Le Chef de l’Etat Andry Rajoelina réalisera la promesse qu’il a tenue. Ce dernier, durant sa propagande aux dernières élections présidentielles, a donc promis à la jeunesse malagasy, en général et aux sportifs, en particulier la création d’une Académie nationale sportive de haut niveau. Un projet qui lui tient vraiment à cœur et dont l’esquisse a déjà été présentée à quelques mois de la fin du régime de transition. Mais comme la continuité de l’Etat n’était pas le point fort du régime précédent et que le sport était le cadet de ses soucis, le dossier - présenté aux journalistes sportifs par Andry Rajoelina au Palais d’Ambohitsirohitra - a été classé sans suite. Le candidat n° 13 des éléctions présidentielles de 2018 revenait en charge en promettant aux jeunes qu’il fera tout pour que l’Académie nationale sportive de haut niveau soit créée à Madagascar afin que les sportifs malagasy, dès leur jeune âge, soient en mesure de se hisser sur le podium régional, continental, voire mondial.
Chose promise, chose due. C’est le Président Andry Rajoelina qui a annoncé hier durant l’inauguration du stade « manara-penitra » de Mahitsy, la création de cette Académie de haut niveau tant attendue par les férus du sport.  Elle sera un don du Président de la République, à travers sa Fondation, dont la constitution a eu bien avant l’aval de la Haute cour constitutionnelle (HCC).
« Il s’agit d’une Académie de haut niveau multidisciplinaire, à commencer par le football. C’est à Nicolas Dupuis que revient la charge de détecter les futurs académiciens à travers les ligues régionales existantes », a annoncé le Président Andry Rajoelina. Cette Académie sportive de haut niveau, selon la précision du donateur, sera implantée à proximité de la nouvelle ville « Tanamasoandro », soit du côté d’Imerintsiatosika.  Il a martelé que la pratique du sport est plus que nécessaire - en plus des valeurs qu’il véhicule, à savoir la persévérance et la quête de la performance. « Le sport est l’école de la vie, d’où ma volonté d’offrir aux jeunes malagasy dans toutes les Régions de Madagascar les infrastructures sportives nécessaires à sa pratique », précise le Président de la République.
La Commune de Mahitsy a donc déjà pris possession de la sienne. Ce 1er stade « manara-penitra », pour une commune rurale, inauguré dans la journée d’hier, est doté d’un terrain synthétique homologué pour l’accueil des rencontres internationales et a une capacité d’accueil de 1 000 places. Equipé de quatre vestiaires pour les équipes et de deux autres pour les officiels de match, le stade « manara-penitra » de Mahitsy figure parmi les 33 en cours de réalisation dans les différents Districts. « Désormais, les jeunes de la Commune de Mahitsy ne pratiqueront plus leur sport favori sur un terrain poussiéreux. C’est dans le but de mettre les jeunes sportifs malagasy sur le même pied d’égalité en terme d’infrastructures que nous tenons à doter tous les Districts d’une telle infrastructure », avance le Président Andry Rajoelina.
Et à croire les dires du ministre des Sports, Tinoka Roberto, présent également à l’inauguration d’hier, une deuxième vague d’une trentaine de stades de même gabarit que celui de Mahitsy, sera à construire et dont les travaux débuteront cette année.
Par ailleurs, le Président Andry Rajoelina a promis aux jeunes de Mahitsy, suite à la demande du maire, la construction dans les jours qui suivent d’un terrain de basket et d’un dojo aux normes.
La Rédaction




