La célèbre « Tropy Jeannette » s'apprête à marquer un tournant mémorable dans son histoire, en célébrant son 95ème anniversaire. Sous la houlette de Tsiory Ravaloson, le collectif réunira des anciens et actuels membres pour un gala de chant à ne pas manquer, intitulé « … io no tarik’Andriatinarivo ». Cet événement festif se déroulera le 27 octobre prochain à partir de 15h à l’Alliance française d’Antananarivo, située à Andavamamba.

Depuis sa création, la Tropy Jeannette a su se démarquer par son répertoire riche et varié, mêlant tradition et modernité. Pour cet anniversaire, les membres du groupe offriront au public une interprétation de titres emblématiques qui ont jalonné leur parcours musical. Parmi les œuvres sélectionnées figurent des chansons mythiques telles que « Sangy mahery », « Zana-boromahery », « Ny voromailala », et « Dokotera X ». Ces morceaux, porteurs de messages forts, transporteront les spectateurs à travers un voyage émotionnel empreint d'espoir, d'amour et de nostalgie. La scénographie de ce gala, orchestrée par Mahefa Rasamuel, promet d'ajouter une dimension visuelle captivante à l'expérience auditive. Le travail collaboratif entre les artistes et le metteur en scène vise à plonger le public dans l’univers évocateur de la musique malagasy, tout en rendant hommage à l’héritage culturel du groupe.

Ce gala ne sera pas seulement l’occasion de revivre des moments marquants de l’histoire musicale de la « Tropy Jeannette », mais aussi un rassemblement festif pour la communauté. En réunissant les anciennes et les nouvelles générations de musiciens, le groupe souhaite célébrer la continuité de la tradition musicale malagasy, tout en ouvrant la porte à de nouvelles inspirations. Les organisateurs invitent donc tous les amateurs de musique et les fans du groupe à se joindre à cette fête mémorable, qui s’annonce comme un événement incontournable du calendrier culturel d’Antananarivo. A travers cette célébration, la « Tropy Jeannette » réaffirme son engagement à faire vivre la musique malagasy et à transmettre son patrimoine aux futures générations.

