Le rideau est tombé, jeudi dernier, sur la 6ème conférence pour la reconstitution du Fonds mondial sur la lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme à Lyon, France et à laquelle une délégation malagasy dirigée par le Président Andry Rajoelina a participé. L'évènement s'est terminé sur une note positive et se résume en deux mots : objectif atteint. En effet, au moment de la clôture, le Président français Emmanuel Macron a annoncé que les 14 milliards USD nécessaires ont été réunis.
La sortie médiatique du mouvement Rohy, la semaine dernière, a laissé perplexe plus d'un observateur de la vie publique malagasy. Au cours d'une conférence de presse, cette plateforme d'organisations de la société civile a pourfendu le régime en place. A la lecture des diverses déclarations faites, il appert qu'il ne s'agit que d'affirmations tendancieuses, non étayées ne serait-ce que par un début de preuve ou de recoupement. Un observateur averti n'aura pas manqué de relever les inexactitudes et contre-vérités qui jalonnent les déclarations. Pour beaucoup, la plateforme Rohy semble s'être contentée d'aligner des éléments disponibles sans s'être souciée de leur pertinence. L'objectif semble avoir été de frapper l'opinion publique.
Chrisitian Ramarolahy, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, défend bec et ongles la décision prise par le Gouvernement, au mois de juin dernier, concernant la libéralisation de la fibre optique à Madagascar. Il s'agit de donner carte blanche aux opérateurs de télécommunications d'investir dans le domaine de la fibre optique, ce qui n'était pas le cas auparavant. Pour ce, le Gouvernement a légèrement modifié le décret de 2014 qui interdisait aux autres opérateurs de dupliquer les infrastructures existantes.

Naina Andriantsitohaina a rencontré hier les membres du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Pour cette fois, il a débarqué au siège de cette entité située à Ambohijatovo, non en tant qu’opérateur économique mais en tant que candidat à la Mairie.
Pendant une heure et demie, le prétendant au poste de premier magistrat de la ville d’Antananarivo a échangé des idées avec environ une vingtaine de dirigeants d’entreprises sur la manière de rendre la Capitale agréable à vivre, de même que les secteurs où ils pourront travailler ensemble. Naina Andriantsitohaina, qui est à la fois un ancien président du GEM, a présenté à sa grande famille ses programmes ainsi que les domaines dans lesquels il souhaite l’implication du secteur privé. « J’aimerais qu’on puisse échanger car il y a toujours des pépites qu’on peut récupérer durant les réunions. On les introduit ensuite dans le programme », a déclaré d’emblée le candidat N° 4 à la Mairie d’Antananarivo avant de répondre aux questions de l’assistance. Lui qui imagine une ville d’Antananarivo agencée, propre, sécurisée et éclairée et où règne la discipline. Le côté social, à savoir l’organisation des marchés, de la circulation, le problème des canaux et des déchets, ont tous été passés au crible durant cette rencontre. Il sollicite ainsi la collaboration avec le Groupement des entreprises de Madagascar afin de mettre en place un partenariat public-privé « gagnant-gagnant ».
Une nouvelle formule de compétition vient de renforcer le calendrier de compétition de la Fédération malagasy de football. Il s’agit de la Pro league. Une compétition nationale qui déterminera le futur champion de Madagascar 2019. Ladite Pro league, organisée par l’association des Clubs de Football Elite de Madagascar (CFEM) est dirigée par le président du club Fosa Juniors, Arno Philip Steenkist. L’Association est mandatée par la FMF pour toute organisation, communication et marketing de la compétition. Malgré tout, les licences et transferts des joueurs restent l’engagement de la Fédération. Un transit vers la professionnalisation du football malagasy. La FMF délègue la CFEM pour l’organisation de la Pro League pour un mandat de 4 ans. « C’est un grand jour pour le football malagasy. J’avais des craintes que l’exploit de Madagascar à la CAN ne soit éphémère. C’est le début d’une aventure. L’établissement de cette nouvelle formule est un grand ouf de soulagement pour moi. Allons ensemble vers le professionnalisme. Il faut qu’on soit cohérent sur ce qu’on fait et il faut qu’on l’aboutisse », avance Nicolas Dupuis, le directeur technique national de la FMF. C’est une nouvelle compétition phare à Madagascar qui regroupe 12 meilleures équipes.
« Des filles fortes, inarrêtables et sans stéréotypes ». Neuf (9) jeunes filles ont partagé leurs histoires et vécus lors d’un évènement baptisé « Ampela unstoppable », hier à Andrainarivo. Cet évènement co-organisé par l’UNICEF et l’UNFPA, en collaboration avec la plateforme TEDX Antananarivo, entre dans le cadre de la Journée internationale de la fille. Une occasion de reconnaître, promouvoir et défendre les droits des adolescentes et jeunes filles qui deviendront des femmes demain. C’était également un moment pour honorer ces jeunes filles qui ont osé surpasser les obstacles et dire tout haut ce que les adultes chuchotent.
