Publié dans Société

Bongolava - Le chef de Région par intérim convoqué par le BIANCO et le PAC

Publié le dimanche, 22 décembre 2019

Les dirigeants des Communes composant la Région de Bongolava, ont constaté des anomalies dans la gestion de la finance de ladite Région. Ces irrégularités supposées ont été observées entre avril et décembre 2019, selon l’information. Dans le viseur des plaignants : le chef de Région par intérim. D’après toujours un renseignement, ce dernier aurait été déjà convoqué au Pôle anti-corruption ou PAC au 67ha, et ce, au moins par deux fois pour qu’il puisse répondre de ses actes. Cependant, le concerné était loin de se plier à l’ordre. D’après toujours ces responsables communaux, le Bureau anti-corruption (BIANCO) a également été saisi de l’affaire. Dans une pétition, les plaignants ont rapporté au BIANCO, par le biais de celle-ci, la pression qu’ils auraient subie. De toute façon, cette entité a déjà ouvert une enquête auprès de la Région.

 

Cette situation qui dure déjà depuis des mois aurait empêché certaines Communes à payer normalement leurs ristournes auprès de la Région. « Certains responsables des Communes environnantes, chargés de la collecte de ces ristournes, avaient été forcés à signer une missive, laquelle aurait été déjà préparée ailleurs que dans le bureau prévu à cet usage. Le contenu de cette étrange lettre avance tout simplement qu’il n’y avait jamais eu aucun déblocage de fonds dans l’irrégularité. Et que les responsables communaux n’avaient jamais subi une quelconque pression. Voilà tout ce que ce chef de Région par intérim a argué pour sa défense », explique une source auprès d’une Commune.  

Tout comme ses collègues, notre interlocuteur voit donc un relent de corruption dans cette affaire. A cause de ce défaut de paiement auprès de la Région, cela n’a pas été également sans conséquences néfastes sur la caisse de l’Etat, ce dernier étant l’un des plus grands perdants dans cette affaire. Une situation qui aurait provoqué un énorme déficit budgétaire pour la Région par rapport à l’exercice de l’année 2018, pourtant positif. Raison de plus pour ces dirigeants communaux de Bongolava d’interpeller le pouvoir actuellement en place pour qu’il se penche sur cette affaire.

Aux yeux des plaignants, cette corruption alléguée se traduirait par des changements notés dans le mode de paiement des ristournes de la Région de Bongolava entre avril et décembre 2019. « Normalement, c’est le régisseur principal de la Région qui a la charge de procéder à des contrôles de paiement auprès des Communes. Cependant, une autre personne l’aurait fait à sa place. Ce régisseur devait également réunir les ristournes si ce n’était le chef de Région par intérim en personne », a ajouté la partie plaignante. Cette dernière n’a donc pas hésité à affirmer qu’elle aurait même reçu une menace de radiation si elle ne s’était pas pliée à l’ordre. Un ordre que ces responsables communaux ont dû finalement exécuter par crainte de perdre leur poste.

Franck R.

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Editorial

  • Une Opposition éreintée !
    L’Opposition politique que le pays a l’honneur ou le malheur de disposer aurait-elle les reins solides ? Apparemment non !En un quart de siècle d’existence, le « Tiako i Madagasikara » (TIM) montre déjà des signes d’usure, de faiblesse. Des rides avant l’heure trahissent le visage de ce parti fondé et présidé, d’une main de fer, par l’ex- magnat du lait, l’ancien Chef d’Etat Marc Ravalomanana dont l’empire économique s’effrite au fil des ans. Visiblement, le poids de l’âge pèse trop sur les épaules de « Ramose ». A soixante-quatorze ans, Ravalomanana peine à suivre le rythme mais il persiste à tenir la barre du parti. Ses lieutenants s’irritent de son entêtement. Mais on n’y peut rien ! Dada est intraitable. Et le déclin semble irréversible.Ibidem pour le « Rodoben’ny mpanohitra ho an’ny demokrasia eto Madagasikara » (RMDM), une plate-forme de l’Opposition concoctée par le pasteur Tsarahame et acolytes et…

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