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Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) a consacré une grande partie de son message pour la Pentecôte à faire passer celui du refus de l’Interruption thérapeutique de grossesse (ITG). Dans une lettre, publiée vendredi dernier, les quatre chefs d’Eglise réitèrent leur opposition vis-à-vis de la proposition de loi relative à cette question. « Le FFKM est inflexible et reste ferme sur son refus », indique la lettre. Le FFKM qui espère que le Saint-Esprit apporte la lumière aux dirigeants et les élus sur la décision juste et sacrée à prendre.
«  Ne cédez pas aux pressions politiques qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur pour détruire les générations futures et le pays », poursuit la lettre. Parlant d’une velléité d’une minorité de personnes de faire passer une loi totalement contraire aux valeurs malgaches, qui consacre l’importance et le caractère sacré de la vie, le FFKM appelle les autorités « à faire tout ce qu’il est possible pour empêcher ce projet ».  Les 4 dirigeants d’Eglise invitent particulièrement les élus à ne même pas penser à soumettre ou à voter une proposition visant à ôter la vie d’un bébé encore dans le ventre de sa mère.
La proposition de loi sur l’Interruption thérapeutique de grossesse, initiée par la députée Masy Goulamaly est en effet de nouveau au cœur de l’actualité. La proposition de texte a récemment reçu les observations du Gouvernement et vient d’être recalée par le Bureau permanent de l’Assemblée nationale qui a refusé son inscription à l’ordre du jour de la session parlementaire en cours. Le Bureau permanent considère la proposition de texte comme « contraire aux valeurs malgaches » et « à la Constitution ». L’initiatrice de la proposition de loi et les partisans du texte ont dénoncé un refus du jeu démocratique.

La Rédaction


La consternation totale ! C’est ce qu’on peut dire du cas d’une des jeunes filles enlevées, au nombre de huit dans la Capitale, phénomène ayant défrayé la chronique locale depuis fin mai dernier. Enlevée dans son quartier par des inconnus en fin de semaine dernière, cette jeune fille a été heureusement retrouvée, quelques heures après. Mais dans quel état ! Comme toutes les autres, la victime, lorsqu’on l’avait secourue et conduite dans un centre hospitalier de la ville, était alors complètement désorientée, très agitée mais surtout aussi traumatisée. Elle craignait tout le monde, y compris son propre père ! En cause : ses geôliers l’avaient droguée, et pas avec n’importe quelle drogue. D’après une source hospitalière, l’analyse sanguine de la victime a permis de relever au moins 5 traces de drogue dure dans ses veines : de l’amphétamine, de la méthamphétamine, de la cocaïne, de la dérivée de morphine, enfin de THC, principale molécule active du cannabis. C’est ce qu’a alors confirmé un médecin que nous avons interrogé hier sur ce sujet. Il a alors fallu littéralement désintoxiquer la victime ayant recouvré maintenant la santé et a pu rentrer chez elle, depuis.
Par ailleurs, il était impossible d’en savoir plus, entre autres l’existence de viol. Ce genre d’observation médicale n’est pas l’apanage de notre service”, soutient notre interlocuteur.
De toute façon, la finalité des ravisseurs reste encore obscure, du moins pour le moment. Mais chez toutes ces filles, un dénominateur commun : durant leur hospitalisation, les victimes présentent toutes un comportement calme durant leur sommeil, mais extrêmement agitées durant leur phase d’éveil, sans signe d’amélioration après plusieurs jours d’hospitalisation. Les ravisseurs semblaient calculer le coup de façon à ce que les malheureuses ne puissent jamais se remémorer ce qu’ils leur ont fait. A preuve, Elles ne reconnaissent toujours pas leurs proches et tiennent des propos très décousus, et ce, plusieurs jours après leur enlèvement.
“Mais leur mode opératoire est plutôt, et reste constant : personne n’a jamais réussi à les voir en train de kidnapper. Mais le scénario adopté par ces inconnus, circulant en 4x4 noir aux vitres teintées et qui jettent la victime souvent inconsciente sur le trottoir, une fois leur méfait accompli, n’est désormais plus étranger aux habitants de la Capitale. Les derniers faits en date remontent à vendredi soir dernier où les ravisseurs ont abandonné deux jeunes filles en pleine rue à Ambohitsoa. Heureusement, un conducteur de taxi-be est passé à l’endroit et a alors donné immédiatement l’alerte. Du coup, et comme dans les autres cas, il a fallu évacuer d’urgence les filles dans un grand centre hospitalier du centre-ville. Actuellement, les services spécialisés de la Police tentent de remonter les pistes de ces bandits qui visent notamment des filles âgées entre 15 et 25 ans. Cette affaire est désormais suivie de près aussi bien par la presse locale qu’internationale qui n’hésitent pas à parler d’enlèvements mystérieux. La Présidence appelle à la plus grande vigilance et promet de lourdes peines à l’encontre des malfaiteurs.
 Franck R.




