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La une du 16 décembre 2021

Publié le mercredi, 15 décembre 2021



160 élèves gâtés. La collaboration entre l’association Fitia et « Wednesday morning group » (WMG) s’enchaîne à l’Ecole primaire publique (EPP) de Betsizaraina. Les écoliers de cet établissement ont reçu en avance leurs cadeaux de Noël, hier lors d’une festivité organisée en leur honneur. Outre le repas de fête, chacun de ces élèves a été doté de jouet, gâteaux ainsi que des produits de première nécessité de la part des associations donatrices. Partager un moment de joie et œuvrer pour les enfants tiennent à cœur Mialy Rajoelina, Première dame et non moins présidente de l’association Fitia. Celle-ci a été sollicitée par le WMG pour apporter sa participation au Noël de l’EPP de Betsizaraina. Les écoliers n’ont pas manqué d’exprimer leur joie, hier, à travers des chants et poèmes. Les responsables et enseignants étaient également reconnaissants.
« Cela fait maintenant 3 ans que nous soutenons cette EPP. Les travaux de réhabilitation de l’établissement figurent parmi les actions déjà entreprises. Toutefois, de nombreux chantiers restent à faire, dont la construction d’un préau où les élèves pourront s’abriter durant la pluie, ou encore l’entretien de la cour de l’école pour éviter autant de poussières », informe Solange Ramamonjisoa Chapuis, présidente du WMG. « A partir de la rentrée en janvier, les 3 meilleurs élèves par classe recevront des prix. Des aides seront également octroyées pour les candidats au CEPE afin qu’ils puissent mieux passer l’examen », ajoute cette responsable.
Mêmes convictions
Côte à côte dans plusieurs activités depuis 2020. L’association Fitia et le WMG ont par exemple travaillé ensemble dans la distribution de cache- bouche auprès des Districts, écoles et transports en commun. A cela s’ajoute leur participation dans la série de formations dispensée au « Centre spécialisé », entre autres sur les droits de l’Homme ainsi que sur l’autonomisation de la femme et sur l’importance de la famille. La semaine dernière, les membres du WMG étaient aux côtés de ceux de Fitia durant les sensibilisations et formation contre les violences faites aux femmes et aux enfants, menées dans plusieurs Fokontany de la ville d’Antananarivo.
« Nos deux associations avons eu l’occasion de collaborer ensemble à plusieurs reprises car nous partageons les mêmes convictions dans plusieurs domaines. D’ailleurs, lorsqu’on assemble nos devises respectives, elles sont en parfaite symbiose. « Nous pensons aux autres. Le bienfait que l’on apporte à autrui est un trésor de richesses caché » », reconnait la présidente fondatrice de l’association Fitia. « …vous me voyez très honorée de remarquer parmi nous la présence de madame la présidente fondatrice de WMG, qui représente à la fois un modèle et une véritable source d’inspiration pour toutes les bonnes œuvres caritatives qu’elle a accomplies entre autres à travers cette association qui a vu le jour le 14 novembre 1963. Je félicite l’association pour sa pérennité et je lui souhaite une longue vie », s’est adressée la Première dame à Ginette Andriantsitohaina, hier à Betsizaraina. Notons que les 2 associations comptent renforcer leur collaboration.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Les abonnés de Facebook ont de nouveau jasé. Ces deux derniers jours, des photos de nouvelles pièces de monnaie ont circulé sur ce réseau social. Des photos montrant des pièces de 100, 200, 500 et 1 000 ariary. Des photos qui n’ont pas manqué d’éveiller la critique. « Cela est la preuve flagrante que notre monnaie, l’Ariary ne cesse de perdre de sa valeur en comparaison aux autres monnaies comme le Dollar ou encore l’Euro. Nous devons trouver une solution durable à cette dévalorisation de l’Ariary sinon ce sera notre économie, mais surtout le portefeuille de chaque malagasy qui en paieront le prix», commente une internaute. En plus de ces pièces de monnaie, des photos de nouveaux billets de banque d’une valeur de 50 000 et de 100 000 ariary ont également été publiés. Toutefois, la Banque centrale de Madagascar dément toutes ces informations. «Les informations relayées sur les réseaux sociaux et annonçant que des pièces de monnaie d’Ariary 100, Ariary 200, Ariary 500, Ariary 1000 et des billets de banque d’Ariary 50 000 et Ariary 100 000 vont être émis sont fausses», a-t-elle mentionné dans une communication officielle. En effet,  selon la loi n°2016-004 du 29 juillet 2016 complétée par la loi n°2016-057 du 02 février 2017, cette institution financière est la seule à avoir le privilège d’émettre des billets de banques et des pièces de monnaies dans la Grande île. Elle reste ainsi la seule à savoir quand et pourquoi émettre de nouveaux billets ou autres. Dans ce cas, elle définit alors les conditions de création, de mise en circulation et de retrait de types de billets ou de pièces de monnaies. «Toutes les décisions y afférentes sont de plus consacrées par un décret», rappelle la Banque centrale de Madagascar. De plus, il ne faut pas non plus oublier que, suivant l’article 139 du Code pénal malgache, la contrefaçon de billets et de monnaie est punie de travaux forcés à perpétuité.
En tout cas, ce n’est pas la première fois que les photos de nouveaux billets de banque de 50 000 et de 100 000 Ar ont fait le buzz sur Facebook. Ce buzz date notamment du mois de janvier 2019. Les photos ont été tellement virales que la BCM a fini par porter plainte considérant ces publications comme une atteinte à l’ordre public. Mais le dénouement de cette plainte n’a été communiqué. Pour ces publications, l’institution financière n’a pas encore communiqué les dispositions qu’elle prendra.
Rova Randria


Les francophiles à vos plumes. L’inscription à la 16e  édition du concours de Chansons sans Frontières est ouverte jusqu’au 30 janvier 2022. Une manifestation organisée par l’Association Fusaca et Accord Production, parrainée par l’Organisation internationale de la Francophonie. Les Malagasy sont de nouveau invités à prendre part à cet événement d’envergure internationale d'écriture d'un texte de chanson en français gratuit. Pour ce faire, les participants doivent écrire une chanson de trois couplets et un refrain sous le thème « Un monde inattendu » autrement dit imprévisible, l’inespéré, la surprise, l’émerveillement ou la peur ; ce sont des rêves baroques, des voyages de science-fiction, une multitude d’éléments, de sensations, un petit grain de folie, peut être un monde nouveau… Dans tous les cas, un monde différent, et le faire parvenir aux organisateurs avant le 30 janvier 2022, sans oublier d’inclure un titre à la chanson. Le texte gagnant sera mis en musique par les artistes de Chansons sans Frontières. Deux jurys seront constitués au 1er trimestre 2022 pour délibérer et sélectionneront les quatre prix internationaux. C’est un concours ayant pour principal objectif de permettre aux participants de s’exprimer librement et dans une dynamique de partage, de respect et d’ouverture par l’écriture d’un texte de chanson en français. Pour ceux qui veulent participer, les inscriptions et les renseignements se feront sur le site  www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours. Le lauréat du premier prix gagnera un séjour en France pour deux personnes et participera à la soirée de remise des prix. 500€ pour le deuxième prix. D’autres lots attendent également les participants à la fin du verdict.
Véridique
Lancé en 2005 sur le principe très simple de l’écriture d’une chanson en français, le concours, gratuit et ouvert à tous, arrive à sa 16ème édition.  C’est un concours international d’écriture d’un texte de chanson en français dans 130 pays dans le monde autour des Droits de l’homme et de la liberté d’expression. Pour chaque édition, un thème différent est proposé en lien avec « Dis-moi dix mots ». Un événement comme aventure culturelle moderne, éthique, pédagogique et festive qui a pour vocation de favoriser les échanges et le dialogue interculturel à travers des actions artistiques et des événements en ouverture sur le monde, depuis son ancrage en Basse-Normandie. A travers un langage commun, la musique et une langue partagée, le français, Chansons sans Frontières offre un espace de libre expression, d’échange, de solidarité et de diversité culturelle.
Sitraka Rakotobe

Les deux à la fois ?

