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Abnégation, persévérance et respect du travail. Ce sont les termes qui définissent la tâche formidable que Bôndy a accomplie en franchissant le cap d’un million d’arbres plantés depuis sa création.
Ayant comme slogan « Ensemble transformons l’île rouge en île verte », la société, ayant commencé « petit à petit l’oiseau fait son nid », est actuellement une référence en matière de reboisement. La saison dernière 2021-2022, l’entreprise s’est impliquée dans six localités, à savoir Sambava, Toamasina, Fort-Dauphin, Morondava, Mahajanga, Andramasina et depuis peu à Ambanja.
Selon la société, « Ce mois de mars est très spécial pour Bôndy. Nous avons franchi le chiffre de 1 million d’arbres plantés (mangroves et arbres terrestres) depuis le début de nos activités ».
Et de rajouter que : « Un reboisement ce n’est pas seulement planter des arbres, mais assurer la survie des plantes avec des suivis stricts par l’équipe et les partenaires locaux. Toutes les campagnes assurées par nos soins ont au moins un suivi de 5 ans. Cela garantit un taux élevé de viabilité des plantes ».
En effet, un reboisement réussi est un reboisement avec le plus de plantes ayant survécu et indépendantes après la campagne.
D’ailleurs, il faut aussi faire une étude préalable du terrain où le reboisement sera effectué. Une étude de la nature du sol, le choix des plantes adapté, l’accès et la suffisance en eau sont parmi les paramètres à tenir en compte.
Dans sa démarche, Bôndy s’implique grandement dans l’utilisation de techniques agricoles respectant l’environnement et ayant des impacts positifs sur la nature. En outre, la coopération active des populations locales dans les opérations de reboisement est primordiale. Il faut ainsi leur garantir une plus grande autonomie et résilience. Ainsi, « les locaux protègent et entretiennent les forêts tout en améliorant leurs conditions de vie. C'est en plaçant l'humain au cœur du projet que nous garantissons un taux de survie élevé et un regarnissage de qualité ».
Il apparaît que la maîtrise des éléments clés dans le reboisement a mené Bôndy vers ce succès. A savoir, un suivi par une équipe dévouée, un respect de la population locale et une harmonie avec l’environnement et le terrain à reboiser.
Début 2020, sous la houlette de son fondateur Max Fontaine, l’entreprise comptait trois collaborateurs à temps plein, mais actuellement, elle en est à 73 « créateurs d’impacts ».
Après une phase d’essai, c’est en 2021 que Bôndy a officiellement démarré ses activités. A ses débuts, elle est intervenue dans deux zones. Le premier à Andramasina où il dispose d’une pépinière abritant 186 000 arbres. Le second à Antolojanahary où 10 000 jeunes plants ont été mis en terre durant cette saison.
Depuis, du chemin a été parcouru.
Nikki Razaf



Il est midi, la foule s’entasse peu à peu au niveau des portes d’embarquement du nouveau terminal international de l’aéroport à Ivato. Nicolas embrasse sa femme et sa petite fille de un an tout en s’apprêtant à monter dans un avion de l’Air Mauritius qui le débarquera d’ici une ou deux heures sur les terres mauriciennes où il résidera pour un séjour de deux ans. Comme lui, une bonne douzaine de jeunes travailleurs dans la même situation seront aussi du voyage. Ces jeunes, presque exclusivement ayant des compétences avérées en tant que conseiller client dans des centres d’appels malagasy, ont été débauchés par leurs homologues mauriciens avec des arguments alléchants. Un salaire mensuel équivalent le double de ceux qui restent au pays en plus des primes et autres avantages d’hébergement. « Le contrat que l’on m’a proposé inclut un engagement de 24 mois renouvelable. Mais je ne compte pas rester au-delà, juste le temps d’économiser pour ensuite rentrer et monter mon petit affaire au pays », se dit notre jeune téléconseiller. Des centaines de jeunes travailleurs, dans la même situation et ayant presque les mêmes projets de vie que Nicolas se sont envolés pour l’île voisine car sont attirés par les conditions de travail proposées là-bas. Ce qui provoque une fuite de compétence considérable constatée au niveau des boîtes locales œuvrant dans le secteur. Un cas qui touche le secteur textile et celui maritime depuis longtemps et qui commence à gangréner le domaine de l’externalisation offshore. Ce dernier commence pourtant à améliorer le taux d’employabilité des jeunes à Madagascar.

Guerre de RH

« Depuis la réouverture des frontières, l’année dernière, les centres d’appels mauriciens recrutent des jeunes malagasy en masse. Depuis, notre taux de turn-over ne cesse de croître. Des jeunes débutants que nous avons formé durant un semestre partent tenter leurs chances là-bas après avoir acquis l’expérience adéquat dans notre boîte », déplore Andriantsoa, responsable recrutement et formation dans une société reconnue de la Capitale.  Avant d’enchaîner « Certes, il est indéniable qu’avec des offres d’augmentation de salaire à plus de 100 %, peu de nos jeunes résistent. Mais ceux qui partent à l’aventure sont loin de se rendre compte des réalités une fois arrivé à Maurice. Notamment de faire face à un niveau de vie beaucoup plus élevé qu’au pays où même avec un meilleur salaire, il peut toujours y avoir des risques de difficulté si l’objectif est de faire des économie ». Vieille de plus de dix ans, l'industrie offshore mauricienne offre une solution séduisante pour les entreprises européennes désirant se recentrer sur leur cœur de métier. De plus, les autorités mauriciennes déroulent littéralement  le tapis rouge aux investisseurs potentiels. Ces derniers bénéficient d’un accompagnement personnalisé pour toutes les formalités administratives. Les sociétés offshore disposent des compétences requises pour répondre aux besoins des entreprises étrangères, particulièrement dans le domaine du développement informatique et du secteur de la relation clientèle. Un boom de ce secteur d’activité qui pousse les chasseurs de compétence à se tourner rapidement vers les jeunes malagasy animés par la soif de progression sur le plan professionnel.
   
