Nos archives web


Vigueur passagère. Les pics vertigineux, sur lesquels le cours de l’euro trônait il y a quelques mois, semblent s’être atténués. Une situation qui penche à l’avantage de la monnaie nationale depuis quelques jours. En effet, si un euro s’achetait, à près de quatre mille six cent ariary il y a quelques semaines, présentement, l’achat d’un euro équivaut à quatre mille quatre cent soixante-seize ariary. Une progression symbolique de la monnaie nationale rendue possible face à la dévaluation de l’euro avec le contexte de crise ukrainien entre autres raisons. Cependant, les observateurs estiment que les indicateurs ponctuels ne peuvent refléter la réelle santé de l’ariary. « Certes, elle est positive mais cela reste une tendance passagère qui ne peut retranscrire les réalités. Il peut s’agir de la conséquence de sanctions annoncées par les autorités sur le rapatriement impératif des devises dans les délais impartis, entre autres raisons», explique un des membres nationaux du cercle des économistes de Madagascar. Une façon pour ce responsable de remettre les pendules à l’heure sur le fait qu’il est plus judicieux de ne considérer les indicateurs que sur un laps de temps plus conséquent. Partant d’une tendance ponctuelle, il est donc difficile de conclure à un regain de santé effective de la monnaie nationale pour le moment. Ainsi, il est plus prudent de se référer à des indicateurs d’envergure pour définir si oui ou non la monnaie nationale a effectivement remonté la pente pour être compétitive face aux monnaies de référence. Les tendances ponctuelles sur les quelques derniers jours sont ainsi à prendre avec des pincettes sur les interprétations en ce qui concerne le poids de l’ariary face au dollar et à l’euro sur le marché interbancaire de devises. Cette situation représente ainsi une opportunité pour les opérateurs au niveau du commerce international. Cependant, les revers font aussi que les prestataires de service dans le domaine de la délocalisation se retrouvent en pleine situation désavantageuse pour le moment. En effet, La régression de la valeur de la monnaie nationale est synonyme d’une économie en mauvaise santé. Cependant, une certaine couche de la société arrive à tirer son épingle du jeu. « Plus l’ariary se dépréciera, plus cela tourne à notre avantage du fait que nos prestations en externalisation de service sont généralement rémunérées en euro », explique un travailleur indépendant dont la majeure partie des clients résident en Europe. De plus, l’application du taux de change flottant a toujours été source de divergences depuis son adoption dans la politique du pays pendant près d’un quart de siècle. « Bien ou mal pour l’économie malagasy», cette question à propos du marché interbancaire de devises demeure comme étant un large sujet à débattre. Raison pour laquelle certains économistes prônent la suppression immédiate du marché tandis que d’autres soutiennent un changement progressif de ce même système en émettant quelques réserves sur les risques entraînés par un basculement brusque vers l’ancienne politique qu’était celle du taux de change fixe.
Hary Rakoto



Le Code municipal d’hygiène (CMH) a été appliqué dans la ville d’Antananarivo depuis 2020. Malgré la sensibilisation, bon nombre de gens ne savent pas encore son existence, tandis que d’autres enfreignent délibérément la loi.  Face à cette situation, il est actuellement temps d’appliquer les sanctions au profit des contrevenants, indique la Commune urbaine d’Antananarivo. Cependant, celles-ci vont de pair avec la mise en place des infrastructures adéquates afin que la population ne puisse pas utiliser comme prétexte les mesures d’accompagnement.
A l’issue d’une réunion avec les parties prenantes, la CUA, en collaboration avec ses partenaires, mise sur la construction de blocs sanitaires. Pour cette année, plus de 50 toilettes mobiles et 25 autres modèles seront mis en place dans la ville d’Antananarivo, selon le directeur de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène au niveau de la CUA, le docteur Razakanombana. Ainsi, toutes les infrastructures « Wash bloc » seront rénovées. « Il s’agit d’infrastructures remplissant les fonctions WASH ou Eau, Assainissement et Hygiène dont les blocs sanitaires, les bassins-lavoirs, les bornes-fontaines », soutient-il. Tous les Arrondissements profiteront de ces infrastructures.
Par ailleurs, la gestion des ordures est loin d’être maîtrisée dans la ville des mille, notamment durant l’abondance des fruits et la saison des pluies. Afin de résoudre cette problématique, la Commune urbaine d’Antananarivo collabore avec les usines œuvrant dans le recyclage des ordures ménagères. Chaque Arrondissement devrait disposer d’un centre de traitement des  déchets ménagers, selon le responsable de la promotion de santé au niveau de la CUA, Rasoanomenjanahary Maharavo. Les travaux devraient inclure toute la communauté, les structures communautaires locales de gestion intégrée en eau, hygiène et assainissement (RF2) ainsi que les Fokontany.
Un atelier de concertation axé sur les mesures d’accompagnement existantes pour la dissémination et l’application du Code municipal d’hygiène, plus précisément l’assainissement et l’hygiène, s’est tenu hier à Antaninarenina.
Anatra R.





Zone verte !

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Trop obnubilés par les choses de la politique et par le train-train de plus en plus compliqué de la vie quotidienne, nous ignorons du moins nous ne savons plus apprécier encore moins savourer le bon côté de la vie.

