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Editorial

Editorial (80)

Frontières poreuses ?

Publié le lundi, 24 février 2020 Écrit par

Une question d’une importance capitale se pose de fait voire de droit. « Les frontières de la Grande île, d’une longueur totale de 4828 km, seraient-elles poreuses ? » Une bizarre impression nous  envahit, on  sort comme on  entre à merveille !
Quelques faits troublants nous obligent à réfléchir et nous plongent dans une profonde inquiétude.
En 2008, Gariste, vice-président de la Fédération malagasy de Football, fonctionnaire du ministère des Finances de son état, interpellé pour des affaires louches dont il est formellement accusé, disparait dans la nature comme si de rien n’était. Finalement, il a été cueilli aux Comores.

28 décembre 2017. Houcine Arfa s’évade de façon rocambolesque  de la Maison de Force de Tsiafahy. Quelques jours seulement après, il fait savoir à tous ceux qui veulent l’entendre et le savoir qu’il se trouve bel et bien via Mayotte sur le territoire français, à Paris. Il parvient à se faufiler des mailles des Forces de l’Ordre, en particulier nos gardes côtes. On hésite de qualifier l’exploit, s’il en est ainsi, de « miraculeux » sinon de « scandaleux » !
Des individus crapuleux dont la triste célébrité alourdit l’atmosphère nationale s’évanouissent comme de la fumée à l’horizon et demeurent introuvables jusqu’à ce jour. Jo Willy Rabe, l’escroc en puissance, recherché pour des délits de grand chemin, reste imprenable et circule comme de l’air libre dans la nature et ce depuis fin 2019. Deux Indo-pakistanais, des criminels dangereux, disparaissent comme par magie en cours de trajet pour leur transfert de Toliary vers Antananarivo (Tsiafahy).

Tout récemment, une personnalité frappée des mesures administratives d’interdiction de sortie du territoire (IST) fut interpellé à l’aéroport de Nosy Be Hell-Ville pour le vol Nosy Be-Rome. Il a fallu de peu sinon l’individu en question serait déjà hors d’atteinte.
Et nous y voilà avec l’évanouissement sur l’écran du radar de ce triste célèbre homme d’affaires, un milliardaire dit-on, parlementaire réélu du Menabe (Morondava) un certain Ludovic Adrien Raveloson dit Leva. Jusqu’à maintenant, nos éminentes Forces de l’ordre ne sont pas encore en mesure de nous donner des indications précises sur son cas.

Ainsi, trop de faits et de circonstances compromettantes qui dénotent, évidemment, des carences quelque part nous interpellent. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, dans le souci de rendre plus performant à notre système de sécurité et de défense, dispense de gros efforts pour équiper en matériels sophistiqués et de dernier cri nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Rappelons que cet effort louable du Président s’inscrit conformément dans la ligne droite de la concrétisation du « Velirano » Point I. C’est une priorité des priorités que le Premier magistrat du pays se donne comme objectif principal et qu’il ne néglige point en aucun cas. Par conséquent, le peuple est en droit d’attendre de pied ferme des résultats probants de la part de tous les responsables concernés.

Compte tenu de toutes ces lacunes avérées, entre autres, la porosité de nos frontières, des défaillances constatées favorisant l’insécurité, des observateurs se réservent la latitude de douter, tant soit peu, de la compétence réelle de nos Forces de défense et de sécurité à protéger les concitoyens et leurs biens.  

Certes, des efforts louables pour maîtriser la situation ont été mis en œuvre mais beaucoup reste à faire.




