L’horreur à son comble ! Samedi dernier, un chef de famille fut interpellé par les éléments du Commissariat central d’Antsirabe après qu’il eut tué froidement ses deux enfants : un petit garçon de quatre mois et une fillette de dix-huit mois.
Et pourtant, les riverains n’ont pas entendu le couple se disputer quelques moments avant les faits. Seulement, la maîtresse de maison a quitté son foyer l’après-midi du jeudi 9 janvier dernier, laissant ainsi les siens seuls à la maison.
Ayant profité du moment d’absence de son épouse, le chef de famille a ainsi étranglé son petit garçon. Une agression qui a entraîné la mort du petit. Non satisfait du résultat, il a ensuite entraîné sa fillette vers la forêt d’Amboronomby où il l’avait aussi tuée.

La dépouille de l’enfant n’a pu être retrouvée que le soir du vendredi 10 janvier suivant. Du coup, la Police a démarré une enquête. Le suspect fut interpellé le matin du 11 janvier. Durant son audition, l’homme aurait reconnu les faits. Il a expliqué son geste comme étant dicté par son exaspération par rapport à sa vie de couple. Une exaspération, qui a fait également germer dans son esprit la tentative de mettre fin à ses jours après le double meurtre de ses progénitures par ses propres mains.

Pour le moment, on ignore ce qu’est devenue leur maman. La Police n’a plus mentionné où elle a dû se trouver au moment des faits. Difficile aussi de savoir si elle a eu l’intention de se séparer de son époux en lui abandonnant les petits à sa charge. Sans doute, a-t-elle donc une grande part de responsabilité dans ce drame ? Car autrement son mari n’aurait pas réglé le problème de leur ménage de façon ainsi barbare et cruelle. 

Jamais à Madagascar, on n’a vu un parent agir ainsi de façon cruelle et insensée, quitte à tuer des petits innocents quel qu’en soit le motif. Certes, il y eut le cas de cette mère de famille qui s’est suicidée en se noyant délibérément dans le lac Tritriva, entraînant ainsi dans sa mort son petit garçon qu’elle portait dans son dos, toujours à Antsirabe il y a à peine quelques jours. Mais voir un parent assassiner ainsi froidement ses petits, comme le cas de ce chef de famille, cela dépasse vraiment les bornes.

Franck R.

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Depuis juillet 2018 jusqu’à ce mois de janvier 2020, les enseignants fonctionnaires perçoivent les nouvelles allocations à hauteur de 100 000 ariary, promises par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement  technique  et professionnel (MENETP). Cependant, ces allocations sont inscrites dans les revendications syndicales des enseignants fonctionnaires datant de 2018. A partir de ce mois de janvier, ces fonctionnaires de l’Etat au service de l’éducation bénéficieront de la somme de 50 000 ariary à titre d’indemnité forfaitaire d’enseignement et celle de résidence dans leur solde, confirme le ministère. Ce paiement s’ajoute à l’indemnité spéciale pour tous les fonctionnaires du dudit ministère. Il s’agit d’une somme de 25 000 ariary déjà octroyée depuis le mois d’octobre 2019 et un autre montant de 25 000 ariary, en guise d’indemnité de craie et d’indemnité spéciale d’éloignement, déjà payé en 2018. 

Pour toutes ces raisons, les enseignants ne peuvent plus dire que le Gouvernement actuel n’émet pas une importante considération à leur travail. Rappelons qu’un protocole  d’accord a été adopté lors d’une concertation effectuée par diverses entités affectées par les problèmes des enseignants à Madagascar. Ces entités sont représentées par un comité technique. Outre les indemnités, 6 autres grandes lignes au profit des enseignants ont été créées et vont s’appliquer. L’objectif étant d’assurer l’accélération des dossiers d’avancement afin de promouvoir aux catégories 3 et 4 les élèves sortants de l’Institut national de formation pédagogique ou INFP. A cela s’ajoute la création de 8 000 postes budgétaires durant les années 2019-2020, notamment pour les maîtres FRAM.

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Depuis le mois de novembre dernier, des GPS ont été installés dans les bus de la ligne pilote D reliant Ivato et Vasacoss, dans le cadre de l’amélioration de la qualité des services offerts  par les transporteurs en commun. Après la période d’essai, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTN), en collaboration avec l’Agence des transports terrestres (ATT), ont obtenu un résultat convaincant. Le nombre des accidents de la circulation ont diminué. Ces derniers sont principalement causés par un excès de vitesse. Les transporteurs ont l’habitude de faire la course, notamment durant les heures de pointe, ce qui  présente un grave danger pour les passagers. En cas de dépassement de la vitesse maximale, inscrite sur le GPS, l’alarme se déclenche jusqu’à ce que le chauffeur ralentisse sa vitesse. Ainsi, l’utilisation de cette nouvelle technologie a permis de diminuer la gabegie au niveau des transports en commun à Antananarivo et ses périphéries. Grâce à une surveillance de près, les bus ont respecté les terminus, les primus et les passagers. A travers une caméra installée à l’intérieur du véhicule, le responsable peut traquer depuis le centre de contrôle les fautes, les imprudences et alerter les chauffeurs. Pour les propriétaires, ils peuvent surveiller leurs véhicules à tout moment grâce à une application Android.