Si.R

Publié dans Culture
vendredi, 04 octobre 2024

Poursuite salvatrice


« Mercy Ships » continue ! Un ouf de soulagement et d’espoir pour les petites gens. Le navire-hôpital  Mercy Ships Africa  a obtenu l’accord de prolongement du Gouvernement malagasy afin de pouvoir poursuivre sa mission humanitaire, opérations chirurgicales, à Madagasikara jusqu’à la fin de l’année 2025.
Après avoir été en Sierra Leone jusqu’en juin 2024, le navire-hôpital Mercy Ships débarque à Madagasikara (port de Toamasina) et ce depuis février jusqu’en décembre normalement de cette année. De février à juillet, en collaboration avec le ministère de la Santé malagasy, Mercy Ships Africa a offert des formations au personnel de la santé. A partir du mois de mai jusqu’en décembre 2024, toujours en collaboration étroite avec le département de la Santé du pays, le navire-hôpital effectue des opérations chirurgicales gratuites auprès des populations vulnérables notamment en Afrique. Madagasikara, de sa position insulaire et surtout de la vulnérabilité des conditions de vie de la grande partie de la population, entre de fait dans la sphère d’action humanitaire-sanitaire de l‘ONG américaine Mercy Ships basée à Lausanne (Suisse). En vertu du protocole d’accord signé entre le Gouvernement malagasy et les hauts responsables du navire-hôpital, Mercy Ships peut poursuivre les interventions chirurgicales gratuites. L’Association humanitaire compte faire 1000 interventions cette année et 1000 autres en 2025.  Notons que les malades devant bénéficier des opérations de Mercy Ships ont été, au préalable, présélectionnés par les Centres de soins de base qui, par la suite, font parvenir aux responsables de Mercy Ships la liste des heureux élus et les cas de maladie faisant l’objet d’interventions.
La relation de coopération humanitaire entre Madagasikara et Mercy Ships Africa date de 1996. Chaque année, en principe, selon le protocole d’accord bien  défini, le navire-hôpital accoste au grand Port de Toamasina et organise des interventions au grand plaisir des petites gens de la Grande île. Les objectifs de la mission consistent à offrir gratuitement des interventions chirurgicales dont le coût pourrait être un blocage pour les gens qui ne peuvent pas se le permettre. Depuis le mois de mai, le navire-hôpital a déjà effectué des interventions qui, en fait, donnent le goût et l’espoir de vivre aux bénéficiaires. Fidisoa, un tâcheron et agriculteur de son état, à qui a été retiré un énorme kyste de 5 kg, un lourd poids qu’il a dû supporter pendant au moins 15 ans, retrouve la joie de vivre. Une intervention chirurgicale qui a nécessité la durée de quatre tours d’horloge. Des enfants victimes de la déformation maxillo-faciale ou labiale ont été traités et sauvés de certains complexes vis-à-vis des autres enfants de leur âge.
Fondée en 1978 par Don Stephens, Association Mercy Ships est une Organisation humanitaire – médicale chrétienne évangélique. Elle œuvre dans le travail visant à améliorer l’accès aux soins médicaux des populations vulnérables notamment en Afrique. Le navire utilisé actuellement vient de faire l’objet d’une profonde réhabilitation il y a tout juste deux ans.
Le passage à Madagasikara de ce navire-hôpital, le plus grand du monde d’ailleurs en taille et en performance technologique médicale, apporte un espoir et le salut au peuple malagasy.  Pour une fois, Mercy Ships a été autorisée à poursuivre sa mission médicale pour une année de plus. Il en faut bien, rien qu’à voir la longue file des concitoyens qui attendent sinon espèrent d’être reçus et traités.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