A la dérive II !

Publié le vendredi, 03 juin 2022

Madagasikara, ce beau pays qui force l’admiration des fins connaisseurs, serait-il sur la pente raide ? Poussée aux confins de l’impensable, la Grande île semble naviguer à la dérive ! En sa qualité de sentinelle, on va tout droit à la vérité sans complaisance et tire la sonnette d’alarme sans état d’âme. Nous nous sentons obligés de revenir à la charge pour un second volet de ce que nous appelons « la dérive » car certainement il y a péril en la demeure !
Dans le premier volet, il a été question de rapts ciblés, de meurtres ou crimes organisés et des attaques à main armée à répétition qui semblent outrepasser les forces de frappe de la FDS. Des phénomènes inquiétants qui secouent les esprits. Pris d’assaut soldats, gendarmes et policiers donnent malheureusement l’impression d’être dépassés par les évènements. Sans omettre de rappeler les turpitudes de l’inflation qui affecte péniblement le quotidien des pauvres mères de famille.
Le second volet se concentre essentiellement sur des problèmes en relation avec la vie de la jeunesse et de son avenir.  Enfin, un détour obligé à la JIRAMA sera nécessaire et ce afin de pouvoir crier au scandale pour la … énième fois.
Le pays n’arrive pas à redresser cette Education à l’état végétatif. En quatre décennies sinon plus, on ne cesse pas de dégringoler pour se trouver au plus bas de l’échelle. Le niveau des élèves se détériore. Le nombre des abandons en cours de route augmentent à tel point que seule une petite poignée de jeunes écoliers parviennent à franchir le seuil des études supérieures. La Banque mondiale crève l’abcès. Elle dénonce la qualité pédagogique dérisoire des enseignants à tous les niveaux. Cette galère qui frise la dérive doit obligatoirement cesser un jour ou l’autre. Il faudrait revoir la copie de la politique nationale de l’Education. Un grand chantier qu’il faille oser commencer.
Un péril guette la jeunesse malagasy. Ces derniers temps, on enregistre un taux élevé d’addiction en drogue dure parmi les jeunes. Les dealers rôdent aux environs des établissements scolaires. Grave ! Société civile, éducateurs de différents horizons et responsables étatiques doivent se joindre afin d’échafauder ensemble la meilleure approche pour endiguer le mal.
La recrudescence des violences basées sur le genre (VBG) alourdit l’ambiance. Les jeunes couples en sont les plus exposés. Les difficultés d’existence dues en grande partie à des mois de confinement et aux effets de la guerre en Ukraine y sont pour quelque chose.
Un détour à la JIRAMA. Les délestages et les coupures d’eau sauvages durant la journée et la nuit provoquent l’indignation générale. A Soarano-Behoririka, les abonnés ont droit à des coupures des heures durant et qui se répètent à longueur de journée et la nuit. Assurément, il ne s’agit guère d’un cas isolé. A chacun d’imaginer les dégâts matériels et psychologiques impactés de ces « crimes » dont la JIRAMA est la seule capable de faire sur le dos des usagers car étant également la seule responsable de ces actes. Que des promesses vides ! Que des déclarations creuses ! La galère est au paroxysme !
Manœuvre de déstabilisation ? Entretien d’ambiance de psychose ? Probable, mais les faits sont là ! Il faut à tout prix les maîtriser. Sinon, le pays basculera.
Ndrianaivo