En profil bas

Publié le dimanche, 23 février 2020 Écrit par

Les ailes plombées, le volet social malagasy vole au ras du sol. La santé et l'éducation, en proie à une grave maladie, ne parviennent pas à avoir de l'altitude. En dépit des sacrifices ou des efforts consentis, elles végètent au plus bas. La santé malade ! En flagrante contradiction en soi-même par un jeu de mots ironique, le Corps de la santé ne se porte pas bien. Atteinte d'une maladie, apparemment incurable, le cancer de la corruption, le secteur santé malagasy vacille. A en croire le dernier rapport de l'ONG « Transparency International » par le bon soin de l'Initiative Madagasikara dirigée par Ketakandriana Rafitoson, directeur exécutif, le domaine de la santé malagasy reste encore et toujours le milieu où la corruption persiste et gagne malheureusement du terrain.

Quid des promesses présidentielles !

Publié le vendredi, 21 février 2020 Écrit par

Une campagne électorale sans promesses mirobolantes n’aboutit pas. Un discours politique dénué d’engagements sérieux n’a aucune chance de réussite, voué systématiquement à l’échec. Tout compte fait, un candidat pour n’importe quel poste politique, s’il veut rafler la mise doit avoir un minimum de programme de société ou un esquisse de plan d’action visant à améliorer l’économie et le social du pays et qu’il s’engage formellement à le réaliser. En quête d’une vie décente, la population attend des acteurs politiques des solutions efficaces   pour en découdre, une bonne fois pour toutes, avec ses soucis qui l’étouffent. Cependant, une promesse électorale est à la fois une arme à double tranchant et une épée de Damoclès. Elle peut ouvrir la porte à la réussite tout en étant, pour quelqu’un d’irresponsable et d’inconscient, une menace permanente et parfois fatale.

En 2013, à l’élection présidentielle, le candidat n° 3, un certain Rajaonarimampianina Rakotoarimanana Hery Martial, ministre des Finances, avait eu toutes les chances de réussir. Son patron de l’époque, Rajoelina Andry, Président de la transition, le porte étendard de la Révolution Orange, frappé par un ni…ni imposé par la communauté internationale, ne pouvait pas se présenter. Le Grand Argentier, bénéficiant de la pleine confiance de son Président, fut désigné par substitution en tant que candidat. Soutenu à la base par le MAPAR et grâce à des promesses consistantes, Rajao gagna sans surprise le scrutin. Son discours d’investiture à Mahamasina en janvier 2014 promit une vie meilleure à la population et ce dans l’immédiat. Malheureusement, Monsieur le Président n’a pas jugé utile de tenir parole. Son mandat se termine par un échec déroutant.

En 2018, au scrutin présidentiel, libéré de l’empêchement de la communauté internationale, Rajoelina Andry se porte candidat. Fort d’un solide programme d’action contenu dans l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM), le jeune visionnaire Andry remporte avec succès le vote. Le « Velirano », des promesses sérieuses et fondées capables de conduire le pays vers la voie de la prospérité, séduit le peuple.

En janvier 2019, au stade de Mahamasina, dans ce lieu historique et légendaire, le Président de la République Rajoelina Andry fraîchement investi de ses fonctions promet qu’il ne trahira jamais son peuple. Il s’engage fermement à traduire en actes ses promesses inscrites dans les 13 points du « Velirano ».

Un an après, février 2020 ! Où en sommes-nous ? Un bilan officiel global s’impose. Les promesses électorales présidentielles ont-elles été honorées ? Le peuple pourra-t-il avoir au moins une idée exacte de ce qui a été fait du

« Velirano » et de ce qui attend et qu’on espère voir venir incessamment ?
Quid des promesses présidentielles ! Selon certains  observateurs, un simple débat  sous initiative privée du genre d’Antanimena ne suffit pas.

A tout seigneur tout honneur ! Les concitoyens, sans trop demander, aimeraient entendre de la part de celui qui est le Maître des céans, l’Auteur principal de la Révolution, un état des lieux exact, un bilan concis de la première année du régime.

Evidemment, toutes les gens de bonne volonté admettent en toute honnêteté  que la nouvelle équipe sous la direction du numéro Un du pays fait des mains et des pieds pour concrétiser  le « Velirano ». Mais n’empêche qu’il existe des écueils gênant les actions. Que le peuple sache tout !




Cri de détresse !