Publié dans Politique



A partir de ce mardi 7 juin, comme toutes les équipes nationales des autres pays, les Barea de Madagascar entameront leur premier regroupement sous l’égide du coach par intérim Eric Rabesandratana.  Ce regroupement s’étalera jusqu’à la fin de la fenêtre FIFA jusqu’au 17 juin.  Au total 35 joueurs dont 12 locaux et 23 expatriés vont suivre ce regroupement. Aucun match amical international n’est encore mentionné jusqu’à présent. Mais le nouveau sélectionneur des Barea envisage de faire des matches tests avec une trentaine de joueurs qui seront répartis en 3 équipes.
Pour une fédération fortement endettée, elle continue de dépenser de l’argent sans discernement.  Rappelons que durant la dernière campagne africaine de l’équipe nationale, c’est l’Etat qui a pris en charge la majorité des dépenses de l’équipe nationale. Sans l’aide du ministère de la Jeunesse et des Sports et la Présidence, l’instance nationale de football serait déjà au bord du précipice.
Pourtant, la FMF se permet encore de faire venir 23 joueurs expatriés au pays pour un regroupement sans atout majeur, pour ne pas dire futile. Comme nous le savions, les matchs de qualification à la Coupe du monde seront prévus le 1er septembre 2021 contre le Benin et contre la Tanzanie le 5 septembre 2021. Ne serait- il pas préférable d’organiser ce regroupement dans l’Hexagone pour limiter les dépenses ? Au lieu de faire venir les 12 joueurs locaux là-bas, pourquoi faire du gaspillage en rapatriant une vingtaine de joueurs au pays.
Par ailleurs, la majorité des joueurs convoqués évoluent en Europe et que le coup de déplacement est moins cher pour les joueurs de rallier la France que Madagascar. En France, les conditions de regroupement seraient encore mieux et plus faciles de trouver une équipe ou un club pour organiser des matchs amicaux pour le coach des Barea. Espérons juste qu’il n’y ait pas les moindres centimes de l’argent des contribuables dans ce regroupement. Les autres équipes nationales peinent déjà à avoir de l’argent venant du ministère de tutelle pour défendre les couleurs du pays dans des vraies compétitions à l’extérieur.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport
dimanche, 06 juin 2021

La une du 07 juin 2021

Publié dans La Une
dimanche, 06 juin 2021

De qui se moque-t-on !

Jusqu’où et jusqu’à quand Ravalomanana Marc indignera-t-il l’opinion ? L’ancien de ceci et l’ex- de cela, à force de faire l’imbécile, devient maître dans l’art de la parodie, de la provocation et de l’insulte. Gros problème ! Il ne veut point admettre que son époque est belle et bien révolue. Il est en train d’emprunter une voie sans issue, dans l’impasse.
Qu’est-ce que Ravalo espère-t-il encore après toutes ces années de bêtises et de fautes graves ? Les sept années de pouvoir sans partage, de 2002 à 2009, au cours desquelles il enchaînait répressions, expropriations, enrichissements illicites, monopoles, propos humiliants bref  de la dictature sans limite, doivent lui suffire amplement pour se taire et se tenir sage. Au passage, durant ce long règne à la tête de l’Etat, Ravalo a accumulé indûment une richesse colossale estimée à mille milliards d’ariary ou en devises à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Son empire TIKO rayonnait sinon s’imposait partout au pays et même au-delà des frontières. Aucun Chef d’Etat, avant ou après son passage à Iavoloha, et aucun opérateur malagasy ne peut prétendre atteindre le niveau de fortune de Ravalo. Et il se croyait tout permis !
Ces derniers temps, Ravalomanana Marc, le prétendu chef de l’Opposition, fait le tour des grands marchés de la Capitale. Une descente sur terrain qui intrigue les uns et amuse ironiquement les autres. Au fait, à la risée de l’opinion, Ravalo donne l’impression de se soucier des dures conditions d’existence des gens, de la précarité de leurs activités quotidiennes. L’ancien Chef de l’Etat veut montrer par ces gestes indésirables de « m’as-tu vu » qu’il s’associe à la tourmente du peuple. Or, en réalité, il se moque de la misère de ses concitoyens et tente par tous les moyens de provoquer les tenants du régime en place afin de les pousser à commettre des erreurs. Il se trompe ! Le jeune Président de la République, Rajoelina Andry, aguerri à des situations de ce genre, ne se laisse point impressionner, encore moins piéger dans ce banal guêpier. Il reste serein face aux comportements provocateurs et indélicats de l’ancien maître du pays.
Ravalomanana a poussé trop le bouchon à une telle enseigne que même des éléments influents dans les rangs de la plateforme du RMDM qu’il dirige se rebiffent. Ils rejettent le « jeu personnel » de leur  président. En effet, Ravalo garde à lui seul la balle. Il drible sur un terrain sans adversaire, dans un stade où il n’y a personne, sauf quelque abrutis radicalisés prêts à applaudir pour rien. Il se ridiculise au point d’irriter des sympathisants apparemment raisonnables et qui veulent maintenir haut l’image de marque du parti TIM en particulier, et de l’Opposition en général.
Personne n’est dupe. Ravalomanana se prépare déjà pour le scrutin de 2023. Il se positionne avant terme en tant que candidat potentiel. L’avenir nous le dira s’il réussira ou non à percer  l’armada de la plateforme Orange qui, elle aussi, ne se laisse point mener en bateau par ce « leader » de l’autre époque, égaré dans le labyrinthe de la politique. 
De qui se moque-t-on ! Le pays ayant trop souffert des énormités de l’ancien magnat du lait, saura bien déjouer les pièges de Ravalo.
Ndrianaivo
 