La une du 04 juin 2022

Publié le vendredi, 03 juin 2022


Jeudi dernier, un terrible accident de la circulation a entraîné la mort d’un motocycliste de 30 ans à Ankadimbahoaka. Comme de nombreux de ses homologues motards de la ville, ayant subi le même sort que lui, le malheureux s’est fait littéralement broyer par un camion semi-remorque, et a succombé sur le coup, selon une source proche de la famille. Ses blessures sont telles que la victime était méconnaissable, notamment au niveau du crâne mais aussi sur le côté droit de son corps, lequel avait été alors comprimé par les roues du poids lourd.
D’après un témoin, le motocycliste aurait d’abord perdu l’équilibre par ses tentatives de manœuvre périlleuse avant qu’il ne soit violemment projeté sous le mastodonte roulant toutefois dans le même sens que lui. En cause, les tentatives de la victime d’éviter une collision d’avec une voiture particulière. “Cette voiture, pour une raison non déterminée, se serait trouvée brutalement sur la trajectoire de la moto. Dans un ultime réflexe pour éviter la confrontation avec le véhicule, le motard s’est alors déporté vigoureusement sur le côté. Ce qui avait pour effet de le déstabiliser et l’envoyer valdinguer sous la semi-remorque qui n’a pu s’immobiliser que quelques mètres plus loin. Des témoins ont réussi à l’intercepter à temps”, confie une source auprès de la famille.
Pas plus tard qu’hier, vers la fin de l’après-midi à Anosy, un autre motocycliste a également subi un accident qui était non sans lourde conséquence pour le concerné même. Le chaos dans lequel le dépassement à droite et autres coups fourrés semblaient être permis donc l’anarchie qui a régné momentanément dans la circulation, à une heure où les usagers de la route s’efforçaient  tous de trouver un créneau pour sortir rapidement de l’embouteillage, le motocycliste en cause a adopté une conduite dangereuse, qui a d’ailleurs fini par l’entraîner à terre. Pire, il s’est encastré sous un taxi. Des témoins ont affirmé que la victime, qui devait être hospitalisée, a fait une glissade dangereuse sous la R4. Tard jusqu’en début de soirée, hier, les sources policières principalement concernées et interrogées sur cet accident ont affirmé n’avoir reçu aucun rapport sur cette situation.
Franck R.


Coupure technique, délestage tournant, black-out, à chacun son ressenti et sa description du contexte actuel. Plusieurs quartiers connectés au Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA) tombent encore et toujours régulièrement dans le noir à cause des difficultés que subit la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité présentement. « L’électricité a été coupé aux environs de 13h pour ne revenir que presque quatre heures après. Dans tout ça, toutes nos activités ont dû être interrompues et comme nos salariés débauchent à 17h, c’est presque toute une journée de travail de perdue sans compter le gouffre financier qui impactera sur notre chiffre d’affaires hebdomadaire », déplore le gérant d’une PME œuvrant dans le textile du côté de l’Atsimondrano. Comme lui, de nombreux usagers se plaignent de la situation un peu partout dans la Capitale. Les commentaires négatifs fusent sur les réseaux sociaux. Personne, ni aucun quartier ne sont épargnés. Le délestage s’étale sur plusieurs quartiers notamment aux 67Ha et alentours, à Mandroseza, à Andoharanofotsy jusqu’à Iavoloha ; à Ambodivona, à Antanimena, jusqu’à Anosivavaka ; à Ambohimanambola jusqu’à Manjakandriana, aux quartiers d’Antsakaviro, de Betongolo, mais aussi, à Anosizato, à Andavamamba ou encore à Andrefan’Ambohijanahary.
Face à la situation, qui patauge depuis quelque temps et continue d’empirer, la JIRAMA explique que « l’écart entre la production et la consommation d’électricité reste encore conséquente. Raison pour laquelle les délestages tournants doivent encore être programmés pour le moment jusqu’à ce que les 24 MW produits par le groupe numéro 1 d’Andekaleka soient effectives. Ce qui entraînera aussi un dérangement sur l’approvisionnement en eau dans la mesure où les infrastructures de distribution d’eau sont, justement, aussi alimentées par l’électricité ».
Les usagers devront encore patienter
Par ailleurs, la compagnie a tenté de rassurer les consommateurs la semaine dernière en annonçant que les pièces attendues de l’extérieur pour la remise en marche du groupe hydroélectrique G1 de la centrale d'Andekaleka sont déjà sur place et que les techniciens sont à pied d’œuvre dans leur montage afin de renforcer les 56 MW fournis actuellement par cette centrale. Pour rappel, ce n'est pas la première fois que le RIA fait face à une coupure généralisée. Ce phénomène est devenu récurrent au cours de ces derniers mois. Cependant, chaque coupure n’a pas duré plus d’une demi-heure.Ainsi, des coupures de courant fréquentes sont survenues sur le RIA depuis un certain temps notamment à cause de la vétusté des infrastructures à la centrale d’Andekaleka. Dès qu’il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d’électricité d’Antananarivo, l’approvisionnement en électricité dans la Capitale et ses environs sera ainsi réduit, le temps de tout remettre en ordre.
Hary Rakoto





