Produit de qualité rime avec production bien assurée. La qualité des produits agricoles malagasy est souvent remise en cause, surtout quand ils sont destinés à l’exportation. La vanille figure parmi les filières les plus concernées. Avec la cueillette précoce par exemple, les gousses de vanille n’atteignent pas leur maturité. Le taux de vanilline ne respecte donc pas les normes imposées par le marché international, en termes de qualité de produit. Cette manque de qualité fait particulièrement gémir les principaux importateurs. Pourtant, la vanille n’est pas le seul produit concerné par ces mauvaises pratiques. Pour remédier à ce problème, il est nécessaire de s’attaquer en premier à la chaîne agricole. « Pour pouvoir exporter vers le pays de notre choix, il est nécessaire de modifier tout notre système de production agricole.  Notre terre est riche. Plusieurs filières peuvent donc très bien s’y développer. Il ne faut pas oublier qu’actuellement, Madagascar est considéré comme étant la principale source d’épices haut de gamme du monde entier. Mais c’est au niveau du savoir-faire qu’il faut apporter une grande évolution pour pouvoir s’adapter aux normes requises pour chaque pays », a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier au Carlton, Anosy, lors de l’ouverture officielle de l’atelier de formation sur « la règlementation américaine relative à la sécurité sanitaire des aliments ».

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Un bon début. Tel pourrait être, pour bon nombre d’observateurs, le résumé du verdict du procès de l’affaire opposant le journaliste Solofo Ranaivo et le « taxi-be » de la ligne 161. Bon en matière de justice mais mauvais pour le chauffeur et le receveur du véhicule qui ont payé le prix fort à cause d’un geste d’incivisme. Le verdict du procès de l’affaire Solofo Ranaivo a été prononcé dans la matinée d’hier. Le Tribunal a condamné le chauffeur à 5 mois d’emprisonnement ferme et une amende de 5 millions d’ariary, tandis que le receveur a écopé de 4 mois ferme et de  2 millions d’ariary d’amende. Puisque la compagnie d’assurance joue également son rôle et a sa part de responsabilité dans cette affaire, la Mutuelle d’Assurance Malagasy (MAMA) doit également payer une amende de 5 millions d’ariary.  A noter que les accusés n’ont pas assisté à la proclamation du verdict lors du procès. Néanmoins, malgré ce verdict assez sévère, nombreux conducteurs de bus continuent de nier les règlements régissant la circulation. Arrêts irréguliers, non respect du Code de la route, excès de vitesse causant parfois des accidents ou des dérangements sur les routes ou encore prendre des passagers en roulant… Les délits sont nombreux mais c’est surtout aux usagers de les dénoncer, exactement comme l’a fait Solofo Ranaivo.  Quoi qu’il en soit, espérons que ce procès mettra en garde les gens œuvrant dans le transport en commun, notamment les conducteurs et les receveurs, et que cela leur donnera envie d’améliorer la qualité de service à l’endroit des usagers.

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Le tour préliminaire de la TELMA coupe de Madagascar, qui se tient dans quatre sites de compétition, révèle déjà les grands clubs de centre de formation. La plupart sont rentrés chez eux avec un pronostic en leur faveur en attendant la prochaine étape (32e de finale) de la compétition qui se disputeront le weekend de 9 et 10 mars prochains. En tant que formule coupe, la moitié des compétiteurs ont déjà plié bagage. D’autres équipes vont  entrer en lice dans cette compétition organisée par la Fédération et  TELMA, premier partenaire du football malagasy. Bien évidemment, comme à l’accoutumée, d’autres surprises seront au rendez-vous ce weekend, car le football d’aujourd’hui ne met aucune équipe, grande ou pas,  à l’abri de la défaite. Il reste trois matchs à rejouer sur les cinquante  prévus ce weekend. Il s’agit du choc Fomela Haute Matsiatra et le RCS Ihorombe  Ambalavao, et celui Suca 

foot Haute Matsiatra et ZandryGasy FC Amoron’i Mania et enfin, le match As Commissionnaire Atsinanana - l’Ascoimi Atsinanana. A Tsiroanoamandidy, Jet Academy, le club qui porte les couleurs de « Alefa Barea » n’a pas fait de cadeau à l’As Bel’Air de Bongolava sur un score sans appel de 5 buts à rien. De même pour CCFA/ Ajesaia qui a laminé à Tsiroanomandidy l’ASCA Analamanga (4-0). L’As Jet Mada Analamanga n’a fait de détail face à l’HSBE Alaotra Mangoro (2-0) samedi dernier. Fosa U20 Analamanga n’y est pas allé pas quatre chemins  contre le FC Crystal Amoron’i Mania en validant son ticket pour la prochaine étape (2-0). L’Avenir de Betongolo a également fait l’essentiel en barrant la route à l’équipe de la SOS Village des Enfants Toamasina (2-1). Par contre le COSFA Espoir a quitté la compétition plus tôt que prévu en s’inclinant (1-2) devant l’As Andry de Bongolava. 