Publié dans Editorial


Positif. En deux jours, la Région d’Analamanga, épicentre du coronavirus au cours de cette deuxième vague, n’a plus déploré des cas de décès liés à la Covid-19. Les 4 et 5 juin derniers, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 n’a signalé que quatre décès des patients suivis médicalement en raison de leur contamination au virus. Ces victimes ont suivi le traitement dans les Régions de Haute- Matsiatra, Menabe, et Sofia. Depuis le début de cette épidémie en mars 2020 jusqu’à avant-hier, Madagascar a donc totalisé 861 patients emportés après avoir présenté le syndrome de détresse respiratoire aiguë.  
Par contre, 92 nouvelles contaminations y ont été identifiées. La Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a déclaré 49 nouveaux porteurs du virus. Le District d’Atsimondrano a découvert 17 personnes testées positives, Ambohidratrimo en a rapporté 14 cas confirmés. Dans l’Avaradrano, 9 individus ont contracté le virus. Manjakandriana n’a affirmé que trois nouveaux cas.  En ce qui concerne les malades guéris de cette maladie virale entre cet intervalle de temps, 131 individus atteints du coronavirus ont recouvré la santé sur l’ensemble d’Analamanga.
150 nouveaux cas sur 903 tests effectués
Même si la situation sanitaire évolue positivement ces derniers jours, le virus circule toujours. Le bilan récapitulatif quotidien du 4 et du 5 juin derniers a fait savoir l’infection au coronavirus de 150 personnes sur 903 analyses, soit un taux de positivité à 16,61%.  Outre les 92 cas positifs à Analamanga, Atsinanana a aussi enregistré 28 nouveaux patients testés positifs. Les autres cas sont répartis dans l’Alaotra Mangoro, Vakinankaratra, Vatovavy -Fitovinany, Itasy, Atsimo -Atsinanana, Sofia, Haute- Matsiatra, Analanjirofo, Anosy et Ihorombe. 206 patients ont également fini leur traitement et sont déclarés officiellement guéris. Malheureusement, il reste encore 130 cas graves.
 Aux dernières nouvelles, 41 690 cas positifs ont été recensés dans la Grande île et 41 055 ont rempli les critères de guérison. Ces statistiques résultent des 205 885 tests réalisés sur le territoire malagasy.
Recueillis par K.R.


