Nos archives web

Un seul prix dans toutes les Régions. Le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures avec la JIRAMA, la compagnie d’eau et d’électricité, envisagent d’appliquer un seul et même prix de l’électricité dans toutes les Régions de la Grande île, selon chaque tarif  bien évidemment. Effectivement, à Madagascar, le prix du courant n’est pas uniformisé. Des villes comme Antsiranana ou encore Mahajanga doivent payer des factures exorbitantes en comparaison avec Antananarivo ou encore Antsirabe. « Cette inégalité est  inacceptable ! C’est pourquoi des études seront ultérieurement menées afin de mettre en place une péréquation tarifaire dans tout le pays. L’objectif est de faire bénéficier de l’électricité à toute la population malagasy au même prix », a annoncé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures. Ainsi, les différentes zones ne seraient plus valides. Et pour le tarif 14 par exemple, un seul prix sera appliqué dans tout le pays. En tout cas, cette péréquation tarifaire dépendra de nombreux calculs avant d’être mise en œuvre.

Pas pour bientôt. Quatre mois après sa nomination par la FIFA (Fédération Internationale de football) à la tête du football malagasy, le Comité de normalisation n’a toujours pas avancé une date pour l’élection tant attendu par les férus du ballon rond à Madagascar. Trop occupé par les affaires courantes du football, ledit comité ne semble pas pressé sur la mission que l’instance internationale lui a confiée, celui d’organiser une élection. Par ailleurs, la FIFA lui a donné jusqu’au 20 mai 2019 pour accomplir cette tâche. Actuellement, le comité de normalisation de la Fédération Malgache de football compte revoir une partie du code électoral, prochainement. Il s'agit de corriger les points pouvant créer des litiges. Le nouveau code sera, par la suite, soumis à la validation d’une assemblée générale, ainsi que de la FIFA. Ce n’est qu’après que ledit comité organisera le scrutin fédéral tant attendu. Selon les bruits qui courent, il se pourrait que ce comité envisage de demander un rallongement de son mandat à la tête de la FMF et ce, dans le but d’amener les Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations.
 E.F.

Un dernier adieu depuis Itaosy en passant par Ankadifotsy  jusqu’à  Ampitatafika.  Hier, une foule a rendu un dernier hommage à  Randriamampianina Andotiana, la jeune fille retrouvée morte, un mois et quelques jours depuis sa disparition en France, au  temple FJKM Ankadifotsy. Cela été également la dernière occasion, pour sa mère et son  père de dire au revoir à leur fille unique au visage angélique.  I Thessaloniciens 4.14 : « Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts » a été choisi pour réconforter les vivants qui éprouvent une immense douleur suite à ce décès tragique d’un être cher. Le pasteur Ranjakavola dans son sermon  a rappelé l’existence d’une vie après la mort, le paradis offert par Dieu.Une évocation de la défunte par sa famille, ses amis a été au programme. Une vidéo qui trace sa vie dès son plus jeune  âge jusqu’à son  arrivée en France a été  diffusée. Par ailleurs, la chanson de Poopy  intitulée  « Vavaka » comme fond sonore a fait fondre en larmes l’assistance du Temple d’Ankadifotsy. « (…)

L’affaire de la vente du jardin d’Antaninarenina à un particulier continue encore d’alimenter les conversations dans les chaumières. L’aliénation de ce site qui fait partie, non seulement du domaine public mais aussi du patrimoine culturel et historique du pays constitue sans doute l’aberration du siècle. Il est cependant certaines situations qui, toutes proportions gardées, sont similaires à celle de la place de l’Indépendance (autre nom de baptême du jardin d’Antaninarenina) mais qui passent inaperçues jusqu’au jour où… Ainsi, au vu de ce qui est observé sur la route nationale 4, l’on peut se demander si les riverains d’une route nationale ont un quelconque pouvoir sur celle-ci. La réponse, bien entendu, ne peut être négative lorsque l’on sait que, normalement, l’ « emprise » des ouvrages d’intérêt public (il en est ainsi d’une route nationale ou route d’intérêt provincial) porte dans la plupart des cas sur quelques dizaines de mètres de part et d’autre des ouvrages en question. A rappeler que l’emprise désigne «  la surface du terrain occupé par la route et toutes les dépendances indispensables à sa tenue, à savoir l’ensemble des espaces ou voies nécessaires à son entretien ou à son exploitation » (définition wikipédia).

Attaquée indirectement par l’équipe actuelle de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) sur la vente des terrains communaux, Lalatiana Ravololomanana, actuellement conseillère municipale, est sortie de son silence.  Secrétaire générale de la CUA au temps du maire Guy Willy Razanamasy, elle apporte ses versions des faits à travers les réseaux sociaux. A titre de rappel, la vente de certains terrains de la CUA qui n’a été découvert que ces derniers mois, aurait été réalisée en 1998 et 1999, c’est-à-dire à l’époque de Guy Willy Razanamasy. Cependant, Lalatiana Ravololomanana nie farouchement l’implication de près ou de loin à ces ventes qui, selon l’ancienne Sg, relèvent du conseil municipal. Un argument épousé par les dirigeants actuels et conforté également par les documents circulant sous le manteau. En effe, tous les contrats de vente sont signés par le président du conseil municipal d’antan en l’occurrence Lalaina Berthnès. Et à la conseillère municipale Ravololomanana de rappeler à tous la tension qui régnait à l’époque entre les deux dirigeants de la CUA. D’autant plus que Guy Willy Razanamasy n’avait pas la majorité au conseil municipal, ce qui fait qu’il avait eu les mains et les poings liés et ignorait dès fois de la décision du conseil. Ainsi des initiatives prises par le maire se heurtaient systématiquement au refus de la clique de Lalaina Berthnès. 

