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Depuis mardi, un Français présumé meurtrier se trouve entre les mains de la Justice. Arrêté à Madagascar l’année dernière, il a fallu presque un an pour que l’extradition de cet homme, soupçonné d’avoir tué en France un opérateur économique français, soit effective. Le présumé coupable a quitté la France quelques jours après la découverte du corps de la victime pour se terrer à Diégo Suarez avant d’être appréhendé par la Police malagasy suite à une demande de la Justice française. Dès son arrestation, il a pris la direction de la prison d’Antanimora à l’issue de sa présentation devant le Parquet où le juge lui a notifié ses chefs d’inculpation à savoir assassinat, extorsion sous la menace d’une arme, enlèvement et séquestration. Les soupçons pesaient sur cet homme de 60 ans, identifié par les caméras de surveillance de la ville de la Calavaire, comme la personne accompagnant la victime dans sa voiture dans la matinée de sa disparition. Son départ en catimini de la France a renforcé les soupçons sur lui à part les autres indices entre les mains des enquêteurs. On saura un peu plus après son audition, prévue hier, par le juge d’instruction.
La Justice française ne cache pas sa satisfaction de l’effectivité de la seconde extradition. Une première a échoué il y a une quinzaine de jours car le présumé accusé a tenté de se mutiler dans les toilettes de l’Aéroport International d’Ivato quelques heures avant le décollage à destination de la France. « C'est une satisfaction car nous n'avons rien lâché", se réjouit face aux confrères, le Procureur de la République de Draguignan.
La rédaction


Un autre grand exploit. La délégation malagasy conduite par le ministère de la Communication participe à la 41ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) qui se déroule à Paris (France). Notre délégation est en mission pour inclure le « Kabary malagasy » en tant que site du patrimoine mondial immatériel de ladite organisation onusienne. De ce fait, au terme d’une rencontre entre la ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo et Tim Curtis, secrétaire de la Convention internationale pour la préservation du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, il a été établi qu’un comité d’experts a accepté la demande de l’Etat malagasy. De son côté, le comité en question va examiner les propositions avant sa prise de décision au cours d’une réunion qui aura lieu du 13 au 18 décembre prochain. Et à l’issue de la décision dudit comité, le « Kabary malagasy » sera inscrit comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité. « L’inscription du " Kabary malagasy" en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité est le fruit du travail et des efforts de l’actuel ministère de la Communication et de la Culture, dont nous sommes très fiers. Cette promotion du "Kabary malagasy" signifie que nous, les Malagasy, avons la responsabilité de transmettre et de diffuser cette tradition au monde et surtout aux générations futures », a communiqué la ministre. Pour l’occasion, le secrétaire de la convention, Tim Curtis a déjà félicité la Nation malagasy pour cette démarche et pour la réussite de la demande.

Atout
C’est depuis le 30 mars 2020 que le ministère de la Communication et de la Culture a déposé une demande auprès de l'UNESCO pour inclure le « Kabary malagasy » en tant que patrimoine culturel immatériel de l’être humain ou patrimoine culturel immatériel de l’humanité. En plus des compétences du peuple Zafimaniry, le « Kabary » ajoutera donc une nouvelle fois un patrimoine culturel immatériel à l'humanité au nom de Madagascar. « Le "Kabary" est pratiqué par tous les Malagasy même s’il existe différentes appellations à chaque Région. Sokela est la forme sous laquelle il apparaît à l’ethnie Betsileo, Rasavôlagna pour les Betsimisaraka... Bien sûr, dans chacune des Régions, le " kabary" a sa propre identité et ses propres caractéristiques. Mais en général, tous les "kabary" possèdent en commun les mêmes aspects dans leur pratique, comme on peut entendre dans chaque discours : la politesse, les différentes demandes, des exposés de souhait… que ce soit dans un contexte de bonheur ou de malheur. Cette intégration valorisera donc non seulement le "Kabary" mais surtout la culture malagasy en général. Bref, la reconnaissance de l’UNESCO à cette demande est un grand pas vers la diffusion de notre culture à travers le monde », a expliqué Francis Razafiarison, directeur général de la Culture. De son côté, la ministre de la Communication et de la Culture a également profité de cette rencontre pour annoncer l’intention de la Nation malagasy de déposer une demande pour inscrire le « Hira gasy »  en tant que patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Une autre affaire à suivre !
Sitraka Rakotobe



