Des messes diffusées. Cette année, en raison de la propagation du coronavirus, les célébrations  de Pâques à Madagascar seront retransmises en direct à la radio et à la télévision, à travers les réseaux sociaux, ainsi qu'en streaming sur les sites Internet. Le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) se sert de la Radio nationale malagasy (RNM)  comme plateforme de partage du message de l'Evangile et de déposition de prière. Durant cette semaine, à 17h, les quatre chefs d'Eglise membres du FFKM donnent rendez-vous aux fidèles croyants sur les ondes de 99.2 FM. Pour accompagner les fidèles et les faire suivre ce chemin vers Pâques, la RNM diffuse les offices en direct depuis l'église luthérienne d’Ambatovinaky pour demain, depuis la cathédrale anglicane d’Ambohimanoro pour mercredi,  depuis l’église luthérienne de 67 Ha pour jeudi et vendredi. La messe sera tournée à l’ECAR d’Andohalo. Et la messe du dimanche sera aussi relayée en direct depuis cette église catholique.
Quant à l’Eglise FJKM de Madagascar, la Radio évangélique « Fahazavana » 88.6 FM diffuse également une messe tous les jours vers 16h 30. D’autres églises programment aussi leurs propres émissions. « Les programmes seront publiés quotidiennement sur Facebook. Pour ceux qui ne sont pas abonnés, les diacres se chargeront de relayer les informations. Et cela pour que chacun des fidèles puisse se retrouver autour d’une prière à la maison en cette semaine sainte », avance le pasteur de l’église FJKM Analamahitsy dans son compte personnel Facebook.
Des artistes se mobilisent et se manifestent en coulisse face à l'impossibilité de se rassembler à cause des mesures de confinement durant cette semaine sainte. Depuis hier jusqu’à samedi, la chanteuse Bodo programme, par exemple, tous les soirs vers 18h 30, du « live » confinement avec un répertoire exclusif. Depuis sa page Facebook « Bodo Diva’s page », elle donne un concert évangélique pour accompagner ses fans en cette période exceptionnelle de confinement.
Triduum pascal
En outre, il a été rapporté par la presse étrangère que le Pape François va célébrer la messe « In Cœna Domini » du Jeudi Saint à 19h (heure locale). Le lendemain, après la célébration de l’Office de la passion, toujours à la même heure, dans la basilique Saint-Pierre, le Pape se rendra sur le parvis pour le Chemin de croix à 22h15. Exceptionnellement, ce n'est donc pas au Colisée que se tiendra ce Chemin de croix dont les méditations sont confiées cette année à l'aumônerie d'une prison de Modène. La vigile pascale aura lieu le samedi 11 avril à 22h dans la basilique Saint-Pierre. Le dimanche de Pâques, le 12 avril à midi, le Saint-Père y célébrera la messe du jour. « A midi, il va prononcer comme c

