jeudi, 10 juin 2021

La une du 11 juin 2021

Publié dans La Une

Les corps des personnes non décédées de la Covid-19 sont, dorénavant, autorisés à sortir de la Région. Depuis le 30 mai dernier, où le Président de la République, Andry Rajoelina, a déclaré l’ouverture des Régions, des familles ont espéré pouvoir enterrer leurs proches dans leur caveau familial. Elles ont alors gardé les dépouilles mortelles dans la chambre froide de l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), en attendant la décision du Gouvernement.  Et le Conseil des ministres, qui s’est tenu mercredi, a donné son aval. Il autorise l’enterrement en dehors de la Région d’Analamanga.
Par contre, quelques documents sont exigés et devront être présentés à la Police durant les fouilles sur les routes nationales. Il s’agit du certificat de décès et une attestation sur les causes du décès : une épidémie ou non. Ces deux documents sont délivrés par le Bureau municipal d'hygiène (BMH). Pour le transport, la famille devra disposer d’une autorisation de circulation de dépouille mortelle et un permis d'inhumer, qui sont délivrés par le délégué administratif d'arrondissement. Au cas où le défunt serait décédé dans un hôpital, une attestation d'hospitalisation devrait être délivrée par l’établissement.
Le Conseil des ministres prévoit aussi la mise en place d'une base de données sur les personnes décédées de la Covid-19. Cette décision est valable pour toutes les personnes décédées après la déclaration du Président de la République, le 30 mai dernier.
Toute fraude liée au transport de dépouille en dehors de la Région et passible de sanction, selon toujours ce Conseil des ministres.
Pour rappel, la dépouille, s’il est confirmé que l’individu est décédé de la Covid- 19, devra être enterrée le jour même de son décès. Ainsi, le corps ne devra pas être déplacé que lorsque l’endroit pour son inhumation soit préparé. Seulement 10 personnes pourraient assister à l’inhumation.
Recueillis par Anatra R.

Publié dans Société
jeudi, 10 juin 2021

Privilèges et prérogatives

Ravalomanana Marc se plaint des traitements que les Forces de l’ordre lui infligent. Il se dit victime d’une injustice ou d’une négligence voire d’irrespect de la part des tenants du régime. Le pauvre !
Décidément, les frasques de l’ancien Chef d’Etat Ravalomanana Marc continuent de nous interpeler sans cesse ! Il alerte à tout bout de champ l’opinion publique. En outre, de lamentations en jérémiade, l’ancien Président fait part à la communauté internationale surtout au niveau régional (SADC) de sa tourmente. Le geste devient une … mauvaise habitude pour l’ancien exilé d’Afrique du Sud. Il croit fermement que son « cas » intéresse à tel point que les Chefs d’Etat membres des organisations sous régionales iraient se concerter pour étudier spécialement son cas. Ou du moins, la SADC votera incessamment une résolution condamnant l’Etat malagasy. Loin s’en faut ! Un tel sujet ne figurera nullement sur l’ordre du jour de la prochaine assise. Si tous les anciens Chefs d’Etat d’Afrique vont se lamenter comme tel, on ne s’en sortira plus. Et même au niveau international plus élevé tel l’Union africaine ou auprès de l’Organisation des Nations unies, la démarche de Ravalo a très peu de chance de réussir sinon d’être entendue. Dans le cas où il s’agirait d’une atteinte grave aux droits humains ou d’une méprise manifeste vis-à-vis de la démocratie, on consultera les avis des pays voisins membres d’une même organisation sous régionale ou d’un étage plus élevé. Quelque part, le comportement immature de l’ancien laitier fait honte à la dignité de la Nation. Il agit comme un gros bébé toujours insatisfait de ce que maman lui offre. Ravalomanana développe en lui une sale manie de vouloir déroger à la règle.
Le plus gros problème avec l’ancien Président de la République Ravalomanana Marc repose sur quelques points flagrants. D’abord, il existe un sérieux amalgame dans le processus de son raisonnement. Il confond dans son for intérieur le statut de Chef d’Etat en exercice avec celui d’un ancien qui n’est plus en fonction. De ce fait, monsieur l’ex refuse de reconnaitre qu’il est redevenu simple citoyen et cela depuis qu’il a démissionné en 2009. Toutes les tentatives à reconquérir le fauteuil présidentiel ont échoué l’une après l’autre. Il revient là où il était, un Malagasy lambda comme tous les 25 millions d’âmes qui vivent dans ce pays.
Ensuite, la confusion sur la notion de « privilège » et de « prérogative » embrouille son esprit. Un Chef d’Etat en fonction jouit à la fois des privilèges et des prérogatives liés à son rang de premier magistrat du pays. Un ancien Président de la République continue de bénéficier de certains privilèges mais très limités. En gros, garde rapprochée dont l’effectif est limité par la loi, rente viagère, un logement attribué… . Par contre, il ne jouit plus des prérogatives normalement dévolues à un Chef d’Etat en exercice, entre autres, cortège officielle avec à la tête une voiture ouvreuse munie de gyrophare et des éléments motorisés, un Palais d’Etat et beaucoup d’autres. Sinon, tout simple citoyen doit respecter le Code de la route. A noter que le PM Ntsay Christian interdit aux membres du Gouvernement de brûler les sens interdits ou d’utiliser les gyrophares. Ils doivent se plier aux règles du Code de la route.
Ndrianaivo