Cette semaine pourrait être décisive. La nomination des 23 gouverneurs de région pourrait intervenir lors du prochain Conseil des ministres étant donné l’urgence de la décision. L’information se précise après l’abrogation de la nomination des 22 chefs de région la semaine passée. Désignés sous le précédent régime, ceux-ci ont été collectivement remerciés après plus de quatre années de service pour certains. Les préfets des villes chefs-lieux de région assurent l’intérim jusqu’à nouvel ordre.
En l’état actuel des choses, la modification de certaines dispositions de la loi n° 2004-001 du 17 juin 2004 relative aux régions est un impératif catégorique pour le pouvoir central. En effet, le Président Andry Rajoelina a annoncé, lors de son investiture, la création d’une vingt-troisième région de développement de Madagascar. Le prochain bébé sera issu de l’éventuelle division en deux de l’actuelle région Vatovavy-Fitovinany. Dans ce cas, la loi citée plus haut n’est pas la seule norme juridique à réviser d’urgence pour le fonctionnement normal de l’Etat et de ses démembrements suivant la nouvelle configuration à venir. Il y a, par exemple, la loi organique n° 2014-018 du 12 septembre 2014 régissant les compétences, les modalités d’organisation et  de fonctionnement des  collectivités territoriales décentralisées (CTD) ainsi que celles de la gestion de leurs propres affaires. Il est de même, entre autres, de la loi n° 2014-020 relative aux ressources des CTD, aux modalités d’élections ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes, de la loi n° 2014-021 du 12 septembre 2014 relative à la représentation de l’Etat et de la loi n° 2015-002 du 26 février 2015 complétant l’annexe n° 01 de la loi n° 2014-020 du 27 septembre 2014 relative aux ressources des CTD, aux modalités d’élections ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes et du décret n° 2015-957 du 16 juin 2015 relatif à la structure locale de concertation des CTD.

Quid de l’entourage !

Publié le lundi, 25 février 2019

Un chef d’Institution s’était offert l’occasion, lors d’un discours hautement officiel, d’aviser un Chef d’Etat,  fraîchement investi, sous la forme d’un souhait (tso-drano) en ces termes « Tsy ho diso Mpanolo-tsaina anie ianao ! » soit, en substance,  « Que vous n’auriez pas de mauvais conseillers ! » ou « Que vous ne tomberiez pas sur de faux conseillers ! » ou enfin « Que vous ne seriez pas mal entouré ! ». Norbert Lala Ratsirahonana, car il s’agissait de lui, président de la Haute Cour constitutionnelle en présidant l’audience solennelle d’investiture du Président de la République élu, s’était permis le ...luxe d’annoncer la couleur voire d’alerter le tout nouveau Chef d’Etat Zafy Albert sur le risque encouru d’avoir à un conseiller mal choisi. Soit, un conseil d’ami ou avertissement solennel !
On rappelle souvent que la grandeur et le génie d’un Andrianampoinimerina, grand souverain de l’Imerina, furent rendus possibles grâce à la présence, en permanence, à ses côtés d’éminents Conseillers tels Hagamainty ou Hagafotsy ou Andriatsilavo. Un entourage bienveillant et perspicace qui lui prodiguait de sages et utiles conseils en stratégies, en savoir-faire et en savoir-être. Andrianampoinimerina ne gouvernait pas seul.

La une du 26 février 2019

Publié le lundi, 25 février 2019

La une du 25 février 2019

Publié le dimanche, 24 février 2019

265 milliards d’ariary. Tel est le montant total des factures impayées de la JIRAMA au sein des différents ministères. Effectivement, les différentes institutions publiques se gardent de payer leur facture d’électricité et d’eau depuis quelques années. Et ensuite, c’est l’Etat qui doit combler les vides en versant des subventions d’un montant de 255 milliards d’ariary chaque année pour préserver l’équilibre opérationnel de cette société. Pour remédier à ce déséquilibre, le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures demande à ce que les différents ministères mais aussi les institutions publiques qui y sont rattachées s’acquittent de leurs arriérés auprès de la compagnie d’eau et d’électricité. Comme cela, la subvention de l’Etat à la JIRAMA pourra être réduite ou même dissoute. « L’administration publique doit montrer l’exemple sur le paiement des factures, surtout pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Ce n’est pas parce que la JIRAMA est une société d’Etat que le secteur public doit avoir des privilèges.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Recherche par date

« June 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
            1
2 3 4 5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15
16 17 18 19 20 21 22
23 24 25 26 27 28 29
30            
Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff