Plusieurs quartiers ont subi des coupures d’eau répétées au cours des deux dernières semaines. Et pour cause, la JIRAMA effectue actuellement plusieurs travaux en simultanée, dans l’objectif d’améliorer le réseau de distribution d’eau dans la ville d’Antananarivo. Pour cela, plusieurs projets sont en cours de mise en œuvre, pour ne citer que la maîtrise des pertes d’eau et le remplacement des conduites vétustes, sans oublier les problèmes générés par le dysfonctionnement des infrastructures. Rien que pour la semaine dernière, des coupures d’alimentation en eau ont été enregistrées dans plusieurs quartiers comme Ambatomitsangana, Mandialaza mais aussi Andravoahangy Est et Ambodivona. Effectivement, ce problème était dû à l’installation d’un compteur d’eau à Behoririka. « Cette nouvelle infrastructure permettra notamment une gestion plus adaptée des pertes d’eau dans la ville d’Antananarivo. Cela cadre ainsi dans le projet de sectorisation des réseaux de distribution d’eau de la compagnie, dans la ville et ses environnants. A noter que nous avons déjà terminé l’installation des compteurs dans les zones périphériques », a expliqué Solofo Rakotonandraina, directeur technique eau au sein de la JIRAMA.
Un même compteur du genre a également été installé à Ambohijatovo, deux semaines auparavant, ce qui a causé une coupure d’eau dans les quartiers d’Analakely, Tsiazotafo mais aussi à Antanimena et du côté de la cité RNCFM. « Actuellement, tous les projets que nous menons visent à limiter les pertes d’eau. Ces travaux sont prioritaires dans la mesure où ces compteurs vont nous permettre de mesurer les pertes et de mieux les gérer. En effet, nous ne pouvons pas nous hâter dans l’augmentation de la production, sans prendre en compte ces pertes. Cette sectorisation devra améliorer la gestion du réseau de distribution d’eau dans la Capitale sur le long terme », soutient ce responsable.
Outre cela, au cours de la semaine dernière, l’alimentation en eau de toute la partie Est et Sud d’Antananarivo a également été perturbée parce qu’une pompe à eau de la station de Mandroseza est tombée en panne. Cependant, le problème a été vite résolu. Il en était de même pour la grosse conduite au niveau d’Anosipatrana Est qui s’est rompue en milieu de semaine. La JIRAMA traite aujourd’hui de nombreux problèmes en même temps, en plus des plaintes des abonnés qui fusent sur les réseaux sociaux. Toutefois, vu tous les projets en cours pour améliorer le service de la compagnie d’eau et d’électricité, les abonnés devront encore s’armer de patience. Mais une fois les travaux terminés, les coupures d’eau devront nettement diminuer.
Rova Randria
 

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dimanche, 24 mai 2020

Insulte diplomatique !