Publié le mercredi, 15 décembre 2021

Gestes de séduction ou actes de dévouement ou … les deux à la fois ? Opération de charme ou actes de sacerdoce ou … les deux à la fois ? Tels sont les questionnements qui jaillissent des profondeurs de l’esprit.
L’échéance décisive de 2023 approche à grands pas. Il reste une petite quinzaine de jours et l’année en cours tirera sa révérence. Dès que 2022 pointe son nez, les choses vont se précipiter. En fait, les douze prochains mois s’écouleront en un clin d’œil. Les formations politiques, de la majorité au pouvoir à toutes les sensibilités politiques partisanes, tenteront de convaincre l’opinion. Le schéma de l’échiquier politique local se précisera. Les positionnements se clarifieront. Qui vont avec qui ! Qui s’opposent à qui ? Et les opérations de charme ou les gestes de séduction vont se multiplier. Tandis que les actes de dévouement et de sacerdoce initiés par les tenants du pouvoir pour concrétiser les « Velirano » iront à grande vitesse. C’est une obligation et une question de principe selon quoi « il faut tenir parole ».
Il n’y a pas de mal en soi de s’adonner à des opérations de charme. On peut traduire facilement ainsi les actions menées par le Chef de l’Etat Rajoelina  en des apparences gesticulaires. On doit tout de même faire la part des choses. Rajoelina a un contrat net vis-à-vis de son peuple qui est, à juste titre, l’organe souverain avec qui il a une obligation et un compte à rendre. Faut-il le souligner que le Président de la République est responsable devant les 25 millions de malagasy mais non pas face à des groupes d’intérêts particuliers autrement dit politiques. Notons pour précision que le Chef de l’Etat est soumis à des engagements. Effectivement, les concrétisations du « Velirano » peuvent être vues comme des actes de séduction ou des opérations de charme. Soit ! Il n’y a rien de répréhensible ! Les travaux faits peuvent bien convaincre les concitoyens à renouveler leur choix. Quoi de mal là-dessus ?
Mais quand des acteurs politiques évoluant dans d’autres sphères en particulier de l’Opposition effectuent sciemment des démonstrations de … farce pour séduire sinon pour charmer, il y a lieu de bien réfléchir. L’ancien Président Ravalomanana circule à travers le pays et ce pour exécuter des numéros de charme dont la finalité n’est que du leurre ! RMDM et autres ne sont que des marchands de sable. Rien que de la fumée à moins qu’ils disposent d’un « Programme de société » crédible. A défaut d’un « Plan de développement » alternatif et sérieux, les sorties de l’Opposition à travers le territoire ne relèvent que des actes de gesticulation pour séduire les crédules et convaincre les badauds sinon des naïfs pour des leurres sans lendemain.
Avec la nouvelle année qui viendra incessamment, le pays entrera certainement dans l’ambiance de pré-campagne où tous les coups et tous les gestes sont permis. Sauf que, il faut respecter le cadre juridique et moral de la chose. La loi qui encadre toute manifestation publique existe. Il ne faut tenter d’aller au-delà.
Geste de séduction ou actes de dévouement voire les deux à la fois ! Qu’à cela ne tienne, le plus important consiste à servir les intérêts propres de la Nation.
Ndrianaivo