La Justice statue en faveur de la demande de la compagnie aérienne nationale malagasy. Le Tribunal de commerce d’Antananarivo a prononcé avant-hier, le redressement judiciaire d’Air Madagascar mais aussi de sa filiale domestique, Tsaradia. Il a ainsi fixé la date de cessation de paiement de la compagnie aérienne malagasy pour le 19 octobre dernier, contre le 14 octobre pour Tsaradia. Le Tribunal nomme également Rivo Razafindrakoto comme juge-commissaire, tout en désignant Andriafenosoa Hasina Ramanandriana et Hervé Randriamananandro comme syndics. Pour les prochains mois, ces personnes nommées vont faire un état des lieux des dettes des deux compagnies aériennes. D’après les explications fournies par notre source, une annonce sera publiée dans les différents journaux locaux. « A travers cette annonce, ces personnes feront donc appel à tous les créanciers des deux compagnies. Ces créanciers devront envoyer respectivement un dossier détaillant ce qu’Air Madagascar et Tsaradia leur doivent. Chaque dossier sera ensuite passé au peigne fin par le juge-commissaire. Après avoir analysé chaque dossier, il élaborera enfin une liste définitive des créanciers des deux compagnies », explique-t-on.
D’une durée de deux à trois mois, cette démarche permettra de fixer le montant total exact des dettes des deux compagnies. Elle permettra également de vérifier si ces dettes s’élèvent effectivement à plus de 80 millions de dollars. « Une fois cette liste définitive élaborée, elle sera présentée au Tribunal de commerce pour vérification », rajoute notre source. En effet, face à l’incapacité de la compagnie à s’acquitter de ses dettes, Air Madagascar a demandé l’aide du Tribunal du commerce. Depuis le 13 octobre dernier, ce dernier a ainsi enclenché la procédure collective d’apurement des passifs. Par cette procédure, trois cas pouvaient se présenter. Dans le premier cas, la cessation de paiement n’est pas encore nécessaire. Dans le second cas, le Tribunal opte pour le redressement judiciaire et propose ainsi les moyens pour redresser la compagnie. Et dans le troisième cas, le Tribunal juge qu’il n’y a plus rien à faire et opte pour une liquidation judiciaire.
« Il faut noter que la procédure de redressement judiciaire consiste justement à redresser une entreprise qui connaît des difficultés économiques. L’entreprise connaît peut-être des dettes. Elle peut donc demander à être redressée. Ainsi, elle doit, dans cette optique, présenter un plan de redressement qui comprendra toutes les mesures proposées pour un éventuel redressement de la société », explique Ranto Rasolonjanahary, consultant juridique.
Pour le moment donc, pour cette année, en se basant sur les procédures à suivre, il n’est pas question de licenciement. Tous les employés, autant ceux de Tsaradia que d’Air Madagascar, pourront encore continuer de travailler. Selon les informations recueillies, ils travaillent tous à temps plein actuellement et perçoivent un salaire « normal » depuis le mois dernier. En tout cas, les prochains mois seront décisifs.
La Rédaction


