2 000 lycéens ciblés. Vendredi dernier, l’entreprise de référence dans le domaine du transport et de la logistique, DHL Madagascar a lancé un programme destiné à soutenir les jeunes dans leur insertion dans le domaine de l’entrepreneuriat, «Go Trade». «Après la crise sanitaire, plusieurs personnes ont perdu leur emploi. Face à cela, elles doivent trouver d’autres alternatives afin de pouvoir subvenir à leurs besoins mais surtout à ceux de leurs familles. Face à cette situation, les jeunes veulent alors apporter leur contribution mais ils ne savent pas exactement comment. Et c’est là que nous intervenons avec ce nouveau programme» explique Yves Andrianaharison, directeur général de DHL Madagascar lors du lancement officiel de ses programmes RSE dans ses locaux, à Ivandry. La crise générée par la pandémie de coronavirus a impacté considérablement l’économie du pays, mais particulièrement le monde du travail. Ainsi, les étudiants pourront développer leur esprit entrepreneurial dès leur plus jeune âge. De ce fait, ils ne seront plus bloqués dans la recherche d’emploi. Ils pourront le créer eux-mêmes par leurs propres idées.
L’appui de «Go Trade» s’adressera ainsi aux jeunes de SOS Village d’Enfants ainsi qu’aux lycéens bénéficiaires du programme «Go Teach». « Ce dernier prépare déjà les jeunes à leur entrée dans le monde du travail. Les deux programmes sont alors complémentaires vu que Go Trade les soutiendra pour qu’ils puissent créer leur propre entreprise », rajoute ce responsable. Toutefois, pour plus d’impacts, l’entreprise collaborera de près avec les différentes autorités locales concernées. Elle fait également appel à l’appui d’autres entreprises, pour permettre à ces jeunes d’acquérir les compétences nécessaires pour entreprendre et ensuite réussir dans le domaine de la vente. En tout cas, les jeunes avec de bons résultats scolaires seront particulièrement privilégiés. « Nous voulons qu’en plus de cultiver l’esprit entrepreneurial, ces jeunes cultivent également l’excellence pour qu’ils puissent réussir tout ce qu’ils entreprennent. Il faut que nos jeunes aient une vision élargie et des objectifs bien précis», notifie le DG de DHL Madagascar.
Ainsi, DHL Madagascar envisage d’étendre son programme dans d’autres lycées de la Capitale mais aussi dans les différentes Régions du pays comme Vakinankaratra et Atsinanana. L’idée reste de donner une opportunité aux jeunes d’avoir un meilleur avenir.    
Rova Randria

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Neuf points de différence avec la « Team gagnante ». L’équipe malagasy participant à la 4ème édition de la compétition internationale en robotique ou « First global challenge » (FGC 2020) finit à la 5ème place du classement mondial, avec 108 points. Madagascar a reçu le plus de récompenses sur les 175 pays participant à ce « Mondial robotique U18 ». Outre le prix des meilleurs mentors, la Team Madagascar a également remporté une médaille de bronze lors de l’« International journey », un prix décerné aux 3 meilleurs équipes qui ont pu assurer jusqu’au bout les 25 challenges du FGC 2020. De plus, notre Team fait partie des 52 équipes qui auront une récompense spéciale, sans parler de son classement dans le Top 5. « Nous sommes satisfaits des résultats et points obtenus. D’ailleurs, la performance de l’équipe malagasy a été au top grâce aux efforts et engagements de tout un chacun », se félicite Adrienne Irma Rabemanantsoa, l’un des deux mentors de la Team. « Nous sommes si fiers de vous et de vos performances », ajoute Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était lors de la cérémonie de clôture du FGC 2020, suivie en direct samedi dernier au siège de l’ORTM à Anosy.
Coachée par Mendrika Razananiriana et Adrienne Irma Rabemanantsoa, la Team Madagascar a été composée de Radolaza Léondaris Rafaliniaina, Zo Hary Ralamboharisoa, Tahiry Manantsiory Randrianjatovo, Cynthia Ambinintsoa et Finoana Tiantsoa Razafindrakoto. Avec le thème « connecting communities », tous les challenges et compétitions se sont faits 100 % en ligne et à distance durant le FGC 2020, et cela en raison de la pandémie de Covid-19. Les 5 membres de la Team ont participé aux compétitions chez eux, à Antananarivo et à Antsirabe, du 27 juin au 3 septembre dernier. Il a fallu le soutien du MCC, avec une prise en charge complète que ce soit pour l’hébergement, la restauration, le transport et la logistique, pour arriver à leur regroupement dans la Capitale entre le 4 et le 27 septembre dernier. Le séjour à Antananarivo a été bénéfique pour la Team grâce à la collaboration de divers partenaires. A cela s’ajoute le soutien permanent de la population, des internautes sur les réseaux sociaux ou encore de la diaspora malagasy aux Etats-Unis.
A titre de rappel, Madagascar a pu participer au FGC depuis sa première édition en 2017. Ce concours international initié par l’association First vise à susciter la passion des jeunes du monde entier pour les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). C’est une manière de les inciter à réveiller leur talent et leur créativité dans la robotique, et les aider à travailler davantage. Pour le pays, l’association « STEM 4 Good » veut inspirer les jeunes à découvrir et acquérir les compétences nécessaires pour créer des solutions technologiques innovantes aux grands défis du futur.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


