Publié dans Société

Maternité de Befelatanana - Deux sages-femmes sanctionnées

Publié le mercredi, 03 avril 2019

Ces derniers mois, une image négative du Centre hospitalier universitaire (CHU) gynéco- obstétrique de Befelatanana (GOB), un établissement offrant un service public, a été véhiculée par deux sages-femmes opérant auprès de cet établissement. Soumises par un règlement intérieur fixé par arrêté propre au CHU, elles ont été sanctionnées. Pour ce délit, elles ont été obligées de répondre à une demande d’explication. A cela s’ajoutent la réduction de 20 % de leur prime trimestrielle et leur transfert dans un autre service. Leur mauvaise foi a été découverte suite à des plaintes déposées par des patientes. « La semaine dernière, une sage-femme a convaincu une patiente sur la qualité médiocre des soins et le manque d’effectifs des médecins au sein de la maternité de Befelatanana. Cela dans le but de l’entraîner à poursuivre le suivi de sa grossesse et l’accouchement dans le cabinet privé qui l’a embauchée. Insatisfaits de la qualité de service et de soins dans cet établissement privé suggéré, ses clients se sont dépêchés pour nous exprimer leur déception », raconte le Professeur Hery Rakotovao Andrianampanalinarivo, directeur du CHU - GOB de Befelatanana. D’après ses explications, ces sages-femmes ont répandu la rumeur que les patientes risquent d’y perdre la vie puisqu’aucun médecin n’est disponible. De plus, elles ont avancé que ce sont les stagiaires qui s’occupent des internes dans la maternité. D’autres violations à savoir l’absentéisme, le retard considérable et surtout la corruption engendrent une telle sanction.


Néanmoins, les personnels de santé du dudit établissement sanitaire disposent le droit d’opérer en dehors de cette enseigne, notamment dans des cabinets privés. Et cela doit se faire au-delà des heures de travail, à savoir le week-end et la nuit.  Il s’avère que le fait d’attirer des clients du CHU - GOB vers un autre établissement privé n’est pas un phénomène nouveau, poursuit le Professeur Hery Rakotovao Andrianampanalinarivo.  250 personnels de santé dont 8 médecins spécialistes et une centaine de sages-femmes assurent les différents services dispensés par le centre hospitalier de Befelatanana.
K.R.

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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