Nos archives web


La tempête tropicale modérée Gombe a laissé des dégâts dans les Régions Analanjirofo, Sava et Sofia. Selon le premier bilan publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), hier, un décès a été enregistré dans la Commune rurale d’Antsahabe, District Antsohihy, tandis qu’une autre personne est portée disparue. Elle a été emportée par les eaux dans la Commune rurale d’Antombana, District Antalaha. 935 personnes sinistrées issues de 248 ménages dans les trois Régions concernées par le passage de cette tempête. Même si la ville d’Antalaha a été inondée, aucune personne n’a été déplacée. Dans la ville de Maroantsetra, une personne a été emportée par les eaux selon une source non officielle, tandis que 70% des cultures de riz, de girofle et de vanille ont été détruits.
 Gombe est sortie en mer du côté de Sofia dans la nuit du mardi à mercredi. D’après la prévision météorologique, elle a été positionnée à 128 km à l’Ouest-Nord-Ouest de Mahajanga, hier, à 15heures locales. Elle s’est à nouveau intensifiée en forte tempête tropicale avec un vent estimé à 93 km/h et des rafales plafonnant à 130 km/h. Elle se déplace vers l’Ouest à raison de 13 km/h et ce durant son évolution au large des côtes Nord-Ouest. Suivant ce cap, elle se dirige vers Mozambique. Toute la partie Nord du pays, à l’exception de la ville d’Antsiranana est placée sous vigilance fortes pluies. Elle s’éloigne du pays, mais les fortes pluies qui l’accompagnent sont toujours présentes. Celles-ci peuvent engendrer des perturbations comme la stagnation d’eau, des crues éclair et des glissements de terrain suivant les vulnérabilités locales.
 Les usagers maritimes entre Antsiranana et Maintirano sont priés de ne pas s’aventurer en mer car les conditions météorologiques sont maussades. L’évolution à moyen et long terme de Gombe restera à surveiller de près.
Anatra R.


Sceptiques par rapport aux mesures prises par les autorités sur les conditions à respecter en vue de la réouverture des frontières, samedi dernier, les représentants du secteur privé se sont réunis hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano afin d’avancer des alternatives réfléchies par rapport au contexte de pandémie qui prévaut à l’international. « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Nous nous chargeons de produire et de commercialiser tandis que la protection des investissements et des investisseurs devrait être à la charge de l’Etat. Il s’agit alors de se concerter pour voir réellement les solutions qui pourraient apporter un plus pour la relance économique et non des mesures qui, au contraire, tendent à freiner les efforts de reprise déjà fournis d’un côté comme de l’autre », exhortent les membres du groupement. Une manière pour ces derniers de signifier leur désarroi devant le fait que jusqu’à présent, aucun plan de relance économique concret n’a encore été établi. Ainsi, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) sont d’avis que l’ouverture réelle et sans conditions permettra de relancer l’économie du pays. A noter qu’à la fin des périodes rush de la pandémie, ce groupement du secteur privé a enregistré 38 000 parmi 40 000 employés qui ont été mis directement au chômage technique. Force est de constater que le tourisme local ne suffit plus à relancer le secteur. La réouverture des frontières reste ainsi la seule solution. Les grands établissements hôteliers ont fermé leurs portes au tout début du confinement. Outre la promotion du tourisme local, l’on prépare déjà la réouverture des frontières. Mais il faut tout de même adopter les mesures de sécurité nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus. Le secteur privé plaide ainsi pour une réouverture sans contraintes de fréquences imposées aux compagnies aériennes, sans restriction du nombre de lignes aériennes pouvant opérer sur Madagascar mais également un allègement des procédures sanitaires. En effet, la plupart des pays qui ont ouvert leurs frontières n’exigent plus la quarantaine en plus de la vaccination. « Maintenant, il faut que toutes les compagnies aériennes puissent desservir toutes les villes avec aéroports. Même en liaison nationale et de n'importe quelle desserte de départ, même depuis Paris. Sinon, il faudrait également que le test PCR à l'arrivée soit remplacé par un test TDR qui nécessite moins de temps si c’est vraiment nécessaire », rajoutent les représentants des professionnels du tourisme présents à Ankorondrano, hier. Une occasion pour ces groupements d’entreprises et de professionnels d’exhorter les autorités à établir un dialogue public-privé pour voir les points à améliorer ou à modifier dans les conditions à respecter qui ont déjà été annoncées par l’Etat.


Le moment rêvé pour découvrir toutes les ressources que proposent les artisans locaux. Le lever de rideau sur la première édition du « Tana Design Week » sera donné dans deux jours. L’événement se tiendra à la Gare Soarano durant neuf jours pour permettre à chacun de voir et découvrir la richesse créative malagasy à travers une grande exposition de produits sélectionnés par des créateurs locaux. L’enjeu de cette manifestation c’est de repartir avec des produits locaux. Il s’agit pour les artisans et designers de mutualiser des idées et des réseaux pour favoriser la création et l’initiative locale. « Il faut noter que Tana Design Week n’est pas une foire ni un salon ou moins encore une expo-vente.  Il n’y aura pas de différents stands. C’est juste une grande exposition qui s’étalera dans la grande salle de la Gare. Par contre, des petites brochures incluant le nom ou l’atelier du producteur avec son contact seront placées à côté de chaque produit exposé afin que le visiteur ou la personne désirant acquérir le produit puisse commander», a souligné Domi Sanji, initiateur et commissaire général du projet.  Pour l’événement les organisateurs misent sur la valeur plutôt que sur le prix. « Le but de Tana Design Week est de mettre en valeur l’artisanat et le fait main. Dynamiser le secteur et valoriser l’image de l’artisanat auprès des malagasy surtout les jeunes », rajoute-t-il.
Favorables
Pour cette grande première, les organisateurs ont choisi d’exposer sur le thème « Il était mille et un objets... manga » qui fait écho à Iarivo et à l'excellence, à la ville des mille jadis Analamanga. Un événement jugé de grande envergure puisqu’il réunira des acteurs majeurs du design et de l'artisanat d'excellence de l’île à l’instar de Le Crabe d'Or, Andrée Ethève, Domi Sanji, Nassara Design, Richianny, Sham'archi. Avec d’autres artisans, ces créateurs vont exposer une sélection de leurs productions personnelles. Les responsables ont aussi constaté qu’il n’y existe pas encore des designers à Madagascar. Sur ce, ils entendent de résoudre ce problème. « On a constaté qu’Il y a une manque de formation en matière de design à Madagascar. Raison pour laquelle, prochainement, on envisage d’ouvrir une école de design à partir du niveau Licence pour épanouir ce secteur», indique toujours Domi Sanji. A cette première édition, la programmation du « Tana Design Week » sera riche, car en plus de l'exposition du travail des designers, des tables rondes et des conférences auront lieu afin d'appréhender les mille et une possibilités que permet le design. A noter que «Tana Design Week», un événement initié au sein du Conseil consultatif pour la Culture et les Arts près de la CUA, conçu par Domi Sanji, coordonné par Ihoby Rabarijohn, Imke Plinta, piloté par Johary Constellation, est sous le haut patronage du maire de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Sitraka Rakotobe

Les femmes à l'honneur. Pour la Capitale, la Journée internationale de la femme a été marquée par la présentation officielle du Document politique « genre », élaboré par la Commune urbaine d'Antananarivo et la fondation allemande Friedrich-Ebert (FES). Ce document contient des politiques visant à établir la gestion du genre au sein du Conseil municipal. Il s'agit ainsi d'encourager les femmes à travailler dans la gestion de la ville. Effectivement, la CUA détient une grande responsabilité dans la mise en œuvre de la politique du genre, visant à réduire les inégalités sociales et de genres pour son personnel, et cela afin d'atteindre ses objectifs de développement équitable. 

Femme autonome, résiliente et solidaire, reflet de l'égalité de droit et garante du développement durable. Tel est le thème adopté pour la célébration nationale de la Journée internationale de la femme. Antsirabe a accueilli les festivités y afférentes depuis lundi dernier à travers de multiples activités en l'honneur des femmes.

Vers 5h du matin hier, la localité de Volavita sise en plein cœur de Manjakandriana sur la RN2, a été le théâtre d’un accident mortel associé à un délit de fuite, enfin d’une tentative de forcing d’un barrage de la Gendarmerie. Cela est survenu sur la RN2, précisément au PK 47+800 dans la localité. Une femme de 35 ans répondant au nom de Rosa Rafanomezantsoa, et qui résidait à Marosahona, toujours à Manjakandriana, a succombé au cours de son évacuation vers l’hôpital. La victime a cheminé au sein d’un petit groupe de paysans allant se rendre au travail rizicole.

La tempête tropicale modérée Gombe a touché terre au nord du Cap Masoala, hier vers 4 heures du matin avec un vent moyen  de 65 km/h et des rafales de 90 km/h.  Après avoir traversé Madagascar d'Est en Ouest, elle est prévue ressortir en mer dans le canal de Mozambique au niveau de Boeny/Sofia dans la soirée même. Mais avant que nous mettions sous-presse, elle a été encore localisée dans le District d'Antsohihy. En liaison avec l'évolution dudit système, un risque de fortes pluies, estimées entre 60 et 150 mm en 24 heures, est à prévoir sur le Nord-ouest et le Centre Est.

Comment faire ?

Publié le mardi, 08 mars 2022

Maintenant que les frontières sont ouvertes de nouveau, il va falloir démarrer tout ! Il faut absolument tout remettre à flot. Autrement dit, il fallait s’atteler, sans tarder, à la relance du pays ! Mais que faire ? Comment faire ? Douche froide ! Les opérateurs touristiques, principaux concernés par la réouverture des frontières, ont été accueillis par une douche froide en sachant que seuls trois aéroports (Ivato, Nosy Be et Toamasina) sur les huit existants pouvant accueillir des vols internationaux seront opérationnels.

Contradiction. 24 heures après la déclaration successive émanant du ministère des Transports et de la Météorologie en confirmant et puis en infirmant  l’interdiction de valise à roulettes et d’ordinateur en cabine lors d’un voyage en avion, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto vient de préciser que cette décision était encore au stade de discussion auprès des autorités. Une façon pour ce responsable de rassurer l’opinion publique sur ce point tout en soulignant que Madagascar se conforme toujours à la règlementation de l'Organisation de l'aviation civile internationale qui interdit effectivement le port d’ordinateur, mais plutôt en soute. En effet, l’OACI a interdit le transport de batteries lithium-ion en soute.

Encore du suspense. Les participants dans la 16ème édition du concours « Chansons sans Frontières » devront encore patienter quelques semaines pour connaître le verdict final. Après avoir reçu les 923 textes venus de 97 pays francophone, les membres du jury sont maintenant en pleine lecture des textes reçus pour réaliser une pré-sélection. Selon leur communiqué, les responsables ne partageront pas la liste des textes présélectionnés que lors de l'annonce des résultats, et cela afin de maintenir l'anonymat des textes. 

Fil infos

  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
  • Mission du FMI à Madagascar - Deux appuis financiers importants sur la table des négociations
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 
  • Administration - Le Président veut des collaborateurs loyaux et efficaces
  • Actu-brèves
  • JIRAMA - Le manager de redressement bientôt dans le ring
  • Lutte contre la corruption à Madagascar - Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels

La Une

Recherche par date

« April 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
Pub droite 1

Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

A bout portant

AutoDiff