jeudi, 24 octobre 2024

On verra !


L’avenir nous le dira.Une séance plénière spéciale s’est tenue à Tsimbazaza entre les députés et le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) ce mardi dernier. En tant que présidente, Sahondra Rabenarivo représentait le Comité. La rencontre inédite que l’on pouvait qualifier de cruciale entre le CSI et le Parlement àTsimbazaza laissait entrevoir un brin d’espoir dans la lutte contre la corruption et par extension contre l’impunité à Madagasikara. Mais, gardons-nous de la tentation de trop anticiper. Les enjeux sont tellement complexes qu’il est difficile d’extrapoler d’avance. En fait, méfions-nous et évitons de généraliser trop hâtivement !
La séance du mardi portait au moins sur trois opportunités essentielles. En premier lieu, elle a permis au CSI par le biais de Mme Sahondra Rabenarivo de dresser le bilan des travaux du Comité ad hoc sur l’élaboration de Nouvelle stratégie nationale pour la lutte contre la corruption, N – SNLCC. La stratégie nationale en cours arrive à son terme le 31 décembre et la nouvelle devra débuter le 1er janvier 2025 et cela pour les 10 ans à venir. Ainsi, les travaux d’élaboration du Comité ad hoc ayant duré ces 12 mois de l’année à travers les consultations régionales touchent à leur fin. Les députés, en tant que représentants du peuple, ont la primeur des résultats des travaux. Le second volet portait sur la remise en état relative à la responsabilité des élus parlementairesdans la lutte effective contre la corruption. Sahondra Rabenarivo, éminente juriste de son état, fait part aux députés de leur « immense pouvoir » et donc, leur « grande responsabilité » dans cette lutte complexe et délicate.Il leur suffit, à travers la commission spéciale d’accusation, de donner leur feu vert pour que la machine de la lutte contre la corruption et contre l’impunité fonctionne. Et les corrupteurs, les grands délinquants et les gros bonnets trembleront. En troisième plan, le président du CSI profita de l’occasion pour interpeller les parlementaires sur l’inadéquation des privilèges statutaires et avantages corolaires qui s’érigent en blocages sur la lutte effective contre la corruption. Elle leur avait « prié » sinon convié à revoir ces indélicats privilèges. L’entreprise est difficile mais il fallait l’évoquer quelle que soit l’issue. En tout cas, il s’agit d’un test de grandeur nature auprès de ces élus du peuple. Eux qui ont juré de défendre à tout prix les intérêts du pays.
A Madagasikara, la lutte contre la corruption aura encore de long chemin à parcourir. Selon les récents rapports de 2023 et début 2024, de la Transparency Initiative Madagascar, l’Indice de perception de la corruption (IPC) de la Grande île stagne pour ne pas dire recule. La note de Madagasikara est de 25/100, 145ème sur 180 pays. Sur le continent, des dizaines de milliards de dollars sont détournés en Afrique. En fait, la corruption coûte 148 milliards de dollars dans l’ensemble des pays africains dont notamment à Madagasikara. Les frasques de délit de corruption dans le pays restent, du moins pour le moment, impunies. Les gros poissons courent toujours sans être inquiétés. D’où l’importance cruciale de cette séance de « sensibilisation et de conscientisation » auprès de nos parlementaires.
On verra à quoi va-t-elle aboutir cette rencontre du mardi 22 octobre. L’avenir nous le dira.
Ndrianaivo


Publié dans Editorial



Fanahimanana Tiaray, directeur de cabinet du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) explique pourquoi les élections municipales et communales, souvent sous-estimées, représentent un véritable défi organisationnel. Il revient sur les spécificités et les obstacles qui rendent ces élections de proximité bien plus complexes à gérer que les scrutins nationaux.