Publié dans Politique


Le pouvoir d’achat des ménages diminue. A priori, le mois de juin est propice aux commerçants pour augmenter leur chiffre d’affaires, notamment avec la récolte de riz et la célébration de la fête de l’indépendance. Or, depuis maintenant deux ans, la baisse des ventes est fracassante. Et c’est le cas pour les marchés hebdomadaires de la Capitale. Pour ceux d’Isotry, Petite Vitesse et Ambodin’Isotry, samedi dernier a été marqué par la diminution du nombre des acheteurs autant que des commerçants par rapport aux années précédentes, selon un responsable du marché. « Il y a deux ans, un surnombre de commerçants a été constaté au marché de Petite vitesse jusqu’à Ambodin’Isotry, et ce dès la fin du mois de mai. Tous les trottoirs, les rues et les ruelles ont été occupés par des marchands. Même les charrettes et les deux-roues ne pouvaient plus passer à cause de l’attroupement », soutient Richard, travaillant au sein d’un marché.
Actuellement, la situation est devenue si différente. Beaucoup de commerçants ont avancé que la crise commence à affecter le pouvoir d’achat des ménages et le volume des ventes. « La moitié du fonds que nous aurions dû utiliser durant cette période de fête a été utilisée afin de combler le vide durant la période de confinement. Sur ce, nous sommes obligés de diminuer nos produits », soupire Rachelle, vendeuse de jouets au grand marché d’Isotry. D’autant plus que les clients n’achètent plus que les produits importants et indispensables, comme la nourriture. Ainsi, la quantité qu’ils achètent diminue également. Pour ce premier samedi de dé-confinement, bon nombre de familles ont profité de la journée pour faire des achats. Néanmoins, du côté de Behoririka, les magasins de jouets et de confection ont été truffés de monde.
Par ailleurs, malgré la sensibilisation en cette période d’état d’urgence sanitaire, les gestes barrières sont presque oubliés au niveau des marchés et même dans les rues. Le port de masque et la distanciation sociale ne sont plus respectés.
Anatra R.

Publié dans Société


L’environnement à Madagascar mais aussi dans le monde entier est pratiquement dévasté par les activités humaines. En effet, en se basant sur les chiffres, d’après le projet « Global Forest Watch », la Grande île se classe en 2017 dans le top 4 des pays dans le monde en termes de déforestation. De 2001 à 2020, le pays aurait perdu plus le quart de sa couverture forestière. Entre sécheresse et pollution en tout genre, tous les secteurs d’activité sont aujourd’hui impactés. « 3/4 des terres au niveau mondial sont actuellement dégradées. Avec la déforestation, les terres se retrouvent nues, alors elles sont facilement emportées par les eaux de ruissellement. Nous retrouvons ce phénomène avec le fleuve de Betsiboka qui est devenu orange. Imaginez donc combien de tonnes par an se perdent à cause de tout cela. Pourtant, il faudra entre 200 à 1 000 ans pour restaurer un centimètre de terre. Et cette dégradation de la terre impacte directement au niveau de la production avec une baisse autant du taux de productivité que de la quantité et de la qualité des produits. Ces baisses se chiffrent notamment à plus de 40 milliards de dollars par an », explique Julien Noël Rakotoarisoa, directeur général de la Gestion environnementale, au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement (JME), samedi dernier.
Face à ces statistiques alarmantes mais aussi les impacts de la dégradation de l’environnement sur le quotidien de tous, cette décennie est donc cellz de la dernière chance pour pouvoir restaurer tous les écosystèmes. C’est pourquoi la restauration des écosystèmes se retrouve toujours depuis le début de l’année au centre de toutes les différentes journées internationales relatives à l’environnement, pour ne citer que la JME.
« Chacun de nous doit apporter une solution pour pouvoir atteindre l’Objectif de développement durable. C’est pour cela que nous devons nous motiver les uns et les autres à agir pour la conservation de nos ressources naturelles et la restauration de nos écosystèmes. (…) Chacun peut agir à son niveau en participant aux différents programmes déjà mis en place, en réduisant ses déchets plastiques ou en sensibilisant son entourage sur l’importance de l’environnement. Nous sommes la dernière génération à pouvoir restaurer l’environnement avant qu’elle ne soit complètement détruite », a soutenu Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre en charge de l’Environnement, dans son appel à l’action en faveur des ressources naturelles. « La conservation et la protection de l’environnement sont le devoir de tout un chacun, à partir des simples citoyens vers la plus haute instance. Le plus important, c’est le premier pas. Ensemble, nous pouvons restaurer notre belle planète. Ensemble, nous pouvons être la génération assurant la restauration », renchérit le Groupement d’études et de recherches sur les primates de Madagascar.
De plus, l’inaction face à la dégradation de l’environnement vient d’être révélée par deux universités américaines. A ce jour, les pertes atteignent 479 milliards de dollars. Et si cette inaction perdure, ces pertes pourraient dépasser les 10 000 milliards de dollars d’ici 30 ans. La situation est urgente, alors il faut agir en gardant à l’esprit que les petits ruisseaux font les grandes rivières.
Rova Randria