De l’orage en l’air ! Les relations entre Madagasikara et la France traversent une zone de turbulence … diplomatique. Au regard des faits, on n’est plus au stade « d’incident » mais plutôt « d’insulte » diplomatique avec en toile de fond dominant le vieux contentieux relatif aux Iles Eparses. La pomme de discorde dans les relations franco-malagasy.
Le processus de décolonisation de Madagasikara n’a pas abouti comme il se devait. La France, l’ancienne puissance coloniale maintient, mordicus, dans le giron de la République les cinq petites iles situées autour de la Grande île. Déterminée contre tout, elle ne lâche jamais Juan de Nova, Europa, Bassas da India, l’ile Tromlin et les Glorieuses.
A l’époque coloniale, les Iles Eparses au même titre que les myriades de micro-iles (Nosy Be, Sainte-Marie, etc.) se trouvaient dans l’ensemble « Madagascar et Dépendances ». Une juste disposition territoriale qui relève de la réalité géographique et d’une légitimité naturelle et historique.
A l’accession du pays à l’indépendance, en 1960, au moment où l’on procédait au transfert  des compétences, les membres de la délégation de la naissante République malgache n’avaient pas pris  conscience ou bien on leur avait empêché de vérifier préalablement si les Iles Eparses figurèrent ou non dans la « liste » des  petites iles autour de la Grande île intégrées au sein du territoire de la République Malgache.
En fait, une nébuleuse note de service sortait des entrailles de  l’Elysée tout juste avant la date du retour de Madagascar à la souveraineté nationale, stipulant que les Iles Eparses auront le statut de « territoires résiduels de la République ». Et plus tard en 2007, pour enfoncer le clou, un décret du Gouvernement français leur donnait un nouveau statut « Terres australes et antarctiques françaises » (TAAF). Donc, la France conforta la « légitimité » de son droit à disposer des Iles Eparses. Et cela, en dépit de la résolution, par deux fois, de l’Assemblée générale des Nations Unies portant n°34/91 du 12 décembre 1979 et n° 35/123 du 12 décembre 1980, imposant la France à céder les Iles Eparses à Madagascar (Wikipédia). C’est une insulte diplomatique crachée sur la face d’un Etat souverain et  un comportement manifestement désinvolte à l’égard de la communauté internationale représentée par l’Assemblée générale de l’ONU.
Mais la France tient toujours à afficher, envers et contre tout, la volonté de clamer que les Iles Eparses lui appartiennent. Le 24 octobre 2019, sur les terres  des iles Glorieuses, Emmanuel Macron criait « Ici, c’est la France ». Une réserve naturelle y sera créée. Quelle provocation sinon une insulte ! Alors que six mois auparavant, les deux Chefs d’Etat Rajoelina et Macron s’étaient mis d’accord à l’Elysée qu’une commission mixte allait se tenir à Antananarivo et à Paris afin de déterminer le sort réservé à ces « petites merveilles » dont les résultats seront connus avant le 26 juin 2020.
Et enfin, pour couronner l’insulte diplomatique à laquelle la France passe effectivement maitre et  pour répondre du tac au tac à la déclaration solennelle et sans équivoque de Rajoelina sur les antennes jumelées de France 24 et de RFI selon laquelle Madagasikara revendique la restitution des îles malagasy, Macron annonçait la consultation populaire pour consolider la polémique autour du projet français à la Grande Glorieuse.
Ndrianaivo
 

Publié dans Editorial


La recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays ces derniers jours fait monter l’inquiétude au sein de la population et plus particulièrement chez les parents d’élèves qui sont en classe d’examen. En effet, le bilan officiel quotidien qui fait état d’environ 40 nouveaux cas montre une propagation alarmante de l’épidémie. Un grand nombre de parents roulent actuellement pour un nouvel arrêt  de tous les cours pour des raisons sanitaires. Ils proposent que des cours (en bonne et due forme) soient diffusés sur la chaîne nationale. Pour eux, l’application des mesures barrières comme l’utilisation de gel hydroalcoolique et de masques dans les établissements scolaires ne suffit pas à protéger leurs progénitures. D’autant plus que le calendrier des examens officiels demeure encore incertain pour le moment.
Rappelons que depuis le 20 avril et après un mois de confinement, l’Etat a décidé la reprise progressive des cours dans les écoles au niveau des 3 Régions touchées de plein fouet par l’épidémie de Covid-19 à savoir Analamanga, Haute Matsiatra et Atsinanana. Cette reprise concerne uniquement les élèves en classe d’examen comme ceux de la 7ème (CM1), la 3ème, et la terminale tandis que pour les autres classes, la suspension des cours en salle est encore effective.
Remise en question
 Cette proposition venant des parents sera une occasion pour le ministère de l’Education nationale de revoir le contenu du programme « Kilasy pour tous », déjà retransmis quotidiennement sur la Télévision malagasy (TVM). Ledit programme imitant les cours dispensés par des instituteurs dans une salle de classe fait, en effet, l’objet de vives critiques de la part des téléspectateurs. Pour cause, les erreurs de vocabulaire ou parfois de syntaxe qui se glissent dans les contenus. Ce programme qui reflète les grandes lignes du programme scolaire se doit pourtant d’être irréprochable pour éviter toute remise en cause du niveau des enseignants malagasy.
Le domaine de l’éducation nationale est rudement mis à l’épreuve dans le contexte de crise sanitaire actuel. Dans sa dernière déclaration, la conférence des évêques a mis l’accent sur la nécessité d’un plan clair de la part des autorités responsables dans l’éducation nationale pour fixer le sort des élèves malagasy pour l’année scolaire en cours. Autant d’attentes qui devront trouver leurs réponses d’ici la nouvelle déclaration du Président de la République, c’est-à-dire dans une semaine.
La Rédaction