La Vérité (+): On dit souvent que les élections présidentielles sont les plus délicates à organiser. Qu’en est-il pour les élections municipales et communales?
Directeur de cabinet du président de la CENI (-): C'est une idée reçue. En réalité, plus les élections concernent la base, plus leur organisation est complexe. Contrairement aux présidentielles qui n’impliquent qu’une seule personne à élire, les élections communales touchent 1 695 circonscriptions à travers Madagascar. Cela signifie que 1 695 maires seront choisis et que la Commission nationale électorale indépendante (CENI) doit traiter 5 387 listes de candidats.

(+): Concrètement, en quoi cette organisation est-elle plus compliquée?

(-): D’abord, il y a l’impression des bulletins de vote. Chaque Commune doit avoir des bulletins uniques qui mentionnent non seulement le nom des têtes de liste, mais aussi ceux de tous les conseillers qui les accompagnent. Imaginez le travail titanesque : vérifier des milliers de noms et s’assurer que chaque détail est correct pour éviter toute erreur. A titre de comparaison, lors des présidentielles de 2023, il n'y avait qu'une dizaine de candidats. Le processus était bien plus simple.

(+): Et en termes de logistique, quelles sont les difficultés spécifiques aux municipales et communales?

(-): Contrairement aux présidentielles et législatives, où la logistique s'organisait autour de 120 Districts, cette fois, il s’agit de 1 695 Communes. Chaque Commune a ses particularités en termes de nombre de listes enregistrées, et parfois dans un même District, il peut y avoir plus d’une vingtaine de Communes. Cela rend la préparation logistique extrêmement complexe. Tout le matériel de vote, des bulletins aux enveloppes, doit être soigneusement préparé pour chaque Commune.

(+): En plus des noms des candidats, y a-t-il d’autres éléments à prendre en compte?

(-): Bien sûr. Il y a aussi les logos et maquettes des listes de candidats, soit 5 387 à vérifier également. La moindre erreur, même une simple omission d'une lettre, peut entraîner des conséquences fâcheuses. Il faut donc être rigoureux à chaque étape.

(+): Finalement, quels sont les défis majeurs auxquels fait face la CENI pour ces élections de proximité?

(-): Les défis sont multiples. En plus de la complexité logistique, il y a un enjeu démocratique important. Ces élections sont le reflet de la participation citoyenne à la base. Renforcer la démocratie locale, c'est aussi renforcer l'ensemble du processus démocratique à Madagascar. Notre objectif est de garantir la transparence et l’efficacité du scrutin malgré ces nombreuses contraintes.

Publié dans Politique



Transformer les défis du pays en opportunités. Telle est la vision du Président de la République Andry Rajoelina pour Madagascar. La dernière en date concerne un partenariat ambitieux dans le domaine de l’énergie verte. Hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha, il a reçu les représentants de Cambridge Industries Ltd, un acteur de premier plan en matière d’énergie renouvelable sur le continent africain.
La rencontre avait pour objectif de poser les bases d’une coopération axée sur la valorisation des déchets et la production d’électricité. « On aimerait faire un partnership avec le pays pour ramener les investissements dans le domaine de l’énergie et aussi participer au recyclage des déchets, la transformation des déchets et dans la valorisation des déchets. La proposition que l’on a discutée, c’est ajouter 50 MW dans le réseau énergétique de la ville. 30 vont venir des déchets et 20 des parcs solaires », a soutenu Olivier Nizeyimana, vice-président du Développement Commercial de Cambridge Industries Ltd, à l’issue de l’entretien.
Ce projet répond à une double urgence pour la Grande île : la gestion des déchets urbains d'une part, et la demande croissante en électricité, particulièrement à Antananarivo. « Antananarivo génère entre 1 400 voire 1 500 tonnes par jour de déchets en raison de la croissance démographique », a rappelé le Président Andry Rajoelina, soulignant ainsi l’importance de trouver des solutions durables à ce problème.
Le projet s’il se concrétise devrait générer 7 500 emplois directs et Cambridge Industries Ltd pourrait investir près de 150 millions de dollars. Fondée en 2013, Cambridge Industries Ltd n'est pas étrangère à ce type de projet. La société a déjà marqué l’Afrique en étant la première à concevoir et développer une installation de valorisation énergétique des déchets à grande échelle sur le continent. A Addis-Abeba, l’usine Reppie Waste-to-Energy traite plus de 1 400 tonnes de déchets par jour, soit plus de 500 000 tonnes par an, et fournit un quart des besoins énergétiques de la capitale éthiopienne.
Outre la production d’énergie renouvelable, l’éventualité d’un investissement du groupe dans la mise en place d'une usine de production d’aliments pour animaux et d’engrais, a aussi été discutée. Le partenariat avec Cambridge Industries Ltd pourrait donc bien être un élément important du virage vert prôné par Andry Rajoelina pour Madagascar.
Lalaina A.