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Antananarivo, Tamatave et Fianarantsoa. Telles sont les trois provinces les plus touchées par le Covid-19 à Madagascar. 64 parmi les 80 cas confirmés ont été recensés dans la Capitale dont 16 sujets contacts. Les patients sont actuellement isolés et traités au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Andohatapenaka. Dans la partie Est de la Grande île, plus précisément à Toamasina, le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 indique y avoir enregistré 7 cas confirmés du coronavirus. Quant à la province de Fianarantsoa, chef-lieu de la Région de Haute-Matsiatra, elle répertorie 6 contaminations à la date d’hier vers midi.
Pour limiter voire stopper la propagation de cette maladie infectieuse affectant la voie respiratoire, le Gouvernement Malagasy a décidé de prolonger de 15 jours la période de confinement dans les Régions d’Analamanga et Atsinanana. Dans la Région de Haute-Matsiatra, la population est également contrainte de rester confinée jusqu’au 19 avril prochain. Par conséquent, les commerçants et les moyens de transport public, à savoir les taxis-ville et les bus suspendent toutes leurs activités. Les établissements scolaires publics et privés ferment également leurs portes. Toutefois, le transport de marchandises est toujours autorisé. Le port de masque demeure également obligatoire en public.
10 nouveaux patients au coronavirus
Le nombre de personnes ayant contracté le coronavirus par le biais des cas importés ne cesse de grimper. Madagascar recense actuellement 28 sujets contacts dont 7 viennent d’être identifiés durant les dernières 24 heures à Alasora, Ankadifotsy, Ampitatafika, Isotry, à Tuléar et à Nosy Be Hell Ville. Durant son intervention hier vers 13 heures à la TVM, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a avancé que l’origine de la contamination des 2 nouveaux cas contacts - testés positifs à l’analyse  « PCR »  ou  amplification en chaîne par polymérase - parmi ces 7 identifiés par l’Institut Pasteur de Madagascar (IMP) - n’est pas encore déterminée. Les 5 restants ont par contre contracté le virus par l’intermédiaire des passagers et proches de ces cas importés.
En outre, 3 nouveaux cas testés positifs au PCR et qui constituent des cas importés s’ajoutent à ce nombre. Il s’agit d’un homme malagasy de 42 ans récemment revenu d’un voyage à l’île Maurice, d’une citoyenne malagasy revenue de Paris et une étrangère de 66 ans également venue de la Capitale française. D’après les informations recueillies, ce sont des passagers testés positifs au Test de diagnostic rapide (TDR), la semaine dernière. Une analyse complémentaire effectuée en laboratoire a confirmé leur contamination au Covid-19.
Hier à 13 heures, 82 personnes ont été testées positives au coronavirus. En soutirant les deux personnes déclarées comme guéries dimanche dernier, 80 patients se trouvent donc en phase de traitement au niveau des établissements sanitaires publics. Parmi eux, 17 cas confirmés présentent des symptômes, à savoir la fatigue, la fièvre, des toux sèches dont un patient souffrant d’une sévère insuffisance respiratoire.
K.R.

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Deux cas contacts de contamination au coronavirus, dont le patient zéro est inconnu, ont officiellement été dépistés par l’Institut Pasteur de Madagascar, selon les chiffres communiqués, hier à 13 heures par le porte-parole du Centre de Commandement opérationnel – Covid-19. Autrement dit, ces patients ne font pas partie de ceux qui ont débarqué dans la Grande île récemment et les autorités ne leur connaissent, jusqu’ici, aucun contact avec la première catégorie de personnes citée. Cette situation confirme que le ver est dans le fruit. Malgré ce constat, à Antananarivo, de nombreuses personnes ne semblent être conscientes du danger que représente le Covid-19.  Principalement dans les quartiers populaires. Certains continuent de rester sceptiques quant à l’existence même de la pandémie. D’autres continuent de penser que le coronavirus est la maladie des riches, ou du moins ceux qui ont réussi, étant entendu que le coronavirus est arrivé à Madagascar dans les valises de passagers en provenance de l’étranger. Il y a certaines personnes qui vivent au jour le jour, et ne peuvent plus se nourrir. En tout cas, cette situation va au détriment de ceux qui se protègent effectivement et qui ne sortent pas de chez eux. Des gens ne respectent même aucune mesure de protection sanitaire, lors de leur déplacement à l’extérieur.
Le manque de fermeté de certains responsables dans l’application des directives édictées est alors pointé du doigt par les observateurs. Les autorités malagasy ont mis en place un certain nombre de mesures pour endiguer la propagation de la pandémie. Outre les mesures déjà martelées auparavant, dimanche lors de son adresse à la Nation, le Président de la République Andry Rajoelina a indiqué que le port de masques de protection est préconisé à chaque sortie du domicile. Hier, pourtant, les rues de la Capitale ont été bondées de personnes dont la quasi-majorité ne portait pas de cache-bouche. Certes, la distribution de masques par les autorités malagasy n’a pas encore commencé. Mais si ces personnes avaient la volonté réelle de se protéger et d’appliquer les mesures formulées, ils feraient en sorte de trouver des cache-bouches ou à défaut, ils resteraient confinés chez eux.
Voir des voitures et des personnes circuler en masse chaque jour se fait poser la question de savoir s’ils ont réellement des raisons urgentes de sortir de chez eux et de braver ainsi les restrictions de circuler communiquées par les autorités. Nombre de personnes estiment en tout cas qu’il est grand temps que l’Etat tape du poing sur la table, que la première quinzaine d’urgence sanitaire serve de période sensibilisation, et que désormais la seconde quinzaine, débutée hier, doit être consacrée à l’application ferme des mesures annoncées. Passés les trois jours annoncés par le Chef de l’Etat pour l’application des mesures exceptionnelles décidées, notamment la liberté pour les taxi-brousse de sortir ou de rentrer à Antananarivo pendant trois jours.  Une fois jeudi passé, beaucoup sont d’avis que l’Etat resserre les boulons, sinon à Noël Madagascar ne sera toujours pas sorti de l’auberge.
La Rédaction

