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Internet - Madagascar rayonne en Afrique

Publié le mardi, 11 janvier 2022

Numéro un selon son slogan. La vitesse de la connexion Internet à Madagascar vient d'être reconnue comme étant l'une des meilleures sur le continent africain selon « Speedchecker ». Cette dernière, qui est une plateforme d'investigation et d'évaluation des expériences au niveau des consommateurs sur les produits de télécommunication dans presque tous les pays du monde, vient d'évaluer la connexion de TELMA comme ayant la meilleure vitesse de téléchargement, le meilleur temps de latence, la meilleure moyenne nationale en vitesse de téléchargement, la meilleure couverture nationale.

Le ministère de la Communication et de la Culture poursuit le processus de distribution du livre « Ny fiandohan’ny Malagasy ». Cette œuvre a été remise hier par toute l’équipe dudit ministère, conduite par la ministre Lalatiana Andriatongarivo. L’évènement s’est tenu à la bibliothèque de l’université d’Ankatso. Lors de son discours, le n°1 du MCC a martelé que son département fera tout le nécessaire pour distribuer gratuitement ce livre au niveau des institutions concernées afin que les étudiants puissent l’utiliser pour acquérir des connaissances ou faire des recherches.

Depuis peu, le Gouvernement malagasy travaille sur des projets novateurs dont l’objectif est de décongestionner le transport urbain dans cette ville, à savoir le transport par câble (TPC) ou téléphérique et le train urbain. Des moyens de transport qui représentent une solution sérieuse face à la saturation des réseaux de transports terrestres ainsi que la forte pollution à Antananarivo. 

Des résultats, rien que des résultats ! Le Président Andry Rajoelina a rappelé les gouverneurs à leurs missions lors d’une rencontre pour présentation de vœux au Palais d’Etat d’Iavoloha, hier après – midi. « Il est temps d’améliorer les méthodes de travail et de rectifier les erreurs afin de réaliser les visions et Velirano faits à la population », a déclaré le Chef de l’Etat à l’attention de ces leaders des Régions.

LA UNE DU 12 JANVIER 2022

Publié le mardi, 11 janvier 2022

La une du 11 janvier 2022

Publié le lundi, 10 janvier 2022



Enfin, une bonne nouvelle pour les usagers de la route ! En effet, la réfection du tronçon de route d’une longueur de 170 mètres, reliant Antohomadinika 3G Hangar et 67 Ha commencera d’ici peu, selon une information émanant de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Les travaux y afférents résultent d’un partenariat entre la CUA et l’entreprise BATIMAX. Cependant, avant de pouvoir entamer ces travaux, la CUA et la Société municipale d’Assainissement (SMA) se concentrent d’abord sur le nettoyage et le curage des canaux d’évacuation d’eaux usées et des dalles. « Il faut savoir que l’obstruction des dalles et des canaux d’évacuation d’eaux usées est la principale cause de la destruction progressive  des infrastructures routières dans la ville des mille. Ainsi, dès que la pluie tombe à flots, ces canaux et dalles ne fonctionnent plus normalement. Par conséquent, l’eau stagne au beau milieu de la rue, ce qui engendre des nids-de-poules et des trous béants un peu partout », soutient le directeur des bâtiments et travaux publics au sein de la CUA, Bodosoa Razafimandimby. Les travaux se poursuivront ensuite sur le curage des canaux longeant le secteur C3.
Ce responsable de rappeler ainsi qu’une part de responsabilité revient aux citoyens afin de ne pas jeter les déchets ménagers partout, en particulier dans ces canaux d’évacuation des eaux usées. A l’entendre dire, les usagers devront s’attendre à des éventuelles réorganisations temporaires au niveau de la circulation des véhicules, comme la déviation et le déplacement de quelques arrêts-bus.
Par contre, quelques axes qui sont concernés par le projet de réfection des routes, assuré par le Fonds d’entretien routier II (FER), ne sont pas encore concernés par ces travaux pour le moment. Il s’agit entre autres d’Ambolokandrina, Farafaty, route de Badgad, Isotry, Anosipatrana. Outre l’amélioration de l’image de la ville, tous ces projets de réhabilitation des infrastructures routières ont comme objectif de lutter contre les embouteillages monstres qui minent la Capitale.
En rappel, du côté de 67Ha et Antohomadinika, il faut consacrer un tour d’horloge pour effectuer un trajet de seulement quelques centaines de mètres. A cause de la dégradation des chaussées, devenues dans la plupart des cas à sens unique, les automobilistes sont contraints de rouler au pas, ne dépassant pas 15 km/h, ce qui engendre des bouchons interminables. Et ce, sans parler des odeurs nauséabondes venant des eaux stagnantes. Frustrés, les usagers se sont déjà plaints de la destruction avancée de ce tronçon de route, et ce, à plusieurs reprises.
Anatra R.






