débat qui s’impose pour Madagasikara, en ces temps où l’on ne jure que sur les énergies renouvelables, consiste à élucider la question « la Grande île pourra-t-elle se passer définitivement, du moins pour le moment, de l’énergie fossile ? » Une question pertinente dans la mesure où la Grande île regorge suffisamment de réserves  d’énergies fossiles capables de booster la relance économique. Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, va droit au but et déclare que Madagasikara, en l’état actuel de son développement, sollicite encore le service des énergies fossiles.
Vol ou non ?
La sommation de la Banque mondiale à l’adresse de l’Etat (JIRAMA) à rembourser 1.752 millions de dollars alerte l’opinion. Entre 2018-2019, la JIRAMA effectuait des dépenses jugées inéligibles par la Banque. Il faut nécessairement rembourser ! Au final, il ne s’agissait pas d’un crime et détournements mais d’une affectation non autorisée vers d’autres chapitres. En tout cas, vol ou non la JIRAMA doit donner suffisamment d’éclaircissements sur cette affaire qui ternit l’image du pays sur le plan international.
Prestation tant attendue.
Finalement, la prestation de serment des neuf nouveaux membres de la CENI a eu lieu ce mercredi 1er décembre. C’est l’évènement-clou de la semaine. La nouvelle instance d’Alarobia chargée d’organiser les élections à Madagasikara devient ainsi opérationnelle. A la limite du chronogramme pour l’échéance de 2023, les nouveaux commissaires électoraux doivent commencer illico à se pencher sur le renouvellement de la Liste- mère. Rendez-vous donné pour 2023 !
Ndrianaivo

LA UNE DU 03 DECEMBRE 2021

Publié le jeudi, 02 décembre 2021

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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