Parmi les jeunes filles au rendez-vous, Lanto Fiononana Razafindranaivo a toujours été victime de harcèlements à cause de son corps imposant. « J’ai dû m’isoler à la maison durant mon temps libre, avec les jugements et harcèlements de la société et même quelques-uns parmi mes camarades de classe. C’est en lisant un article que je me suis rendue compte que je vaux mieux. En se regardant devant un miroir à la maison, je me suis dit que c’est mon corps, et je l’aime comme il est. Maintenant, j’arrive à m’accepter tel que je suis. J’arrive même à pratiquer ma passion, la danse, avec aisance », témoigne l’adolescente âgée de 17 ans, originaire de Port-Bergé. « Etre une fille ne doit pas être un obstacle dans la vie. Parlez, faites, ce que vous voulez, vous en avez le droit », s’adresse la jeune étudiante en 2ème année de Droit à l’Université catholique, à l’endroit de ses pairs.
Le sang a de nouveau giclé et des coups de feu ont retenti à Itaosy, précisément dans le quartier d’Ambodifasika à Ambohidrapeto. Cela s’est produit jeudi vers 22h où un assaillant a laissé sa vie et un autre blessé lors d’un échange de tirs avec les gendarmes. « Il y eut au moins 6 énormes détonations. J’étais vraiment terrifiée », raconte une jeune maîtresse de maison qui réside dans un quartier voisin. D’après plusieurs sources convergentes, les assaillants, au nombre de six, et qui sont de surcroît armés, s’apprêtaient à fomenter un sale coup dans les parages lorsqu’ils sont repérés par des riverains. Aussitôt, ces derniers ont donné l’alerte. De leur côté, les gendarmes n’ont pas mis trop de temps pour réagir, et quelques minutes à peine après l’alerte, ils étaient déjà sur place. Ils ont engagé le gang. Réalisant que le piège allait se refermer sur eux, d’autant plus que des membres du « fokonolona » ont prêté main-forte à la Gendarmerie pour tenter de les mettre hors d’état de nuire, les bandits ont alors pris la fuite. Pour couvrir leur évasion, ils n’ont pas hésité à faire usage de leurs armes en visant les gendarmes lancés à leurs trousses. A leur tour, ces derniers ont répliqué à ces tirs.
Pas de temps à perdre. C’est semble-t-il le crédo du chef de Région par intérim du Boeny, Bazezy Vanombe Clavelah. Le Plan régional de développement PRD de sa Région lui a été officiellement restitué, il y a quelques jours seulement. Sans attendre, il a immédiatement mis en application les préceptes inscrits dans ce document renfermant les défis pour le développement de Boeny pour les dix prochaines années. Ce chef de région par intérim a, dans ce cadre, effectué une descente dans la carrière de sable de Maroala, Amborovy. Accompagné par le vice-président de l’Assemblée nationale et non moins députée élue à Mahajanga I, Lalao Rahantanirina, le représentant des Collectivités territoriales décentralisées est venu constater de visu le déroulement de l’exploitation de sable et les conséquences de cette exploitation du point de vue économique, social et environnemental.
Depuis quelques semaines, un projet de remblayage de plusieurs endroits à Antananarivo alimente la polémique. Le cas d’Ambohitrimanjaka, en particulier, fait jaser et ce dans le cadre de la concrétisation du projet « Tana Masoandro ». Un projet présidentiel qui consiste à la construction d’une nouvelle ville. Récemment, une partie de la population de cette localité située en périphérie d’Antananarivo a manifesté sa réticence par rapport à ce genre de projet. Les riverains ont fait part de leur opposition en anticipant sur un projet de remblayage qui pourrait concerner leurs rizières. Parmi leurs arguments, les habitants mettent l’accent sur le fait que leur subsistance quotidienne dépend exclusivement des rizières et de la production rizicole. En faisant une brève rétrospective historique, l’on peut clairement déterminer que l’aménagement d’Antananarivo avait toujours nécessité un recours au remblayage. Force est d’admettre que la Capitale d’aujourd’hui ne serait pas telle qu’elle si les dirigeants de l’époque n’avaient pas remblayé certaines plaines. C’est par exemple le cas du côté de la cité Ampefiloha dans les années 50. Durant cette période, les habitants de la Capitale n’étaient pas encore aussi nombreux qu’aujourd’hui. Malgré tout, les dirigeants avaient déjà pris la décision d’aménager la ville.