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En octobre dernier, deux enfants de la Commune de Soahazo, District de Toliara, ont été enlevés. Malheureusement, les ravisseurs ont éliminé l’un d’eux, le prénommé Tovomana, non sans qu’ils ne lui ont enlevé les yeux. “Sa famille l’a reconnu grâce à sa tête et à ses habits”, commente un villageois. Par ailleurs, Njaka, l’autre gamin est sain et sauf.
Lundi dernier, un rebondissement inattendu dans cette affaire d’enlèvement. Deux ravisseurs présumés étaient tombés dans un traquenard que leur ont tendu les proches des victimes.
Lors de leurs arrestations, les bandits ont reconnu avoir enlevé les deux gosses dans le but de les revendre auprès d’un réseau de trafiquants. Les ravisseurs ont également avoué avoir éliminé le petit Tovomana, et n’ont pas caché lui avoir percé les yeux. “Ce sont encore ces bandits qui ont indiqué l’endroit où ils ont enterré la dépouille du petit Tovomana dans une forêt”, précise le villageois.
Ce double coup de filet des familles des garçons victimes fut un succès grâce à un stratagème. Car avec l’imprudence des suspects pour parler de leur sale trafic auprès d’un résident de Soahazo, et où ils ont affirmé être en mesure de trouver des enfants pour ensuite les revendre, les proches de Njaka et de Tovomana ont sauté sur l’occasion. “Les familles des victimes ont feint de s’intéresser également à des enfants et ont   demandé aux ravisseurs d’en trouver. Effectivement, et loin de se douter un seul moment à qui ils ont affaire, les bandits ont promis de livrer les enfants. Rendez-vous fut alors fixé lundi dernier pour la transaction. Or, sur place, les ravisseurs ne s’étaient guère attendus à ce que la nasse allait se refermer subitement sur eux”, ajoute notre interlocuteur.
Une fois que les familles plaignantes ont devant eux les deux suspects, elles ont vite fait de donner l’alerte en rameutant les villageois. Ces derniers ne s’étaient pas fait prier pour leur donner un coup de main pour jeter les deux bandits dans le filet. Mais l’affaire risque de ne pas se terminer sitôt. Car les ravisseurs auraient cité des noms, et il y en a plusieurs. Raison de plus donc pour les proches des victimes, mais aussi tous les habitants de Soahazo, d’interpeller les autorités en place, et pourquoi pas le pouvoir central d’agir rapidement, histoire de démasquer puis arrêter et de sanctionner à leur tour les commanditaires de ces meurtres liés au trafic d’organes dans le Sud.
Franck R.


Les grèves de revendications se sont multipliées au cours des derniers mois. La dernière en date est celle du personnel administratif des universités. Las du retard du versement des subventions et des salaires, l'ensemble des PTA a décidé de débrayer. Toutefois, ce problème a déjà été solutionné. Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Rabarinirinarison, « ces retards de paiement ne résultent pas du tout d’une question d’argent mais plutôt d’assainissement. Nous effectuons un nettoyage en profondeur des finances publiques. Et c’est pour cette raison que cela prend autant de temps. En tout cas, l’Etat a de l’argent. Pour preuve, le taux d’exécution budgétaire à l’heure actuelle n’est seulement que de 38%». En effet, des nombreuses irrégularités ont été constatées dans les finances publiques depuis quelque temps. «Pour le cas des organismes rattachés par exemple, les responsables demandent le déblocage des fonds et au final, l’argent n’arrive pas aux personnes auxquelles il est destiné. Un organisme déclare par exemple avoir 150 employés. Nous leur envoyons l’inspection générale de l’Etat pour vérifier que ces informations sont véridiques. Après enquête, seules 110 personnes sont vraiment des employés, les 40 autres sont des employés fictifs. Pour remédier à ce genre de situation, nous demandons alors des programmes d’emploi détaillés pour voir comment l’argent sera utilisé», détaille le ministre. Ce type de situation n’est pas anodin. C’est pour cette raison que le ministère de l’Economie et des Finances s’active dans l’assainissement de chaque département. «Cela fait suite aussi à des demandes du Président de la République», rajoute Rindra Rabarinirinarison.
Toutefois, concernant l’exécution budgétaire, le ministre estime qu’un bond d’exécution devrait être enregistré pour ce mois-ci. Ce taux devrait atteindre alors les 70% avant la fin de l’engagement, prévu pour le mois prochain.
Rova Randria