Publié dans Politique

Au cours des neuf premiers mois de cette année, la douane a collecté 2 734,8 milliards d’ariary en recettes budgétaires, un chiffre qui reflète une performance notable. Cette hausse des recettes s'explique par l'amélioration des systèmes de recouvrement et la digitalisation des services douaniers. En parallèle, les importations enregistrées, incluant celles des entreprises franches et les opérations non taxables, ont totalisé 15 807,0 milliards d'ariary, soit environ 3 522,6 millions de dollars américains. Cependant, 215,7 milliards d'ariary de droits et taxes à l’importation ont été exonérés par décision du Conseil, notamment pour des secteurs économiques jugés prioritaires. Ces exonérations, bien que représentant une perte apparente de recettes, sont perçues comme un levier essentiel pour soutenir les secteurs stratégiques et favoriser la compétitivité des entreprises locales sur le marché international. Un responsable de la douane a expliqué que ces exonérations permettent d'alléger la pression fiscale sur certaines entreprises tout en stimulant la production et l'emploi dans le pays. « L'objectif est de créer un environnement propice à l’investissement et au développement économique », affirme-t-il. La digitalisation des services douaniers a joué un rôle clé dans la modernisation des processus.
Transparence
Les autorités douanières ont également mis en place des mesures plus strictes pour lutter contre la fraude et l’évasion fiscales, renforçant ainsi les capacités de contrôle des marchandises à l’importation et à l’exportation. Grâce à ces efforts, la collecte des recettes fiscales a connu une nette amélioration, tout en facilitant les démarches des opérateurs économiques. « La transparence et la traçabilité des opérations douanières sont essentielles pour garantir une gestion efficace des ressources de l’Etat », ajoute notre responsable. Néanmoins, des voix s’élèvent concernant l’impact potentiel de ces exonérations sur les recettes publiques à long terme. Selon certains économistes, bien que ces allègements fiscaux soient nécessaires pour soutenir les secteurs en développement, un suivi rigoureux est indispensable pour éviter des déséquilibres dans les finances publiques. Les autorités douanières sont conscientes de ce défi et insistent sur la nécessité de concilier exonérations fiscales et maximisation des recettes pour financer les projets de développement national. Les résultats obtenus au cours des neuf premiers mois de 2024 montrent que la douane malgache est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs financiers, tout en soutenant des initiatives économiques stratégiques. L’accent mis sur la modernisation et l’optimisation des services laisse entrevoir une amélioration continue dans la gestion des flux d'importations, un facteur déterminant pour la croissance économique de Madagascar.
Hary Rakoto