Publié le jeudi, 20 février 2020 Écrit par

S.O.S. ! Le Grand Sud dans la tourmente. La population totalement désemparée  fait face à une sécheresse extrême. Les plantations vivrières n’ont aucune chance d’offrir la moindre production et les animaux d’élevage, du moins les plus fragiles, meurent. Et les hommes, les plus âgés, les femmes et les enfants souffrent.

Le Sud de la Grande Ile est depuis toujours le théâtre d’une grande sécheresse. Se trouvant au sud, proche immédiat,  du Tropique de Capricorne, la Région subit les effets naturels incontournables liés au phénomène du climat désertique au même titre que les pays africains du Sud tels la Namibie (désert du Namib) et  le Botswana (le désert de Kalahari) traversés par le même Tropique. D’ailleurs au nord, toujours en Afrique, tous les pays traversés par l’autre tropique, le Tropique de Cancer, subissent les mêmes catastrophes (le Sahara, le Ténéré).

Le problème d’insuffisance chronique d’eau potable liée aux faibles sinon à l’inexistence des précipitations dans le grand Sud existe toujours. Depuis l’époque coloniale, il se trouvait au centre des études pour des solutions durables mais les résultats probants n’étaient pas souvent au rendez-vous. Ainsi, le problème demeure entier. Tous les régimes qui se sont succédé depuis le retour à l’indépendance en 1960 ont dû se confronter à l’éternel problème de manque d’eau dans le Sud.

Tous les experts  échouent à chaque fois qu’on tentait de trancher sur une contradiction  sur terrain. D’une part, le sol du Sud est inhospitalier. Un phénomène que l’on sait depuis. Aucune vie humaine et animale ne pourra survivre avec épanouissement et prospérité à l’intérieur de  cette Région. Tellement, la pluie se fait rare tous les ans qu’on ne peut pas y envisager des activités permanentes agricoles et d’élevage. Cependant, de l’autre côté, un groupe de population s’y installait depuis des   générations et refusent catégoriquement malgré les difficultés rencontrées à quitter le lieu. L’activité économique traditionnelle de la population réside essentiellement dans la culture de maïs et de manioc et  également dans l’élevage de cheptel. Malgré les rudes conditions climatiques, toutes les tentatives en vue des déplacements ont échoué. La population locale fait de la résistance. C’est toujours un dilemme des dirigeants successifs. Les solutions apportées jusqu’ici n’aboutissent pas.

Six Districts du grand Sud à savoir Amboasary Atsimo, Ambovombe, Bekily, Betioky, Ampanihy et Tsihombe sont les principales victimes. Des appels de détresse ont été déjà lancés par la population touchée, les élus et les autorités locales. Dans cette Région déshéritée du pays, tout est urgent en ce moment précis. Une course contre la montre s’impose.

Le Président Rajoelina Andry qui ne sous-estime guère ce genre de situation a donné, durant le Conseil des ministres du mercredi 19 février, des consignes strictes et précises aux ministres concernés pour trouver dans les meilleurs délais les solutions d’urgence mais également des mesures à une portée durable. Il a même fixé un délai de trois mois aux responsables gouvernementaux pour accoucher les voies et les moyens à suivre.

Certainement, le régime IEM est confronté au même moment à des défis, tous urgents, tels la menace du COVID-19, les effets dévastateurs des intempéries climatiques, l’épidémie de la peste, l’insécurité toujours inquiétante et les soubresauts imprévisibles des acteurs politiques malintentionnés.  Mais ce cri de détresse du Sud mérite l’attention première de tous.
Ndrianaivo

 


 

Souveraineté inaliénable

Publié le mercredi, 19 février 2020 Écrit par

Sauf contre-indication, le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian  foule le sol malagasy à partir de ce jour. En tournée régionale dans trois pays africains, bien ciblés, Madagasikara, Mozambique et île Maurice, le membre du Gouvernement d'Edouard Philippe, un poids lourd en charge d'un Département très sensible, aura la lourde tâche de défendre les intérêts de la France dans cette partie du Continent noir.

