Depuis le 19 mars dernier, date de l’annonce officielle de la première contamination à Madagascar, le pays a identifié jusqu’à hier 1 052 cas confirmés du Covid-19. 233 d’entre eux ont recouvré la santé après avoir rempli tous les critères de guérison, notamment la disparition de symptômes ainsi que le résultat négatif des tests de confirmation. Malheureusement, 9 patients dont 8 hospitalisés à Toamasina et ayant présenté des formes symptomatiques graves ont succombé. Ce qui fait actuellement 811 cas positifs en cours de traitement auprès des établissements sanitaires dans la Capitale et au niveau des autres provinces, à  l’exception de Diego-Suarez et Majunga. A la dernière nouvelle, la grande ville portuaire de Toamasina recense plus de cas confirmés, suivie d’Antananarivo. Viennent ensuite les Régions d’Alaotra-Mangoro, Anosy, Atsimo-Andrefana et quelques-unes n’enregistrant qu’un ou tout au plus deux individus infectés. En particulier, pour Toamasina, l’application des gestes barrières sanitaire pose problème. De surcroît, la saison hivernale contribue à la propagation du coronavirus, sans parler de la saison paludéenne.
En outre, il a été publié le jeudi 21 mai dernier par notre journal que le pic de la pandémie est attendu deux semaines après cette date. Le nombre de personnes positives au Covid-19 est prévu atteindre jusqu’à 600 à partir de cette période indiquée, en tenant compte des paramètres inexécutables à modéliser avec justesse. Mercredi dernier, la Grande île a, par exemple, enregistré son record en termes de nouvelles contaminations en espace d’une journée avec 63 cas positifs sur les 289 prélèvements effectués par l’Institut Pasteur de Madagascar et le Centre d’infectiologie Charles Mérieux, mardi dernier. Et en totalisant le nombre de cas confirmés, annoncé à la TVM par le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du  Centre de commandement  opérationnel (CCO) - Covid-19, Ivato, en 7 jours, Madagascar a comptabilisé 263 nouveaux porteurs du coronavirus pour la semaine du 25 mai et 236 cas positifs durant la semaine du 1er juin. 
Rien que pour ce week-end, 77 nouvelles contaminations ont été recensées dont 43 cas confirmés ont été localisés à Antananarivo, 33 individus ayant contracté le virus ont été identifiés à Toamasina et un cas dans la Région de Haute-Matsiatra. Sur cet intervalle de temps, deux décès ont été également déclarés par le CCO - Covid-19, Ivato. Il s’agit de deux hommes ayant été hospitalisés à Toamasina, âgés de respectivement de 63 et 44 ans.
Un taux de guérison de 22,15 %
A la date du 5 juin, 13 608 tests PCR ont été réalisés par nos trois laboratoires d’analyse, à savoir l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), le Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM) et le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-HJRA).  Effectivement, ce chiffre ne correspond pas au nombre de personnes dépistées étant donné que seul un patient peut passer au moins trois tests avant sa sortie d’hôpital.  Depuis le 12 avril, date de l’annonce du premier cas de guérison, 233 patients sont jusqu’à hier sortis des hôpitaux respectifs suite à l’obtention de deux résultats de tests PCR négatifs. Selon toujours la porte-parole du CCO - Covid-19 Ivato, 33 personnes sont guéries samedi et dimanche derniers.
Rappelons que trois protocoles de traitement sont développés à Madagascar. Il s’agit en premier lieu de l'association de l'Azithromycine avec la Chloroquine du Professeur Didier Raoult. A cela s’ajoute le remède traditionnel amélioré, composé d’Artemisia et d’autres plantes médicinales endémiques, appelé Covid-Organics. Et actuellement, des scientifiques malagasy, assistés par quelques chercheurs étrangers, se concentrent sur des essais cliniques d’une solution injectable résultant de la composition de deux médicaments.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           
K.R.