Publié dans Economie



Actuellement, le nommé Thierry Tsiriniaina Andriamiharisoa (31 ans) demeure introuvable après qu'il ait pris la fuite, non sans qu'il n'ait réussi à arnaquer ses victimes, poursuite à laquelle s'ajoute une incrimination liée à un abus de confiance car le suspect a l'habitude de jouer avec le sentiment de ses victimes, en les séduisant, histoire de les mener en bateau dans une aventure sans lendemain avec une pseudo affaire de cœur, comme toile de fond. Mais en réalité, on peut dire d'un amour intéressé.  En attendant,  il existe une certitude : les préjudices se chiffrent à plusieurs millions d'ariary, selon une source policière, sans donner plus de détails. En cause, chaque victime est extorquée à hauteur de 6 millions  d’ariary, sinon plus pour les autres. Quant aux faits proprement dits, ils remontent il y a deux ans de cela,  tandis que ses victimes sont nombreuses à porter plainte contre lui, souvent des jeunes femmes qui travaillent dans des grandes boîtes, ou moyennes en général. Ce qui vaut au fugitif d'avoir actuellement la Police sur son dos, spécialement les hommes du service central des affaires réservées.

Voyons maintenant à la loupe comment Thierry agissait avec ses dulcinées d'un jour ! Effectivement, son principal atout est son charme qu'il use sans  modération, et qui faisait tomber systématiquement ces jeunes femmes dans son giron ! Et une fois que sa proie mord à l'hameçon, et confiante en lui car totalement acquise par ce sex-appeal, l'homme montre alors son vrai visage. Pour commencer, il lui explique son ambitieux projet. Seulement, il ne cache pas qu'il lui manque le fonds nécessaire. « Thierry pousse ainsi sa compagne à faire un emprunt bancaire auprès d'une société de microfinance, tout en  promettant de la rembourser une fois son projet lancé. Et ce fut chose faite ! Or, une fois qu'il a l'argent, Thierry disparait simplement du circuit pour rester injoignable, brouillant ainsi toutes ses traces », explique encore la Police.
La dernière fois qu'il a été aperçu, le fugitif résidait encore au Lot  461, cité 67 Ha-Sud. Il est vraiment impossible d'avoir une idée de l’endroit où il peut bien se trouver en ce moment, l'homme ayant nettoyé sa piste. Ce qui intrigue aussi les enquêteurs, c'est que les proches du fugitif sont également introuvables. Attendons de voir !
Franck R.

Publié dans Société

Le ministre des Sports réalise un pas décisif dans le cadre de la diplomatie sportive en concluant une convention entre la Fédération royale marocaine de karaté & DA et la Fédération de karaté-do de Madagascar.  Ce partenariat stratégique vise à renforcer le développement du karaté à Madagascar, en offrant aux athlètes malgaches l’opportunité de bénéficier de formations de haut niveau, d’échanges de compétences et d’une participation à des compétitions internationales. Cet accord reflète l’engagement du Maroc à soutenir l’essor du karaté malgache, tout en consolidant les liens de coopération sportive entre les deux nations, contribuant ainsi à l'influence grandissante de Madagascar sur la scène sportive.
Dans le cadre d'une nouvelle stratégie de développement du sport, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abdulah Marson Moustapha, a dévoilé hier au Palais des Sports de Mahamasina des projets de formation issus de la coopération bilatérale entre Madagascar et le Maroc. Les premiers à en bénéficier seront les techniciens et kinésithérapeutes du football. Subventionnés par le Maroc, ils participeront à une formation de haut niveau au centre Mohamed V, qui débutera en novembre et durera entre quinze et vingt jours.
ll a également évoqué d’autres collaborations avec des bailleurs belges qui avaient construit des centres de sport-études au Sénégal. Les autres disciplines en bénéficieront ultérieurement.
E.F.