Course contre la montre ! Les problèmes de coupure d’électricité qui font jaser la plupart des ménages ne laissent pas les dirigeants indifférents. Hier, le Président Andry Rajoelina a fait le déplacement à la centrale hydroélectrique d’Andekaleka pour constater de visu les dommages laissés par l’incendie du transformateur survenu le 2 janvier dernier. Malgré la difficulté d’accès au site qui abrite la centrale, le Chef de l’Etat a fait le parcours en train pendant près de trois heures. Une fois sur les lieux, le Chef de l’Etat a pu s’entretenir avec les techniciens. Ainsi, suite à l’incident du 2 janvier dernier, le premier groupe qui alimente la centrale n’est plus fonctionnel. Tous les câbles  de puissance ont été ravagés par le feu et cela a invalidé le 2ème et le 3ème groupe. D’ici un mois, le 2ème sera de nouveau opérationnel tout comme le 3ème groupe, un mois et demi après.
Pour ce faire, la JIRAMA travaillera 24 heures sur 24 selon les consignes du Président. Dans 6 à 8 mois, un 4ème (nouveau) groupe qui va renforcer ceux déjà fonctionnels avec un nouveau transformateur à l’appui. Au final, la centrale pourra fournir 128 MW ; le besoin total pour Antananarivo étant de 200 MW. C’est donc le même délai nécessaire pour remettre la centrale d’Andekaleka sur pied et diminuer le délestage progressivement dans les régions touchées. L’Etat s’accorde donc un délai de 6 à 8 mois pour résoudre, du moins en partie, le problème de délestage auquel sont confrontés le réseau interconnecté d’Antananarivo, mais également Antsirabe et Moramanga qui dépendent tous d’Andekaleka. Le Chef de l’Etat demande ainsi un peu de patience de la part des usagers.
Beaucoup de transparence et aucun répit
« Nous allons travailler jour et nuit, déployer tous les efforts nécessaires pour dénouer la situation mais on ne peut pas faire de miracle », a déclaré le Président Andry Rajoelina. Le principal objectif est de rendre Andekaleka fonctionnel en tant que source de fierté nationale. Pour le moment, il s’agit de la seule centrale de production d’électricité nationale avec le plus faible coût soit 5 ariary le kilowattheure. Un coût qui se multiplie par 100 pour les autres sociétés à qui l’Etat loue des groupes.
« C’est l’unique fierté de Madagascar. Si l’on arrive à construire une autre centrale nous pourrons diminuer considérablement, jusqu’à 100 fois moins, le coût de l’électricité pour la population. C’est pour cette raison que nous faisons tous les efforts afin de mettre en place la centrale de Sahofika qui sera achevée d’ici 5 ans », explique le numéro un de l’Exécutif. Sur cette lancée, il a invité les responsables à faire preuve de transparence vis-à-vis de la population c’est-à-dire ne pas se murer dans le silence malgré la série de coupures de l’électricité et expliquer avec précision les délais de tous les travaux de réhabilitation en cours.  En tout cas, les réparations actuelles devront alléger les coupures jusqu’à les réduire largement dans les prochains mois. La population n’attend que ça !
Sandra R.

Sévère mise en garde !