Publié dans Politique
dimanche, 07 juin 2020

Corruption, la bête indomptable

« Les lions indomptables », nom de la célèbre et légendaire équipe nationale camerounaise. Il est vrai qu’un lion qui a grandi jusqu’à l’âge adulte dans son milieu naturel sauvage serait très difficile à dresser sinon à apprivoiser pour vivre auprès des hommes à même dans une cage.
Bon nombre de pays surtout africains dont Madagasikara ont du mal, en cette période où l’on exige la bonne gouvernance, à « dresser », à neutraliser voire à éradiquer la corruption au sein de leur système juridico-administratif et sécuritaire respectif. Tellement enracinée dans la pratique quotidienne des gens, comme un fauve en milieu naturel sauvage, la corruption résiste farouchement au point de manifester, semble-t-il, une attitude de rébellion. La machine actionnée par les pouvoirs publics pour traquer la « bête » grince. Partout en Afrique, la plupart des Etats pataugent dans la boue de la mauvaise gouvernance.
A Madagasikara, la bataille contre la corruption a encore de long chemin à faire. Loin d’être gagnée et en dépit des efforts consentis, la victoire parait s’éloigner au  fil du temps.
Le phénomène « dahalo », vol de bœufs, dans le grand Sud, persiste et ose même braver les autorités publiques et pour cause, la corruption. Le mal gangrène l’appareil juridico-administratif et sécuritaire régional. En complicité avec certains élus communaux ou parlementaires locaux, elle tient tête. De connivence avec les hautes sphères de l’Etat des régimes successifs, la bête défie. Décidé à lutter sans complaisance, le pouvoir IEM de Rajoelina Andry fait de ce combat un pari de grande envergure. En tout cas, à cause de la persistance de la corruption, la bataille contre les vols de bœufs s’avère compliquée.
La lutte contre l’insécurité patine. Les malfrats gagnent du terrain tandis que les responsables sécuritaires montrent de jour en jour leur limite. Les concitoyens vivent dans la tourmente. Par les temps qui courent, on craint plutôt les attaques des bandits que la contamination du Covid-19. Le cas récent d’une grossiste à Betongolo, en plein jour, où la propriétaire avait payé de sa vie inquiète. A Ambohimangakely, périphérie de Tanà, en une nuit, six épiceries ont été victimes de vandales, à main armée. Même cas sur l’étendue du territoire national. Le combat bute à d’énormes difficultés du fait que des agents des Forces de sécurité, gendarmes et policiers, au nom de la corruption sont de mèche avec les bandits.
Ces derniers temps, une série de « prison break » défraie la chronique. En cause, la corruption qui « infecte » les maisons d’arrêt ou prisons du pays. D’Ihosy à Sambava en passant par Ambatolampy, des gardes pénitentiaires, des infirmiers et même des médecins, tous, corrompus  jusqu’à la moelle font le nécessaire pour que « leurs clients » s’évadent sans inquiétude dans la nature. Certains ont été emprisonnés, d’autres remerciés mais le mal résiste.
Le CCO Ivato peine à maitriser la pandémie du nouveau coronavirus à cause de ce cancer qui gangrène à tous les niveaux de responsabilité, en particulier chez les Forces de l’ordre. Certaines barrières sanitaires sont réduites à de véritables passoires. Il a fallu que le Chef de l’Etat qui se trouve au four et au moulin tape sur la table pour que les choses commencent à bouger. Mais la bête demeure apparemment indomptable jusqu’à l’heure actuelle.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial

Après la réunion avortée des  membres du comité exécutif et la Fédération malagasy de football (FMF), ils ont convoqué les médias pour faire part de leur inquiétude vis-à-vis de la situation qui mine l’instance nationale de football de la Grande île. Le premier vice-président de la fédération, Luc Randrianantenaina, a fait part de ses inquiétudes devant la presse cette fin de semaine que rien n’est prévu au sein de la fédération à cause de l’absence de leur président. « Avant son départ, le président Raoul Arizaka aurait dû designer un intérim pour un temps déterminé pour assurer les affaires courantes durant son absence. Etant encore président de la fédération comme il a dit car il n’est pas encore condamné malgré l’avis de recherche lancé par une institution indépendante à son encontre. Nous avons consulté des experts et des juristes compte tenu de la situation, et pour cela nous craignons une sanction au sein de l’instance internationale de football, qui pourrait entraver la qualification de notre équipe pour la prochaine CAN », confie le vice-président de la FMF.
Rappelons que la réunion du CE tenue le 2 juin dernier n’a pas eu lieu, pour cause, la majorité des membres dont sept sur dix ont refusé d’y participer sous réserve de ne pas être désignés comme complice du président recherché par le BIANCO, même si ladite réunion a été tenue par visioconférence. Pour la FIFA et la CAF, Raoul Arizaka reste encore le président officiel de la FMF malgré les avis de recherche promulgués par une institution privée tant qu’il n’est pas encore condamné. Lui qui jouit encore bien de la situation sanitaire au profit de son absence. Car, toutes les réunions se tiennent encore à distance par visioconférence dans le cadre de la protection sanitaire contre le Covid-19.La prochaine séance est prévue au mois de juillet.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport


Une priorité. Avec la crise sanitaire sévissant à Madagascar, les industries et les entreprises ne sont pas les seules impactées. Le domaine agricole subit également les répercussions de la propagation de cette pandémie de coronavirus dans le pays. Dans la chaîne de production, tous les acteurs sont en effet interdépendants. De ce fait, quand les industries sont obligées de réduire leur production en raison de la baisse des ventes, les producteurs voient également leurs revenus diminuer en même temps car les industries achètent moins de matières premières. Actuellement donc, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche privilégie la limitation au maximum des pertes enregistrées au niveau des producteurs. « Un plan de relance pour le secteur agricole mais aussi halieutique est en cours de mise en œuvre. Une proposition de projet en ce sens a été alors adressée au Fonds international pour le développement agricole (FIDA). Ce dernier a en effet lancé pour tous les pays vulnérables du monde entier le Mécanisme Covid-19 de relance en faveur des populations rurales pauvres. Cette proposition permettra d’activer ce mécanisme pour Madagascar. Dans tous les cas, le défi consiste à pallier au déficit alimentaire à travers un appui plus conséquent à l’augmentation de la production, mais aussi à limiter la baisse de revenus des producteurs à travers l’appui à la commercialisation, au stockage mais aussi à la conservation et à la transformation des produits », ont mentionné les responsables au niveau du ministère, la semaine dernière, lors d’un atelier de finalisation de l’accord conclusif de l’évaluation de la stratégie et du programme pays du FIDA à Madagascar.
Au cours des sept dernières années, le FIDA a continuellement appuyé le développement de la filière agricole dans la Grande île, plus particulièrement dans le domaine de l’entrepreneuriat à travers six projets comme DEFIS (Programme de développement des filières agricoles et inclusives) ou encore PROSPERER (Programme de soutien aux pôles de microentreprises rurales et aux économies régionales), d’un montant total de 510 millions de dollars, soit 1 887 milliards d’ariary. Plusieurs projets ont notamment introduit des innovations palpables, conduisant à des résultats positifs. « Par exemple, le fonds a réussi à intégrer un grand nombre de microentreprises et petites entreprises dans des secteurs à forte valeur ajoutée, en associant des organisations paysannes à des opérateurs de marché, ce qui a amélioré l’accès des producteurs aux marchés.  D’un autre côté, à travers les différents projets soutenus par le fonds, près de 70 000 personnes ont bénéficié d’activités de formation et de sensibilisation qui sont essentielles pour le développement des capacités de nos bénéficiaires et la diffusion des techniques de production améliorées », a déclaré Fabrizio Felloni, responsable par intérim du Bureau indépendant de l’évaluation du FIDA, dans son rapport.
En tout cas, le bilan des projets du FIDA dans le pays est positif dans le sens où une évolution considérable a été constatée au cours des dernières années en termes de productivité locale, de revenus et d’entrepreneuriat. L’amélioration de la production rizicole à Alaotra-Mangoro et en Haute-Matsiatra de cette année le montre bien. 
Rova Randria