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dimanche, 01 novembre 2020

Grand Sud, SOS national !

Alerte nationale ! Les intempéries causées par les aléas climatiques, prenant au piège le Sud de la Grande île, atteignent les proportions insoutenables. La détresse de la population se trouve à un niveau dépassant de très loin l’entendement humain. On souffre ! La dureté de la souffrance est telle que les gens n’en supportent plus et fuient leurs habitations.
Le régime présidé par Rajoelina Andry fait et fera toujours le maximum de ses possibilités pour soutenir nos concitoyens du Sud. De grands projets, afin de mettre en place une structure capable d’apporter les solutions pérennes à l’éternelle insuffisance d’eau dans cette partie du pays, voient le jour. L’étau de la sous-alimentation liée à la malnutrition étouffe littéralement la population.  Des secours urgents ont été déployés sur place. Les enfants en bas âge et les personnes âgées en sont les premières victimes. Les appels au secours national se multiplient.
Les insuffisances d’eau provoquant une terrible sécheresse dans le Grand Sud du pays ne datent pas d’hier. Situé au sud du tropique du Capricorne (Adijady), le Sud connait la sécheresse quasi-permanente au même titre que le désert de Kalahari, sur la même latitude, dans l’Afrique australe. Le pouvoir colonial tentait des solutions pour la surmonter mais peu de résultats enregistrés. Tous les régimes post-coloniaux n’ont pas pu faire autrement à tel point que les problèmes s’aggravent au fil des années. Les habitants voyaient toutes les couleurs de promesse et d’engagement surtout au moment des campagnes électorales. Rien que du vent. Et le Sud s’enfonce dans la tourmente inexprimable. L’accession au pouvoir de Rajoelina Andry et le régime qu’il dirige par le biais des élections démocratiques font renaitre l’espoir. En déplacement tout récemment dans cette partie de l’île, le Chef de l’Etat tente le tout pour le tout afin de sauver le meuble. En fait, il s’agit de traduire en actes des engagements qu’il avait pris lors des campagnes électorales de 2018. Mais, l’Etat ne peut pas à lui tout seul contourner le problème. Tout le monde est convié par un élan national de solidarité d’apporter sa part de brique. La mobilisation de tous contribuera efficacement à terrasser sinon à chasser la malédiction. En 1958, durant les grandes inondations sévissant une bonne partie du pays dont Antananarivo, les autorités publiques firent appel au « Fitia tsy mba hetra », une collecte nationale de dons ou autrement des initiatives de bonne volonté du genre « Vous êtes formidables ! » animées par un certain Daniel Ramaromisa, à Antananarivo, seront les bienvenues. Des actes de bonne volonté, à l’échelle nationale, plus que souhaités, arriveront à point nommé.
Les représentants du peuple, les députés, donnent l’exemple à suivre en offrant huit tonnes et demie de riz au profit de nos concitoyens victimes du Kere dans le Sud. Il s’agirait plutôt, pour certains, d’un geste de rattrapage pour corriger le banquet indécent lors du cocktail d’ouverture au CCI Ivato. En tout cas, le geste est à saluer ! D’autres suivront, espérons-le !
Des mesures de restriction budgétaire s’imposent au niveau de l’Etat afin de pouvoir venir d’urgence en aide dans cette partie du pays. Une question de vie ou de mort ! Le moment crucial est venu pour tous les Malagasy de faire preuve d’unité dans l’adversité. SOS national !
Ndrianaivo