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Contrairement à certaines idées reçues, les bandits commencent à ressurgir dans certains quartiers de la capitale et de ses environs. Profitant à ce que les rues soient désertes, les agresseurs n’ont aucun mal à s’en prendre au piéton isolé. C’est récemment le cas dans le quartier d’Isotry où la Police a réagi face aux multiples appels de détresse des habitants devant cette forme d’insécurité. Les efforts des Forces de l’ordre ont été couronnés de succès. Quatre présumés agresseurs sont récemment tombés dans leurs filets. Des éléments du Commissariat du 4ème Arrondissement ont monté un guet-apens dans lequel les concernés furent piégés à Antetezanafovoany. Les suspects étaient encore en train de fumer des joints lorsque la Police était venue les arrêter. Ces bandits ont la sale réputation de terroriser les victimes avec des objets tranchants.

Mais la peur se généralise dans l’ensemble du quartier d’Isotry, notamment chez ceux qui rentrent le soir et que les rues sont plutôt vides que d’habitude, mesures restrictives oblige. A Ambodin’Isotry, les riverains donnent l’alerte. Il y existe un endroit désormais réputé comme dangereux pour les piétons, notamment le matin. Il s’agit du secteur de la décharge publique des environs de l’EPP où l’on enregistre au moins une agression toutes les trente minutes, selon les toujours les plaignants. La semaine dernière, un prêtre y fut agressé.

L’insécurité commence également à refaire surface à Analakely. Les bandits y sèment la terreur presque au nez et à la barbe de la Police. Pire, les agressions surviennent en plein jour.  C’est récemment le cas lorsque la passagère d’une moto était dépouillée à la fois d’une somme de 500 000 ariary ainsi que d’un téléphone portable. Et pourtant, le temps pour la victime de mettre un pied à terre, histoire d’esquiver la Police à un barrage de contrôle où la pratique de la double-montée est proscrite, et les assaillants ont fendu sur elle.

Dans la périphérie de la ville comme à Ambohimanarina, gare à celui ou à celle qui est surpris tôt le matin dans la rue. Le week-end dernier, une commerçante de condition modeste, y a failli payer de sa vie lorsqu’elle a fait de mauvaises rencontres en chemin. En effet, des bandits s’en étaient pris violemment à elle pour voler la somme de 15 000 ariary qu’elle avait sur elle. Pire, ils lui ont brisé la denture et la mâchoire, prouvant ainsi que ces malfaiteurs sont prêts à tout pour voler, même le peu que leur victime possède. Face à toute cette situation, la prudence est de mise. Il ne faut guère se fier sur le fait qu’on connaît son secteur pour l’arpenter seul en cette période où la ville est déserte, notamment l’après-midi.

Franck R.

 

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lundi, 06 avril 2020

Combat dans le combat

Rebelote ! L’état d’urgence sanitaire reprend de nouveau pour quinze jours sur toute l’étendue du territoire national malagasy. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina l’annonçait officiellement sur les ondes de la Radio (RNM) et de la Télévision nationale (TVM), dimanche tard dans la soirée.
Le vendredi 20 mars 2020, le Président Rajoelina fit part à la population malagasy l’existence pour la première fois de trois contaminés du coronavirus à Madagasikara. Ce fut un coup de massue sur la tête des concitoyens. Jusque-là, le pays a été épargné de l’infection de ce virus de la « malédiction » alors qu’il faisait déjà des ravages sous d’autres cieux dont l’Italie, la France, l’Espagne (en Europe) et les Etats-Unis (Outre-Atlantique) et aussi certains pays d’Asie (Iran, Corée du Sud, …) et enfin des pays d’Afrique (Nigeria, RSA, …) sans vouloir citer la Chine continentale étant le pays d’origine. On déplorait des pertes considérables en vies humaines.
Ainsi, parti de trois contaminés (20 mars), le chiffre ne cesse de grimper dans le pays. Mais il faut noter que le rythme de contamination n’a rien à voir avec les cas de ceux des pays d’ailleurs. En date du samedi 4 avril, le jour de la prise de décret relatif au rallongement du confinement, le bilan était de 72 contaminés dont vingt-et-un cas de contact répartis comme suit, quatre à Fianarantsoa, deux dans le District de Lalangiana, trois à Toamasina et douze à Antananarivo mais avec une  bonne nouvelle de  deux cas de guérison et aucun décès à déplorer. La décision de « prolongation » coule de source. Rappelons qu’à la date d’hier, 6 mars, l’Institut Pasteur (IPM) communique dix nouveaux cas positifs. Ce qui porte à 82 le nombre de personnes testées positives et traitées. Trois sont issus des passagers venus de France et sept autres des cas contact (4 de Tanà, 2 de Tuléar et 1 de Nosy Be).
Pour cette deuxième quinzaine de confinement, le pays tout entier fait face ensemble à  un combat sans merci contre un ennemi redoutable et invisible. Nous n’avons pas le choix, il faut l’éradiquer sur le sol malagasy. C’est une bataille nationale qui s’annonce âpre. En tout cas, tout le monde sur le front !
Cependant, il existe un autre « combat » dans le combat. Un combat encore plus compliqué auquel chacun est appelé à s’engager à fond et surtout pour les responsables à tous les niveaux concernés. Ce combat à l’intérieur du combat national consiste à faire accepter auprès du peuple les mesures de prévention pour endiguer la propagation du coronavirus, en particulier le confinement systématique. La réalité sur terrain paraît bien loin des préoccupations du CCO. Le respect du confinement semble laisser à désirer. Le matin jusqu’à midi, les rues de Tanà sont noires de monde dont la très grande majorité ne porte pas de masque. Le tableau qui s’offre à nos yeux donne l’impression que la pandémie du Covid-19 ne touche point certains groupes de la population. Un défi de taille qu’il faudra relever à n’importe quel prix.
Les dirigeants qui affrontent un double combat se doivent de faire preuve d’ingéniosité pour faire « plier » les récalcitrants sans créer des tensions et réussir la bataille contre le Covid-19.

Publié dans Editorial


Réduire les charges. Suite au décret pris en Conseil des ministres, concernant le prolongement de l'état d'urgence sanitaire, sans oublier l’annonce du Président de la République dimanche dernier sur la continuité du confinement, la JIRAMA a décidé de maintenir la possibilité de report du paiement de factures des clients pour ce mois d’avril. Le processus restera ainsi le même comme pour le mois de mars dernier. Ainsi, pour le mois prochain, c’est-à-dire le mois de mai, les usagers recevront deux factures bien disctintes. Ensuite, chaque client aura le choix de payer en une seule fois ou encore en cinq tranches selon ses possibilités. « Toutefois, nos clients ont toujours le choix. Donc, s’ils souhaitent quand même payer leur facture, ils pourront le faire bien évidemment. Nous resterons toujours à leur disposition », ont notifié les responsables au niveau de la société nationale d’eau et d’électricité, hier. Toutes les agences JIRAMA restent ouvertes. Le service pour le paiement en « Mobile money » est opérationnel, et particulièrement encouragé pour les clients qui choisissent de ne pas ajourner le paiement de leur facture.
En tant que Service public réquisitionné, la JIRAMA continue et renforce ses activités. Le Centre relation client (CRC) en charge du traitement des appels téléphoniques des clients ainsi que les équipes techniques en charge des travaux et dépannages sur le terrain, sont mobilisés jour et nuit. En tout cas, la société a pris des mesures spécifiques pour assurer la sécurité des employés durant leur travail, notamment ceux qui sont en contact avec les clients. 
Rova Randria

                                                                                                                                                                                                                                                                                    

Publié dans Economie



Le président de la Confédération africaine de football, Ahmad, se trouve à Madagascar, plus précisément à Mahajanga en cette période d’urgence sanitaire à cause de la propagation du coronavirus.  Et vu la situation qui prévaut dans le pays, il ne reste pas les bras croisés. Originaire de la ville des Fleurs, même si cette dernière n’a pas encore enregistré de cas confirmé au Covid-19, Ahmad se sent responsable face à ses compatriotes dans ce combat. Il se trouve en première ligne sur le front pour combattre la propagation du coronavirus.

 « Je me sens responsable de mes compatriotes dont la plupart n’ont pas les moyens pour faire face à cette maladie. Pour les mettre à l’abri, j’ai eu des pourparlers avec quelques amis opérateurs locaux », annonce le président de la CAF.

Dans le cadre de cette lutte, Ahmad a recommandé à ses amis opérateurs économiques locaux de renforcer les rangs et ce, dans sa démarche en cette période difficile que traverse le pays pour la sensibilisation des gens à l’hygiène. Aux 500 familles démunies, Ahmad a offert des vivres. De plus, chacune a eu droit à 50 kg de riz, du sucre, des pâtes alimentaires et également de l’huile.

Par ailleurs, le président de la CAF a doté la population de masques, de gels hydroalcooliques et autres moyens de lutte contre le coronavirus.

Ce don est d’une valeur de 2,3 millions d'ariary. Mais également d’autres produits d’hygiène, collectés pour lutter contre le Covid-19, ont été distribués par lui et ses amis dans quatre Fokontany dont la majorité sont occupés par des familles défavorisées. La sensibilisation se fera dans d’autres quartiers de la ville cette semaine. Soulignons que Mahajanga n’a pas encore enregistré de cas confirmé. Une très bonne initiative pour cette personnalité de la ville au profit des plus vulnérables.

Recueillis par E.F.