Publié le lundi, 10 janvier 2022

Sollicité, lors du petit-déjeuner contact tout récemment à Iavoloha, à s’exprimer sur le sort réservé aux hauts responsables (ministres ou gouverneurs) défaillants, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a été clair et net. Une retouche ou un remaniement n’est pas encore dans l’ordre du jour. En effet, nommer un nouveau membre du Gouvernement nécessite un minimum de protocole en particulier de temps. L’opérationnalité d’un nouveau ministre demande au moins deux à trois mois. Le temps qu’il puisse monter son équipe technique. Ainsi, on risque d’arriver en fin de mandat alors que l’équipe gouvernementale n’est pas encore pleinement opérationnelle. Mais le Président n’écarte pas l’option d’un changement au sein de l’Exécutif dans le cas où la situation l’exige. On ne peut pas maintenir un élément improductif !
En ce qui concerne les gouverneurs, l’intervention du Président Rajoelina a été également sans équivoque. Les gouverneurs qui ne remplissent pas les conditions exigées pour le développement rapide du pays n’ont pas leur place dans le régime. Ils ont été nommés sous contrat clair et bien défini au départ. Le numéro un du pays va procéder incessamment à des évaluations et donc ceux ou celles qui n’atteignent pas les moyennes requises seront certainement remplacées.
En fait, il existe au sein du Gouvernement quelques membres qui n’arrivent pas à suivre le rythme.  Leurs performances laissent à désirer. D’autres manifestent une indifférence face aux critiques acerbes des détracteurs à l’encontre du régime notamment concernant les grands projets. RMDM et Bel-Air ne se limitent pas à la méchanceté dans le choix des termes utilisés pour remettre en cause la pertinence  du transport par câble dans la Capitale. Le Chef de l’Etat Rajoelina dénonce leur silence que l’on pourrait traduire en complicité ! Un flagrant délit inadmissible sur tous les plans ! Rajoelina déplore ainsi l’absence de la solidarité gouvernementale. Il a mis en garde sévèrement les déviants.
Même topo pour les gouverneurs. Le Chef de l’Etat leur a confié d’urgence la réhabilitation des infrastructures de base. Routes, centres hospitaliers, écoles et stades, etc. en piteux état se trouvent normalement au centre des préoccupations des autorités régionales. Des fonds spéciaux ont été alloués à leur disposition. Le Chef de l’Etat constate que certains parmi eux ne répondent pas aux attentes. Ils se trouvent en dessous des sollicitudes du pays. Le locataire d’Iavoloha adresse à leur endroit donc une sévère mise en garde.
Le régime Orange se trouvant à la croisée des chemins  n’a plus droit à l’erreur. L’année 2022 ne lui offre qu’une alternative « réussir ou mourir ». En effet, l’échec du régime durant cette année nouvelle signifie une déroute certaine pour l’année prochaine. Il n’y a pas de miracle !
L’attitude intraitable du Chef se comprend à travers la réalité non négociable. Le camp d’en face guette les moindres erreurs des tenants du régime. La bande à Ravalomanana Marc et les ténors du RMDM se congratuleront des défaillances si minimes soit elles commises par des hommes et des femmes ayant la manette du pouvoir en main.
La sévère mise en garde du Premier magistrat suprême du pays tombe à pic. Le temps n’est plus à la plaisanterie ni à la tergiversation. Que les non concluants s’effacent et laissent la place aux plus productifs.


Si le 19 novembre 2021, date du retour des statistiques sur l’évolution de la Covid-19 à Madagascar, la Région d’Analamanga n'a enregistré qu'un seul cas positif en 24h, un mois après, jour pour jour, 179 personnes sont testées positives au coronavirus. Et aujourd’hui  encore, il existe encore des centaines de patients infectés par ce virus, recensés quotidiennement par les autorités sanitaires malagasy. A titre d’illustration, du 18 au 24 décembre 2021, 2 284 parmi les 2 984 nouvelles contaminations répartis dans toute île y ont été localisées. Même entre le 25 et le 31 décembre dernier, la Région d’Analamanga  a toujours enregistré un nombre record  de cas positifs avec 1 620 nouveaux  individus ayant contracté le virus. Et la semaine dernière, elle se place encore en tête de liste avec un bilan lourd. Le ministère de la Santé  publique a annoncé y avoir découvert 1 106 nouveaux porteurs du virus en espace de 7 jours. Au niveau  national, le taux de positivité a été estimé aux alentours de 30 %, à Analamanga. Sans avoir des données exactes en leur possession, les médecins affirment que ce taux n'est pas du tout le moindre.