 

Crime de lèse-majesté

Publié le mardi, 18 février 2020 Écrit par

Ny Rado Rafalimanana commet un grave erreur, une faute lourde. Entre autres, un attentat contre l’autorité de la personne de l’Etat risque fort de peser sur lui.

Ny Rado Rafalimanana qui se prend pour un « super man » n’est autre qu’un vulgaire « hors-la-loi », un escroc. La trajectoire de son parcours, en particulier à partir du moment où il se fourrait le nez dans l’arène de la politique, témoigne d’une arrogance de comportement et de mode opératoire à  la manière d’un fauve.

L’homme qui arbore le titre de président de l’association « Ny Fanahy no maha-olona » a dû comparaitre dans la journée d’hier devant le Parquet d’Anosy pour une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance dont il est accusé. Des plaintes à son encontre ont été déposées par les victimesdes suites à des factures qu’il refuse d’honorer alors que les travaux, genre confection de tee-shirts, furent déjà effectués et livrés et cela pour le besoin de la propagande présidentielle en 2018. Un geste qui ne devrait point étonner de la part de quelqu’un qui se targue d’être un grand opérateur économique résident à Dubaï. De quelqu’un qui ne se gêne point de leurrer sinon semer une concitoyenne sujette à une maladie grave nécessitant une évacuation sanitaire urgente. De la part de quelqu’un qui n’est animé que du mépris à l’égard de ses compatriotes. Madagasikara, étant un Etat de droit, ne tolérera pas devant une telle attitude si triste et désolante. Il appartient à la Justice de statuer selon la loi en vigueur son cas.

D’autres faits aussi révoltants que déroutants touchent également cet « extraterrestre ». Ny  Rado Rafalimanana n’éprouve aucun scrupule de se donner le titre de « diplomate » avec ce que cela suppose des prérogatives liées à ce rang ou cette fonction. Entre autres, le passeport diplomatique lui ouvrant la voie à une libre circulation, un laissez-passer pour ne pas dire une dérogation spéciale accordée à tout diplomate officiellement accrédité sur le territoire de la République malagasy. Ainsi, monsieur le diplomate se prend au-dessus de la loi et juge inutile d’obtempérer au contrôle classique et d’usage effectué par les Forces de l’ordre sur la route. Ne serait-ce que de montrer le passeport diplomatique dont il serait titulaire, il aurait dû s’arrêter. Il a tout simplement forcé le barrage. Un comportement de voyou qu’aucun diplomate jouissant pleinement de son statut n’aura jamais fait.

Comme on le sait, le ministère des Affaires étrangères malagasy rejette tout comme la représentation du Système des Nations unies la véracité de ce que Ny Rado Rafalimanana prétend. Il (MAE) se réserve le droit de porter plainte face à cette escroquerie de bas étage. Monsieur le « diplomate » risque gros avec.

Issu d’une famille de notables, le comportement de ce « garçon » étonne plus d’un. Né d’un père retraité de l’éducation nationale, un cadre supérieur pour avoir été directeur central du MINESEB et d’une mère professeur agrégé en médecine oculaire, les époux Rafalimanana mènent une vie de gens intègres. De fait, Ny Rado Rafalimanana n’eut aucun souci à se faire de l’existence d’ici-bas.

Le président de « Ny Fanahy no maha olona » agit comme quelqu’un dénué de « Fanahy ». Un insensé qui commet sciemment un crime de lèse-majesté vis-à-vis de l’Etat malagasy.
Ndrianaivo


Motion bidon !