Publié dans Editorial


La Fête de la musique conservera cette année son esprit fédérateur, et ce malgré la pandémie de Covid-19. Grâce à un partenariat entre TELMA et les 17 Alliances françaises présentes à Madagascar, cette célébration sera comme chaque année un grand mouvement populaire. Cette édition sera donc inédite, responsable mais surtout digitale. « L’événement prendra en effet compte des mesures sanitaires en vigueur et ne devra pas créer des rassemblements physiques non autorisés. Des contraintes qui seront toutefois surmontées grâce à l’appui des partenaires, entre autres TELMA. Les concerts seront alors diffusés en ligne sur les réseaux sociaux de chaque Alliance française et ceux de TELMA, ainsi que sur les chaînes de radio et de télévision locales », a expliqué Monique Raharinosy, présidente du Conseil d’administration de l’Alliance française de Tananarive (AFT), hier à Andavamamba. « Nous avons tenu à soutenir les Alliances françaises dans tout le pays qui se mobilisent tous les ans, depuis plus de 20 ans, pour permettre l’expression des pratiques musicales amateurs et professionnels. La culture occupe une place importante au sein de notre entreprise. Nous tenons également à encourager les jeunes artistes afin qu’ils puissent vivre pleinement leur passion. Cette approche digitale va ainsi donner une scène d’expression aux artistes, et ce malgré les restrictions actuelles », renchérit Rado Ramaroson, de TELMA.
Plusieurs artistes de renom mais aussi des artistes « tremplins » seront invités durant les concerts de la Fête de la musique 2021. L’évènement se déroulera du 14 au 21 juin prochain. Des concerts gratuits avec une dizaine d’artistes jouant différents genres musicaux seront à l’affiche. Cette édition entend ainsi célébrer un art populaire qui a aidé un grand nombre de citoyens à traverser plus sereinement le confinement. Dans tous les cas, les organisateurs appellent toujours à la vigilance de chacun face à la menace permanente de la pandémie.
Rova Randria