Et si l'on évoque le nombre de décès dus à la Covid-19, aucun chiffre détaillé n'a certainement été communiqué ces derniers temps. Toutefois, le nombre de morts recensés dans les morgues de ces hôpitaux témoignent de la gravité de la situation. Rien que durant la demi-journée du jour de Noël 2021, trois décès ont été  répertoriés  dans la morgue du Centre hospitalier universitaire sis à Anosiala, tous victimes de cette maladie virale. Malheureusement, dans les autres CHU et autre structures de santé, la situation demeure pareille.
Hôpitaux débordés, deux CTC-19 réouverts
 
Les centaines de places auprès des grands hôpitaux à Analamanga ainsi que les établissements privés accueillant les patients Covid-19 sont presque occupées  qu'il a fallu trouver une solution, notamment en ouvrant des Centres de traitement Covid-19 (CTC-19) situés au village Voara Andohatapenaka, à l’Ecole primaire publique (EPP) de Soamandrakizay, ainsi qu’au Lycée technique professionnel (LTP) à Alarobia. Il s’agit donc de nouveaux lieux de prise en charge des patients atteints de la Covid-19, et présentant des formes symptomatiques modérées. Si 148 places sont disponibles au CTC-19 Soamandrakizay, Alarobia  peut accueillir jusqu’à 250 patients. Comme presque dans tout hôpital, chaque lit est  équipé de bouteille d'oxygène et de concentrateur d'oxygène, sans oublier le groupe électrogène de secours rempli de carburant nécessaire à son fonctionnement. Selon le Professeur Zely Randriamanantany, numéro 1 de la santé publique, il s'agit d'une anticipation d'une éventuelle hausse de nouvelles contaminations au coronavirus. Sitôt  ouverts, ces CTC-19  ont déjà accueilli d'importants patients.
Les pharmacies prises d'assaut
La situation lors des première et deuxième vagues du coronavirus se répète encore à Analamanga. Les officines sont de nouveau prises d’assaut, un signe que la Covid-19 est de nouveau en recrudescence. D’importantes files d'attente sont aperçues au niveau des pharmacies situées dans la Capitale. Et ces personnes sont à la recherche de médicaments contre la Covid-19. L'on se rappelle du docteur Graziella Razafitalanina, responsable de l’espace-vente auprès de la pharmacie Métropole, localisée à Antaninarenina, ayant confirmé que d'innombrables gens y sont accueillis par rapport aux mois précédents. Et ces derniers viennent surtout pour acheter des fortifiants, à savoir de la Vitamine C, du Magnésium afin de renforcer leurs défenses immunitaires. Et au lieu de fermer leurs portes à des heures précises, des pharmacies de la Capitale continuent quand même de recevoir des clients à des heures très tardives. Une situation qui a amené l'Ordre des pharmaciens à multiplier les établissements de garde.

Gestes de barrières sanitaires ignorés

Universellement, le respect des gestes barrières sanitaires, à savoir le port du masque, la distanciation sociale d'un mètre et le lavage systématique des mains constituent les moyens les plus efficaces pour rompre les chaînes de contamination. A Antananarivo, la Préfecture de la vile a déjà  ordonné l’application de ces mesures sanitaires. Mais toujours est-il qu'aux dernières nouvelles, personne n'a été sanctionnée pour non respect des gestes barrières. Pourtant, il suffit de rester cinq minutes au bord de la route pour voir que de nombreux piétons ne portent pas de masque, les « taxis-be » qui utilisent encore les strapontins, ou encore des badauds et des gens oisifs qui s'attroupent à chaque coin de rue, sans se soucier de ce virus mortel qui circule, et qui continue de faire des ravages. En plus, l’on remarque ces derniers temps ces ambulances dont la sonnerie ne cesse de retentir dans la ville des mille, ce qui démontre que l'heure est grave. L’état d’urgence  sanitaire devrait être ainsi décrété afin de maîtriser cette propagation grandissante de la Covid-19.
K.R.

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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