« Les pharmaciens ont peur de la concurrence ». Ces propos du député Voninahitsy Jean Eugène, élu à Morafenobe, pour défendre sa proposition de loi sur les dépôts de médicaments, ont eu du mal à passer auprès des acteurs du monde pharmaceutique. Pharmaciens et grossistes se sont offusqués de telles affirmations, rappelant qu’il est essentiel de différencier les pharmacies des autres réseaux de distribution comme les dépôts de médicaments. « Les médicaments ne sont pas des produits comme les autres, la pharmacie n’est pas un commerce comme les autres », souligne-t-on. L’objectif des pharmaciens et des pharmacies n’est pas principalement de faire du chiffre d’affaires. Ils doivent penser en première intention aux habitants, à leur santé et à leur sécurité.
Les pharmaciens ne sont pas des commerçants en produits de santé, devait d’ailleurs rappeler l’Ordre des pharmaciens, récemment. Ce sont des dispensateurs qui ont des compétences, le droit et l’obligation de donner des conseils, de vérifier les ordonnances et d’appliquer les recommandations sanitaires et scientifiques. Des compétences que ne disposent pas forcément les dépôts de médicaments. Il est de l’intérêt de la population que les pharmacies s’installent près de chez eux. Un docteur en pharmacie a effectué plusieurs années d’études pour obtenir le diplôme d’Etat. Un pharmacien n’est pas un distributeur automatique de boîtes de comprimés. Son rôle va bien au-delà. Les pharmaciens s’installent principalement pour leur mission et pas pour leurs chiffres d’affaires. Lorsqu’il s’engage, le spécialiste du médicament qu’est le pharmacien fait la promesse ferme d’exercer sa profession dans l’intérêt de la santé publique. En somme, il est dans l’intérêt de la population de voir une pharmacie s’installer dans sa localité. D’ailleurs, si une pharmacie privilégiait son chiffre d’affaires, il n’aurait aucun intérêt à aller dans les zones où sont installés généralement les dépôts de médicaments, autrement dit dans des zones reculées.
En tout cas, pour l’information, la proposition de loi n°003-2021/PL du 03 juin 2021 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2021-002 du 15 juillet 2011 portant Code de la santé, a été examinée par les députés hier. Ces derniers, après avoir débattu durant trois tours d’horloge du contenu du texte présenté par le député Voninahitsy Jean Eugène, ont décidé d’ajourner l’adoption de la proposition de loi, aux motifs notamment que le sujet mérite des réflexions approfondies pour l’intérêt général.
La rédaction





Les publicités comme outils d’aspiration. Davantage de jeunes consomment les produits du tabac en Afrique. Un jeune sur 4, âgé entre 16 et 19 ans,est déjà exposé au tabagisme, selon les statistiques du Botswana. Pour ce pays, une campagne ciblant les jeunes à dire « non au tabac » a été menée pour y remédier. Puisque les plus jeunes sont attirés par des nouveaux produits, notamment la cigarette électronique avec une prévalence élevée au Ghana, des mesures devraient être mises en place, dont des restrictions strictes. « Au niveau mondial, 79 pays autorisent la vente des nouveaux produits de tabac, contre 2 pays qui l’en ont interdit. 84 pays n’ont pas de régulation y afférente », relate un intervenant lors de la première conférence africaine sur le tabagisme et développement. Cet évènement historique organisé par le Centre de lutte antitabac en Afrique (CTCA) s’est, rappelons-le, déroulé en ligne du 26 au 28 octobre dernier, avec la participation de 700 acteurs issus de plusieurs pays africains.
Pour Madagascar, 8 élèves sur 10 ont déjà goûté des produits du tabac, selon les statistiques émanant de l’association « IZA » œuvrant dans la prévention du tabagisme auprès des lycéens. Quant aux nouveaux produits, la cigarette électronique reste la plus connue et prisée par des jeunes. D’ailleurs, des publicités sur l’importation des vaporisateurs, avec plusieurs parfums au choix, et leurs recharges ont été constatées sur les réseaux sociaux en 2020, peu de temps avant la crise sanitaire liée à la Covid-19. La Grande île a pourtant élaboré des textes réglementaires dans cette lutte, dont l’interdiction de publicité sous toutes ses formes des produits du tabac. A cela s’ajoute l’interdiction de vente aux mineurs et par des mineurs.
Pour faire face au tabagisme chez les jeunes, des acteurs mettent en œuvre des activités périodiques de conscientisation et sensibilisation à Madagascar. « Les dangers du tabagisme sont mis en exergue durant les séances d’échanges, de partage et de counseling auprès des lycéens », informe un membre de ladite association. En 2021, celle-ci a lancé un mois de campagne de sevrage gratuite pour les jeunes en dépendance à la drogue ou les produits du tabac. Une vingtaine de jeunes ont été pris en charge jusqu’ici. Leur suivi s’enchaînera jusqu’en 2022.
Patricia Ramavonirina