Plus que deux ans avant l’échéance présidentielle de 2023. Un rendez – vous qui intéresse au plus haut point l’Union européenne. Le sujet a ainsi été abordé lors du 9ème dialogue politique entre Madagascar et l’Union européenne, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, sous la houlette du Président Andry Rajoelina aux côtés du Premier ministre, Christian Ntsay et de plusieurs ministres. Ce fut l’occasion pour l’UE de souligner « l'importance de la fluidité et du bon déroulement des élections présidentielles de 2023 ». Ainsi, en prélude au processus électoral, l’institution prévoit de réaliser une mission de suivi de la mission d’observation électorale qui a eu lieu pendant les élections présidentielles en 2018 au mois de mars 2022. Ladite mission aura comme objectif de discuter des recommandations faites par la mission 2018 dans son rapport final.
L’UE de reconnaître que les institutions telles que la Haute Cour constitutionnelle et la CENI ont été mises en place conformément à la Constitution et aux lois en vigueur, et leur indépendance est garantie par ces textes. A l’issue du dialogue, l’Etat malagasy a été encouragée à « privilégier les échanges d’expériences avec les institutions similaires étrangères pour partager les bonnes pratiques, le renforcement de capacités des acteurs à tous les niveaux et de leurs moyens pour assurer une plus grande transparence et de professionnalisme dans l’exercice de leurs missions ». Selon l’UE, le système électoral de Madagascar est « en cours de maturité ». Par conséquent, les deux parties se sont accordées à reconnaître qu’il est temps de privilégier la stabilité des normes juridiques pour ne pas laisser place aux querelles partisanes et politiques.
Relance économique
La relance économique liée à la période post-Covid-19 a également été au cœur des échanges lors de ce 9ème dialogue politique. L’Etat malagasy a exposé sa politique de relance économique et de développement social qui se traduit par le Plan multisectoriel d’urgence et du Plan de relance économique post Covid s’articulant autour de la bonne gouvernance, le renforcement des mesures relatives à la protection sociale ainsi que le soutien à la résilience économique et l’appui au secteur privé. La réouverture des frontières s’inscrit d’ailleurs dans cette optique en vue de la relance du tourisme et donner de la vigueur à ce secteur clé de l’économie nationale. Cette réouverture s’accompagne d’une campagne de vaccination initiée par différentes entités et soutenue par les partenaires à travers l’initiative COVAX et le mécanisme AVAT. La partie européenne a encouragé Madagascar à reconnaître mutuellement les certificats de vaccination, facilitant ainsi les procédures d'entrée et encourageant la venue des touristes européens. L'UE a également souligné la nécessité d'une campagne d'information à grande échelle sur la vaccination afin d'atteindre l'objectif du gouvernement de Madagascar d'un million de personnes vaccinées d'ici la fin de l'année.
D’autres sujets importants comme le changement climatique, la lutte contre la malnutrition aiguë et la sècheresse dans le Sud ont été abordés au cours de cette rencontre. La délégation européenne a été représentée par Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, les ambassadeurs de France et d’Allemagne. Les ambassadeurs de Finlande et du Portugal, ainsi que des représentants de la Belgique, de la République tchèque, de l'Espagne et de l’Italie, quant à eux, ont assisté au dialogue par visioconférence.
La Rédaction

LA UNE DU 19 NOVEMBRE 2021

Publié le jeudi, 18 novembre 2021

Les jeunes ciblés sur la protection de l’environnement. Cette année, le tournoi de football à 7, Orange Kitra Change, édition 2021, dédié aux jeunes de moins de 13ans met l’accent sur les gestes écoresponsables. Le but est de sensibiliser les enfants dès leurs jeunes âges sur la protection de l’environnement. Effectivement, pour pouvoir participer au tournoi, les jeunes devront apporter 10 bouteilles en plastique en guise de droit d’inscription. Une collaboration entre Orange et le projet Kopakelatra de la société Star.

Un fait. La situation au sein du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) se détériore d’année en année, si l’on tient compte de la dégradation des infrastructures et du piteux état de certains animaux. Bon nombre de visiteurs confirment ce fait, tandis que les responsables du parc se disculpent. Pour sa part, le Professeur Jonah Ratsimbazafy, éminent chercheur et primatologue, dénonce les magouilles et les injustices dans le traitement des animaux au sein du PBZT.

