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Black-out ou non, tous les quartiers d’Antananarivo et ses environs auront chacun leur lot de coupures pour aujourd’hui, comme l’a annoncé la compagnie nationale d’eau et d’électricité, il y a quelques jours. Effectivement, la JIRAMA vient de sortir un calendrier de ces coupures programmées pour la journée de samedi, en prévision des réparations que la compagnie doit obligatoirement effectuer au niveau de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka.

Nouveauté. Le nouveau album BD « Destins croisés » sera présenté officiellement aujourd’hui  à l’Institut français de Madagascar (IFM), Analakely, plus précisément ce matin à partir de 10h et cet après-midi à 15h. L’aboutissement de ce nouveau-né est dû par le biais d’un projet intitulé « La bande dessinée vecteur de plurilinguisme », associé au concours baptisé « Premières bulles ». Une idée afin de créer une résidence artistique à l’attention des bédéistes malagasy non professionnels de la jeune génération et de publier un album BD bilingue franco-malagasy.

 

Non aux profiteurs ! Le Président de la République, Andry Rajoelina, a abordé le sujet délicat autour de la filière vanille au premier jour de sa visite dans la Région SAVA. Au cours d'un meeting avec la population de Sambava, hier, le Chef de l'Etat a crevé l'abcès sur les abus de certains collecteurs au détriment des petits producteurs.

 La cérémonie d'ouverture officielle de la 3ème édition des Journées internationales des Régions s'est tenue, jeudi, à l'Hôtel Bellevue à Antsohihy (Région Sofia) en présence d'une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Christian Ntsay, des représentants du corps diplomatique et des agences de coopération, des autorités locales conduite par le gouverneur de la Région Sofia, le Général Lylison René de Rolland ainsi que des membres du secteur privé.

LA UNE DU 30 OCTOBRE 2021

Publié le vendredi, 29 octobre 2021

La une du 29 octobre 2021

Publié le jeudi, 28 octobre 2021


Il faudra patienter encore pour savoir la date du procès dans l’affaire Apollo 21. Abordant ce sujet, le Garde des Sceaux souligne que la procédure judiciaire dans cette affaire est toujours au niveau de la Chambre d’instruction. Ce fut en marge d’un évènement entre le ministère de la Justice et l’association Justice et Paix à Antanimena. Le ministre de la Justice, Herilaza Imbiki affirme que cette Chambre doit statuer sur les recours des « nombreux avocats » de certains accusés dans cette affaire. Des recours qui rallongent le processus. L’affaire qui avait secoué le microcosme politique malagasy n’est ainsi pas inscrite dans le rôle d’audience de la session de la Cour criminelle en cours à Antananarivo.
Une fois que tous les recours seront évacués, la procédure pourra suivre son cours et le Parquet général pourra alors décider à quelle date le procès aura lieu, précise le ministre. Herilaza Imbiki souligne en tout cas que d’autres sessions de la Cour criminelle auront lieu avant les vacances judiciaires en décembre. Cependant, les affaires les plus anciennes seront traitées en priorité, souligne-t-il. Datant de plusieurs mois déjà, l’affaire « Lama », considérée comme un gros dossier, ne sera traitée que maintenant durant l’actuelle session de la Cour criminelle.
Pour rappel, l’affaire Apollo 21 concerne cette affaire de tentative d’attenter à la vie du Président de la République malagasy tuée dans l’œuf par les Forces de l’ordre malagasy. Dans le cadre de ce dossier, une vingtaine de personnes ont été interpellées dont les présumés cerveaux ont été placées en détention préventive.
Sur une toute autre affaire, le ministre de la Justice a appelé hier les personnes non satisfaites par certaines décisions de Justice à choisir la voie légale et procédure au niveau de la Justice, et à ne pas choisir la voie de l’affrontement. Le patron de Faravohitra parle ainsi en référence à l’affaire qui a récemment secoué Farafangana où la foule a été incitée à aller marcher vers la prison locale pour revendiquer la libération de quelques personnes placées en détention préventive.
« Les prévenus ne sont pas encore désignés coupables. La Justice est au stade où elle cherche la vérité et les preuves à charge ou à décharge. Nous appelons ainsi à l’apaisement dans cette affaire et à privilégier toujours la voie du dialogue », indique le ministre de la Justice. Parlant de la session du Conseil supérieur de la magistrature, qui prendra fin ce jour, Imbiki Herilaza indique que 4 magistrats vont passer devant le Conseil de discipline. Il indique également que la décision de nomination aux postes de chefs de juridiction et les demandes d’affectation seront traitées durant cette session.
La rédaction








 

Agenda du week-end

Publié le jeudi, 28 octobre 2021

Vendredi
Malm Martiora
De la musique urbaine au menu avec Malm Martiora. Ce groupe, considéré comme la coqueluche des jeunes, tient désormais sa place dans le showbiz. Pour finir le week-end en beauté, il donne rendez-vous au Blue Moon Café, Tanjombato, ce soir à 19h. Une occasion de le voir performer en live pour toute une soirée.
Oladad
Il fait partie de ces groupes qui sortent des sentiers battus de la variété classique pour mettre en valeur la musique du terroir. Oladad ne renie pas ses racines fianaroises, tout en étant parfaitement en harmonie avec son époque. Depuis son « Afindrafindrao » remis au goût du jour, le groupe a conquis un public jeune, mais il ne déplaît pas non plus aux gens plus âgés. Ce soir, Oladad allumera la scène du Fast Food à Ankatso II à partir de 20h.
Jaojoby et Eusebia
Ce soir, Jaojoby et sa fille Eusebia seront à l’affiche chez lui au Jao’S Pub Ambohipo à partir de 20h. Une occasion que ne rateront certainement pas tous les fans du chanteur mais également les mélomanes car avec Jaojoby, on s’attend toujours à des surprises.  Oui, c’est le roi du « salegy » mais il s’agit également d’un « bluesman » qui ne cesse de surprendre.
Elidiot
Une soirée qui s’annonce chaude. Et oui, Elidiot affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbusiness local. L’interprète de « Magnanyioh », « Aza latsaigny », « Ngôma lehilahy », « Aza mipaipay »,... ne cesse de donner son maximum pour satisfaire ses  fans. Ce soir, le chanteur va monter sur la scène de Le Glacier à Analakely à partir de 20h. Ça va chauffer à fond du côté du centre-ville lors de ce vendredi joli !  

Samedi
Farakely et Laza
L’occasion se présente à nouveau pour les fans de Farakely. Ce soir, la chanteuse sera sous le feu des projecteurs pour une soirée acoustique. Elle sera même accompagnée du chanteur Laza. Avec ses deux  albums « Tafaray isika roa» et « Nofiko », l’artiste a réussi son pari et s’est imposée dans le paysage musical. Aujourd’hui, elle s’est fait un nom et a déjà partagé la scène avec de grandes stars. Il faut savoir que Farakely est une artiste à part entière qui n’a rien à envier à ses pairs. Le rendez-vous est donné demain au Piment Café, Behoririka à partir de 15h.
KR 78
Que du lourd ! Demain, le groupe de « Groove Thrash Metal » KR 78 est à l’affiche du No Comment Bar, situé à Isoraka, samedi à 20 heures. Un évènement à ne pas rater sous aucun prétexte pour les hardos. Il faut noter que le « Groove Thrash Métal » de KR 78 est un genre de musique rock reliant le style progressiste et quelques influences de la musique malagasy. Ce groupe s'est formé à Antsirabe en 2008. Le nom KR signifie « Kôfa atambatry ny Rock », et le chiffre 78 correspond au nombre d’heures qu’ils ont mis pour trouver un nom. Pour voir leur performance, il suffit de visiter le « No Comment Bar » demain soir.

Dimanche
« Talatamaty M’fety »
Week-end spécial. Ce dimanche, le « Kianja Maitso Tsiafoy », sis à Amborompotsy-Talatamaty,  accueillera sept talents les plus populaire de la Capitale. Ainsi, Wada et Yoongs, Tif à Tif, Marion, Johane, Rumik Family, Princy et le groupe de rap Gas’ta se retrouveront sur la même scène pour le plus grand bonheur des fans mais surtout les adolescents. Des jeunes artistes jouant différents styles de musique actuels vont mettre de l’ambiance inouë ce dimanche. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.

Gothlieb
Toujours présent. Gothlieb, le célèbre humoriste ou l’artiste à multiples facettes, dont le talent n’est plus à présenter au public, sera de nouveau là pour faire rire aux larmes les spectateurs et les divertir à fond à travers des sketchs, saynètes, blagues, plaisanteries ainsi que des chansons. Cette fois-ci, l’humoriste présentera son nouveau volet  «Vava Latsaka Tsisy S» au CCEsca Antanimena, ce dimanche à partir de 15h. Un nouveau rendez-vous à ne pas rater !  

Lundi
Lôla et compagnie
Après une longue attente, la célébration du vingtième anniversaire de scène du chanteur Lôla aura bel et bien lieu ce lundi 1er novembre au Palais des Sports, Mahamasina à partir de 15h 04. Quelques tours d’horloge pour replonger dans des souvenirs et revivre des moments inoubliables. C’est ce que Lôla et son équipe nous proposeront via un concert intitulé « Tiako loatra ianao ». Et comme un anniversaire ne se fête pas tout seul, Lôla a invité de nombreux amis pour partager la scène avec lui. Parmi les invités, on retrouvera Njakatiana, Do Rajohnson, Farakely, Melky, Black Nadia, Stéphanie, Safidy, Nate Tex et Denise.
Green
Du rock à l’ancienne, comme les aiment les puristes, c’est ce qui sera au menu au Théâtre de verdure Analamaitso, situé à Analamahitsy, ce lundi à 15 heures tapantes. Ne se produisant que rarement, Jacquot et ses potes, pour ces retrouvailles avec les inconditionnels du groupe, vont reprendre tous leurs tubes et toutes les chansons avec lesquelles on les a connus. Des sons très intenses et de l’émotion  attendront ceux qui vont décider de visiter cet antre de la Capitale.






Cela fait deux semaines et presque jour pour jour qu’une mère de famille de 54 ans avait été assassinée de façon la plus barbare. Son corps carbonisé, et rendu à moitié méconnaissable, avait été retrouvé dans un secteur boisé et incendié situé en aval des locaux des Domaines et inclus dans le campus universitaire d’Ankatso. C’est là que le bât blesse ! Jusqu’à présent, l’enquête semble être dans l’impasse. Et pourtant, les Forces de l’ordre devraient tenir au moins une piste, ne serait-ce qu’en se basant sur celle de la personne avec laquelle la victime a eu rendez-vous la veille du drame à Besarety.  “La Police est encore en pleine investigation”, nous a fait-on savoir, hier. En réalité, la Police ne s’en cache pas : ne rien dire au public sous peine de court-circuiter le cours de son enquête.
Les premiers éléments de l’information privilégient la thèse d’un meurtre dont le ou les auteurs du forfait auraient tenté de maquiller en mettant volontairement ensuite le feu sur cette forêt d’Ankatso, et ce, après qu’ils y ont jeté le corps sans vie. D’ailleurs, ce sont les sapeurs-pompiers qui ont fait la découverte macabre de la malheureuse lors de leur intervention à l’endroit. Entre-temps, les proches de la victime s’étaient vivement inquiétés en ne la voyant toujours pas rentrer au foyer le soir du jeudi 14 octobre dernier, date à laquelle elle était censée avoir eu cette entrevue avec cet(te) inconnu(e), du moins au cours de la matinée à Besarety. L’angoisse qui étreignait la famille fut compréhensible car ce jeudi-là, cette habitante d’Antsirabe, du moins de son vivant, s’était fait accompagner par son fils, qui devait attendre son retour dans les parages, le temps que sa maman ait terminé son entretien avec l’inconnu. Mais en vain ! La concernée n’a plus reparu et que son fils a dû rentrer bredouille à la maison, partageant ainsi son inquiétude de cette disparition inexpliquée de la mère de famille. Depuis, la famille a passé l’essentiel de son temps à rechercher la portée disparue.
Ce n’est seulement qu’après trois jours que le ciel semblait tomber sur celle-ci ! La dépouille carbonisée d’une femme qu’elle a trouvée à la morgue de l’HJRA Ampefiloha était bel et bien celle de leur mère ! Depuis, ce fut le silence radio total sur l’affaire. Les proches de la disparue paraissaient se recroqueviller sur eux-mêmes, préférant du coup ne pas s’exprimer devant les médias. “Désolé, nous ne pouvons rien vous dire plus, du moins pour le moment”, déclare le fils de la défunte.