Pour un partenariat gagnant – gagnant ! La cérémonie de signature de l’avenant de concession des aéroports et d’Ivato s’est tenue hier au palais d’Etat Iavoloha. La signature s’est fait entre le directeur général du groupe Meridiam – auquel appartient Ravinala Airpots – d’une part, et le ministre des Finances et du Budget, d’autre part, qui représente l’Etat malagasy en présence du Président Andry Rajoelina. Un accord qui porte sur la gestion des aéroports d’Ivato et de Nosy Be, et qui vise un partenariat public – privé bénéfique pour les deux parties.
 En effet, les termes du contrat ont été révisés avec notamment l’augmentation des redevances fixes qui seront désormais de 138 millions d’euros et qui, ajoutées aux autres taxes rapporteront près de 400 millions d’euros aux caisses de l’Etat. Le montant de la redevance fixe de concession est passé de 3 millions à 4 millions d’euros. Concernant l’aéroport d’Ivato, la durée de gestion, prévue initialement pour 28 ans, a été revue à la baisse.
Rudes négociations
Les avions de la compagnie Air Madagascar bénéficient également d’une baisse de 50% de la redevance de stationnement. Toujours dans cette optique de rapport « win – win », deux représentants de l’Etat malagasy viennent d’intégrer  le Conseil d’administration de cette société aéroportuaire. A l’issue des négociations, l’Etat a obtenu la diminution de la Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA) qui aura un impact sur la baisse du prix des billets d’avion, Sofitrans devient actionnaire Duty Free.
« Nous nous sommes penchés sur les détails du contrat. Seul l’intérêt de la population me dicte avant – tout. Chaque investissement  doit se concrétiser dans une démarche de partenariat mutuellement bénéfique pour toutes les parties prenantes », soutient le Président Andry Rajoelina qui parle de rudes négociations avant d’aboutir à une entente. Cette démarche s’inscrit dans les défis du Président à augmenter le nombre de touristes qui viennent visiter Madagascar. Pour ce faire,  la réhabilitation des infrastructures aéroportuaires, qui constituent le premier portail d’entrée au pays, est importante. D’ailleurs, l’aéroport d’Ivato a fait l’objet de plusieurs travaux de réhabilitation et d’extension. Le nouveau terminal sera opérationnel à partir de ce jour, et recevra les vols régionaux et internationaux.
Sandra R.



Léger bouleversement. Le 2e tour du championnat de Madagascar des Pros, hier au golf club d’Andakana, a connu un changement au classement provisoire. Leader dès la 1ère journée, Faber Maverick reste tout de même en tête à l’issue du second tour.
Si à la journée inaugurale, Ramarozatovo Jean Baptiste était son co-leader, c’est désormais un autre compétiteur qui partage avec lui la plus haute marche du podium provisoire. Il s’agit de Johary Raveloarison, auteur d’un plus un au second tour d’hier et le seul sur le trio de tête à améliorer son score. Avec un total de 145, comme Faber
Maverick qui a rendu une carte de 74 contre 72 la veille, Johary Raveloarison supplante Ramarozatovo Jean Baptiste, relégué à trois coups des leaders, soit un total de 148.  La journée d’hier s’avère néfaste pour le champion national en titre comme l’atteste sa carte de 77 à la fin du 2e tour. Rétrogradé à la 3e place du classement provisoire, Jean Bà a le même cumul de points que Roalahy Emmanuel Pierre.
Les deux ex-champions de Madagascar se trouvent dans une position peu délicate et risquent de ne plus renouer avec le titre, du moins pour cette édition 2021. Tellement la fougue et l’envie terrible de Maverick et Johary d’inscrire sur leur palmarès le championnat de Madagascar Pro sautent aux yeux. Néanmoins, ils ne peuvent pas encore crier victoire dans la mesure où les grands joueurs, dit-on, ne sortent le meilleur d’eux que dos au mur. Et comme, Jean Bà remplit ces critères à l’entame de la dernière journée d’aujourd’hui, le combat aura inéluctablement  lieu à Andakana entre ces trois pensionnaires du golf du Rova. Un combat à trois arbitré par Roalahy Emmanuel qui, lui aussi, veut se mêler dans la bataille et désavouer ceux qui l’ont enterré plus vite.
La belle prouesse d’hier a été réalisée par Randrianasolo Fanomezantsoa. Parti de la 12e place, ce pro d’Andakana a fait son entrée dans le top five du classement à l’issue du 2e tour. Hier, il a réalisé un 73 qui lui fait un cumul  de 149, soit à un petit point de Roalahy Emmanuel.
La route continue ce jour pour les 35 qualifiés au  dernier tour. Grosse surprise, Rakotondramasy Jean Raymond, classé 6e avec un plus 3 à la journée inaugurale, n’a pas passé le Cut. Il a vécu une journée catastrophique, hier, en rendant une carte de 91. Avec un total de 165, Rakotondramasy Jean Raymond s’est classé à la 42e place….Que de regrets !

