Publié dans Editorial

Naina, l’homme qu’il faut

Publié le lundi, 04 novembre 2019

Jour-J de la campagne électorale pour les élections des communales et des municipales qui auront lieu le 27 novembre 2019. D’emblée, il y a lieu de préciser que même si elles se passeront le même jour, dans le même bureau de vote, les communales et les municipales sont deux scrutins distincts. Nous nous focalisons souvent sur l’élection du maire et on a tendance à omettre celle du conseil municipal. Deux urnes différentes, deux isoloirs séparés et par extension, deux responsabilités différentes. Si le cabinet du maire est l’organe exécutif, le conseil municipal en est l’organe délibératif. Les deux sont appelés à travailler dans une parfaite synergie et cela dans l’intérêt général de la ville et de ses habitants.

 

Certes, les principales charges pour la gestion de la cité reposent sur les épaules du maire dans la mesure où il assure l’exécution de  l’orientation générale de la politique délibérée au conseil municipal. De ce fait, l’approche priorisant les égards vis-à-vis du maire n‘est pas forcément déplacée.  

A Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, le scrutin des communales du 27 novembre se joue entre cinq candidats (tous de sexe masculin) dont Rakotoarisoa Faniry Alban alias Gangstabab de l’Antoko Politika Madio (APM), Naina Andriantsitohaina présenté par lsika Rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRD), Randriamasinoro Tahiry Ny Rina du Tiako i Madagasikara (TIM), Ralaiarimanana Elias (indépendant) et Feno Harison (indépendant), à souligner que ce dernier fut le mandataire de Rajoelina à la CENI lors de la présidentielle de 2018.

Parmi ces cinq prétendants alignés au starting-block pour la course à la Mairie d’Antananarivo, Naina le candidat portant le dossard n°4 et présenté par l’IRD se détache du lot. Jusque-là, il est le seul qui parvient à adhérer autour de lui une pléiade de personnalités de divers horizons et de mouvements associatifs qui, au fait, épousent la stratégie qu’il entend mettre en œuvre pour redresser la ville en cas de victoire à la course. Le slogan-phare, « Antananarivo-Tananantsika » séduit ! En sa qualité de premier magistrat de la ville, Naina dirigera l’équipe de la Mairie en toute conscience et compétence. En réalité, le candidat de l’IRD dispose en lui toutes les qualités nécessaires pour mener à terme le combat.

Le facteur âge. Pour un homme, crédité d’un âge de 56 ans, c’est l’âge de la maturité. C’est le moment idéal, en pleine possession des capacités physiques et intellectuelles, pour assumer de lourdes et délicates tâches. Evidence à signaler que Rajoelina était beaucoup plus jeune quand il remportait la Mairie de la Ville des Mille en 2007 mais attention l’ « exception confirme la règle ». Cela demeure vrai !

Riches parcours intellectuel et professionnel. Ayant bénéficié d’une formation initiale en économie et en gestion, Naina maitrise les arcanes du management. A cela s’ajoutent les solides expériences en termes de direction des affaires en tant que PDG ou de président de banque. Issu d’une famille de capitaine d’industrie, Naina Andriantsitohaina hérite la faculté et la pertinence à gérer la ville.

Un homme nouveau et « propre » dans la politique. Un avantage non négligeable qui fait la différence entre tous. Faut-il marquer aussi le fait que Naina soit proche parmi les plus proches du Président Rajoelina faisant de lui l’homme providentiel pour « sauver » Antananarivo Tananantsika.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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