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Un avis de recherche lancé. La Police judiciaire d’Antsirabe est à la recherche d’un couple mixte, un Indien et une Malagasy, pour escroquerie. Ce couple importateur de produits de première nécessité (PPN) et exerçant son métier à Toamasina est accusé d’escroquerie. Propriétaires d’une société dénommée Neelam Rice, ils opèrent depuis trois ans dans ce domaine en important de l’huile, du sucre et du riz de l’Inde, pays d’origine de Jatinder  Singh, le mari. Avec sa femme, Tsaratsiry Gnith Ida, il gère cette société d’importation qui, au fil des mois et des années, a réussi de gagner la confiance des clients, principalement des grossistes, éparpillés dans les quatre coins de la Grande île. Les produits de Neelam Rice, provenant de l’Inde ou d’autres pays - à l’instar de la Thaïlande, sont très prisés par la clientèle dès le début de l’activité du couple.
Cependant, pour des raisons que l’on ignore encore, leur commerce a cessé en début de cette année, du moins de manière officielle. N’empêche, le couple continue de recevoir les commandes des clients qui, eux, ignorent que Neelam Rice Madagascar n’existe plus. Beaucoup de grossistes se sont fait avoir en passant leurs commandes et en payant le prix des marchandises auprès de cette société devenue pourtant fictive. Des milliards d’ariary sont en jeu. Mais à l’heure actuelle, seuls quelques clients ont déposé plainte dont un commerçant de la ville d’Antsirabe. Des affaires impliquant ce couple mixte sont actuellement traitées, soit par les autorités judiciaires de Toamasina ou d’Antananarivo, d’après une source policière.
Les recherches entamées par les autorités sur Jatinder Singh et Tsaratsiry Gnith Ida depuis le mois d’octobre dernier restent vaines, d’où cet avis lancé samedi dernier à l’endroit des toutes personnes susceptibles d’avoir plus d’informations en vue de l’arrestation de ce couple mixte.
Des sources avancent que ces personnes recherchées ont réussi à filer hors de Madagascar. Le mari se trouverait déjà en Inde, tandis que son épouse serait bloquée à Dubaï dans l’attente d’un visa pour rejoindre son mari. Le couple aurait pris le large en profitant de l’ouverture des vols régionaux à partir de Nosy Be. Une attestation d’embarquement du couple serait entre les mains de la Police nationale. En dépit de cette preuve, des facebookers habitant dans le grand port de l’Est disent avoir aperçu le couple récemment. « Pas plus tard que jeudi dernier, ils étaient venus dans mon magasin », témoigne un internaute tandis qu’un autre renchérit que « ce n’est pas la première fois que ce couple est soi-disant recherché mais il continue de pavaner dans les rues de Toamasina. Le mari se permet même de circuler sans casque en moto ».
Jatinder Singh et Tsaratsiry Gnith sont encore à Madagascar ou effectivement hors des frontières ? La réponse sera connue à l’issue des recherches effectuées par les autorités judiciaires.
La Rédaction

Publié dans Société


Toutes les compétitions de football du milieu amateur mais aussi la Coupe de France ont été suspendues.
Tous les matches de «l'ensemble des compétitions de Ligues, de Districts, des championnats nationaux du National 3, du National 2, de la D2 féminine, des Coupes de France masculine et féminine, et des championnats nationaux de jeunes (féminins et masculins)», prévus le 1er décembre, sont pour le moment reportés, indique la Fédération dans un communiqué, alors que le Gouvernement a confirmé que les championnats professionnels, eux, pouvaient continuer. Toutes les rencontres qui ne pourront se jouer durant cette période seront reportées à des dates ultérieures, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
4 internationaux malagasy évoluant en N2 française sont privés de compétition depuis le 29 octobre, et ce jusqu'au 1er décembre. Il s'agit de Melvin Adrien (Martigues FC), Alexandre Ramalingom (CS Sedan Ardennes), ainsi que les deux joueurs du FC Fleury 91, Zotsara Randriambololona et William Gros. Tous les 4 seront convoqués pour faire partie des Barea de Madagascar, pour la double confrontation face à la Côte d'ivoire en novembre.
Par ailleurs, après la France, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé, samedi 31 octobre, le retour à un confinement dans toute l'Angleterre face à une deuxième vague massive d'infections par le coronavirus, qui menace de saturer les services de santé. Effectivement, les conséquences sportives de ce nouveau confinement semblent redoutées.
Recueillis par E.F.

Publié dans Sport


Le député Fetra Rakotondrasoa et son confrère José Rakotondrazafy se sont présentés sur le plateau de la télévision nationale publique au cours d’une émission spéciale. Objectif pour l’élu dans la circonscription de Miarinarivo et celui élu dans le District d’Ambatondrazaka : Défendre les actions et le bilan face à des critiques « mensongères » émanant de l’opposition autour de la récente descente du Président de la République Andry Rajoelina dans le District d’Ambatondrazaka. Le député José Rakotondrazafy dit notamment que le Président de la République s’est uniquement borné à constater l’avancement des travaux du stade manara-penitra lors de sa visite. « 90% des travaux sont finis », dit-il. Une manière pour lui de répondre aux affirmations de l’opposition qui soutient que, le Chef de l’Etat a inauguré un stade non encore terminé. Aux allégations de l’opposition qui dit que du riz importé pas cher a été distribué à la population d’Ambatondrazaka dans le cadre du Vatsy Tsinjo, le député José Rakotondrazafy réplique que ce sont des mensonges et que des témoignages prouvent que le riz distribué n’est pas du stock tampon.
Désinformation
Les affirmations de l’opposition selon lesquelles une entreprise de réhabilitation de la RN44 était en cours sous le régime Ravalomanana mais a été stoppée par la crise de 2009, ont également été démenties par le député élu à Ambatondrazaka. Il rappelle que l’entreprise malaisienne ayant obtenu le marché en 2004 est partie bien avant 2009. Sur ce sujet, le député Fetra Rakotondrasoa pointe du doigt une certaine mauvaise foi de l’opposition, faisant en effet remarquer que le Président Ravalomanana est resté sept ans au pouvoir sans parvenir à réhabiliter ladite route. Pour lui, le pouvoir de l’époque avait la possibilité de réhabiliter cette route bien plus tôt, indexant ainsi un manque de volonté politique. Le député José Rakotondrazafy affirme en outre que le budget pour la réhabilitation de l’Ecole primaire publique d’Ambatondrazaka a été inscrit dans la loi de Finances contrairement aux allégations de l’opposition qui soutient que celle-ci a été construite grâce à des financements japonais. « Il existe une volonté manifeste de désinformer », affirme le député élu à Miarinarivo, Fetra Rakotondrasoa, réagissant aux affirmations récentes de l’opposition, particulièrement des députés élus sous les couleurs de l’opposition. « Contrairement aux nombreux dirigeants qui se sont succédé dans le pays, il existe une volonté des actuels dirigeants du pays de faire avancer les choses dans la Région Alaotra Mangoro, de mettre en avant toutes les potentialités de cette Région. La campagne de l’opposition pour jeter le discrédit sur les actions du Gouvernement est normale. Outre l’aspect économique, les actuels dirigeants ont la volonté de changer la pratique politique. Les tenants du pouvoir concrétisent leurs promesses », soutient le parlementaire. Il critique cependant la forme avec laquelle l’opposition critique les actions de l’Exécutif. Selon le député, les critiques de l’opposition s’apparente à du « filam-baniny ».
La rédaction