Publié dans Economie


50 % de la population malagasy auront accès à l’électricité à un prix socialement acceptable. Telle est l’ambition du Gouvernement actuel d’ici fin 2023. En effet, sur 26 millions d’habitants, seulement 15 % d’entre eux ont actuellement accès à l’électricité dont moins de 6 % en milieu rural, où vivent pourtant 67 % de la population. Quant à la nouvelle politique de l’énergie (NPE), les autorités visent un taux d’accès de 70% à l’électricité d’ici 2030. Concernant les mini-réseaux, l’objectif d’ici dix ans est d’atteindre 50 % de la production électrique grâce à l’énergie hydraulique, 20 % par du biogaz, 25 % par du gasoil et 5 % par l’énergie solaire. Le défi est tellement ambitieux que l’Etat est pleinement conscient qu’il a besoin de soutien pour le relever. En plus, les réseaux electriques de la JIRAMA ne couvrent pas toute l’île.
C’est ainsi que l’USAID « Southern Africa Energy Program » (SAEP) lance le programme de subvention de « Power Africa » pour le développement des mini-réseaux électriques à Madagascar. L’agence des Etats-Unis met ainsi à la disposition des développeurs de raccordements une subvention à hauteur de 1,5 millions de dollars. L’appel à candidatures a déjà été lancé. La réception des dossiers se terminera le 13 juillet. « Cette subvention vise à aider les développeurs de mini-réseaux qui ont obtenu des autorisations à construire auprès de l’Agence  de développement de l’électrification rurale (ADER) mais qui rencontrent des difficultés à trouver le financement nécessaire pour atteindre le bouclage financier. Pour les opérateurs exploitant déjà des mini-réseaux et ayant obtenu une autorisation de l’ADER à étendre leurs zones de service, ils devraient utiliser la subvention pour financer l’infrastructure nécessaire afin de pouvoir raccorder d’autres ménages additionnels à leurs réseaux. Il est important de souligner que les activités financées par les subventions du SAEP doivent contribuer à de nouveaux raccordements à Madagascar », précise le communiqué.
Il faut savoir que le nombre total de subventions octroyées dépend du nombre de candidatures reçues et du niveau de financement demandé. Cette subvention pour le développement de mini-réseaux dans la Grande île est une subvention standard, ce qui signifie que le fonds servira à rembourser aux bénéficiaires les frais engagés, conformément au budget approuvé. Les sommes seront versées en paiement échelonné dès la réception de la preuve d’achat et d’installation d’équipement. Les derniers paiements seront effectués après démonstration selon laquelle l’équipement acheté est utilisé dans le cadre la mise en service de mini-réseaux.
Recueillis par Solange Heriniaina

Publié dans Economie

« Il vaut mieux ne pas voir ! ». Ce propos d’une femme, témoin au terrible accident de la circulation survenu vers le début de l’après-midi samedi dernier à Avaradoha, résume l’horreur qui s’offrait aux yeux de plusieurs témoins. Deux piétons, dont une mère de famille et un petit garçon de 5 ans, ont été renversés par un camion venant d’Ampasampito et transportant du ciment,  au moment où ils ont voulu traverser la voie, qui descend près d’une station-service. C’est le petit qui a payé le plus lourd tribut à ce drame. Non seulement, il n’a pas été uniquement renversé, mais s’était fait aussi littéralement écraser par une roue du poids-lourd. Il fut tué sur le coup. Le résultat fut effroyable. « La scène  n’a duré qu’une poignée de secondes. Du pauvre gosse,   il ne restait  plus qu’un amas de chair sanguinolent sur la chaussée », confie un passager de taxi-be, témoin malgré lui à cette scène atroce. Quant à la mère de famille, elle n’était pas indemne non plus. Elle s’en était sortie avec au moins une fracture à la jambe. Elle a été transportée d’urgence à l’hôpital.
Plusieurs autres témoins ont avancé que la dame en question aurait été sous l’emprise d’une quelconque substance, et n’était donc pas en pleine possession de toutes ses facultés. Cependant, les piétons se seraient trouvés dans un passage protégé, confie un autre témoin. Ce qui expliquerait donc cette assurance chez  la dame pour penser à  couper la voie en toute sécurité.   Dans les premiers temps qui ont suivi le drame, le chauffeur en cause se serait rapidement éclipsé. Il craignait d’essuyer la foudre populaire. Pourtant, un recoupement ultérieur a permis de savoir que le quidam se serait  plus tard rendu de son propre chef aux Forces de l’ordre.
Cet accident a fortement perturbé la circulation, si bien qu’elle était totalement paralysée sur cette voie reliant Ampasampito et Besarety, samedi après-midi dernier. L’endroit grouillait particulièrement de monde qu’il a fallu pour la Police de dévier la circulation vers Ambodimanga, du moins pour les voitures venant de Besarety, mais aussi celles venant de l’autre sens. Pour revenir dans le cas des victimes, l’adulte a pu déjà regagner son foyer après avoir reçu des soins tandis que la dépouille de l’enfant a été transportée à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha.  Il s’agit donc du deuxième accident atroce survenu au cours de la semaine dernière dans la Capitale et ses environs. La première fois, c’était un motocycliste qui a payé de sa vie sur la voie rapide du côté de Tsarasaotra. Une voiture l’avait percuté. La victime sera inhumée ce jour.
Franck R.