Publié le dimanche, 16 février 2020 Écrit par

Une soixante-dizaine de députés aurait apposé leurs griffes en vue d’une motion de censure contre le Premier ministre, chef du Gouvernement, Ntsay Christian. Le mode conditionnel est formellement indiqué dans ce genre d’intox qui fait le choux gras de certains quotidiens en mal de crédibilité. Comme il fallait s’y attendre, l’avalanche de démentis s’impose pour balayer d’une seule grosse pelle la dérive. Le titulaire du perchoir de Tsimbazaza n’était allé sur le dos de la cuillère pour le dénoncer. Il n’y avait eu, selon Mme Christine Razanamahasoa,aucune tentative de racolage de signatures pour une motion de censure ni dans les travées de l’auguste Assemblée ni dans l’enceinte du site. Il s’agit d’une pure invention de certains internautes, une motion bidon, dont l’objectif ne peut être quede créer des vagues. Une telle démarche n’aura aucune chance d’aboutir à Tsimbazaza dans la mesure où l’unité de la majorité IRD, proche du pouvoir, reste intacte et immuable. Une majorité solide et impénétrable ! Certains acteurs politiques malades de la nostalgie des « oignons d’Egypte » habitués à avoir affaire à une majorité frivole cherchent par tous les moyens à déstabiliser le régime IEM. Ainsi, ils déversent par le truchement desréseaux sociaux des informations fantaisistes.

La velléité de balancer une information bidon sur motion de censure relance le débat sur le concept de liberté d’expression et celui de la cybercriminalité relatif à leur usage à bon escient et afin de garantir la paix sociale.

L’Assemblée des peuples français, réunis en Assemblée nationale votait en 1789 « La Déclaration des droits de l’Homme et des Citoyens ». L’Art. 11 stipule que  « La libre communication des pensées et des opinions est un droit le plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire et imprimer librement… ».
Deux siècles plus tard, l’Assemblée générale des Nations unies qui s’était largement inspirée de la  Déclaration de 1789, adoptait le 10 décembre 1948 par une forte majorité « La Déclaration Universelle des droits de l’Homme » (DUDH). L’Art. 19 mentionne « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression… ». Et la Constitution malagasy de la IV ème République fait sienne de ce droit inaliénable de l’Homme. Dans l’Art. 10 est écrit « Les libertés d’opinion et d’expression… sont garanties à tous ».

Quand on évoque la liberté d’opinion et d’expression, on touche ainsi à un domaine névralgique de la liberté de l’homme. C’est l’un des droits fondamentaux de l’Homme. N’empêche que l’usage abusif de ce droit remet, en permanence, sur le tapis le débat. Faudrait-on imposer des mesures dissuasives ?
La loi sur la cybercriminalité a été déjà promulguée. Mais l’application laisse certains observateurs un peu sceptiques. Des vies de couple, de famille, de l’honorabilité des gens et de la sérénité dans la société sont dangereusement exposées par les effets nuisibles de la cybercriminalité. Le juriste Imbiky Herilaza, expert en la matière, suggère qu’on réfléchisse à améliorer le dispositif de loi qui existe. Il fait appel à la mobilisation de tous pour endiguer ensemble le mal.
La bataille est loin d’être gagnée. Il faut agir avec la plus grande fermeté tout en préservant le principe fondamental du droit de l’homme et mettre le holà à ce genre de motion bidon.
Ndrianaivo

Vigilance maximale maintenue

Publié le vendredi, 14 février 2020 Écrit par

Bien que la courbe toujours croissante de l’épidémie de coronavirus, en Chine, présente ces  derniers jours un relatif fléchissement, il faut impérativement que nous, à Madagasikara, soyons toujours sur nos gardes. Toutes les mesures de prévention et de sensibilisation s’imposent obligatoirement.

Selon les dernières informations, la course folle ascendante de la propagation de l’épidémie de coronavirus connait un certain répit. En effet, la barre des mille victimes a été largement dépassée avec 1 370 décès et plus de 60 000 cas touchés. Mais, il faut se méfier. Car les toutes dernières informations font état d’une nouvelle hausse des cas relevés dans ce super géant de l’Asie. Dans l’œil du « cyclone », la Chine, le pays le plus peuplé du monde et deuxième puissance économique mondiale se trouve dans la tourmente. Chose inhabituelle, le pouvoir du tout puissant Xhi Jinpin, le Président chinois, est même fragilisé. Un phénomène rarissime dans le pays du Matin Calme !