Publié dans Economie


Après Nosy Be et Sainte Marie, la vaccination des opérateurs touristiques se poursuit dans la Capitale. La Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) en collaboration avec le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie (MTTM) et le Système des Nations unies à Madagascar a lancé l’opération, samedi dernier, à Andraharo. L’objectif consiste à protéger le personnel touristique sur toute la chaîne de valeur et les chauffeurs qui sont très exposés aux clients et de favoriser la relance du secteur. « Nous avons attendu ce moment depuis longtemps. Cela fait maintenant quinze mois que le tourisme est en souffrance. Aujourd’hui, on a de l’espoir pour l’avenir. Il est indéniable que la vaccination est l’élément-clé pour la survie des emplois et la relance du secteur. D’ailleurs, le Président de la République a annoncé une réouverture du tourisme à Nosy Be et Sainte Marie. Nous nous préparons pour cela. Cinquante collaborateurs ont participé à cette journée de lancement mais nous visons un millier d’opérateurs la semaine prochaine » déclare Aina Raveloson, président du conseil d’administration de la CTM. Pour l’heure, aucune date n’a été fixée concernant la réouverture du ciel de Madagascar. Cette décision revient uniquement au Président de la République. Néanmoins, un comité de réflexion a été mis en place avec comme mission d’examiner la possibilité de la réouverture des frontières dans les meilleures conditions.
Norme mondiale
La preuve de vaccination est devenue une norme mondiale dans la reprise des voyages tant pour les voyageurs que pour les pays d’accueil. La campagne de communication à l’international sur le lancement de la vaccination dans le secteur tourisme sera assurée par l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM). « La preuve de vaccination est maintenant un moyen pour rassurer les professionnels internationaux comme les tours opérateurs, les agences de voyage ainsi que les touristes. Les clients ont plus de confiance lorsqu’ils savent que tous nos collaborateurs se sont faits injectés des doses » souligne Jonah Ramampionona, président de l’association des tours opérateurs. A l’issue de la vaccination, les gestes barrières resteront préconisés, tant que le niveau d’immunité collective requise ne sera pas atteint dans la Grande île. Outre la Capitale, cette campagne de vaccination s’étendra sur la Grande île.
Solange Heriniaina

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Appel aux citoyens. Les initiateurs du Programme intégré d’assainissement d’Antananarivo PIAA, ont tenu, vendredi à Besarety, des assises avec l’ensemble des organismes de la Société civile afin de passer à la loupe les moyens de concrétisation du programme. « Nous vous avons fait appel afin d’échanger sur les manières de responsabiliser l’ensemble de la population sur le respect des infrastructures ainsi que des travaux effectués dans le sens de l’assainissement de la Capitale. Il est de notre obligation, à nous tous, d’inciter nos prochains à se rendre compte de l’importance de l’entretien de ces infrastructures d’évacuation installées pour assainir la ville », a clamé Rabe Harimanana directeur général du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics (MAHTP), hier, face aux représentants de la Société civile. En ajoutant que « peu importe les travaux d’assainissement que nous allons réaliser. A l’exemple des curages de canaux d’évacuation, si les citoyens reviennent y déverser leur détritus quotidiens, les efforts auront été vains et Antananarivo sombrera toujours sous les phénomènes d’inondation éphémère à chaque période de pluie ». Pour appuyer leurs propos, les représentants des organismes partenaires du PIAA ont expliqué en détail les tenants et aboutissants du programme lequel intervient surtout dans le drainage des eaux pluviales, l’assainissement des eaux usées et des excreta. La Capitale est actuellement confrontée à un problème récurrent de gestion de déchets et de canalisation d’eaux usées, raison pour laquelle l’assainissement de la ville d’Antananarivo a besoin des parties prenantes pour pouvoir impacter au niveau local. Ce programme financé par l’Agence française de développement et l’Union européenne vise à lutter contre l’inondation surtout que la saison des pluies change chaque année. Des quartiers sont submergés dans l’eau chaque année suite aux problèmes d’évacuation d’eau comme à Ankasina, à Isotry ou à Andranomanalina.  Les réseaux d’assainissement qui sont reliés au canal d’Andriantany. Le programme est cofinancé par la France à travers l’Agence française de développement (AFD) et l’Union européenne (UE) pour un coût total de 34 M€ (près de 136
milliards d’ariary). La contribution de l’Etat malagasy est de 18,2% du financement. La première phase du PIAA est en cours de finalisation tandis que la deuxième vient de débuter, il y a quelques jours.
Hary Rakoto

