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Un rebondissement dans l'affaire de vol avec préméditation dans laquelle on incrimine l'agent de sécurité d'un bureau de microfinance à Marovoay, et consorts. Une récente information qui nous parvenait de la Police indique que les deux coffres dans lesquels se trouvait la somme de plus de 200 millions d'ariary volés, avaient été retrouvés. C'était chez la tante - la dénommée L. et domiciliée à Mahabibo - de l'auteur principal du forfait, que ces coffres avaient été finalement retrouvés. Mais le comble, c'est qu'ils sont complètement vides, l'argent envolé, du moins selon cette source policière.

 

Trois jours de rencontres entre étudiants et établissements supérieurs ont suffi pour mettre en évidence que beaucoup parmi les nouveaux bacheliers sont dubitatifs sur le choix d’une filière et de la carrière envisagée. Sur les 150 000 visiteurs composés notamment de jeunes fraichement diplômés, d’universitaires et de jeunes entrepreneurs venus au Salon de l’étudiant et de l’emploi, organisé par la Maison de la communication des universités sise à Anosy, les 20, 21 et 22 septembre derniers, plus de la moitié d’entre eux sont encore dans la confusion, quelques-uns sont dans la crainte d’abandonner à mi-parcours et d'autres remettent en question leur projet.

Offensive tous azimuts

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

A l'assaut ! Le régime Orange mène le combat et attaque sur tous les fronts, en interne aussi bien qu'en externe. La bataille pour le redressement du pays n'a pas de frontières. Rajoelina Andry Nirina, l'homme fort du régime « Volom-boasary », ne ménage point les efforts. Il s'engage dans une offensive tous azimuts à l'intérieur comme à l'extérieur.

 

Une bouffée d’oxygène pour la planète et pour Madagascar. L'événement « Transformative Action for Nature and People » en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York et en ligne, a généré un financement exceptionnel de 5 milliards de dollars pour la biodiversité mondiale. 9 fondations se sont engagées pour cet investissement colossal en faveur de la nature dont Arcadia, l'une des plus grandes fondations philanthropiques du Royaume-Uni, le Fonds Bezos pour la Terre, la Bloomberg Philanthropies, la Fondation Gordon et Betty Moore, Nia Téro, Rainforest Trust, Rewild, la Fondation Wyss et la Fondation Rob et Melani Walton.

Fructueuse. La première rencontre entre le Président de la République de Madagascar Andry Nirina Rajoelina et la nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva l’a résolument été. A l’issue de cette réunion de travail, qui s’est tenue au lendemain du retentissant discours prononcé par le Chef de l’Etat malagasy à la tribune des Nations unies, Madagascar a reçu du FMI 234 millions de droits de tirage spéciaux soit l’équivalent d’un montant de 332 millions de dollars.

Message bien reçu. C'est un Gouvernement d'action. Les ministres devraient marquer plus de présence sur le terrain plutôt que de rester au bureau pour réchauffer leurs sièges. Tels ont été, entre autres, les points saillants du message du Président Andry Rajoelina lors de la présentation de l'actuelle équipe gouvernementale dans la soirée du 7 août au Palais d'Etat d'Iavoloha.

 

Il y a quelques jours, le CDC a classé Madagascar comme destination de niveau 1 en termes de risques de Covid-19. C’est aussi une victoire diplomatique avec le gouvernement malgache qui a convaincu les autorités américaines que pour Madagascar, en tout cas pour le moment, le Covid est de l’histoire ancienne.

 

LA UNE DU 24 SEPTEMBRE 2021

Publié le jeudi, 23 septembre 2021

Panique et angoisse

Publié le mercredi, 22 septembre 2021

Un ressenti d’horreur envahit les gens des villes et des campagnes. La recrudescence des attaques à main armée rebondit et crée un état de psychose à tel point qu’on vit en ces temps-ci une situation de panique et d’angoisse.
A Tanà-Ville comme dans toute autre grande agglomération du pays, l’insécurité mène la vie dure aux citoyens. Dans les dédales des quartiers de la Capitale, il faut avoir une idée risquée pour y circuler le jour comme la nuit. Même cas pour les marchés d’Andravoahangy à Isotry en passant par Analakely et en finir à Behoririka, un véritable parcours du combattant qu’il faut éviter de s’aventurer surtout quand on a avec soi un ou des objets de valeur. Dans les périphéries du Grand Tanà, à Anjozorobe comme à Manjakandriana ou à Fenoarivo ou un peu plus loin à Tsiroanomandidy, à Tsaratanàna, l’insécurité s’érige en système.
Ibidem pour le cas des autres villes en province. A Toamasina, la situation sécuritaire se dégrade au fil des jours. C’est une aventure risquée de vouloir circuler en ville jour et nuit. Au Bazar-be ou ailleurs, les voleurs de tout acabit vous assaillent à tout moment. Pickpocket, vol à l’esbroufe, vandale ! Le Grand Port en a vu de toutes les couleurs !
Dans le Nord, à Diego ou à Sambava ou ailleurs, les attaques à main armée ainsi que le viol suivi de violence inouïe dérangent les esprits. Les opérateurs évoluant dans la production et le traitement de la vanille subissent l’impensable.
Dans le Sud (Sud-est ou Sud-ouest), du pareil au même ! Les dahalo règnent en maîtres absolus. Ils tuent. Ils volent. Ils violent. Ils séquestrent.
Dans les zones rurales, c’est la pagaille ! A la campagne, être riche signifie être la proie des voyous et des brigands de grand chemin. Et on est livré sans défense entre leurs mains !
Sur les routes nationales, les grands axes routiers du pays, les braqueurs font la loi. Après une brève accalmie, ils sévissent à leur gré. Les véhicules de transport en commun, quels que soient leur nombre sur route, en caravane ou en solo, subissent le même sort ! Ces bandits ou plutôt ces hors-la-loi attaquent n’importe où et n’importe quand.
En gros, on a toujours cette impression que le pays est livré à lui-même ! En réalité, on vit sous le règne animal de la jungle où « la loi du plus fort est toujours la meilleure ». Les Forces de l’ordre et de sécurité, les « Foloalindahy », en dépit des gesticulations, ne sont finalement que des « médecins après la mort ». Ce n’est qu’après une série d’attaques à main armée sur les routes nationales que l’Emmonat daigne prendre des mesures drastiques. Les contribuables ne savent plus où mettre les pieds et à quel saint se vouer ! Ils paient de leur sueur pour faire marcher la machine de la République y comprise la FDS mais ils se désolent de l’état dégradant de leurs conditions de vie dont la sécurité.
Dans le Point I du « Velirano », il est question d’assurer la sérénité de vie du peuple. La bataille contre l’insécurité et la pauvreté se trouve encore loin du compte.
La panique et l’angoisse, dans tous leurs états, assaillent de plein fouet le quotidien du peuple.
Ndrianaivo