Dans les autres compétitions, pas de surprise. Les  habitués ont tous validé leur ticket à savoir, Akon’ Ambatomena  qui arrache son ticket 4-2 devant le Fisakana FC d’Amoron’i Mania, les Black Stars de Vatovavy ont battu As Vona de la Haute Matsiatra (4-0). 

 E.F.

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Comme il était annoncé, le président national de la plateforme de droits humanitaires HAFARI malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa a étédéféré au Parquet d’Anosy.  Après son audition par le Juge  d’instruction, l’homme, pour la énième fois donc, a été placé de nouveau sous mandat de dépôt à Antanimora.  Mais les motifs de son arrestation et son incarcération sont différents. Deux versions circulent, l’une venant des indiscrétions proches de l’enquête et l’autre d’une source judiciaire. D’après cette dernière, ce sont les membres de sa propre organisation eux-mêmes, qui lui ont intenté cette poursuite en l’accusant d’avoir détourné des fonds mais aussi des biens communs appartenant aux membres de ladite association.

L’information révèle 

qu’Hafari malagasy a reçu des capitaux des donateurs. Mais au lieu d’atterrir dans les caisses de l’organisation, son  président national a plutôt acheté trois camions-bennes en son nom. Les recrues de Hafari Malagasy ont fini par tout apprendre et décidé de porter l’affaire devant la Justice. Une plainte qui a conduit pour la énième fois le bouillonnant défenseur des intérêts du petit peuple en prison.  La seconde version parle d’une plainte déposée par un indopakistanais et a trait au terrain d’Anosizato-Est devenu la propriété de l’opérateur économique. Le précédent régime a claironné à l’époque que ce terrain doit revenir aux sportifs qui l’ont utilisé depuis plus de trois décennies. Tout le monde se souvient certainement de la descente en fanfare du ministre des Sports de l’époque, Anicet Andriamosarisoa, et du président de la Fédération malagasy de rugby sur les lieux. Mais quelques jours plus tard et à la grande surprise, ils se sont tus. Des mauvaises langues avançaient sans preuve que ces personnalités auraient obtenu la  largesse du nouveau  propriétaire. 

Publié dans Société

La situation politique au Venezuela n’a pas laissé de marbre le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina. Dans un communiqué, la Présidence a annoncé la position de Madagascar sur ce soulèvement populaire ayant fait une dizaine de morts depuis son début.  « La situation au Venezuela est préoccupante avec plus de 2,3 millions d’exilés et plusieurs dizaines de morts pour des raisons politiques. C’est humainement inacceptable », précise le Président Andry Rajoelina. Lui qui, à l’instar de la communauté internationale, exige la tenue d’une élection libre, démocratique, inclusive et équitable. Le plus jeune président de l’Afrique a déclaré qu’il apporte son soutien à Juan Guaido et l’encourage dans sa lutte et son combat à rendre son pays et au peuple vénézuélien leur liberté et leur soif de changement. 

Une prise de position qui marque également le vent de changement de la diplomatie malagasy et de ses relations internationales. En effet, il est rare que le précédent régime se manifeste pour annoncer la position de Madagascar dans des situations politiques internationales. Auparavant, si Madagascar vivait seul dans son coin et se murait dans le silence, ce n’est plus le cas aujourd’hui où le nouveau régime fait entendre sa voix dans les affaires politiques internationales.  Pour ce cas de la Venezuela, le Président Andry Rajoeilina choisit le camp de la légitimité face à un président en exercice, Nicolas Maduro, qui ne fait plus l’unanimité au sein de la population. Celui-ci refuse de consulter la voix du peuple en tenant une élection présidentielle crédible. Pire dans sa logique de guerre contre sa population, il est allé jusqu’à interdire l’entrée sur son territoire les aides humanitaires internationales destinées pourtant à un peuple en détresse. Un comportement indigne d’un homme d’Etat…

La Rédaction

 

Publié dans Politique

Eddy Maminirina également appelé Eddy « bois de rose » est de nouveau d’actualité. Après son arrestation et son placement en détention préventive, il y a quelques semaines, le nom de cet opérateur a de nouveau fait la une des journaux hier.  Inculpé dans une affaire d’exportation illicite de bois de rose, cet homme aurait, durant une enquête, balancé le nom d’un membre du Gouvernement actuel comme faisant partie de ses complices, selon les informations répercutées dans la presse locale.  Interrogé sur la véracité de ces faits, l’avocat de cet opérateur économique affirme que son premier souci actuellement est l’état de santé de son client. Depuis son placement en détention préventive le 12 février dernier, Eddy Maminirina aurait vu sa santé décliner au fil des jours.