A midi et demi (heure française) hier, le cortège qui transportait le Président Andry Rajoelina et son épouse a franchi la Cour de la cité internationale de la langue française à Villers- Cotterêts, dans l’Aisne, en région Hauts – de – France. Le couple présidentiel, accueilli par le Président français Emmanuel Macron et son épouse ainsi que la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, a été parmi les premières personnalités ayant ouvert le défilé des Chefs d’Etat invités à la cérémonie d’ouverture du 19ème sommet de la Francophonie. La Grande île a particulièrement brillé pendant cet évènement à forte consonance diplomatique puisqu’Edgard Razafindravahy, en sa qualité de nouveau secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) a également été reçu par le couple présidentiel français.
Outre le Président malagasy, une trentaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement ont répondu présent à cette cérémonie dont le Président Rwandais Paul Kagame, le Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara, le Président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló, le Président du Bénin Patrice Talon pour le continent africain. A eux s’ajoutent d’autres Chefs d’Etat issus de pays francophones comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, le Prince Albert II de Monaco, entre autres.
Langue d’unité et de partage
Le Président Emmanuel Macron a particulièrement mis l’accent sur la place occupée par la langue française en tant que langue de partage dans différents domaines et dans plusieurs pays du monde pendant son discours pendant la cérémonie d’ouverture. « Notre langue est un espace pour s’informer, comprendre le monde, créer, innover, entreprendre. (…) De Madagascar à Maurice, en passant par La Réunion et les Comores, c’est une langue qui unit cet espace régional », a – t – il déclaré.  Le Chef de l’Etat a évoqué les défis de la langue française dans un monde en pleine évolution et appelé les autres pays à grossir les rangs de la grande famille de la Francophonie.
De son côté, la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo a d’ores et déjà annoncé des perspectives prometteuses pour la communauté des francophones. Après avoir fait un tour d’horizon des projets menés avec succès par l’Organisation dans différents pays du monde, elle souligne la présence des pays francophones sur tous les fronts. « Les indicateurs de la Francophonie sont au vert » a – t – elle annoncé en évoquant les « candidatures francophones brillants » comme celle de Madagascar, du Djibouti ou encore l’île Maurice à la Présidence de la Commission de l’Union africaine dont l’élection est prévue au mois de février 2025. 
Divers sujets d’ordre économique, politique et culturel sont à l’ordre du jour de ce Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement qui constitue l’instance suprême de la Francophonie. La communauté francophone garde une influence non négligeable puisque la langue française compte 321 millions de locuteurs dans le monde.
Des lieux symboliques
Le choix du château Villers-Cotterêts pour accueillir cette première journée du Sommet n’est pas un hasard. L’endroit qui abrite la Cité internationale de la langue française est le lieu où le roi de France François Ier a signé l’ordonnance dite de Villers-Cotterêts, par laquelle le français devint la langue officielle du droit et de l’administration. Villers-Cotterêts est également l’endroit où est né le célèbre écrivain Alexandre Dumas. C’est la troisième fois que la France organise le Sommet de la Francophonie. Le 1er Sommet de la Francophonie s’est tenu au château de Versailles en 1986. Le IVe  Sommet de la Francophonie a eu lieu au Palais de Chaillot en 1991 et réuni 41 délégations étrangères.
Ayant intégré la Francophonie depuis sa création en 1970 à Niamey (Niger), Madagascar a toujours été un membre très actif au sein de cette organisation. La Grande île a été le pays hôte de plusieurs évènements, notamment les IIIème Jeux de la Francophonie en 1997, la Conférence ministérielle de la Francophonie en novembre 2005, la 32ème Session de la Conférence ministérielle de la Francophonie en novembre 2016 ou encore le 16ème Sommet de la Francophonie à la même année. L’Organisation Internationale de la Francophonie compte plusieurs projets de coopération avec Madagascar, et qui sont liés aux domaines de l’Education nationale, l’Enseignement supérieur, la Communication et la Culture, ainsi que la Justice. Madagascar sera aussi parmi les pays signataires des résolutions qui découleront de ce 19ème Sommet de la Francophonie.
Sandra R.

Publié dans Politique

La Pr Irène Rabenoro succède au Pr François Rajaoson (2021-2024) à la tête de l’Akademia Malagasy pour un mandat de trois ans (2024-2027) non renouvelable conformément aux statuts de cette société savante. L’élection par les membres titulaires a eu lieu mardi après-midi en son siège à Tsimbazaza. Une communication du chancelier, en la personne du Pr Aimé Lala Razafinjara, a fait part de la nouvelle le lendemain.
C’est pour la première fois dans les annales de cette société savante qui a 124 ans cette année qu’une femme accède à la plus haute fonction. C’est pour la première fois aussi qu’un membre de la section I « sciences de l’art et du langage » est devenu son président. En réalité, l’actuelle présidente de l’Akademia Malagasy se met sur les traces de son père, Dr Césaire Rabenoro, qui dirigeait cette institution académique de 1973 à 2002.
Tour à tour, la benjamine des Rabenoro a été membre correspondant de 1993 à 2000, année à laquelle elle a été admise en membre associé avant de devenir membre titulaire à partir de 2004. Titulaire d’un doctorat d’Etat ès lettres et sciences humaines de l’université de Paris 7 (1995), Irène Rabenoro est parmi les rares chercheurs au monde qui ont obtenu ce plus haut diplôme universitaire sans passer par le doctorat de troisième cycle.
Son parcours se résume difficilement en quelques mots. Ses spécialités sont la sociolinguistique (analyse de discours politique et politique linguistique) et éducation multilingue et interculturelle fondée sur la langue maternelle. Admise à la retraite depuis mars, elle a consacré sa vie aux fonctions enseignante, diplomatique et académique.
Directrice du Centre national d’enseignement de la langue anglaise (CNELA, de 1982 à 1993), enseignante-chercheure à l’université d’Antananarivo dont elle a été vice-présidente (2005-2006), conseillère technique des deux Premiers ministres (Jacques Sylla et Charles Rabemananjara, de 2006 à avril 2007), ambassadrice déléguée permanente de Madagascar auprès de l’UNESCO et représente de Madagascar auprès de la Francophonie (2007-2010), membre du Conseil scientifique de l’Agence universitaire de la Francophonie (2006-2012) : voilà quelques exemples des responsabilités dont elle s’est occupée auparavant.
A l’université d’Antananarivo, jusqu’aux prochaines élections, elle est élue présidente du collège des enseignants de la faculté des Lettres et Sciences humaines et responsable de l’équipe d’accueil doctorale « Interculturalité, linguistique et didactique des langues étrangères – formation et pédagogie universitaire » et membre de la commission des spécialistes habilitation à diriger des recherches (HRD) à l’école doctorale sciences humaines et sociales.
En dehors du cercle universitaire et académique pur, elle porte le titre d’expert-évaluateur pour le domaine des sciences humaines et sociales, membre du comité de sélection des candidats à une bourse d’excellence du gouvernement français pour les doctorats en 2023 et 2024 (SCAC/ambassade de France), collaboratrice depuis 2019 de VID Specialized University, Stavanger (Norvège) et, depuis 2023, de l’université de Stavanger (projet ERASMUS +).
M.R.