L’épidémie de coronavirus, COVID-19, selon la nouvelle appellation donnée par l’OMS, est une maladie pulmonaire virulente qui peut se transmettre d’homme à homme. Jusqu’ici, il n’existe aucun remède ou de vaccin capable de le guérir. La Chine, malgré son statut de pays riche, tente tant bien que mal de le maîtriser. L’ambassadeur de Chine à Madagasikara, Yang Xiao Rong, confirme et rassure que son pays a la confiance et la capacité de gagner la bataille contre cette indomptable et terrible épidémie. Mais force est de reconnaître que la Chine a encore de long chemin à parcourir. Et que tous les pays du monde, en particulier les moins avancés comme Madagasikara, sont exposés au danger et se doivent de s’armer d’une vigilance maximale.
La maladie ayant « quitté » le territoire chinois atterrit dans plusieurs pays. La Grande île, un pays qui entretient des relations apparemment privilégiées comme la plupart des pays d’Afrique, n’est pas à l’abri du risque. D’autant que les fragiles moyens dont elle dispose ne lui permettent pas d’affronter efficacement en cas d’apparition avérée du COVID-19 sur son territoire. Ainsi, le pays ne peut pas se payer le luxe de négliger d’appliquer les mesures draconiennes de prévention qu’il faut prendre en amont du problème.

Le pays ne doit plus retomber dans les erreurs du passé. En 2017, au moment fort des années noires du régime HVM, une terrible épidémie de peste attaquait de plein fouet Antananarivo et Toamasina. Certes, chaque année, depuis son apparition en 1890 à Madagasikara, cette maladie dite de « pauvreté » sévit surtout sur les Hautes Terres de plus de 800m d’altitude avec 200 à 700 cas suspects au max, mais en cette année 2017, elle frappa sans précédent avec 2 414 cas suspects cliniques notifiés. Et pour cause, la négligence et l’irresponsabilité des autorités concernées. A cette époque, le journal « La Vérité » n’avait de cesse d’alerter ou de sonner le tocsin pour que les responsables veuillent bien prendre les dispositions nécessaires. Mais, sans succès ! Ce furent des appels dans le désert. Et le pays s’écroula.

Face à la cruelle menace de cette épidémie de coronavirus, tout le monde est témoin d’une série de mesures de prévention prise par le Gouvernement. Il ne faut jamais baisser la garde. La vigilance maximale maintenue à tous les niveaux de responsabilité se recommande.
Ndrianaivo




Adios, la bananière !

Publié le jeudi, 13 février 2020 Écrit par

La république bananière s'efface, pour de bon. Les nouveaux dirigeants issus des dernières élections mettent un terme aux pratiques sauvages dignes des hors-la-loi. Impunité, corruption et malversations de toutes les formes subissent la loi implacable de la tolérance zéro prônée et appliquée par la République IEM. Une exigence ou urgence dictée par la nécessité impérieuse en vue de redressement de la Nation. Le Président Rajoelina ne transige en aucune manière sur ce point capital. La réussite de l'IEM dépend étroitement de l'aboutissement de l'assainissement du régime exsangue laissé par les barons et baronnes aux cravates bleues.

 

Enigme totale

Publié le mercredi, 12 février 2020 Écrit par

Quarante-cinq ans après le douloureux drame d’Ambohijatovo Ambony, l’énigme reste encore et toujours totale. Le 11 février 1975, en début de soirée, le colonel Richard Ratsimamndrava, 44 ans, Chef de l’Etat et de Gouvernement, fut froidement abattu à Ambohijatovo Ambony, en plein tournant, juste en face du Commissariat du 2ème Arrondissement par des éléments du GMP (ex-FRS) d’Antanimora.

 

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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