Rata


Face à la pandémie de Covid-19 et la crainte suscitée par le nouveau variant Omicron, le Gouvernement malgache a pris des mesures restrictives. A Analamanga, Matsiatra Ambony et Vakinankaratra, les messes, les veillées, les soirées, les mariages et diverses fêtes de fin d’années, prévues se dérouler en lieu clos, s’avèrent quelque peu compromises par ces restrictions.
Ces trois Régions sont en effet placées sous « vigilance sanitaire ». L’annonce a été faite par le ministre de la Santé publique, le Professeur Zely Andriamanantany. Et ce, au cours de son intervention dans le journal télévisé de la Télévision nationale malagasy, hier dans la soirée. Une intervention qui fait suite à un Conseil des ministres spécial qui s’est tenu dans l’après-midi même.
Ce statut sous « vigilance sanitaire »  s’accompagne de plusieurs mesures dont l’objectif est de rompre la chaîne de transmission de la Covid-19. La principale étant l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes dans les endroits clos. Une mesure qui va bouleverser le programme des églises et des organisateurs de festivités de fin d’année.
Le respect des gestes barrières, le port du masque, le lavage systématique des mains ne sont par ailleurs plus « une alternative »  mais « une obligation », affirme le ministre de la Santé publique. Le Gouvernement invite également au respect de la distanciation sociale d’un mètre. Une règle qui vaut notamment dans les églises, précise le ministre de la Santé publique. Le numéro vert 914 et la plateforme COVDATA, dédiés à la lutte contre la pandémie, vont de nouveau être opérationnels.
Les personnes présentant des symptômes et les personnes qui pensent avoir été en contact avec des cas positifs, sont invités à se rendre au niveau des CSB pour un dépistage gratuit. Des Tests de diagnostic rapide « antigène » ont été dispatchés au niveau de ces centres de santé. Les médecins sur place aviseront sur la nécessité ou non d’un test PCR, selon les cas. Le ministre de la Santé publique précise que des médicaments et du CVO+ seront remises aux personnes présentant un test positif. Les personnes présentant des symptômes sont invitées à rester confinés en attendant les résultats des tests. Les médicaments leur seront apportés chez eux. Le ministre précise que cette prise en charge sera gratuite. Une campagne de distribution de CVO Tambavy est prévue dans les Fokontany où des clusters ont été identifiés.
Parlant de prévention, le ministre indique que des vaccinodromes seront installés au Stade Barea de Mahamasina, pour Analamanga, au Kianja Ampasambazaha pour Matsiatra Ambony et au Gymnase Vatofotsy pour le Vakinankaratra. Le ministre rappelle que le fait d’être vacciné ne doit pas être synonyme de laisser-aller. Les Centres régionaux de commandement opérationnels ont une totale compétence pour décider des mesures d’accompagnement des celles énoncées par le Gouvernement. Notamment en ce qui concerne les éventuelles mesures pour sanctionner ceux qui ne respecteraient pas les gestes barrières. Le ministre appelle en outre les écoles privées à tenir au plus tôt leurs examens et ainsi permettre d’envoyer les écoliers en vacances.
Lalaina A.



« Les petits pêcheurs ont leur place dans l’approvisionnement du marché local. Ils assurent la consommation de la population à Madagascar. De plus, 67% des produits d’exportation viennent des petits pêcheurs ». Paubert Tsimanaoraty Mahatante, ministre de la Pêche et de l’Economie bleue (MAEB) l’a exposé mardi dernier à Ampandrianomby. Ainsi, assurer la gestion durable de la petite pêche s’avère indispensable. Raison pour laquelle C3 Madagascar entre en scène dans la mise en œuvre des activités de gestion durable des pêcheries à petite échelle et développement de l’Economie bleue ainsi que dans la conservation des habitats et espèces en danger à Madagascar. Une convention y afférente vient d’être signée avec le MAEB. Ce dernier s’engage entre autres à collaborer avec C3 dans la mise en œuvre et réalisation des activités selon les techniques et innovations élaborées pour atteindre les objectifs d’utilisation durable, équitable et responsable des ressources marines. Pour sa part, ladite ONG se spécialisant dans la conservation des espèces marines s’engage à contribuer à l’identification du niveau d’exploitation des stocks des produits halieutiques au sein de chaque site d’intervention et de mettre en place des mesures de gestion. Elle va également sensibiliser les acteurs sur les réglementations concernant la commercialisation et la valorisation des produits halieutiques, les périodes de fermeture et la conservation des espèces en danger.
C3 Madagascar a bénéficié d’un financement de 4 ans alloué par l’Union européenne pour le projet intitulé « Gestion durable de la petite pêche dans le Nord de Madagascar ». C’est un  programme de « contribution de la pêche durable à l'économie bleue de la région de l'Afrique orientale, de l'Afrique australe et de l'océan Indien (EA-SA-IO) » ou programme ECOFISH qui vise à soutenir les initiatives de gestion et de gouvernance des pêches dans les pêches continentales et marines à petite échelle dans la région de l'Afrique orientale, de l'Afrique australe et de l'océan Indien. Ce projet sera mis en œuvre entre juin 2020 et juin 2024 au niveau de trois sites dans le Nord de Madagascar, à savoir le parc national Nosy-Hara, le complexe Baie de Rigny (Ambolobozokely et Sahankazo) et la Côte Est d’Antsiranana (Irodo). L’objectif étant de contribuer à la gestion de manière durable des pêcheries à petite échelle au niveau de ces zones.
Recueillis par P.R.