Devant cette succession alarmante de disparitions et d’enlèvements de jeunes dans la Capitale, la Police nationale a réagi avec poigne en annonçant tout un arsenal de mesures à prendre. Le public ne peut s’empêcher de saluer favorablement cette initiative. La dernière nouveauté en date, outre le fait que des services spécialisés de la Police sont réquisitionnés pour mener des enquêtes sur ces disparitions, consiste à proposer deux nouveaux numéros « Alerte au kidnapping » au public. Il s’agit du 034 07 517 01 et du 020 22 281 70.

A première vue, l’initiative de la Police tombe au bon moment. Mais il faut toutefois reconnaître que les mesures prises sont encore insuffisantes. A commencer par celle concernant les vitres fumées des véhicules. L’on s’étonne que de nombreux automobilistes les utilisent encore, et ce malgré la mesure d’interdiction datant déjà de plusieurs années auparavant. Beaucoup de Tananariviens estiment donc qu’il faudra désormais remettre sur les rails, sinon actualiser cette législation sur les vitres fumées dans la Capitale. En un mot, il faut désormais imposer leur interdiction à tous les automobilistes, sauf bien sûr les personnalités politiques et économiques tenant des hautes responsabilités dans le pays.

Effectivement, la Police parle de patrouille, notamment près des écoles et autres endroits très fréquentés de la ville. Mais à elles seules, les Forces policières n’auront jamais la possibilité de couvrir toute la ville. Pour pallier donc ce problème d’effectifs où les policiers seraient numériquement faibles sur le terrain, il faudra donc renforcer les patrouilles à pied des Forces de l’EMMOREG, donc incluant à la fois la Police, la Gendarmerie et l’Armée dans les rues de la Capitale.

En passant, la Gendarmerie s’était finalement exprimée à propos de cette inquiétante vague d’enlèvements de jeunes, non seulement de la Capitale, mais aussi des Régions dont surtout Moramanga. C’est dans cette ville que deux jeunes hommes avaient été enlevés les premiers par des inconnus circulant également en véhicule 4x4, avant que le phénomène ne s’était étendu à Antananarivo récemment. D’après le Gal Andry Rakotondrazaka, commandant de la Gendarmerie nationale, le moment est venu pour raffermir la coopération entre cette force et la justice pour mieux combattre les enlèvements. « S’il existe des cas avérés de kidnapping et autres infractions pénales, il faudra appliquer sans tarder la loi en vigueur » décrète le Général Andry Rakotondrazaka. Enfin, comme la Police, le commandant de la Gendarmerie exhorte la population à ne pas hésiter à fournir des renseignements nécessaires pour remonter la filière des ravisseurs.

Franck R.

 