Publié dans Politique


Le processus de sélection du nouvel équipementier des Barea de Madagascar vient d'être stoppé par le comité exécutif (CE) de la fédération malagasy de football. La décision a été prise durant une réunion extraordinaire à Isoraka.
« On est trop peu à se concentrer sur le sujet. Cette importante tâche de choisir l'équipementier de la sélection nationale devrait être prise en charge par l'intégralité du comité », a révélé un membre, à sa sortie.  Et d’ajouter : « Beaucoup des membres du CE sont encore bloqués dans les Régions et ne peuvent rallier la Capitale  à cause du confinement. Et comme c’est une décision à ne pas prendre à la légère, il faut donc attendre que tous les membres de la FMF soient présents. En plus, les résultats de l'évaluation de l'appel d'offres se sont fortement heurtés à l'opinion publique.  En effet, l’une des raisons de cette annulation serait aussi les critiques de l’opinion publique sur le choix de la FMF. Le public qui a ouvertement réfuté la réponse du comité ad hoc qui était chargé du dossier.
« Quand la situation reviendra à la normale, la FMF reprendra tout à zéro et lancera un nouvel appel d'offres », conclut notre interlocuteur. Une deuxième réunion est prévue vers début juin.
Recueillis par E.F.


Publié dans Sport


Une semaine après l’arrestation de Divalarhoussen Raza Mamod présumé complice de Lama aux Comores, sa prochaine extradition au pays est attendue. Pourtant, rien ne semble encore bouger d’un iota. Interrogée sur ce black-out momentané sur la suite de l’affaire, la Gendarmerie annonce la couleur. « Cette affaire ne relève plus désormais de notre compétence. Puisque notre zone d’action se cantonne uniquement dans la Capitale, extrader une personne depuis l’étranger requiert les ministères », explique une source auprès de la Gendarmerie chargée des affaires d’enlèvement au pays. En réalité, il appartient désormais à la Justice malagasy d’agir dans ce sens.
Qui dit extradition, dit aussi coopération interministérielle entre les Comores et le pays. Or selon une indiscrétion, la coopération entre les justices des deux pays serait  encore au point mort depuis 2008 où un fonctionnaire du ministère des Finances malagasy avait été le premier à être extradé au pays pour diverses et graves infractions. Ce qui sous-entend donc qu’il faudra d’abord revitaliser une toute nouvelle page, sinon réviser la copie dans la coopération judiciaire avec l’archipel voisin.
Pour revenir dans le cas de Divalarhoussen Raza, il aurait été mentionné par Lama lui-même comme l’un de ses supposés complices derrière tous ces enlèvements d’hommes d’affaires Indopakistanais de la Capitale malagasy,  et ce, juste peu de temps avant sa mort. Cet Indien qui s’est donc refugié aux Comores ayant un lourd antécédent en matière de rapts. S’il n’a été victime d’un présumé règlement de compte  par  ses coreligionnaires, comme cela s’est produit en février 2017,  où sa voiture a essuyé les tirs nourris des assaillants à Ambatobe (résidence Panoramique), son nom n’est donc plus désormais étranger pour les services anti-kidnapping de Gendarmerie dont la BAK. Sans doute, cette prise de conscience de sa part d’être un homme désormais traqué, expliquerait sa fuite aux Comores. Il reste à savoir s’il s’y trouve encore ou non. Et il a trouvé les meilleurs prétextes pour choisir de s’y établir : avoir l’assurance de se trouver dans un territoire étranger en cas de coup dur,  et en vue d’une plus grande mobilité pour  se soustraire justement au contrôle de la Justice du pays, et donc à la vigilance des Forces de l’ordre malagasy. Qui a dit mieux donc du terrible événement de février 2017, où il a dû être évacué d’urgence à La Réunion pour soigner les blessures obtenues lors de la fusillade, notamment pour son fils de 4 ans, qui a été le plus gravement touché ? En attendant, les yeux sont rivés sur les chasseurs de prime : le fugitif est bel et bien inclus dans la liste des suspects dont les têtes sont mises à prix : la sienne vaut 200 millions d’ariary.
Franck R.