Noël approche. A un peu plus d'un mois avant la célébration de la naissance de Jésus, les objets de décoration et les jouets envahissent les magasins et centres commerciaux d'Antananarivo. Certains produits ont disparu des étalages pour céder la place aux accessoires de Noël. Déjà, depuis le début de ce mois de novembre, beaucoup de gens se ruent dans les magasins pour l'achat de ces articles.

En cours de création. Après la promulgation de la loi n° 2021-024 du 29 septembre dernier concernant la création du Fonds souverain malagasy (FSM), la prochaine étape sera la création de l’entreprise qui gérera le fonds. D’après une décision prise, avant-hier lors du Conseil des ministres, « une société anonyme assurera donc la gestion du Fonds souverain malagasy.

 Stimuler l’activité économique par l’investissement. C’est sur ce principe que se base le concept même de l’instauration du régime des zones et entreprises franches à Madagascar. Avec sa situation géographique stratégique, Madagascar dispose d’un potentiel économique considérable lui permettant de s’ouvrir au commerce international. Ainsi, pour inciter les investisseurs et rattraper son retard économique, la mise en place d’un régime franc est devenue une priorité pour Madagascar. Des mesures fiscales, favorisant l’investissement qui sont susceptibles de subir quelques modifications radicales lors de l’adoption du projet de loi de Finances pour l’année prochaine, ont été changées. Modification de mesure fiscale qui pourrait faire gagner un peu plus de vingt milliards d’ariary d’impôt, l’année prochaine. En effet, dans le projet de loi n° 018-2021 portant loi de Finances 2022, les détails des mesures fiscales pour la PLFI2022 indiquent, entre autres modifications de mesure, la suppression des avantages fiscaux des Zones et entreprises franches (ZEF). La zone franche est une zone géographique où sont regroupées des entreprises franches. Par définition, une entreprise franche est une entreprise à vocation d’exportation et composée de 4 catégories : entreprise de production intensive de base, entreprise de promotion exploitation, entreprise de service et entreprise industrielle de transformation. Les produits sont dédiés à l’exportation à raison de 95% de leur production. Les secteurs d’activité éligibles pour la zone franche sont ainsi très divers, allant du textile en passant par l’informatique et les services, mais également la transformation minière, la chimie, l’agroalimentaire, l’artisanat ou encore la mécanique. Sur l’ensemble des entreprises franches à Madagascar, 56,4% d’entre elles représentent le secteur textile et la confection tandis que l’agroalimentaire et le secteur des TIC représentent respectivement 10,5% et 8,3% des entreprises franches. Les incitations fiscales sont nombreuses pour attirer les investisseurs étrangers sur le régime ZEF. A ne citer le fait que les entreprises bénéficient d'un certain nombre d'avantages fiscaux, douaniers, en termes commerciaux et de mouvement de capitaux. Pour les impôts sur les bénéfices (lBS), elles bénéficient d’une exonération totale pendant une période de grâce allant de deux à quinze ans selon le type d'entreprises, et un taux fixe de 10 % les années suivantes. Cependant, elles peuvent bénéficier d'une réduction d'impôts sur les bénéfices égale à l'impôt correspondant à 75 % du montant des nouveaux investissements. Par ailleurs, ces ZEF jouissent aussi d’une exemption de tous droits et taxes à l'exportation et à l'importation, à l'exception de la TVA qui est remboursée par la suite. De même, pour l’exemption des droits d'accise. D’autre part, les entreprises sont assujetties à l'impôt sur les dividendes distribués, au taux fixe de 10 %, contre 25 % en droit commun. Ainsi, ces mêmes entreprises sont soumises au paiement de la TVA au taux de 20 % sur les achats locaux et importés, une taxe qui est remboursée par la suite dans un délai de 40 jours. Elles bénéficient des régimes commerciaux préférentiels accordés à Madagascar. Elles ont un libre accès aux devises et une totale liberté de transfert des capitaux. Elles ne sont pas obligées de s'installer dans des zones spécifiques. Autant d’avantages que les zones et entreprises intégrées dans le régime fiscal franc seraient susceptibles de perdre avec les nouvelles dispositions fiscales. 

La rédaction 

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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