Publié dans Politique


Après Ambatondrazaka, les députés du « Tiako i Madagasikara » dirigés par Hanitra Razafimanantsoa et consorts ont choisi Fianarantsoa pour faire leur fameux compte rendu à la population. Voulant tenir un rassemblement dans l’enceinte du Magro dans la capitale de la Haute Matsiatra, samedi dernier, ces parlementaires sont finalement rentrés bredouilles. Les lieux ont déjà été quadrillés par des éléments des Forces de l’ordre. En effet, le régime avait toutes ses raisons de se méfier d’une telle manifestation qui prend l’allure d’une déstabilisation plus qu’autre chose. A défaut d’une rencontre au Magro, les parlementaires ont tenu un meeting improvisé et à la hâte dans la rue. Ils n’ont pas manqué de dénoncer une entrave à la démocratie et la liberté d’expression, pourtant, force est de constater que les réelles motivations de cette manifestation ont une fin de déstabilisation.
 Le fait d’associer un soi – disant compte rendu des parlementaires au mouvement du Panorama et du RMDM en dit long sur le caractère purement politique de cette démarche. En témoigne d’ailleurs la présence des ténors du TIM dans la ville de Fianarantsoa. Il ne manquait plus que la présence de l’ex – président, Marc Ravalomanana pour que les conditions d’un meeting politique de l’opposition soient réunies.
Meeting politique déguisé
Quelques jours plus tôt, une délégation dirigée par le secrétaire général du TIM, Riana Randriamasinoro a tenté de déposer une lettre visant à « informer » la Préfecture de Fianarantsoa, sur ce meeting politique déguisé en séance de compte rendu. La délégation n’a finalement pas pu déposer le document en question en l’absence du préfet. Du coup, l’absence d’autorisation ajoute un caractère illégal à ce genre de rassemblement. Vendredi dernier, le SG du TIM avait déjà tenu une réunion avec les partisans de cette formation politique dans le District d’Ambalavao Fianarantsoa. Une tournée qui a été mise sur le compte d’une redynamisation et d’une remobilisation des bases du TIM. Les élus du TIM évoquent un article de la Constitution qui stipule la nécessité pour un élu d’effectuer un compte rendu auprès de ses élus. Pourquoi la députée Hanitra Razafimanantsoa, élue à Antananarivo (Tanà I plus précisément) n’effectue – t – elle alors pas de rapport auprès de ceux qui l’ont élue dans la Capitale ?
Rappelons qu’à Ambatondrazaka, les parlementaires TIM sous la houlette de Fidèle Razara Pierre avaient tenté d’effacer les traces du Président, Andry Rajoelina en effectuant la même manœuvre. Si le rassemblement revêtait réellement un souci de recevabilité envers les électeurs, rien n’explique alors sa tenue juste au lendemain de la visite du Chef de l’Etat.
La Rédaction

Publié dans Politique


L’intersectorialité et la coopération entre les différentes parties prenantes sont les seules garanties d’une meilleure application des lois. Dans le cadre du projet SOS Lemurs, financé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une trentaine d’officiers et d’officiers supérieurs de la Police judiciaire, de journalistes et de gestionnaires d’aires protégées de la Région de DIANA ont bénéficié la semaine dernière d’un renforcement des capacités sur l’application des lois à travers le système judiciaire, et cela afin de protéger au mieux les ressources naturelles de la Région, plus particulièrement les lémuriens. « Nous formons les parties prenantes afin de les responsabiliser dans les actions de conservation des ressources du pays. En effet, une connaissance plus étendue des enjeux mais surtout du système judiciaire mis en place leur permettra de mieux agir. C’est également une occasion de renforcer la coopération entre ces différents acteurs pour que leurs actions aient plus d’impacts », soutient l’Alliance Voahary Gasy (AVG), membre du consortium du projet SOS Lemurs, en association avec le Groupe d'étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP), ainsi que les gestionnaires des aires protégées concernées, à savoir l’ONG Service d’appui à la gestion de l’environnement (SAGE) pour l’aire protégée de Montagne des Français, l’ONG Fanamby pour l’aire protégée d’Andrafiamena-Andavakoera et l'Organisme Madagascar National Parks (MNP) pour la réserve spéciale d’Analamerana. « Cette rencontre est bénéfique dans la mesure où la collaboration avec les éléments de la Police judiciaire est renforcée, ce qui va permettre de punir tout individu détruisant nos ressources et le dissuader de recommencer », déclare l'un des participants.  
Outre la partie juridique, des sujets comme la transaction, le transport et la mise en vente des produits saisis, le « Dina » et le Code des aires protégées de Madagascar (COAP) ont été soulevés et débattus entre les participants. Les actions doivent être multipliées, surtout que la situation des lémuriens de Madagascar est particulièrement critique actuellement.
Rova Randria