Malgré un test concluant du projet, les observateurs sont quand même déçus. D’une part, l’utilisation du GPS n’est pas obligatoire comme tout le monde l’a espéré. D’après Loyens Jean Yves, conseiller technique au sein du MTTN, les propriétaires de véhicules sont libres d’utiliser ou non cette nouvelle technologie. Actuellement, seulement 70 « taxis-be » sur les 2 500 exerçant à Antananarivo sont équipés de GPS. D’autre part, ce sont les propriétaires eux-mêmes qui ne sont pas convaincus du projet. Selon leurs explications, le coût est très élevé. La location de ce matériel coûte 50 000 ariary par mois, soit 2 000 ariary par jour, à payer sur 25 jours. Toutefois, la plupart de ces transporteurs ne sont que des locataires. Afin de donner plus d’explications, la société TEC Company, initiateur du projet, a réuni les propriétaires des véhicules, hier, dans le cadre de la présentation du GPS. « En tant qu’intermédiaire, le ministère mise sur la facilitation des procédures et l’accessibilité au coût. Beaucoup de partenaires sont déjà prêts à soutenir les transporteurs afin de mener à bien ce projet », conclut ce responsable.
Anatra R.











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Plus d’informations. La directrice de cabinet de la Présidence, Lova Hasinirina Ranoromaro, a donné  hier de plus amples explications à la presse  sur les tenants et aboutissants de l’appel à candidatures lancé par l’Etat pour les postes de haut responsable.

 L’objectif, selon la conférencière, c’est de permettre à l’Etat de constituer sa base de données sur les personnes qualifiées qui désirent collaborer et travailler avec le Président de la République dans la réalisation de sa vision pour le développement de Madagascar. Le choix de la transmission des dossiers de candidatures sur le site web de la Primature n’est pas également fortuit, précise Lova Ranoromaro, car cela permet d’éviter de croiser les routes des arnaqueurs. « Tout le monde sait que des malveillants inventent qu’ils sont proches d’untel ou d’untel et parviennent à vous placer dans un quelconque poste. En contrepartie, ils veulent de l’argent. C’est de la pure escroquerie mais des personnes de bonne volonté tombent malheureusement dans le piège. On veut de la transparence et donner une chance égale à tous ceux qui désirent apporter leur savoir-faire au Président de la République en particulier et à l’Etat malagasy en général », explique la directrice de cabinet de la Présidence qui a tenu également à préciser que la date limite du dépôt des dossiers, pour le 24 janvier 2020, n’a rien à voir avec un soi-disant remaniement. « Les candidats  aux postes de haut responsable de l’Etat doivent avoir, outre la même vision que le Président de la République, un plan d’action  à court, moyen et long terme à la réalisation des projets présidentiels qui touchent leur domaine de prédilection » , précise la Dircab de la Présidence de la République.

Lova Hasinirina Ranoromaro a martelé que les dossiers reçus sur la plateforme seront ensuite traités par un cabinet spécialisé. Ainsi, quand l’Etat se trouve dans le besoin, aujourd’hui ou demain, des  ressources humaines expérimentées dans un domaine précis (santé, diplomatie, agriculture ou autres), il saura où les dénicher. A l’heure actuelle, au moins 200 personnes ont déjà envoyé leur candidature sur le site de la Primature…
La rédaction