Publié dans Sport

C’est plus fort que lui ! L’ancien Président Marc Ravalomanana prend du plaisir à se mettre sur le devant de la scène. Du coup, le locataire de Faravohitra ne rate plus aucune occasion pour se mettre en valeur et ce jusqu’à profiter d’une crise sanitaire pour effectuer une récupération politique. Alors que la population est encore préoccupée par la menace de propagation du noronavirus, l’ex – Chef d’Etat ne trouve pas mieux à faire que de multiplier les apparitions médiatiques. Il enchaîne les déclarations visant à paraître comme « le dirigeant » parfait. Une image qu’il n’a pourtant pas su garder lorsqu’il était au pouvoir. En agissant ainsi, il ne fait pas exception aux autres politiciens malagasy qui acquièrent une sagesse politique soudaine lorsqu’ils ont perdu leur siège.
La frustration des dernières élections organisées dans le pays ronge – t – elle encore le fondateur du « Tiako i Madagasikara » ? À l’heure où le patriotisme politique est plus que d’actualité, l’ancien exilé d’Afrique du Sud bloque encore sur ses multiples tentatives ratées de reprendre le pouvoir. En tout cas, ses faits et gestes de ces derniers temps laissent fortement paraître sa grande soif de pouvoir inassouvie.
A quand le vrai patriotisme ?
D’aucuns n’ignorent que l’ancien Président reçoit le soutien de ses partisans qui n’hésitent pas à utiliser plusieurs comptes sur les réseaux sociaux pour dénigrer le régime et se mettre, par la suite, en valeur à travers des solutions que même un citoyen lambda novice en politique pourrait trouver sans difficultés. A titre d’exemple, l’idée du bidon jaune ou orange utilisée à titre de réservoir d’eau avec un robinet. Il faut savoir que Marc Ravalomanana n’est pas le premier à avoir eu l’idée mais il ne s’est pourtant pas dérangé à s’en attribuer les mérites.
S’il est réellement animé par une quelconque forme de patriotisme, qu’il agisse tout simplement et de manière discrète sans recourir à des tapages médiatiques. Faisant semblant de tendre la main aux actuels dirigeants, il est pourtant plus qu’évident que l’ancien Président et son équipe préparent la technique du « kobay an – kelika ». A chaque prise de décision du régime, les partisans du TIM échafaudent des stratégies pour lancer des critiques à travers des publications à profusion sur les réseaux sociaux. L’objectif est de tirer profit de chaque situation. Rien de vraiment répréhensible s’il s’agit d’un contexte politique ordinaire sauf que cette fois – ci, le moment est très mal choisi. Il est question de vie ou de mort. Vouloir s’attirer des coups de projecteurs et rechercher des « j’aime » en pareille situation est plus qu’irrespectueuse envers le peuple malagasy !
La Rédaction

Publié dans Politique

L’augmentation des frais de transport, allant jusqu’à 150 %, n’a pas empêché les personnes bloquées dans la Capitale de rejoindre leur foyer respectif. D’après le directeur de la gare routière Maki à Andohatapenaka, les coopératives sont obligées d’augmenter leurs tarifs pour combler la perte durant les voyages et pouvoir respecter les barrières sanitaires. Pour un véhicule de 18 places, seules 13 d’entre elles peuvent être utilisées. Et pour un véhicule doté de 22 places, seules 16 d’entre elles peuvent être occupées. Pour le trajet Antananarivo-Toamasina, le prix du ticket est de 40 000 ariary au lieu de 25 000 ariary en temps normal. Celui d’Antananarivo-Mahajanga est fixé à 100 000 ariary au lieu de 60 000 ariary. Le voyage Antananarivo-Moramanga coûte 15 000 ariary au lieu de 5 000 ariary. Et comme d’habitude, c’est la destination Antsirabe qui est devenue la plus coûteuse, avec un tarif de 40 000 ariary s’il était de 15 000 ariary au début de cette saison épidémique et 10 000 ariary en temps normal.
Autorisation spéciale obligatoire
Depuis la matinée d’hier, des passagers et transporteurs font la queue à la gare routière d’Andohatapenaka, après la déclaration du Président de la République sur l’ouverture temporaire des transports régionaux reliant Antananarivo avec les autres Régions de Madagascar. En effet, toutes les personnes désirant quitter la ville, de même que les véhicules qui assurent le transport de ces passagers, doivent se procurer d’une autorisation spéciale auprès de l’Agence des transports terrestres (ATT) à Andohatapenaka et auprès des centres de commandement opérationel Covid-19 pour les gens qui veulent rejoindre Antananarivo.
D’après le directeur de la gare routière, les coopératives assurent tous les itinéraires habituels comme Ambatondrazaka, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, et les axes sud. Cependant, afin d’éviter tout risque de contamination du coronavirus, la surveillance va être renforcée au sein de cette gare durant ces 4 jours ainsi que durant les voyages. En effet, celle-ci est désinfectée toutes les deux heures au minimum. Pour Cotisse Transport, le nombre de véhicules qui assurera les voyages durant ces trois jours varie en fonction des réservations, avance Rakotoarisoa Alain, PDG de cette coopérative. Cette dernière a aussi augmenté ses tarifs à cause de la diminution du nombre de places dans chaque véhicule. Pour toutes les coopératives, le départ est programmé entre 8 et 11h et tous les véhicules devront être de retour à Antananarivo avant le jeudi 9 avril à 23h 59.
Anatra R.