Publié dans Economie

Confiscation du permis de conduire ou de la carte grise, mise en fourrière des véhicules. Bien que le Président de la République, Andry Rajoelina, ait décrété la fin de l’état d’urgence sanitaire dans le pays, la vigilance est toujours de mise. Certes, Madagascar est déjà hors de danger, mais une éventuelle deuxième vague du coronavirus serait encore possible comme c’est déjà le cas dans les autres pays. Et cette deuxième vague sera encore plus forte qu’auparavant, selon les estimations des experts.

Cependant, bon nombre d’entre les citoyens et notamment les transporteurs dans la zone urbaine et suburbaine baissent la garde. Face à cette situation, une réunion d’urgence s’est tenue la semaine dernière entre les responsables des transports dans la Capitale et l’Agence des transports terrestres (ATT). A l’issue de cette réunion, il a été donc décidé le retour et le renforcement du contrôle routier. Les contrevenants aux règles établies seront sanctionnés à travers la confiscation du permis de conduire et des papiers du véhicule, allant jusqu’à la mise en fourrière de ce dernier. « Aucune tolérance n’est permise à tous ceux qui ne respectent pas les mesures mises en place dans le cadre de la lutte contre le coronavirus dans les transports en commun », avance le responsable.

Depuis ces dernières semaines, l’utilisation des strapontins est devenue un phénomène courant dans les bus, outre les mi-parcours que les usagers ont l’habitude de subir. Effectivement, nombreux « taxis-be » ne travaillent plus au-delà de 18h 30. Pourtant, la plupart des travailleurs dans les entreprises comme les zones franches ne rentrent qu’à des heures tardives. Sur ce, ils n’ont d’autres choix que de se plier aux exigences des chauffeurs et leurs aides, c’est-à-dire l’utilisation des strapontins. Ceux qui osent hausser le ton reçoivent des insultes et sont menacés de descendre du véhicule. « Avec la situation actuelle dans la ville, les consommateurs ne sont plus rois. Les transporteurs ne font qu’abuser de leur pouvoir, notamment à travers le non respect des primus et terminus, sans parler des mi-parcours », avance une mère de famille habitant à Ambohimanarina.

Anatra R.

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dimanche, 01 novembre 2020

La une du 02 novembre 2020

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Editorial

  • Attente latente
    Du mystère ! Anti-économique et contre-productif, le pays attend. Sans avoir la moindre idée, on attend éternellement la nomination respective des hauts responsables à des postes-clés.Des sociétés d’Etat, entre autres OFMATA, OMNIS, JIRAMA, attendent désespérément les nominations de leurs directeurs généraux. Des ambassades malagasy au sein de grandes chancelleries étrangères (Allemagne, Japon, Royaume Uni, etc.) demeurent sans titulaire, chefs de mission diplomatique. Des unités de production attendent mystérieusement leur sort : démarrage de chantiers des Centrales hydro-électriques Volobe, Sahofika ; ré-ouverture ou non de Base Toliary, etc. En partant du principe « tout est urgent dans ce pays », on saisit mal pourquoi ces attentes qui, au fait, n’ont trop que duré. En effet, lors de son discours d’investiture le 19 janvier 2019 à Mahamasina, le Président de la République Rajoelina Andry Nirina, fraîchement investi, déclarait publiquement « tout est urgent ». Etant vu la pauvreté préoccupante de la population,…

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