Publié dans Politique

Développement du football - Le Président Rajoelina prend les « Barea » par les cornes

Publié le dimanche, 14 juillet 2019

Faire face aux difficultés. Se qualifier à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en parvenant en quarts de finale est une chose. Refaire le même coup, c’est désormais  une autre affaire. Conscient des tâches qui attendent le football malagasy en général et l’équipe nationale en particulier, le  Président Andry Rajoelina a décidé de se placer au front du développement du ballon rond malagasy. Dans la soirée du samedi, lors de l’accueil des Barea de Madagascar, Andry Rajoelina a satisfait les aspirations des amoureux du football malagasy en annonçant  des mesures concrètes. L’épanouissement de ce sport Roi se résume en quatre points : l’infrastructure, l’encadrement technique, la politique de la relève et les compétitions. « Nous avons réussi ce que ne nous n’avons jamais réalisé en 59 ans d’indépendance en qualifiant la sélection malagasy à la phase finale de la CAN. Maintenant, nous devons faire plus pour que cette participation historique ne soit pas comme un feu de paille. Désormais, on va travailler pour rééditer cet exploit et de faire mieux à la prochaine fois », lance le Président Rajoelina à l’endroit des joueurs des Barea et de la foule compacte venue les accueillir devant le stade de Mahamasina, samedi dernier.  Une foule composée d’amoureux ou non du ballon rond mais qui tout ouïe au discours du Président Rajoelina qui, à la grande déception des détracteurs sur ses faits et gestes envers la sélection nationale de ces derniers mois, a été bien accueilli par cette marée humaine reconnaissante. Contrairement à ses prédécesseurs qui en pareille circonstance subissaient la colère des sportifs, Andry Rajoelina n’est pas le genre à faire de la récupération politique à la réussite des Barea. C’est tout à fait normal ainsi que sa prise de parole a été la plus attendue à cette soirée après la présentation des Barea par leur capitaine, Faneva Ima. Ce dernier a d’ailleurs, tout comme Nicolas Dupuis, maintes fois répété ses remerciements à l’endroit du plus jeune Président de l’Afrique de ce qu’il avait fait durant cette campagne égyptienne de la sélection malagasy. Ces bases du développement du football, le Président Rajoelina a promis de les mettre en place.

« Nous allons doubler la capacité d’accueil du stade de Mahamasina pour qu’il puisse accueillir plus de spectateurs. Pour la pelouse, on va importer des gazons en Angleterre afin que ce terrain soit vraiment aux normes internationales.
Avec ce relooking, le stade de Mahamasina sera le plus
grand dans la Région de l’océan Indien », promet Andry Rajoelina. Habitué de la démocratie directe, il a également demandé à l’assistance la nécessité de garder ou non Nicolas Dupuis à la tête de l’équipe nationale. « Le coach m’a révélé qu’il est sollicité par certaines fédérations africaines ou arabes de diriger leur sélection. On s’est déjà parlé en Egypte mais je veux avoir votre adhésion avant de décider quoi que ce soit », a-t-il lancé. Une demande acceptée par la majorité de l’assistance. « Vous avez entendu la réponse. Ainsi vous restez avec nous pour les quatre prochaines années », lâche le Président de la République. Une décision qui certainement enlève une grosse épine aux pieds des futurs occupants de la Maison du football malagasy à Isoraka. En effet, le problème sur les charges du salaire d’un technicien étranger constitue l’obstacle majeur pour la fédération nationale pour en recruter  comme le fait souvent les grandes nations footballistiques du continent. Lors de l’entretien avec Nicolas Dupuis, celui-ci a présenté au Président de la République son « business plan » basé sur une vaste détection des joueurs susceptibles de porter le maillot national et ce dès la catégorie U-14 et U-17.  « On ne doit pas s’endormir sur nos lauriers, il est temps maintenant de se mettre au travail. On est condamné à bien se préparer et offrir une meilleure préparation aux sélections nationales. L’Afrique nous attend de pied ferme », avertit le Président Rajoelina qui apparemment n’est pas effrayé par le challenge. En lançant ce nouveau défi, Andry Rajoelina conforte les propos de l’actuel président de la CAF au temps où il occupait encore la présidence de la Fédération malagasy. « Durant mon mandat, j’ai connu trois Présidents de la République. Mais c’est Andry Rajoelina qui a beaucoup fait pour le sport malagasy et le football en particulier »…
Rata

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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