Hary Rakoto

LA UNE DU 20 MARS 2023

Publié le mardi, 21 mars 2023

La rivière Sisaony ne cesse de monter. La précipitation qui a sévi dans la Capitale et la Région de Vakinankaratra, dans la nuit du lundi a provoqué la montée des eaux. Pour la rivière Sisaony, l'eau est montée de 0,96 mètre en 24 heures, selon le bulletin hydrologique, publié par l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo (APIPA). Elle devrait encore augmenter dans les prochaines 24 heures. Le seuil d'alerte jaune qui est de 2,50 mètres sera atteint dans les 12 heures. A l’échelle d’Ampitatafika, le seuil de l’alerte rouge est de 3,50 mètres. Par conséquent, une alerte jaune est lancée pour les Communes environnantes.

Après deux journées d’audition au Parquet du Tribunal de première instance d’Antsiranana, la Justice a communiqué sa décision pour trancher sur le sort des 19 personnes déférées dans l’affaire concernant le naufrage d’un bateau de clandestins vers Mayotte, hier. Aussi, 15 parmi celles-ci ont été placées sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antsiranana, pour immigration clandestine suivie d'homicide suite aux tristes évènements en relation avec le naufrage, survenu le 11 mars dernier. Le suspect répondant au nom de T.B., alias Toto (28 ans), ce pêcheur de la localité d’Anjiamanoro à Nosy Faly,  et M.A.(30 ans), commissionnaire d’Ankazomborona, et qui fut arrêté dès le 11 mars dernier,  seraient les organisateurs du transport clandestin. Quant aux treize autres, ce sont des complices. Parmi ces derniers, on trouve des pêcheurs et autres cultivateurs venant des différentes localités du Nord comme Antsiranana, Dzamandzar Nosy Be ou encore Tsaratanàna II. 

Le lancement officiel du train urbain d’Antananarivo est imminent. La plupart des travaux sont terminés. Ce projet est d’une importance capitale afin de désengorger la ville et de limiter les embouteillages. Il ne reste plus que quelques régalages avant la fin du chantier. Le mois d’août prochain est prévu pour entendre les premiers sons de la sirène du train. Son trajet, long de 12 km et d’une durée de 30 minutes, part d’Amoronakona jusqu’à la gare de Soarano. Ainsi, 300 personnes seront desservies à chaque voyage dans le cadre du lancement de ce projet train urbain (PTU).

Des recherches et de nouvelles idées. Lira Mejatiana Ravalison a pu les présenter dans sa mémoire dévoilée au concours organisé par la Conférence interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES). En fait, l'étudiante en M2 dans les ressources humaines, appartenant également à la grande famille de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS), a été l'unique candidate malagasy à ce concours de mémoire. Son thème « la psychologie des adhérents face à la sécurité sociale » lui a permis d'arriver à la seconde place, en gagnant un prix de 2,5 millions FCFA, soit plus de 17,5 millions d'ariary. Le concours de mémoire vise à récompenser la meilleure thèse, rapportant des solutions innovantes aux problématiques de la prévoyance sociale dans les régions de la CIPRES. Madagascar constitue l'un des 17 Etats membres de cette conférence. La première place revient à une candidate du Niger tandis que la 3ème place a été attribuée à un candidat du Togo. 

Gros risque !

Publié le mardi, 21 mars 2023

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) invite les acteurs multisectoriels du pays à une concertation, le vendredi 24 mars prochain. Il s'agira, selon le directeur de cabinet du président de la CENI, Jean-Louis Andriamifidy, d'échanger sur la façon de préparer au mieux les élections, afin qu'elles soient apaisées et débouchent sur des résultats acceptés par tous et soient un socle de stabilité pour le pays. Fin de citation. Evidemment, l'initiative a été approuvée et encouragée par des entités comme le FFKM qui, dans sa démarche, priorise la concertation de tous les acteurs politiques du pays. Une  « démarche » que les dirigeants du pays rejettent catégoriquement dans la mesure où elle ouvrira une ou des brèches risquant de déboucher sur un lendemain incertain.

Primordiale mais en délabrement, le réseau routier malagasy ne demande qu'à recouvrer une santé. En ce sens, selon le ministère de l'Economie et des Finances, le conseil d'administration de la banque mondiale vient de donner son accord pour rallonger le financement du Projet de Développement Durable du secteur Routier à Madagascar (Madagascar Road Sector Sustainability Project). Ainsi, depuis le début de ce mois, la trésorerie du projet a bénéficié d'un financement additionnel d'une valeur de 100 millions de dollars. Pour rappel, la Banque mondiale a approuvé un crédit de 200 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA)* pour améliorer la longévité, la sécurité et la résilience climatique de 1 200 kilomètres de routes à Madagascar.

Le 21 mars est la date désignée par l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) pour célébrer la Journée mondiale de la poésie. A Madagascar, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a également tenu à marquer cet événement hier à Anosy, dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, salle Jaomanoro. Et comme chaque année, des récitals de poésies faits par des poètes-écrivains ont émerveillé le moment. 

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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