Publié dans Société

Extorsion de fonds - Le président de HAFARI de nouveau placé à Antanimora

Publié le lundi, 04 mars 2019

Comme il était annoncé, le président national de la plateforme de droits humanitaires HAFARI malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa a étédéféré au Parquet d’Anosy.  Après son audition par le Juge  d’instruction, l’homme, pour la énième fois donc, a été placé de nouveau sous mandat de dépôt à Antanimora.  Mais les motifs de son arrestation et son incarcération sont différents. Deux versions circulent, l’une venant des indiscrétions proches de l’enquête et l’autre d’une source judiciaire. D’après cette dernière, ce sont les membres de sa propre organisation eux-mêmes, qui lui ont intenté cette poursuite en l’accusant d’avoir détourné des fonds mais aussi des biens communs appartenant aux membres de ladite association.

L’information révèle 

qu’Hafari malagasy a reçu des capitaux des donateurs. Mais au lieu d’atterrir dans les caisses de l’organisation, son  président national a plutôt acheté trois camions-bennes en son nom. Les recrues de Hafari Malagasy ont fini par tout apprendre et décidé de porter l’affaire devant la Justice. Une plainte qui a conduit pour la énième fois le bouillonnant défenseur des intérêts du petit peuple en prison.  La seconde version parle d’une plainte déposée par un indopakistanais et a trait au terrain d’Anosizato-Est devenu la propriété de l’opérateur économique. Le précédent régime a claironné à l’époque que ce terrain doit revenir aux sportifs qui l’ont utilisé depuis plus de trois décennies. Tout le monde se souvient certainement de la descente en fanfare du ministre des Sports de l’époque, Anicet Andriamosarisoa, et du président de la Fédération malagasy de rugby sur les lieux. Mais quelques jours plus tard et à la grande surprise, ils se sont tus. Des mauvaises langues avançaient sans preuve que ces personnalités auraient obtenu la  largesse du nouveau  propriétaire. 

 

Actuellement, le président du HAFARI est revenu à la charge pour demander la restitution du terrain au fokonolona et aux associations qui l’ont utilisé auparavant. Il aurait à cet effet manifesté avec les jeunes devant le terrain où des travaux de construction s’effectuent. La plainte de l’Indopakistanais, prénommé H.H. mentionne menace à l’endroit des ouvriers et extorsion.  Rappelons que le président de Hafari malagasy, après son arrestation, le samedi 2 mars dernier, fut placé en garde à vue au poste de gendarmerie à Itaosy.

Franck Roland

 

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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