Publié dans Politique

Opportunité. Le « CEO Summit 2024 » qui se déroulera les 5 et 6 décembre à Antananarivo, rassemblera plus de 300 dirigeants d'entreprises, décideurs et investisseurs. Ce Sommet se positionne comme une plateforme clé pour promouvoir de nouvelles visions économiques et renforcer les partenariats stratégiques dans la région de l'océan Indien. L'événement est co-parrainé par le ministère de l'Industrialisation et du Commerce, le ministère des Affaires étrangères, le ministère des Finances ainsi que celui de l'Environnement et du Développement durable. Le ministre de l'Industrialisation et du Commerce, David Ralambofiringa, a souligné l'importance de cet événement pour l'économie du pays : « Cet événement représente une occasion cruciale de faire avancer nos objectifs et de stimuler la croissance, en diversifiant le secteur industriel du pays. Il est temps de profiter des avantages liés aux accords commerciaux régionaux et internationaux ». La diversification des ressources telles que l'industrie, l'agroalimentaire, le tourisme et les nouvelles technologies sera au cœur des discussions, ainsi que des secteurs clés comme l'énergie renouvelable et l'économie bleue. Des entreprises influentes telles qu'Axian, Castel et GBH participeront aux échanges, tandis que des acteurs comme Bilal Sulliman, PDG du Global Investment Consulting Trading (GICT), soutiennent cette initiative.

Economie régionale
Lors de l'annonce de son partenariat avec le Syndicat des industries de Madagascar (SIM) et Becom, Bilal Sulliman a exprimé son enthousiasme : « La mobilisation autour de projets innovants pour l'économie régionale crée une vision commune de la croissance, et je suis fier d'apporter mon soutien à ce Sommet qui vise à dynamiser le secteur privé dans l'océan Indien ». Les deux jours du sommet seront marqués par des discussions sur les défis économiques, environnementaux et technologiques, en collaboration avec des institutions telles que le SIM, l'Organisme « Economic Development Board in Madagascar » (EDBM), l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) et la Chambre de commerce et d’industrie France-Madagascar (CCIFM). Des business meetings préliminaires auront lieu à partir du 14 octobre à l'île de la Réunion et à l'île Maurice, afin de permettre aux participants d'élargir leur réseau et de préparer des collaborations à long terme. Selon le PDG d'une PME qui a participé à des événements similaires, ce genre de Sommet est une opportunité à ne pas manquer : « C'est un espace où les idées innovantes émergent et où des partenariats vitaux se concrétisent. Grâce à des rencontres comme celles-ci, j'ai pu étendre mon activité à de nouveaux marchés ». Le « CEO Summit 2024 » promet ainsi de contribuer de manière significative au développement économique de la Région et d’offrir une plateforme essentielle pour les échanges stratégiques entre des acteurs clés de l'économie.