Ferme. Les industriels locaux ont tenu, hier à Analakely, une conférence de presse pour exposer leurs points de vue par rapport à la réforme du système de taxation sur les bondillons de savon prévue dans la prochaine loi de Finances. Ce qui est devenu « la guerre des bondillons » est aujourd’hui sujet à des interpellations provenant de toutes parts. D’un côté, le syndicat des industries (SIM) qui réclame une hausse de la taxation car il estime que l’importation de bondillons pénalise les unités de production locale et de l’autre, les bondillonneurs qui affirment que l’augmentation de la taxation aura un impact considérable sur la performance des petites industries qui utilisent cette matière première. Pour rappel, le bondillon c'est de la pâte à savon que le savonnier achète à un industriel et que le premier conditionne pour en faire un produit fini destiné à la consommation. Ainsi, les industriels locaux considère que le bondillon de savon est déjà un savon fini et non une matière première car il peut être utilisé en l’état pour le lavage des mains et autres tâches ménagères. De ce fait, s’il est considéré comme étant un produit fini, dans la Grande île, il devrait toujours être taxé à hauteur de 20 % de sa valeur. « Cette réduction du droit de douane sur les bondillons de savon de 20% à 10% a déjà entraîné une délocalisation de la fabrication de savon en Asie du Sud-est car 80% des savons utilisés à Madagascar sont désormais importés y compris les bondillons de savon. A titre de comparaison, les différentiels de droit de douanes entre les matières premières saponifiables et les bondillons de savon à Madagascar sont bien loin du compte face à des pays comme le Nigéria, l’Egypte ou encore le Maroc où la taxation des bondillons s’élève à plus de 30%. Par ailleurs, de nombreuses unités de fabrication de savon à Madagascar ont été arrêtées et se sont reconverties dans l’importation de bondillons de savon », expliquent ces industriels. Cependant, le collectif des bondillonneurs précise que cette denrée est classée dans la deuxième catégorie des produits semi-finis selon les normes d’importation de la douane. « Etant donné qu’ils sont destinés spécifiquement aux industriels, ces granulés industriels ne peuvent pas être utilisés directement par les ménages car ils doivent subir différentes étapes de préparation et de transformation industrielles. Les tentatives de révision des droits de douane actuellement de 10% et de les ramener à 20% ont été effectuées à plusieurs reprises. Le collectif des bondillonneurs appelle les responsables étatiques à étudier avec minutie les raisons évoquées suscitées en pensant à l’intérêt de la population», arguent ces bondillonneurs.
Hary Rakoto

Anosipatrana - Un agent municipal porté disparu

Publié le mercredi, 03 novembre 2021

Depuis le mois d’octobre dernier, un agent de la Mairie, stagiaire répondant au nom de Dieu Donné Randriamitsara n’a plus donné aucun signe de vie de manière inexpliquée. Sa disparition subite du circuit est telle qu’il est absolument impossible d’avoir une quelconque idée de l’endroit où il est actuellement censé se trouver. Impossible également de le joindre par téléphone qui reste désespérément muet.

 

70 à 80 cas par jour. Un cabinet médical en centre-ville a enregistré ces cas de toxoplasmose au mois de mars et avril 2020, selon ses statistiques. Actuellement, 4 à 5 cas par jour y sont diagnostiqués, résultats d’analyse à l’appui. Cette maladie parasitaire contagieuse connait une hausse inquiétante des cas, notamment depuis l’année dernière, à cause du laisser-aller et la négligence de tout un chacun, selon les informations recueillies. La toxoplasmose est due à un parasite appelé « Toxoplasma Gondii », transmis par les chats. Mais il n’y a pas que cet animal domestique qui transmet ce parasite, mais également le fait de manger de la viande mal cuite ou des fruits et légumes mal lavés. A cela s’ajoute la défécation à l’air libre ou encore le manque d’hygiène, notamment des mains.

 

La campagne vaccinale contre la Covid-19 a débuté le mois de mai dernier sur le territoire national. Malheureusement, même avec trois vaccins au choix, l’AstraZeneca, le Janssen et le Sinopharm, la population demeure toujours indécise quant à son choix de recevoir l'injection. « L’administration des doses s’effectue par obligation et non par conviction.

Année charnière

Publié le mercredi, 03 novembre 2021

L'année touche doucement mais sûrement à sa fin. Il ne reste que d'un mois et quelques petites semaines pour 2021 d'exister. Elle aura été une année charnière pour le renouvellement de certaines Institutions cruciales à la bonne marche de la République.

 

Une demi-heure. C’est La durée moyenne des coupures de courant dans la ville d’Antananarivo à l’heure actuelle. Les problèmes rencontrés à la Centrale hydroélectrique d’Andekaleka ne sont pas encore complètement réglés. « Tous les problèmes au sein de la Centrale sont aujourd’hui réglés sauf un, celui du troisième groupe produisant 30 MW d’électricité.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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