Le procès de l’affaire Apollo 21 entamait sa dernière journée à la Cour criminelle ordinaire du tribunal d’Anosy, hier. Elle se résumait par le réquisitoire de l’avocat général. Ce dernier a alors demandé l’application de la loi à l’encontre des accusés Paul Rafanoharana, de Philippe François et d’Aina Marie.
Pour appuyer ses explications, l’avocat général insiste sur le fait que le Franco-Malagasy P.Rafanoharana n’a pas caché son ambition de devenir Premier ministre et dont le but est de diriger le gouvernement. Pour l’avocat général, aucune pièce  ne laisse transparaître les activités ayant trait  à ce  business, filière or  tant évoquée par  Paul, du moins par le truchement de Tsara First,  cette société écran qu’il co-dirigeait avec Aina et le Français Philippe.
Concernant Aina Marie, l’associé des deux premiers accusés, l’allégation de business que l’accusé était censé faire avec les deux Français n’a jamais été convaincante. « En réalité, le but est de s’emparer du pouvoir, puis finalement d’éliminer le Chef de l’Etat en cas de résistance de sa part », explique l’avocat général.
A propos de Philippe, il était de collusion avec Paul, et que  Brigitte, la compagne de Philippe, qui fut en toute connaissance de cause, du moins au sujet du commando évoqué par le Français, n’a pas dénoncé. Cependant, et bien que les chargent existent,  l’avocat général s’en remet à la sagesse de la présidente de la Cour pour décider du sort de Brigitte au même titre que les 5 Généraux en cause dont Anthony Alphonse de la Gendarmerie.
Même sollicitation de l’application de la loi à l’encontre de Voahangy, l’épouse de Paul Rafanoharana. «La preuve existe : l’arme à feu trouvée chez l’accusée. Ce qui fait qu’il y a un complot d’attentat. C’est donc condamnable car dépassant le cadre légal ou de la loi en vigueur. Car, et même si l’acte n’a pas été commis, c’est l’intention qui compte », précise l’avocat général.
A propos des accusés comme le Gal V.  Ramahatra et Sareraka, qui sont plutôt considérés les seniors d’Apollo21, il a été également sollicité cette sagesse  de la présidente de la Cour, ne serait-ce qu’à la considération du côté humain. « Nous ne nous opposons pas à une quelconque décision de la Justice pour les circonstances atténuantes ».
S’adressant particulièrement aux gendarmes et autres militaires trempés dans l’affaire, notamment les officiers et officiers généraux, l’avocat général s’est érigé plutôt en moralisateur : « Même si Philippe est colonel, il vous appartient capitaine le commandement de vos subalternes mais aussi la défense  de l’honneur de la patrie et du flambeau », lance l’avocat général à l’endroit du commandant d’unité du GSIS de la Gendarmerie impliquée.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, les plaidoiries des conseils de la défense de Paul Rafanoharana, devraient se poursuivre encore. Et les cinq avocats du concerné se sont efforcés d’étaler leurs arguments de défense devant la Justice.
Franck R.

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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