Le second souci de l’avocat de ce présumé baron du trafic de bois de rose concernerait l’inexistence, jusqu’ici, d’enquête menée sur son client. La défense d’Eddy Maminirina se dit ainsi étonnée de l’existence d’une déposition faite par son client et sur laquelle se base les informations répercutées dans la presse dernièrement. « A moins que l’enquête se soit fait à mon insu, ce qui est tout à fait impossible, Eddy Maminirina n’a jusqu’ici passé  ce stade », affirme l’avocat de ce multimilliardaire. Par contre, celui-ci s’est indigné de l’arrestation, qu’il qualifie d’arbitraire de son client. Et de se demander à cet égard pourquoi ne pas avoir émis de convocation à l’encontre d’Eddy bois de rose. 

Publié dans Politique

Une grande première dans les annales institutionnelles à Madagascar. « La démocratie signifiait qu’on devait écouter tous les hommes et qu’on devait prendre une décision ensemble en tant que peuple », a dit Nelson Mandela en 1995. Avancées technologiques étant, il est désormais possible pour le Malagasy lambda d’adresser directement des lettres, sous forme de messages électroniques, au Président Andry Rajoelina. L’interface créée à cet effet est opérationnelle depuis la semaine passée. Mais c’est au ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo de la faire connaître un peu plus sur les réseaux sociaux ce week-end. « C’est pour la première fois que les Malagasy ayant à dire au Président de la République ou à partager des informations avec lui peuvent se communiquer rapidement avec lui », a-t-elle indiqué. « Ce qui est sûr c’est que des gens s’occupent des messages que vous enverrez et que vous en obtiendrez une réponse », a-t-elle continué. Elle a de plus précisé que des collaborateurs sur qui compter peuvent, à leur niveau, fournir des réponses satisfaisantes. Le cas échéant, ils se doivent de se tourner vers le Président de telle sorte qu’il puisse donner des consignes conformément au souhait du correspondant.

Publié dans Politique
lundi, 04 mars 2019

Guerre déclarée !

L’IEM déclare la guerre à toutes formes de malversations dont les effets ont littéralement ruiné le pays. Des pratiques obsolètes chères aux barons du HVM, de l’ancien régime. Il est grand temps que tout s’arrête ! Les exactions et les allégations commises à l’encontre des intérêts supérieurs de la Nation doivent, pour de bon, cesser.  La bataille commença, déjà, depuis que le Premier ministre, Ntsay Christian, débarqua à Mahazoarivo en juin 2018. Soumis aux pressions des « 73 députés pour le changement » et dans le cadre précis de la Décision de la HCC du 25 mai 2018, le Chef de l’Etat en place nomma le Premier ministre, et cela, conformément à l’Art. 54 de la Constitution, à savoir, c’est le parti ou le groupe de partis obtenant la majorité de sièges à l’Assemblée nationale qui propose au Chef de l’Etat le nom de celui qui devra être le numéro Un du Gouvernement. Ntsay Christian étant l’un des noms soumis par le parti jouissant de ce droit, le MAPAR, décrochait la « cagnotte » et ceci explique cela ! L’élection présidentielle achevée débouchant sur la victoire du candidat n° 13 Rajoelina Andry permet la continuité des actions entamées. Le nouveau Président, dans le cadre de la mise en œuvre de l’IEM continua la bataille. Le train des mesures « curatives » et à grande vitesse démarre ! La traque des gros gibiers, prédateurs et ravageurs, pointe aux premières loges des combats à mener. A commencer par la chasse aux gros bonnets, sans vergogne ni moralité (tsy valahara, tsy vaky atatra), qui pillent les richesses naturelles endémiques du pays, les bois de rose entre autres, des Eddy Mamirina et Mbola Rajaonah.

Publié dans Editorial
lundi, 04 mars 2019

La une du 5 mars 2019

Publié dans La Une

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

A bout portant

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