Publié dans Economie



L’hiver n’a pas encore dit son dernier mot. Selon le média Cyclone Océan Indien, la situation dans le bassin de l'océan Indien est caractérisée par la présence de la tempête tropicale Ancha, représentante de l'été, et de l'autre, un front froid qui ne se laisse pas narguer par une  tempête tropicale modérée. Le temps actuel est la conséquence d’un changement climatique. En attendant l'épilogue final, l'hiver est loin d'avoir jeté l'éponge. A l'arrière du système frontal, les températures chutent. Ce coup de fraîcheur sera bien marqué sur le Sud, le Sud-est et les hauts plateaux de Madagascar. Et ces derniers jours, le froid s’installe dans le pays. Selon les prévisionnistes météorologiques de Madagascar, un vent fort souffle sur la côte Sud-ouest le Centre-est et le Nord-est de l’île. Dans les deux prochains jours, ce vent pourrait atteindre 50 à 65 km/h. Le littoral entre Morondava et Ampanihy ainsi que de Toamasina à Bobaomby, District d’Antsiranana II sont en alerte rouge.
Une sécheresse est à craindre
Pour les mois d'octobre et novembre, le taux de précipitation sera inférieur à la norme saisonnière dans les Régions de Melaky, Menabe, le Sud-ouest, l’ouest d'Ihorombe, la partie nord de la Région d’Anosy, la pointe ouest du centre de l’île. Les précipitations seront similaires ou légèrement supérieures aux prévisions dans les Régions DIANA, SAVA, Sofia, Ambatosoa, Analanjirofo et la partie nord de la Région orientale. Le taux de précipitation dans le reste du pays sera proche ou inférieur à la valeur normale. Un risque de sécheresse est à craindre dans les Régions de Melaky, Menabe, Sud-ouest, Androy, Anosy, Ihorombe, la pointe ouest du centre en ce mois d’octobre. Même scénario dans les Régions de Bongolava, Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra, Sud-est pour le mois prochain.
Concernant les températures, elles seront supérieures par rapport aux valeurs normales de décembre 2024 à février 2025.
Anatra R.

Publié dans Société



A Madagascar, l’accès à l’électricité reste un défi majeur. Actuellement, seulement 35,5 % de la population en bénéficie, avec un écart significatif entre les zones rurales (15,1 %) et les zones urbaines (60 %), selon les données de 2022. Toutefois, une situation encore plus préoccupante concerne l'accès à des sources d'énergie de cuisson propre. D'après le Dr Edouard Christophe, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), hier à Ivato, lors du lancement des travaux d'élaboration de la politique nationale pour la cuisson propre à Madagascar, « 90 % des Malagasy dépendent encore du bois pour cuisiner », une pratique qui nuit non seulement à l’environnement, mais également à la santé publique. L'utilisation du bois comme combustible a des répercussions graves sur les écosystèmes et la santé humaine.
La déforestation avance à un rythme alarmant, avec plus de 90.000 hectares de forêts qui disparaissent chaque année. Par ailleurs, la pollution intérieure liée à la cuisson au bois cause chaque année plus de 26.000 décès, touchant particulièrement les enfants âgés de moins de cinq ans. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’en 2023, 22 % des décès à Madagascar étaient dus à la pollution de l’air intérieur. Conscient de cette situation alarmante, le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Jean Baptiste Olivier, a souligné la nécessité de favoriser une transition énergétique axée sur les énergies renouvelables comme le solaire et le biogaz, tout en introduisant des combustibles alternatifs, en particulier le bioéthanol. En collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, le Gouvernement se concentre sur des solutions  pour réduire l’utilisation des combustibles solides. Un comité ad hoc, dirigé par le secrétaire général du ministère de l’Energie, Thierry Andriantsoa, a été mis en place pour piloter cette transition vers une cuisson propre, ouvrant la voie à une amélioration des conditions de vie, tout en protégeant les forêts et la santé de la population.
Carinah Mamilalaina