Publié dans Société


Dans un communiqué, rendu public hier, les membres de la commission politique du Tous ensemble pour Madagascar (TEM) ont fait part de leur point de vue sur la situation politique à Madagascar. Ils reviennent notamment face à la gestion de la pandémie à Madagascar et aux récents développements de la politique à Toamasina. Ces membres de la diaspora saluent la gestion de la pandémie. "Aujourd’hui, face à la pandémie du Covid-19, Madagasikara est devenue la référence du savoir-faire et de la recherche du continent africain dans la lutte contre le coronavirus. Les essais cliniques continuent pour parfaire le remède traditionnel amélioré à base d’Artemesia, issu des plantes médicinales malagasy ». A l’inverse, les Eric Rosa Edmond, Toavina Rabemanantsoa, Andrianasolo Ramambazafy, pointent du doigt l’attitude de certains détracteurs du régime. « Fidèle à leur habitude de tout mélanger et de profiter une situation difficile traversée par notre pays, les opposants au régime essaient par tous les moyens d’empêcher la stabilité politique qui commence à prendre forme par les élections inclusives de ces dernières années », soutient le communiqué. Récemment, des Raiamandreny de la Région Atsinanana ont fait un démenti sur une ancienne déclaration qu’ils ont faite. Ils affirment notamment avoir été utilisés à leur insu pour semer le trouble, en demandant notamment la démission du Président de la République sous 72 heures.
Dénonçant « la haine » et « l’irresponsabilité » de certains hommes et femmes politiques, les auteurs du communiqué appellent à se focaliser sur la lutte contre la  maladie Covid-19. « Le peuple malagasy doit rester calme et vigilant pour lutter ensemble contre l’ennemi commun », disent-ils, affichant leur confiance envers le Président de la République. Et eux de souligner notamment que grâce aux efforts conjugués des autorités et du personnel soignant, le bilan des décès de la pandémie de Covid-19 reste relativement faible comparativement aux statistiques mondiaux. Ainsi, les agissements de ce qu’ils qualifient d’éléments perturbateurs, vu le contexte d’urgence sanitaire actuel, sont considérés par les auteurs du communiqué comme « honteux et criminel ». Alors que le pays rentre dans une nouvelle phase de la pandémie, la phase exponentielle des cas confirmés, un passage par lequel est passé tous les autres pays touchés par la maladie Covid -19, la commission politique du TEM appelle à la solidarité. « Nous devons tous être unis et solidaires vis-à-vis de nos proches et nos concitoyens. Seul le respect des gestes barrières et des consignes empêchera cette pandémie de se propager et de sauver des vies », stipule le communiqué.

L.R.

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Une journée spéciale pour la famille. Malgré que la Capitale soit encore confrontée à une crise sanitaire à cause du Covid-19, bon nombre de la population a franchi la barrière du confinement. Dans la journée d’hier, toutes les familles se sont empressées de célébrer la fête des mères. Tous les « taxis-be », les pâtisseries autant que les rues ont été truffés de monde. « Nous ne voulons en aucun cas rater cette occasion, malgré la crise sanitaire que traverse le pays actuellement. C’est d’ailleurs la seule occasion de nous réunir depuis le début du confinement dans le pays », avance Nanah, une mère de famille. D’après cette dame, elle considère cette fête comme une exception. Cependant, sa famille n’a pas oublié de respecter les barrières sanitaires. «  Nous nous sommes déjà préparé pour cette grande retrouvaille avec nos parents. D’autant plus que notre mère est actuellement malade », continue-t-elle. 
La fête des mères est inséparable avec l’achat de gâteaux. Pour cette année, c’était aussi une grande occasion pour les pâtissiers et les grandes surfaces de faire de bonnes affaires. Bon nombre de familles se sont défoulées sur les gâteaux. Depuis jeudi dernier, tous les pâtissiers ont fermé leurs commandes. Ceux qui ont pris trop de temps pour passer leur commande ont eu du mal à recevoir leur part. Ils sont allés jusqu’à faire le tour des boutiques dans la Capitale. Or, la plupart des pâtisseries et des grandes surfaces n’ont pas imaginé ce boom de commandes sachant qu’en cette période, beucoup de gens sont confrontés à des difficultés financières. « Pour la fête des mères, nous n’avons pas augmenté nos effectifs. Par conséquent, nous avons limité les commandes », avance Rakotomanana, un pâtissier du côté d’Ankazomanga. Des clients n’ont reçu leur commande que tard dans la soirée.
Anatra R.