Publié dans Economie


Unir les forces pour marcher ensemble vers le développement. Un message fort et inédit véhiculé par le Président Andry Rajoelina hier au cours d’un déplacement dans la Commune d’Ivato. Le Chef de l’Etat y a remis des camions-bennes destinés à l’assainissement de la Municipalité d’Ivato, au même titre que celles d’Ambohibao Antehiroka et Mahitsy. « La divergence des opinions politiques ne doit, en aucun cas, empêcher la réalisation des actions de développement », a déclaré le Président. Des propos lourds de sens puisque le maire d’Ivato a été élu sous les couleurs du parti « Tiako i Madagasikara ». Ce qui n’a pas empêché le Chef de l’Etat de lui apporter son soutien en matière de développement. Il a d’ailleurs approuvé immédiatement les nombreuses demandes du maire d’Ivato en vue de la construction d’un stade « manara-penitra » et d’un gymnase couvert ainsi que la construction d’une école « manara-penitra » pour les habitants d’Ivato.
Le Président a     aussi donné des consignes pour le recrutement des enseignants FRAM au poste de fonctionnaires. Ayant constaté l’état de délabrement des bureaux de la Commune, le Chef de l’Etat a également promis leur rénovation. Par ailleurs, le Président a signalé au gouverneur d’Analamanga la nécessité de travaux de réfection des routes endommagées sans oublier les éclairages des rues de la Commune d’Ivato. « Le développement d’un pays exige l’unité et la solidarité, sans tenir compte des couleurs politiques. Le bien-être de la population doit être notre priorité », ajoute le Président Andry Rajoelina.
Ambohidratrimo doté d’un stade « manara – penitra »
Plutôt dans la matinée, le numéro un de l’Exécutif a inauguré, le stade « manara-penitra » de la Commune urbaine d’Ambohidratrimo. Une inauguration effectuée 4 jours après celle du stade de Mahitsy, dimanche dernier. Avec une capacité de 1 000 places assises, le stade « manara-penitra » d’Ambohidratrimo est aussi équipé de vestiaires et sanitaires pour les joueurs, les arbitres et les entraineurs. En guise de pelouse, le stade est pourvu d’un tapis synthétique ayant reçu l’homologation aussi bien de la CAF que la FIFA et pourra ainsi accueillir des matchs internationaux. Cette nouvelle infrastructure traduit, une fois de plus, la concrétisation du velirano numéro 13 du Président, celui de faire du sport une source de fierté nationale.
L’homme fort du pays a tenu à encourager personnellement les membres de l’équipe nationale de football Barea, présents lors de cette inauguration. Il a réaffirmé son soutien indéfectible aux Barea tout en leur incitant à renforcer leur cohésion et leur esprit d’équipe afin de porter haut les couleurs de Madagascar. « Vous faites notre fierté et toute la Nation est derrière vous » a – t – il déclaré à l’endroit des Barea. Mise à part cette infrastructure sportive, le Président Andry Rajoelina a également écouté et répondu favorablement aux diverses demandes des habitants d’Ambohidratrimo. Il s’agit notamment de la dotation de camions-bennes pour l’assainissement de la Commune d’Ambohidratrimo, de la construction d’un CSBII « manara-penitra » équipé d’une « radiologie numérique », de la construction de salles de classe et d’écoles aux normes ainsi que d’un marché «manara-penitra ».
La Rédaction

Publié dans Politique


Les clients sont à bout de nerf. « J’ai failli être victime d’une attaque cardiaque hier matin devant le distributeur de billets quand j’ai consulté mon solde. Je me suis en effet retrouvée avec un solde négatif de 800 000 ariary. Pourtant, je n’ai jamais souscrit à une autorisation de découvert. De plus, à ma dernière consultation, je me souviens très bien que j’avais encore plus de 753 000 ariary sur mon compte en banque », se plaint Isabelle, une des clientes de la BNI Madagascar. Et la situation d’Isabelle n’est pas anodine. Des milliers de clients ont presque subi la même chose en utilisant les services monétiques de la banque, à savoir les retraits au niveau des GAB (Guichets Automatiques de banque) et les paiements par carte bancaire.
Outre l’affichage de solde négatif, certains ont été victimes d’un dédoublement des opérations. « Avant de faire un retrait de 200 000 ariary, j’avais encore 455 000 ariary sur mon compte. Une fois le retrait approuvé, j’ai consulté mon solde et je n’avais plus que 55 000 ariary. La somme retiré a été doublée et je n’avais plus en ma possession que 200 000 ariary. Où est donc passé le reste ? », raconte Mialinirina, déboussolée. D’après les explications apportées par la banque, dans un communiqué, « certaines opérations monétiques, notamment des retraits au niveau des GAB et des paiement par carte, ont été comptabilisées en double suite à un incident technique. Toutes nos équipes sont mobilisées pour assurer la régularisation de ces opérations ».
Tout le système monétique de la BNI se retrouve alors en sens dessus dessous depuis quelques jours. Face à cela, les clients reprochent à la banque la mauvaise gestion de cette crise. « Dès le début des irrégularités, les responsables auraient dû envoyer à tous ses clients des SMS montrant le solde réel de leurs comptes après les mouvements, vu que même les mini-relevés n’affichent plus les dates cohérentes aux activités faites sur nos comptes », déplore une des victimes de ces problèmes techniques.  
Outre ces problèmes de soldes et de retraits, les clients se plaignent également des procédures à suivre pour pouvoir récupérer leur argent. « Les problèmes techniques viennent de leur système et pas de nous. Pourquoi c’est à nous de faire des réclamations auprès de leur service pour pouvoir récupérer notre argent ? En plus, les réclamations ne doivent être envoyées qu’après trois jours à compter de l’incident », déplore Diary, un jeune entrepreneur. « La banque nous demande de prendre contact avec elle pour solutionner nos problèmes alors que nos appels et nos E-mails restent sans réponse  »,  renchérit Riana, une autre cliente de la banque.
Dans tous les cas, la banque devrait régler au plus vite ces problèmes pour éviter de perdre des clients.
La Rédaction

