Publié dans Politique

Nouveau gouverneur de la Banque centrale - La consolidation des réserves d’or en priorité

Publié le vendredi, 15 novembre 2019

Pour une valorisation de la monnaie nationale. Suite à sa nomination en Conseil des ministres le 6 novembre dernier, le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BCM) Henri Rabarijohn a prêté serment, hier, à la Cour Suprême Anosy. « Je jure de remplir mes fonctions avec honneur et probité dans le strict respect des lois et des statuts de la Banque centrale, de ne rien utiliser ou révéler de ce qui sera porté à ma connaissance et cela même après cessation de mes fonctions », affirme-t-il, en levant sa main droite, durant cette cérémonie présidée par Andry Nirina Rajoelina. Selon l’article 52 du statut de la BFM, son mandat est de quatre ans renouvelable une fois.

 

A la fin de la cérémonie, le Président de la République a partagé ses attentes vis-à-vis du nouveau gouverneur. «Notre priorité réside dans l’accumulation de l’or à la Banque centrale pour stabiliser notre monnaie. D’ailleurs, Madagascar est riche en ressources minières », lance-t-il devant la Presse. En effet, les réserves d’or ressemblent à une épargne d’un pays et sont utilisées dans le commerce extérieur. En cas de déficit commercial, c'est-à-dire l’importation est largement supérieure à l’exportation, l’Etat doit trouver un moyen de combler son déficit. Et cela peut se faire en puisant dans les réserves d’or. Cette consolidation passe par la formalisation du secteur, souligne Henri Rabarijohn. Dans l’exercice de ses fonctions, il assure la stabilisation de la monnaie nationale que ce soit en termes de taux de change ou en termes d’inflation.

En parallèle à cela, le nouveau gouverneur persiste et signe que les anciens billets portant les signatures de l’ancien gouverneur restent valables contrairement aux rumeurs qui courent dans certaines régions.  

Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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