Une première qui a marqué les esprits. Le Président Andry Rajoelina s’est exprimé à la tribune des Nations unies pour la première fois en tant que Président élu, hier à 18 heures (11 heures à New York, Etats – Unis) devant les Chefs d’Etat et de gouvernement présents à cette 76ème session. Comme il fallait s’y attendre, le sujet concernant les îles Eparses (Nosy Malagasy) a été particulièrement soulevé par le Président de la République. Après le Président Didier Ratsiraka, il est le 2ème Président malagasy à revendiquer ouvertement ces îles malagasy.  « Une blessure encore douloureuse dans le cœur de mon pays et de mon peuple »,  a – t – il souligné.
Le numéro un du pays a rappelé les engagements dans le processus de décolonisation de Madagascar pris par la France en 1945 à San-Francisco. Sur cette lancée, le Président évoque les deux résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies à ce sujet : celle de 1979 demandant à la France « d’initier sans tarder les négociations avec Madagascar pour la réintégration des îles qui ont été séparées de Madagascar de façon arbitraire » et celle de 1980, dans laquelle « l’Assemblée générale des Nations unies a regretté que les négociations recommandées dans la résolution 34/91 n’aient pas été initiées et demande à ce que cela soit effectif de façon urgente ». 42 ans après, le Chef de l’Etat malagasy a fait part des travaux entrepris par le biais de la commission mixte entre les deux pays. Il se dit confiant quant à l’issue positive, juste et apaisée de ces travaux tout en invitant les Nations unies à « endosser son rôle pour veiller à cela de façon bienveillante et cohérente ».
Et d’ajouter que « Madagascar n’a ni la puissance ni les armes et encore moins la prétention de vouloir déclarer une guerre. Nous avons juste foi en la légitimité de nos aspirations et en notre droit à décider du destin de notre territoire ».
Haro sur les mauvais préjugés
Le Président Andry Rajoelina n’a pas manqué de faire un tour d’horizon sur d’autres sujets qui demeurent au cœur des préoccupations internationales, notamment la pandémie de Covid-19. D’emblée, le Président de la République a exprimé un message de solidarité du peuple malagasy à toutes les Nations et à toutes les familles éprouvées par la pandémie de Covid-19. Il a souligné l’inégalité entre les pays face à cette guerre. « Certains pays comme Madagascar ont dû faire preuve d’audace et d’ingéniosité. Nous avons misé sur l’intelligence de nos scientifiques et notre pharmacopée traditionnelle. Nos solutions endogènes furent nos meilleures munitions », selon ses propos.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a crevé l’abcès sur une situation délicate, notamment l’image terne utilisée pour décrire les pays du continent africain. « (…) Quand on parle d’un pays en voie de développement comme Madagascar, c’est toujours le côté négatif et misérable qui est véhiculé et mis en avant sur la scène internationale. Quand on parle du continent africain, on a toujours tendance à noircir la réalité. Il est temps que la perception change, il faut arrêter de véhiculer ces préjugés et aller au-delà de ces idées reçues », a – t – il scandé.
L’homme fort du pays n’a pas manqué de soulever un autre sujet brûlant, celui de la famine qui frappe le Grand Sud et qui est étroitement liée aux conséquences du changement climatique. « Les vagues de sècheresse dans le Sud se font récurrentes, les sources d’eau se tarissent et toutes les activités de subsistances deviennent quasi – impossibles.  Mes compatriotes du Sud endurent le lourd tribut de la crise climatique à laquelle ils n’ont pas participé », souligne le Président tout en avançant les actions stratégiques pour apporter un changement radical et durable par la construction d’un pipeline d’eau.
 Enfin, le Président a lancé un vibrant appel, « à la Solidarité des hommes, à l’Unité des Nations et à l’Espoir commun pour notre monde ».
Sandra R.
 
 

                                                                                                                                                                                                                                           

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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