Enfin, il existe une certitude : des personnes ont été déjà auditionnées par la Police et d’autres le devront également encore sans qu’on ne peut pour autant que certaines d’entre-elles avaient été arrêtées ou non.
F.R.

Un projet de la discorde !

Publié le jeudi, 28 octobre 2021

Le projet de loi déposé au desk de l’Assemblée nationale, relatif à l’interruption thérapeutique de grossesse (ITG), déchire l’opinion.
La députée Masy Goulamaly, indépendante et élue dans le District de Tsihombe, soumet à l’Assemblée nationale un projet de loi touchant l’ITG. D’emblée, le projet fait polémique. Différents milieux allant de l’église aux simples citoyens, en passant par les élus au Parlement, se manifestent. Les avis divergent selon la tendance des uns et des autres. Le débat fait rage !
Les chefs d’église ouvrent le bal. La commission épiscopale réunissant les évêques de l’ECAR de Madagasikara rejette dans un communiqué toute tentative d’interrompre le processus de la grossesse jusqu’à son terme, la naissance du bébé. C’est un crime contre la vie. L’Eglise catholique romaine sous la houlette du Vatican condamne l’interruption avant terme de la grossesse. Un fondamental que le Pape défend bec et ongles, autrement dit avec la plus grande fermeté. L’homme n’a pas le droit de disposer comme il l’entend à sa vie ou celle des autres. Une vérité cardinale à laquelle le Vatican défend profondément. Les dirigeants de l’église luthérienne emboitent le pas. Et ceux de l’église réformée (FJKM) ne vont pas tarder. Un coup de massue pour la parlementaire de Tsihombe dans la mesure où le régime, quel qu’il soit, n’osera pas affronter la toute puissance du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) ni passer outre à sa recommandation. Tourner le dos aux chrétiens à Madagasikaraest un risque qu’il ne faudra jamais oser le faire.
Au niveau de l’Assemblée, les élus se divisent jusqu’à en arriver aux prises de bec. La députée Anyah, élue dans le IIIème Arrondissement de la Capitale, appartenant à la majorité présidentielle, dans une longue publication à travers les réseaux sociaux, argue la conviction chrétienne comme point de vue principal pour refuser le projet de la discorde. Elle fustige la « proposition » de son homologue de Tsihombe qui risque de donner libre cours à l’avortement.
Masy Goulamaly, une femme engagée, à sa manière, dans la lutte pour défendre le droit de la femme, vice-présidente de la commission de l’égalité du genre, de la promotion de la femme au sein du Parlement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), n’entend pas se laisser marcher. Elle déplore le fait qu’environ 3 000 femmes malagasy sont victimes de viol et d’inceste. Par ailleurs, nombreuses femmes du Sud, affaiblies par l’insuffisance alimentaire, meurent de l’avortement clandestin dont le nombre augmente dangereusement.
Parmi ces arguments phares, elle bétonne sur la nécessité de faire la différence entre IVG et ITG. L’interruption volontaire de grossesse n’est pas à confondre avec l’interruption thérapeutique de grossesse, insiste-t-elle. Si la première risque de conduire tout droit vers l’avortement non contrôlé sinon sauvage, la seconde n’intervient uniquement que sur ordre strict du médecin, en fonction de la santé de la mère et de l’enfant.
De tous les cas de figure, le débat à l’hémicycle risque fort de s’enflammer. Le sujet a été déjà débattu à l’Assemblée en 2017, mais les élus du peuple ont dû rebrousser chemin, étant donné la délicatesse du sujet et la polémique qu’il pourrait engendrer.
Projet de loi de la discorde, il en vaut la peine d’être abordé.
Ndrianaivo


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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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