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Soulagement et inquiétudes. C’est le sentiment qui anime les Malagasy suite au communiqué émis samedi par le ministère des Affaires étrangères de Madagascar. Le communiqué mentionne le projet des autorités malagasy de rapatrier les compatriotes bloqués à l'étranger à la suite de la fermeture des liaisons aériennes, non seulement à Madagascar, mais presque dans le monde entier. Les statistiques non officielles évoquent un millier le nombre des Malagasy victimes du cloisonnement des Nations face à la pandémie du Covid-19.
L'annonce du Gouvernement de rapatrier les Malagasy se trouvant dans cette situation fait la joie de leurs proches. " C'est une bonne nouvelle pour nous, car notre sœur au Koweït a lancé depuis plusieurs semaines un SOS afin de pouvoir retourner à Madagascar. Avec un visa de séjour périmé et n'ayant plus de contrat de travail, elle se trouve depuis dans une situation précaire et dépend entièrement, à l'instar des travailleuses malagasy sur place, des dirigeants koweitiens", se réjouit un quadragénaire. Bien que l'Etat malagasy n'ait pas encore mentionné de manière officielle le calendrier du rapatriement, les bruits de couloir annoncent qu'il se fera d'ici peu. " La première vague est attendue ce jour et elle concerne les travailleuses du Koweït, les plus touchées par la situation actuelle. Sauf changement de dernière minute, une partie du contingent débarque ce lundi à l'aéroport d'Ivato", lâche une source au sein de l'administration malagasy. 

Une vive inquiétude
L’annonce de ce rapatriement de compatriotes malagasy suscite également des appréhensions auprès d’une frange de la population malagasy, qui craignent l’arrivée de nouveaux cas importés, et ce, alors que les chiffres des cas de contamination au Covid-19 ne cessent en effet de grimper dans le pays. Des appréhensions légitimes étant donné notamment que le virus a débarqué dans la Grande-île suite à des personnes en provenance de l’extérieur. D’après nos sources, ces personnes rapatriées seront placées en quarantaine dans des établissements hôteliers dès leur arrivée sur le territoire malagasy. Un dispositif de suivi médical strict est également prévu. 164 ressortissants malagasy sont attendus débarquer à l’aéroport international d’Ivato ce jour. Logiquement, les mesures prises par les autorités devraient être suffisantes pour éviter d’éventuelles contaminations issues de ces rapatriés.
Les questions d’une autre partie de la population concernent le cas des autres malagasy bloqués à l’étranger. Les autorités sont face à des situations complexes. L’éparpillement de ces Malagasy constituerait un souci pour leur rapatriement. Il y a notamment le cas de ces missionnaires malagasy qui se comptent sur les doigts d’une main, bloqués en Egypte. D’autres malagasy sont bloqués eux dans différents pays d’Europe. Il faudrait aujourd’hui trouver des solutions car récupérer ces ressortissants malagasy dans chaque endroit où ils sont actuellement occasionnerait des frais beaucoup trop importants. Il faudrait permettre le regroupement de ces compatriotes pour les rapprocher et ensuite procéder au retour de l'ensemble. Donc, c'est un travail à la fois politique avec les autorités des autres pays et c'est également un travail logistique.
La Rédaction

Publié dans Politique
dimanche, 07 juin 2020

la une du 08 juin 2020

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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