Publié dans Sport

Aucune issue. Après plusieurs rencontres qui se sont soldées par un échec entre les dirigeants de la société Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy (TPFLM) et les employés concernant le paiement de leurs salaires, ces derniers ont enfin obtenu gain de cause. Après avoir porté l’affaire devant le Tribunal du travail, ils ont reçu la Grosse, ordonnant les dirigeants de cette entreprise à s’acquitter  de leurs arriérés. Malgré cela, l’affaire est toujours en suspens et même ces employés ont fait l’objet d’un licenciement, après leur revendication. En exécution à la décision du Tribunal, des matériels de la TPFLM ont été saisis.
« A la requête des représentants des employés de la société Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy avec le Syndicat FISEMMAMI, après avoir reçu la Grosse dûment en forme exécutoire de la sentence arbitrale n° 08 du 8 août 2024 , rendue par le Tribunal de travail d’Antananarivo, Conseil d’arbitrage avec en annexe la liste des employés et leurs arriérés respectifs, des matériels de l’imprimerie tels qu’une machine de pelliculage, une machine Massicots tri-latéral, une machine Print Offset Master 52*74,… seront vendus aux enchères publiques, au plus offrant et dernier enchérisseur », indique-t-on dans cette affiche, déjà publiée au niveau de la porte de la société, à la Mairie de la Commune urbaine d'Antananarivo, ainsi qu’au niveau d’une dizaine de placards situés dans les rues et places d’Antananarivo. La vente aux enchères aura lieu mercredi 30 octobre 2024 à partir de 9 heures, et les jours suivants au siège de la TPFLM, situé Antaninarenina.
Pour rappel, les employés dont des machinistes, des libraires n'ont pas perçu leurs salaires depuis maintenant huit années. En effet, ils n’ont reçu que 10.000 ou 20.000 ariary par semaine, puis par mois, malgré le fait que l’imprimerie augmente toujours ses commandes. En plus, ils effectuent des heures supplémentaires.
Selon un employé qui veut garder l’anonymat, en travaillant dans cette entreprise chrétienne, ils espèrent percevoir leurs salaires tôt ou tard. D'ailleurs, les dirigeants leur auraient fait de beaux discours à chaque fois qu'ils revendiquent leurs salaires. Mais au final, ils sont privés de leurs avantages comme la protection sociale, l’assurance-santé pour eux et leur famille. «  Nous avons décidé de porter l'affaire devant l’Inspection de travail, qui nous a vraiment aidés dans notre démarche administrative ». Le Tribunal a ainsi ordonné le paiement en totalité des salaires, des avantages, ainsi que le droit de licenciement pour les employés.
Une partie des employés travaillent encore au sein de cette imprimerie. Ils ne sont pas parmi les bénéficiaires de cette décision. Après cette vente aux enchères publiques, leur avenir est encore incertain.
La Rédaction

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Une vingtaine de tortues perdues en quelques jours. Le parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) vient d’être la scène d’une série de vols d’animaux qui y sont préservés. Cette fois-ci, 20 tortues de l’espèce « Pyxis arachnoides » et « Astrochelys radiata », de petite et moyenne taille, ont disparu de leurs cages. Alarmés, les responsables du parc ont immédiatement pris des mesures, dont le renforcement de la protection des animaux dans leurs gites ainsi que l’appel à l’aide auprès des autres institutions concernées, dont le ministère de l’Environnement et du Développement durable et les Forces de l’ordre. Des descentes se sont enchaînées, après celle du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Chaminah Loulla, mercredi dernier. Après une plainte déposée, les éléments de la Gendarmerie nationale ont été mobilisés avec un chien pisteur pour suivre les traces des prétendus voleurs. « Après avoir fait le tour des cases et de l’enceinte du parc, le chien s’est arrêté devant deux agents de sécurité. C’est là qu’a commencé les enquêtes », informe l’adjudant-chef  Ranaivoson Herinjaka, maître-chien au sein de la Gendarmerie nationale. Jusqu’ici, le nombre exact de suspects dans cette affaire reste confidentiel.

Contre l’assainissement ?
Le redressement du PBZT, incluant l’assainissement en interne, fait des mécontents. Il s’agit pourtant d’une étape à franchir face au « déclin » constaté du parc depuis quelques années. Bon nombre d’animaux y sont mal nourris, tandis que d’autres ont péri. Les cages se trouvent dans un état de délabrement avancés, d’autres vides comme celles des reptiles gardés dans le vivarium. Les infrastructures semblent non entretenues. Les visiteurs déplorent la détérioration constante de ce parc, auparavant un lieu de référence dans la Capitale. Cette situation perdure non seulement faute de ressources adéquates pour assurer une bonne gestion du site, mais aussi à cause d’une mauvaise gérance, voire des cas de détournement. Depuis la nomination d’un nouveau directeur à la tête du parc, divers travaux de rénovation ainsi que des actions de débroussaillage, d’assainissement et d’amélioration des services ont été entrepris. Mais des individus contrariés auraient mis des bâtons dans les roues des responsables, au point d’orchestrer des « coups-bas ». « Nous condamnons toute forme de gabegie, en cette période de redressement. Des mesures drastiques sont prises quoi qu’il se passe », souligne le Pr Jaona Harilala Andriamaniraka, directeur général de la Recherche scientifique (DGRS) auprès du ministère de tutelle. Affaire à suivre !
Recueillis par P.R.




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Le ministre des Sports malagasy, Moustapha Abdulah Marson, a exprimé son mécontentement face aux mauvais résultats des athlètes lors des récentes compétitions internationales. Il critique sévèrement le favoritisme et le manque de rigueur dans la sélection des athlètes qui représentent Madagascar, et appelle à un changement radical. « Il est temps de cesser de dilapider l’argent de l’Etat sur des athlètes qui ne donnent pas de résultats », a-t-il affirmé, en soulignant que les sélections doivent se baser uniquement sur le mérite.

Il a notamment cité plusieurs disciplines, telles que le football, avec la qualification difficile à la CAN, le rugby féminin qui a subi une lourde défaite contre l’Espagne, le karaté, le taekwondo et le judo dont les résultats ont été décevants lors des compétitions mondiales et africaines. Le ministre insiste sur la nécessité de tirer des leçons de ces expériences pour relancer le sport malgache.

Il a annoncé l’organisation d’un congrès national réunissant tous les acteurs du sport pour discuter des réformes à mettre en place. Parmi les priorités, il mentionne la révision des lois régissant le sport à Madagascar et la formation des athlètes et techniciens.

Le ministre a également évoqué la nécessité de réformer le football malagasy, conformément aux consignes du Président de la République. Il a rappelé les incidents survenus lors du match contre la Gambie, dénonçant une injustice envers l’équipe nationale, et déploré le manque de réaction de la Confédération africaine de football (CAF) à ce sujet.

Dans le cadre de la relance du sport, une coopération avec le Maroc a été conclue. Des entraîneurs, des directeurs techniques, des médecins et des kinésithérapeutes malagasy seront envoyés au Maroc pour des formations au Centre d’Excellence Mohamed VI, financées par le Maroc. Les disciplines concernées sont la pétanque, le football, les échecs, le tennis et le rugby.

Le ministre a aussi encouragé l’organisation de rencontres amicales régionales et a annoncé l’homologation du Stade Barea. Le Maroc a proposé son aide pour construire d’autres stades dans toutes les provinces de Madagascar, d’une capacité de 10 000 places. Une délégation marocaine est attendue pour concrétiser ces projets.

 

Enfin, le ministre Moustapha Abdulah a insisté sur la promotion du football féminin et des jeunes à travers des compétitions régionales, et a annoncé la création d’académies de football pour assurer la relève du sport national.

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Alors que les évènements liés à une hystérie collective des élèves, faits survenus le 18 octobre dernier n'en finissent pas de hanter et secouer l'école Notre Dame de Mandroseza, voilà que le phénomène étrange s'est de nouveau manifesté, hier matin. Cette fois- ci, une dizaine d'élèves, autres que les précédents, étaient alors en proie à des convulsions s'apparentant toujours à la possession par le mauvais esprit de "l'Ambalavelona".  Ce sont des filles, en général. Mais les versions des faits sont encore très différentes.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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