Une session spéciale à l’Académie malagasy, située à Tsimbazaza. Jeudi dernier, l’ouverture officielle du Mois de la langue malagasy a été une occasion pour l’ambassadeur de l’Inde, Abhay Kumar, également écrivain et poète, de présenter son livre « Ny Majikan’i Madagasikara ». Ce recueil de haïkus, écrit par le diplomate indien durant ses 3 années de séjour dans le pays, parle de la beauté et de la biodiversité de la faune et de la flore de Madagascar.  Môse Njo, le fameux écrivain et poète malagasy qui a traduit le livre en notre langue maternelle, était présent également et a lu quelques vers en malagasy. « Les illuminations que j’ai ressenties lorsque je me suis réveillé avec le gazouillis des oiseaux m’ont émerveillé en arrivant à Madagascar. J’ai également observé lors de mes voyages des mynahs, des huppes, des perroquets "vasa" noirs, des "fody" rouges, des bergeronnettes jaunes, des geckos verts, des caméléons aux couleurs changeantes, des papillons et des libellules de toutes les couleurs possibles, des abeilles suçant le nectar des fleurs et fabriquant des ruches. J’ai aussi entendu les cris des indri-indri, ces grands lémuriens en danger critique d'extinction. J’ai vu la danse des soyeux "sifakas" ou les tortues nageant librement dans la mer émeraude, ou encore le coucher de soleil sur l'allée des Baobabs », témoigne l’ambassadeur.
Outre la présentation de son livre, le diplomate indien a lancé à cette occasion l’exposition de ses peintures. Ceci en présence des académiciens, dont le Pr Rajaoson François, président de l'Académie, le Pr Raymond Ranjeva, président d'honneur, ainsi qu’Esther Randriamamonjy, présidente d'honneur, Dr Nalisoa Ravalitera, vice-président de l'Académie et le chancelier de l'Académie malagasy, le Professeur Aimé Lala Razafintsara. D’après ses dires, l’ambassadeur s’inspire de la vision de l’art de l’artiste Kazimir Malevich. Ses toiles éveillent la conscience cosmique et soulignent la nécessité d'élargir la pratique artistique, l'idéation, la perspective et l'unité. Le paradigme du planétisme et de l'appartenance de chacun à une seule planète et à l'univers cosmique y est mis en exergue. L’exposition se tient jusqu’au 9 juin prochain. 
Par ailleurs, l'Ambassadeur Abhay Kumar a rappelé dans son discours l’existence d’une étude publiée en 1951 par un érudit malagasy, Dama-Ntsoha et intitulée « Dictionnaire étymologique de la langue malgache ». Ce dictionnaire répertoriait environ 300 mots malagasy dérivés du sanskrit et soulignait la nécessité d'accroître les échanges culturels, littéraires et universitaires entre l'Inde et Madagascar, les deux voisins maritimes de l'océan Indien reliés par la mousson. Madagascar possède une riche littérature orale qui s'exprime dans le « Hain-teny » (art des mots), le Kabary (« art de la parole ») et le « Ohabolana » (proverbes). Auparavant, 100 grands poèmes indiens écrits en plus de deux douzaines de langues, couvrant une période de plus de 3.000 ans de poésie indienne, ont été traduits et publiés en malagasy en 2020. Par conséquent, la poésie indienne est désormais disponible en langue malagasy, avec l'aide de 10 poètes locaux qui ont contribué à sa traduction.
Recueillis par Patricia Ramavonirina








Le Président de la République a tenu hier à répondre aux détracteurs du régime actuel. Des membres de l’Opposition se plaisent en effet à marteler que les Malgaches sont sous une dictature. « Il y a une différence entre la perception et les idées véhiculées par certains et la réalité », réplique le Chef de l’Etat Andry Rajoelina. Ce fut au cours d’une interview en marge de la prestation de serment du directeur général de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites, hier à Anosy.
Le numéro un du pays de rajouter que « affirmer de la sorte des choses infondées » relève de l’ergotage. « La dictature, Madagascar en est loin mais très loin, comparé à d’autres pays où cela est la réalité, des dictatures où les citoyens ne sont pas libres d’exprimer leurs opinions », souligne le Président Rajoelina devant les gens des médias. Madagascar, dit-il, fait partie des pays qui respecte les libertés. Pointant du doigt un abus de langage, le Président Rajoelina estime même inutile de débattre du sujet tant tout le monde peut ressentir les efforts et la réalité dans le pays ainsi que la liberté de tout un chacun.

Répondant par ailleurs à une autre obsession de l’Opposition, à savoir l’organisation d’une concertation nationale, le locataire actuel d’Iavoloha estime qu’il existe actuellement des concertations plus prioritaires. Il cite à titre d’exemple la concertation nationale de l’agriculture pour l’autosuffisance alimentaire, un évènement qui est prévu se dérouler du 15 au 17 juin prochains. « Nous concerter sur comment permettre au pays d’être autosuffisant du point de vue alimentaire, d’aider les agriculteurs majoritaires dans le pays, c’est cela le genre de concertation dont le pays a besoin », martèle le Chef de l’Etat. Il indique d’ailleurs que l’objectif est de penser à avancer, rajoutant qu’ « il n’est pas utile d’écouter des critiques infondées ». De son côté, il affirme se focaliser sur le bien-être de la population, « travailler pour la population et trouver des solutions pour le développement du pays ». Le Président Andry Rajoelina qui s’est d’ailleurs rendu dans la foulée de la prestation de serment, à l’inauguration à Anosimanjaka Ambohitrimanjaka de l’usine Mabel, une unité d’abattage et de transformation de poulet, entité du groupe Inviso.


Recueillis par L.A.

La rentrée pour la prochaine année scolaire est fixée au 5 septembre, selon le Conseil des ministres du mercredi dernier. Actuellement, les établissements scolaires se préparent pour les examens finaux. Pour la plupart d'entre eux, les vacances sont programmées avant le premier examen officiel, notamment le CEPE qui se tiendra le 21 juin prochain.

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Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

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