Publié dans Economie


Le Président de la République Andry Rajoelina a inauguré le deuxième stade « manara-penitra » , de la semaine, ce jeudi 10 juin 2021, dans le District d’Ambohidratrimo. Les promesses du Velirano numéro 13 se concrétisent. Le sport à Madagascar est sur la bonne voie. Pas moins de 70 stades ont été promis par l’Etat malagasy pour ce premier quinquennat. La plupart sont déjà en attente de leur inauguration et d’autres atteignent déjà les 70% des travaux. Trente autres stades sont déjà annoncés en visuel par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto. Parmi ses trente nouveaux stades projetés, le District d’Ambohidratrimo en aura un troisième à part les deux premiers. En sus, ce même District figurera aussi dans les rares Districts qui bénéficieront d’un gymnase couvert.

La Commune d'Ivato bénéficiera de deux nouvelles infrastructures sportives. Lors de la remise des camions-bennes à la Commune, le Président de la République Andry Rajoelina a demandé à l’assistance de choisir entre la construction d'un stade « manara-penitra » et celle d’un gymnase. « Puisque vous avez choisi les deux infrastructures, alors vous les aurez toutes les deux », a-t-il lancé. Ce sera donc le troisième terrain de foot synthétique du District d'Ambohidratrimo, après ceux de Mahitsy et d’Ambohidratrimo, le quartier éponyme. Avant de joindre la Commune d’Ivato, le Chef de l’Etat a inauguré le stade « manara-penitra »  d’Ambohidratrimo en présence des Barea et de leur sélectionneur.
Durant la cérémonie, le Président de la République malagasy a aussi remis des matériels sportifs aux jeunes d’Ambohidratrimo, dont la Mairie de la ville.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports Tinoka Roberto a sollicité le respect de la nouvelle infrastructure flambant neuve. Il été également annoncé que la gestion sera tripartite (la Commune, le MJS et le gouvernorat d’Analamanga).
Recueillis par E.F.

Publié dans Sport


Une semaine restante. En espace de 29 jours, la Direction du programme de vaccination élargie (DPVE) auprès du ministère de la Santé publique a immunisé 86 063 personnes contre la Covid-19, tout cela avec 91 510 doses utilisées du vaccin Covishield, la version indienne d'AstraZeneca. 52 234 parmi ces personnes ont reçu leur première dose au cours de ces 10 derniers jours. Donc, en plus des individus vaccinés hier, mais dont le nombre n'a pas été encore communiqué, Madagascar compte environ 90 000 doses déjà administrées parmi les 250 000 livrées à travers le programme Covax. Depuis le 31 mai dernier, en moyenne, les vaccinodromes installés sur le tout territoire ont écoulé près de 5 000 doses par jour de vaccin Covishield, contre 1 500 doses  journalières durant les deux premières semaines. Et c'est toujours Analamanga qui  enregistre la plus importante demande. Depuis le 10 mai, jour du lancement officiel de la campagne vaccinale anti-Covid-19 jusqu’à avant-hier, 36 150 individus y ont choisi de se faire vacciner, suivi de la Région d’Atsinanana avec 6 833 inoculations effectuées. Les Régions qui enregistrent de très faible couverture vaccinale sont le Sud-Est, Bongolava, Melaky. Effectivement, les 250 000 doses mises à la disposition du ministère de la Santé publique ont été déjà réparties au niveau des 22 Régions et d'autres entités. Cependant, il reste encore 158 450 doses. Rappelons que toutes les doses non utilisées devront être détruites et jetées dans une semaine, plus précisément le 17 juin, leur date de péremption.
En outre, même si la date de l’arrivée du deuxième lot de doses destinées à la vaccination de rappel contre la Covid-19 n’a été communiqué, il faut savoir que toutes les personnes ayant reçu leur première dose seront appelées à se présenter deux mois après leur première inoculation. C’est-à-dire que si la campagne vaccinale a débuté le 10 mai dernier, l’administration de la deuxième vague devra débuter vers mi-juillet prochain.
K.R.