« Etant donné que cette zone est un lieu commercial en plein essor et accueille également un grand nombre de points de vente indiens, la désignation de ce parc comme ‘‘Mahatma Gandhi Green Triangle’’ est un hommage approprié à Mahatma Gandhi. Je crois que cela rapprochera la diaspora indienne de Madagascar à l’Inde et sensibilisera la population aux valeurs de paix et de non-violence qu'enseignait  Mahatma Gandhi ». Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans le pays, s’est exprimé ainsi hier, lors de l’inauguration du triangle vert Mahatma Ghandi, sis à Tsaralalàna. Cette initiative entre dans le cadre de la commémoration des 75 années de progrès de l’Inde, d’après ses dires. 

Hier, un camion tractant une remorque avait été soumis au contrôle à un check-point de la Gendarmerie à Ambatolaona, sur la RN2. Lors d’une fouille, afin de constater et vérifier ce que le mastodonte a transporté, les gendarmes ont fait une trouvaille : 9 bidons d’une contenance de 20 litres chacun ont été découverts dans la cabine. Ils renfermaient de l’alcool prohibé, littéralement “toaka gasy”, soit 180 litres au total.

Covid-19 - Les hôpitaux se vident !  

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Ces dernières semaines, Madagascar ne cesse d’enregistrer une courbe épidémiologique ascendante en matière de Covid-19. Effectivement, la circulation du coronavirus s’est ralentie, ce qui a réduit considérablement le nombre d’admissions à l’hôpital. La dernière situation journalière des établissements hospitaliers traitant les patients Covid-19 à Madagascar en témoigne. La Région Analamanga, qui a été toujours l’épicentre de l’épidémie au cours de la troisième vague, comptait avant-hier 128 places utilisées sur 621 lits disponibles pour accueillir les personnes atteintes de la Covid-19.

Un tarif à déterminer avec le ministère de tutelle, selon l’Union des coopératives du transport urbain(UCTU). A l’issue d’une réunion qui s’est tenue lundi dernier, les transporteurs membres de l’UCTU ont effectué une déclaration. Ils ont averti les consommateurs sur une probable de hausse du tarif des taxis – be exerçant dans la zone urbaine. Selon le secrétaire général de l’association, Rakotonirina Jean, cette décision a été prise face à une menace d’inflation dans le pays, ainsi que le coût de la vie en général.

Avec la crise sanitaire, l’inflation et les intempéries de ces dernières semaines, les ménages malgaches font de plus en plus face aux imprévus. C’est dans ce contexte instable et rempli d’incertitudes que des solutions de prévoyance et d’assurance ont été mises en place par la BNI Madagascar à travers le concept de « Bancassurance ». La bancassurance désigne l’offre de produits d’assurance par un établissement bancaire. Tout comme l’assurance classique, elle vise à prémunir le souscripteur des risques.

Fin de calvaire. Depuis les années 90, les salles de cinéma dans la Grande île notamment celles de la Capitale ont fermé leurs portes ou encore la plupart transformées en lieux de culte et de prières. Actuellement, seuls subsistent quelques écrans privés et les salles d'organismes culturels comme les instituts. Grâce aux efforts déployés par le ministère de la Communication et de la Culture, conduit par Lalatiana Andriatongarivo, les producteurs auront à leur disposition des salles pour diffuser leurs œuvres.

Le Gouvernement remanié a été présenté, hier en fin d'après-midi, au Palais d'Etat d'Iavoloha. Neuf ministres ont été nommés. Parmi eux, cinq font leur entrée dans ce sixième Gouvernement du quinquennat du Président Rajoelina. Deux anciens ministres y font un retour marquant. Deux autres ont tout simplement changé de portefeuilles. L'actuel Gouvernement compte 30 membres contre 32 auparavant avec la suppression des postes de vice-ministre en charge de la Reforestation et celui en charge de la Jeunesse.

Fil infos

  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 
  • Administration - Le Président veut des collaborateurs loyaux et efficaces
  • Actu-brèves
  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels
  • Conseil des ministres décentralisé - Focus sur Toamasina
  • Législatives - 470 prétendants à l’assaut des 163 sièges au Parlement

La Une

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Recadrage présidentiel
    Au terme d’un Conseil des ministres, délocalisé à Toamasina, la capitale de la Région d’Atsinanana, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry et la délégation qu’il conduit, des membres du Gouvernement, se sont enquis de l’état actuel de la situation de l’avancement des travaux s’inscrivant dans le cadre des projets présidentiels dans le Grand Port et aussi de la Région d’Analanjirofo.A Toamasina, le Président Rajoelina et sa suite dont entre autres le Premier ministre, Ntsay Christian, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Randriamanantsoa, le ministre des Travaux publics, le colonel Ndriamihaja Livah Andrianatrehina, le Secrétaire d’Etat en charge des Nouvelles villes Gérard Andriamanohisoa et bien d’autres, ont constaté de visu l’état de la réalisation des travaux. Le chantier MIAMI, un projet présidentiel phare dans le Grand Port de l’Est, continue son bonhomme de chemin. En dépit des retards dus aux crises sanitaires de 2020- 2022 et surtout à cause de…

A bout portant

AutoDiff