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Faisant suite à la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, Tsaradia, la filiale domestique d’Air Madagascar, réouvre temporairement ses six lignes, notamment à destination de Nosy-Be, Morondava, Mahajanga, Toliara mais aussi Antsiranana et Taolagnaro. En dehors de ces six destinations, les vols resteront suspendus. « A partir d’aujourd’hui, au minimum, six vols seront quotidiennement déployés durant les trois prochains jours pour assurer le transport de tous les passagers sur les différentes lignes concernées. Nous affrèterons trois ATR et un Boeing 737 si nécessaire pour assurer tous ces vols exceptionnels », a précisé Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, hier dans une déclaration. En ce qui concerne les critères de sélection des passagers, Tsaradia a précisé que « ces vols concernent tous les passagers ayant déjà prévu des vols avant ou durant cette période. Ils n’ont ainsi qu’à modifier leurs dates auprès de nos différentes agences. Toutefois, toute personne souhaitant rejoindre sa localité pourra aussi acheter un billet ». Effectivement, à cause du confinement, tous les vols de Tsaradia ont été suspendus depuis le 23 mars dernier, et les frontières de la Capitale ont été aussi fermées, limitant ainsi la circulation de la population malagasy. Cette décision vient donc répondre aux besoins de tous ceux qui souhaitent rentrer chez eux.
Depuis hier matin, toutes les agences de Tsaradia sont ouvertes jusqu’à jeudi prochain pour prendre les réservations des personnes souhaitant voyager vers les six destinations citées ci-dessus ou encore revenir dans la Capitale. « Au lendemain de l’annonce de l’ouverture exceptionnelle des vols domestiques, notre taux de remplissage atteint actuellement les 60 à 70 %, et ne cesse de grimper depuis. Cela varie notamment selon la destination. Rien d’étonnant vu que plus d’un millier de passagers ont été lésés depuis l’arrêt des vols en mars dernier. Cette réouverture temporaire est donc une vraie opportunité pour eux », a notifié le directeur général de Tsaradia.
Mesures sanitaires
En tout cas, ces vols se feront dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus dans le pays. Par conséquent, des tests Covid-19 seront réalisés à Ivato dès 6 heures du matin pour les départs d’Antananarivo, et trois heures avant l’embarquement pour les départs en province. « Chaque passager devra également remplir et signer une lettre d’engagement, l’invitant à observer un confinement de quinze jours une fois arrivé à destination et à contacter les autorités sanitaires en cas d’apparition de symptômes », a mentionné Tsaradia dans un communiqué dédié au grand public. 
Dans tous les cas, le service de permanence de Tsaradia restera disponible pour toute information complémentaire ou pour toute autre opération.
Rova Randria

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Editorial

  • Revers cinglant !
    Il ne manquait plus que cela. Le tableau de la désolation est complet. Parmi les pays les plus pauvres du monde ! Capitale la plus sale d’Afrique ! Pénurie alarmante d’eau ! Taux préoccupant de tabagisme, le plus élevé d’Afrique ! Indice de perception de la corruption IPC stagnant voire en recul ! Routes nationales impraticables ! Etc. Le dernier en date, l’homologation rejetée du Stade Barea ! Bref, on rafle les tristes records ! Des camouflets qui font honte.

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