Publié dans Société


1 milliard d’ariary. C’est le montant du préjudice subi par un opérateur économique victime d’un candidat aux dernières élections présidentielles de 2018. L’auteur de l’acte est inconnu du bataillon dans le domaine de la politique mais il s’est tout de même présenté à cette course à la magistrature suprême. Par contre dans son domaine d’activités, il est très connu en étant un des premiers malagasy à se lancer dans le secteur des entreprises off-shore.
Avec son associé, il a choisi de louer une des bâtisses les plus en vue de la Capitale dont le loyer mensuel pour la superficie demandée de 700m2 tourne autour de 25 millions d’ariary. Le bail commercial signé au début de l’année 2015, la société a pris possession du lieu au mois de mars de la même année. Néanmoins, la société dont la gérance est assurée par ce candidat aux élections présidentielles a « omis » d’honorer des loyers qui, une année plus tard, plus précisément au mois de mai 2016, ont atteint plus de 200 millions d’ariary. L’argument avancé  par le gérant de la société au propriétaire de la bâtisse sise à Ankorondrano pour expliquer ce retard a trait à un problème de recouvrement auprès de ses clients. Toutefois, il s’est engagé à régulariser la situation et pour amadouer le propriétaire, il a proposé un calendrier de paiement. Que nenni, celui-ci n’a jamais été respecté. Les chèques ou traites émis par la société locatrice ont tous été retournés par la banque avec comme motif, insuffisance de provision. C’est tout à fait normal  ainsi que le montant des impayés se chiffre à plus de 360 millions d’ariary au mois de septembre 2017. Face à cette situation, le propriétaire s’est trouvé dans l’obligation de saisir la Justice qui a ordonné à la société du candidat malheureux aux élections présidentielles de payer dans un délai d’un mois cette somme de 360 millions d’ariary. Le commandement de payer resté vain, la société plaignante a demandé la résiliation du bail, l’expulsion du locataire et la condamnation au paiement des sommes dues. Une demande accordée par la Justice qui, en sus, a ordonné à cette société off -shore de  payer 670 millions d’ariary. Un jugement rendu dans le courant de l’année des élections et malgré ses casseroles, le gérant de la société s’est encore lancé dans la course aux présidentielles.
Et c’est seulement à la fin de l’année 2018 qu’il a pris la peine de quitter les lieux laissant derrière lui une ardoise salée de 1 milliard d’ariary de loyer impayé.  Alors qu’il savait pertinemment son impossibilité de payer les arriérés déclarés depuis, ce prétendant au fauteuil présidentiel squattait le local d’autrui avant cette date. Entre- temps pourtant, la société continuait ses activités et encaissait les revenus qui vont avec, sans payer toutefois les loyers.
Bref, une malhonnêteté dans son état pur ternissant encore un peu plus l’image du gérant et de la société.  Dans un passé récent, la société, qui s’est installée depuis dans un quartier moins huppé qu’Ankorondrano, a eu maille à partir avec une partie de son personnel pour salaire impayé. Succession de fautes graves difficilement à effacer…
La rédaction

Publié dans Politique



Prévu à la fin du mois d’avril. Le Gouvernement ne s'est pas encore prononcé concernant l'accompagnement du secteur privé en cette crise à la fois sanitaire et économique. Il est indéniable que la pandémie a touché de plein fouet les entreprises. Le ralentissement économique a baissé considérablement leurs activités. A cet effet, le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat  (MICA), ainsi que les représentants du secteur privé ont élaboré ensemble un plan de mitigation pour faire face à cette crise.
Cependant, le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Thierry Rajaona, a fait savoir, lors de son intervention dans un média privé, que ce plan n'a pas encore été adopté lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier. « Le secteur privé a mis en avant deux points importants dans ce document. Les salariés ont besoin d’une assistance financière à cause du chômage technique. Les entreprises, quant à elles, attendent une bonification et une garantie de crédit de trésorerie pour fonctionner de nouveau. Le ministre de tutelle nous a annoncé, jeudi dernier, qu’au lieu d’approuver le plan de mitigation, le Gouvernement rassemblera toutes les idées du document et inscrira tous les points importants dans un plan d’urgence multisectoriel. Quoi qu’il en soit, nous attendons encore les mesures de soutien venant du Gouvernement. L’Etat et le secteur privé sont inséparables. La baisse des activités du secteur privé entraîne la diminution des recettes fiscales », explique le président du GEM.
En effet, les ressources de l’Etat ont accusé un manque à gagner d’environ 1 800 milliards d’ariary, selon la loi de Finances rectificative (LFR). Pour rappel, le Gouvernement a déjà prévu une enveloppe de 347 millions de dollars pour la relance de l’économie. L’appui aux entreprises occupe une place importante car une somme estimée à 295 millons de dollars leur est destinée. Ce montant servira à prendre en charge partiellement lepaiement des salaires. Jusqu’à présent, Madagascar figure parmi les pays qui n’ont pas encore mis en œuvre leur stratégie de relance économique.
Recueillis par Solange Heriniaina

 