Publié dans Société


Plus qu’alarmante. L’air de la Capitale est devenu irrespirable. Et malheureusement, les habitants de la grande ville ne s’en rendent même pas compte. Effectivement, la pollution fait aujourd’hui partie intégrante de leur quotidien. Il ne faut donc pas s’étonner que la qualité de l’air se dégrade de jour en jour. Depuis le mois d’octobre où la pollution de l’air a fait parler d’elle, la situation a pratiquement empiré. « Vendredi soir, un nuage de fumée s’est répandu dans la ville, vers 17h 15. La concentration de particules fines constatées est plus de dix fois plus par rapport à la norme établie par l’Organisation mondiale de la santé, et donc dangereuse pour la santé humaine » rapporte l’INDRI, l’Initiative pour le développement, la restauration écologique et l’innovation, sur sa page officielle. Cette dernière a notamment mesuré la concentration des particules fines PM 2.5, responsables de la pollution de l’air. Le résultat ainsi obtenu est de 243,6 microgrammes/m³.
Evidemment, il s’agit d’une quantité très élevée sachant que la norme journalière fixée par l’OMS tourne autour de 25 microgrammes/m³. Pourtant, au mois d’octobre, la concentration mesurée s’est chiffrée à 160,6 microgrammes/m³. Et à cette période, la qualité de l’air était déjà insupportable pour les personnes sensibles et celles sujets à des maladies respiratoires comme les asthmatiques. Le plus inquiétant actuellement est le fait que nous ne sommes pas encore en pleine période des feux de brousse. Toutefois, cela confirme que les feux de forêts ne sont pas les seuls facteurs de la dégradation de la qualité de l’air à Antananarivo. Les fumées émises par les échappements des voitures, la briqueterie mais aussi l’incinération des ordures à l’air libre en sont également pour beaucoup.
Insuffisance
Ces chiffres démontrent que les efforts déployés de part et d’autre sont encore loin d’être suffisants. Le problème est que tous les habitants de la grande ville sont loin d’être conscients de la gravité de la situation. Si c’était le cas, aucune voiture émanant des fumées noires ne circulerait dans les rues de la Capitale, et chacun aurait son petit jardin. Mais comme l’a soutenu Vahinala Baomiavotse Rahanirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, « les efforts entrepris par le ministère ne suffisent plus. Cependant, le reboisement reste la principale solution face aux problèmes de pollution subis par Antananarivo. L’heure est grave. (…) Tout le monde doit donc agir à son niveau sinon nous allons tous mourir asphyxiés ». Si la prise de conscience tarde à venir, c’est toute la Capitale qui en souffrira.
En tout cas, depuis quatre mois, ce sujet est la priorité d’Alamino, l’Agora des Paysages et des Forêts de Madagascar. Cette initiative menée en collaboration avec les autorités rassemble la diversité des acteurs (administrations, société civile, ONGs, secteur privé, représentants religieux, représentants des communautés, bailleurs de fonds, etc.). Alamino développe actuellement des propositions détaillées pour réduire les feux de brousse et de forêts. Le développement de ces propositions doit être accéléré pour solutionner au plus vite ce problème.
Rova Randria

Publié dans Economie
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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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