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Au lendemain même de sa présentation de vœux pour le nouvel an au couple présidentiel, Rivo Rakotovao, président du Sénat, poignarde dans le dos le Président de la République, Andry Rajoelina. En effet, le baron du HVM  au nom de son institution qu’il dirige a intenté une requête auprès de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) contre les actes pris par le Président de la République. Il a mentionné particulièrement toutes les ordonnances prises par celui-ci dans le cadre de la légifération. Ni plus ni moins, Rivo Rakotovao  demande à ce que la HCC déclare caduques ces ordonnances qui selon lui n’ont pas été ratifiées ensuite par le Parlement.  Pour le demandeur, comme la ratification n’a pas eu lieu, les ordonnances ne doivent plus être maintenues. Un argument comme tant d’autres mais balayé d’un revers de la main par des constitutionnalistes. «  Le pouvoir de la HCC se limite à contrôler la constitutionalité d’une loi ou d’une ordonnance. Elle a déclaré conformes à la Constitution toutes les ordonnances prises en Conseil des ministres. C’est impensable que la HCC, qui les a déclarées conformes, aille les déclarer maintenant caduques. Et même si la HCC a ordonné, il s’agit d’une  obligation de moyens et non de résultats », explique un des leurs.  Le président du Sénat sait sûrement à l’avance la suite de cette requête mais comme il veut jouer le trouble-fête, il le joue à fond. Mais tout le monde sait également que l’une des ordonnances qui reste toujours à travers la gorge de Rivo Rakotovao est celle prise par le Conseil des ministres à Antsiranana. C’est la fameuse ordonnance qui réduit le nombre des sénateurs de 63 à 18. Cette réduction est nécessaire selon le président de la République dans la mesure où le Sénat est budgétivore et que son budget pourrait être affecté à d’autres fins notamment à la construction des universités.  A priori, c’est l’intérêt personnel qui prime pour le président du Sénat sur celui de la Nation car il n’imagine pas  l’impact de cette requête sur la vie du pays. Etant donné que ces ordonnances touchent des domaines cruciaux  dont entre autres la loi de Finances rectificative 2019. Mais comme les observateurs le disent, le motif avancé par Rivo Rakotovao n’a aucun fondement constitutionnel.

Cette requête est les énièmes attaques de Rivo Rakotovao envers le régime actuel et plus précisément le Président de la République. Et dire que lors de son passage au Palais d’ Ambohitsorohitra pour la présentation des vœux, il a souligné que les divergences politiques ne doivent pas constituer un obstacle pour œuvrer ensemble au développement du pays. Mon œil !
La rédaction

Publié dans Politique
mardi, 14 janvier 2020

La date butoir

La date fatidique du 24 janvier approche à grands pas. A compter de ce jour, mercredi 15 janvier, il reste neuf jours francs. Les membres du Gouvernement s’étaient engagés formellement auprès du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, le jour de leurs nominations, le 24 janvier 2019, qu’au terme d’un contrat de un an, ils seront appréciés sinon jugés par le numéro Un du pays de leurs prestations  au sein de leur département respectif.

Le Président de la République leur imposait le concept d’obligation de résultats. Le pays englué dans la boue des difficultés innommables et insupportables requiert absolument de la compétence et d’efficacité des membres du Gouvernement. Après ce test de douze mois, aucun ministre n’échappe au « contrôle ».  Il doit rendre compte au grand chef de leurs actes. Personne n’a, non plus, d’excuse. Tout manquement conduit vers « une sanction » qui ne peut être autrement que « rendre son tablier ». Le Chef de l’Etat, tel qu’on le connait durant cette première année de son mandat, ne badine point sur n’importe quel égarement vis-à-vis de la responsabilité confiée aux uns et aux autres. Rappelez-vous du sort réservé au ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Madeleine Félicitée Rejo-Fienena ou au ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures Vonjy Andriamanga  remerciés en pleine fonction. La vieille routine du « mandeha ho azy » et la culture de l’impunité sont révolues, de l’histoire ancienne ! Le pays tout entier attend des résultats concrets et la population espère voir ses conditions de vie améliorées dans les plus brefs délais.

Des avis de plusieurs observateurs, la première année de régime IEM laisse l’ensemble de l’opinion  dans l’expectative. Certains départements comme le sport, les finances et du budget ou celui de la communication brillent par leur détermination à traduire en actes le Velirano. D’autres laissent à désirer sur certains égards. Les grands chantiers tels Tana-Masoandro tardent à démarrer. En cause, une certaine maladresse d’approche des hauts responsables.  Le calvaire vécu par les usagers de l’eau et de l’électricité de la JIRAMA persiste. Certains départements à l’exemple de l’Education nationale risquent de ternir l’image du régime. Des erreurs qu’on peut bien éviter plombent l’aile de l’IEM et compromettent la crédibilité du Président. Cette histoire de « prime » de 65.000 Ar offerte gracieusement à tous les agents de l’Etat a eu l’effet contraire dans certains ministères à cause de la maladresse des premiers responsables à commencer par le titulaire de poste. Quand un ministre ne dispose pas sous ses yeux un tableau des effectifs de son ministère, et d’un. Et qu’on viole le message transmis en supposant que la prime est destinée uniquement au personnel de bureau, de deux. Il y a lieu de s’inquiéter de la compétence de quelques-uns à gérer comme il se doit leurs départements. De quoi s’étonner si les enseignants s’insurgent !

Le Chef de l’Etat a mille fois raison de recourir au service d’un cabinet spécialisé de recrutement  afin de pallier les insuffisances chroniques des compétences de hauts responsables au sein du régime.
On est à quelques encablures de la date butoir du 24 janvier. Le pays attend de pied ferme l’issue de l’examen de passage.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
mardi, 14 janvier 2020

La une du 15 janvier 2020

Publié dans La Une

Fil infos

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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