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Coup de tonnerre. Un médecin-inspecteur du nom de D.R., âgé de 53 ans, exerçant à Toamasina et qui a été testé positif au Covid-19 après une analyse PCR, a été admis au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, samedi dernier. A son arrivée à l’hôpital, il n’a pas présenté de formes symptomatiques graves requérant un appareil respirateur. Les personnels de santé ne lui ont diagnostiqué que quelques signes du coronavirus. Le lendemain de son arrivée auprès de cet établissement sanitaire, c’est-à-dire hier, le chef de service est venu lui présenter ses encouragements après avoir fini son service. Or, grande fut sa surprise de découvrir un corps inerte, suspendu par des outils indispensables pour les perfusions. A priori, ce personnel médical atteint du coronavirus se serait suicidé dans sa chambre d’hôpital. La constatation du décès a été ainsi réalisée par le chef de service lui-même. Il a été souligné dans son rapport que la cause du décès serait une pendaison, d'une auto-pendaison pour être précis, et rien d'autre.
C’est à ce sujet qu’une divergence d’idées s’installe entre les personnels de santé et la famille de ladite victime. Cette dernière insiste sur le coronavirus comme origine de sa mort et s’attend à son annonce officielle. C’est ainsi que l’Etat a décidé d’ouvrir une enquête pour savoir la cause exacte du décès.
Le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle l’a bien souligné hier que toute personne testée positive au Covid-19 ne peut pas forcément être mourante. Et d’ajouter que seuls les patients qui sont dans un état critique sont en danger de mort. Or, le défunt « D.R » ne s’est pas présenté dans un état de santé grave ni critique pour trouver la mort dans les 24 heures. 
Entre-temps, les funérailles de ce patient atteint du coronavirus ont été déjà programmées hier. En raison de l’interdiction de sortie de la Région d’Atsinanana, son enterrement s’est tenu en présence de quelques proches dans cette ville portuaire.
Le Professeur Vololontiana H. apporte de précisions
Deux cas de décès du Covid-19 enregistrés à la date d’hier. La sincérité même de ce chiffre publié par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato, est remise en cause. Les rumeurs concernant le décès de quelques personnes testées positives au  Coronavirus, sans que le CCO - Covid-19 ne les confirme, créent de plus en plus de doutes. Lors de son intervention à la TVM, hier vers 13h, la porte-parole dudit centre, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a tenu à apporter plus de clarifications sur le comptage du nombre de personnes mortes du coronavirus dans la Grande île. En outre, comme en Iran, à Madagascar, les patients testés positifs mais qui décèdent d’autres maladies sont exclus du bilan. Le pays est ainsi plus sélectif et ne compte que les personnes qui décèdent de la maladie provoquée par le coronavirus « SARS-CoV-2 » ou  syndrome de détresse respiratoire aiguë après un test PCR positif.
Malheureusement, les témoignages de personnes dont les proches sont morts, officiellement d’une autre maladie, avant que les tests ne soient disponibles ou à un moment où ils étaient difficiles à obtenir, se multiplient sur les réseaux sociaux dont Facebook.
« Les personnes déclarées positives à la COVID-19 ne risquent pas toutes de mourir, même celles qui présentent les formes graves. Scientifiquement, il existe celles qui présentent des formes graves développant  un  état sévère et/ ou critique. Seuls les patients avec un état de santé critique risquent de périr. Ce sont notamment les malades vulnérables, c’est-à-dire les patients ayant une maladie cardio-vasculaire, une maladie respiratoire chronique ou encore ceux atteints de cancer évolutif qui sont susceptibles d’être emportés par le coronavirus après un état de choc. Aussi, un cas confirmé au coronavirus peut développer plusieurs maladies en même temps. Un individu infecté du coronavirus peut être déclaré mort après un accident de la circulation. Ou encore un porteur du VIH/ Sida  et en même temps du Covid-19 est annoncé mort suite à une secousse », avance la porte-parole.
Ce qui fait qu’à la dernière nouvelle, Madagascar n’a enregistré que deux décès liés au coronavirus. Ce sont notamment Kasoana Roger, à la fois diabétique et testé positif au Covid-19  et le Philippin Ryan Reyes - âgé de 42 ans, l’un des sous-traitants au sein de la compagnie minière d’Ambatovy.
Cependant, quelques pays, à savoir la Corée du Sud, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, incluent dans leurs chiffres officiels toutes les personnes ayant été testées positives au coronavirus, même si elles sont décédées à cause des complications d’une autre maladie acquise auparavant.
K.R.

Publié dans Société
dimanche, 24 mai 2020

la une du 25 mai 2020

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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