Publié dans Société


La scission de la Région Vatovavy- Fitovinany en deux a été actée pendant le dernier Conseil des ministres. Le projet de loi portant création d’une vingt-troisième Région à Madagascar modifiant l’annexe 01 de la loi n°2014-020 du 27 septembre 2014, modifiée et complétée par la loi 2018-011 du 11 juillet 2018, concernant les ressources  des collectivités territoriales décentralisées, aux modalités d’élection, ainsi qu’à l’organisation, au fonctionnement et aux attributions de leurs organes. Ce texte sur la création de cette 23è Région est attendu incessamment au Parlement où il pourrait être adopté durant la session en cours. L’ordre du jour actuel ne prévoit pas pour l’heure l’adoption de la Région Vatovavy. La session ordinaire du Parlement reste encore longue. Il revient aux députés et aux sénateurs d’inscrire le texte à leur calendrier, de l’étudier et de le voter. Ce projet de texte, devant scinder la Région de Vatovavy -Fitovinany en deux, est en tout cas attendu de pied ferme au Parlement. L’adoption de ce texte par le Conseil des ministres était espérée depuis la fin de l’année dernière par les membres de la Chambre basse surtout. Le Président de la République, lors d’une visite dans la partie sud-est du pays, avait déclaré qu’un texte sur cette 23è Région serait adopté lors du « prochain Conseil des ministres ».
Pour rappel, le découpage en deux Régions de Vatovavy- Fitovinany est une promesse présidentielle. Sa concrétisation s’est heurtée à de vifs débats au niveau des parties concernées. Chaque partie voulait choisir la Région à laquelle elle voulait faire partie pour raisons économiques, géographiques, historiques et politiques. Face aux dissensions autour de la création de cette 23è Région, le Président de la République avait effectué des consultations. Il a même décidé d’effectuer une visite dans le Sud-est du pays au mois d’octobre de l’année dernière pour une consultation populaire. Chacun a pu s’exprimer sur le sujet de la création d’une 23è Région. Le Chef de l’Etat a alors tranché sur le sujet après un « teny ierana ». Suite aux recommandations de sommités locales, il a été décidé que la Région de Vatovavy serait composée des Districts de Mananjary, de Nosy Varika et d’Ifanadiana. Quant à Fitovinany, elle serait constituée de Manakara, de Vohipeno et d’Ikongo. Le locataire d’Iavoloha de préciser qu’il s’agit non pas d’une division ethnique mais d’une division administrative. Les réticences en provenance du District d’Ikongo semblent, pour les observateurs, avoir fait réfléchir les dirigeants. Des notables et chefs traditionnels de ce District réclament l’intégration d’Ikongo à la Région de Vatovavy pour des raisons culturelles et historiques. Cette question du découpage va certainement constituer un débat au niveau du Parlement.
La rédaction


Publié dans Politique

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Editorial

  • Revers cinglant !
    Il ne manquait plus que cela. Le tableau de la désolation est complet. Parmi les pays les plus pauvres du monde ! Capitale la plus sale d’Afrique ! Pénurie alarmante d’eau ! Taux préoccupant de tabagisme, le plus élevé d’Afrique ! Indice de perception de la corruption IPC stagnant voire en recul ! Routes nationales impraticables ! Etc. Le dernier en date, l’homologation rejetée du Stade Barea ! Bref, on rafle les tristes records ! Des camouflets qui font honte.

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