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Quand le golf se conjugue au féminin. Après la Ladies Golf Cup de Maurice, cette manifestation réservée aux dames souhaite amplifier les échanges entre les passionnées de petite balle blanche de la zone de l'océan Indien. Deux ans après la création du tournoi Indian Ocean Ladies Cup, Madagascar abritera pour la première fois l’édition 2024. Organisé par le Jacaranda Ladies Golf Union Madagascar, le tournoi se déroulera les 10, 11 et 12 octobre prochains sur le plus prestigieux green du Golf du Rova Andakana. Ce sera une occasion unique de partager la passion pour le golf dans le cadre exceptionnel du Golf du Rova, tout en promouvant ce sport à Madagascar.
Le programme du tournoi Indian Ocean Ladies Cup, comme son nom l’indique, est un événement dédié au golf féminin amateur. Trois catégories seront au programme de la compétition : la catégorie 1 (Index 0 à 14,5) en Stroke Play brut et net ; la catégorie 2 (Index 14,6 à 28) avec tout index supérieur ramené à 28 en Stableford brut et net ; et la catégorie 3 (Senior, à partir de 55 ans) en Stableford brut et net. 
Effectivement, cet événement prestigieux rassemblera les meilleures golfeuses de Madagascar et d'ailleurs, des golfeuses amateurs d'Europe, de certains pays d'Afrique comme le Kenya ou la Côte d'Ivoire, et de la région de l'océan Indien, de l'île de la Réunion et de l'île Maurice, pour une compétition de haut niveau. Ce sera l'occasion pour les joueuses de la zone de se rencontrer dans les meilleures conditions pour un tournoi qui souhaite s'ancrer dans la durée.
«C'est un projet que nous avons depuis deux ans. Nous avons participé au tournoi à Maurice et nous  avons toutes été ravies de voir des golfeuses de tous ces pays dans une ambiance aussi conviviale. Nous avons donc décidé d'organiser un tournoi de ce genre dans notre pays, Madagascar. Montrer que nous sommes capables de relever un défi aussi audacieux, un tournoi international sur les mêmes standards que celui de l'île Maurice. A moins d'un mois de la compétition, tout est en place, le staff est au complet.», explique Natacha Rabenja, la présidente du Jacaranda Ladies Golf Club.

Entre compétitions mensuelles et rencontres conviviales, nos golfeuses brillent par leur talent et leur esprit sportif. « Avec l’Indian Ocean Ladies Cup comme point d'orgue, nous faisons rayonner le golf féminin malgache au-delà des frontières. », rajoute-t-elle.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa

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A travers la coopération internationale du Japon (JICA), le pays nippon confirme son engagement au développement de la jeunesse malagasy.  A l'issue d'une visite de courtoisie de l’ambassadeur du Japon Abe Koji au ministre de la Jeunesse et des Sports Marson Moustapha Abdulah, le pays nippon a réaffirmé sa volonté d'aider Madagascar.

 

Publié dans Sport

Plus d'un jour après les évènements qui ont secoué le lycée Saint-Michel Itaosy où 16 élèves en classe de seconde étaient en proie à une crise d'hystérie étrange, les faisant perdre connaissance, décision fut prise par la DIDEC (Direction interdiocésaine des écoles catholiques) de fermer temporairement l’établissement pour les journées du jeudi et vendredi. Et que les cours ne reprendront leurs droits que lundi prochain, selon le prêtre proviseur du lycée.

 

Publié dans Société
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Editorial

  • Urgence nationale !
    Rajoelina Andry Nirina, Président de la République, franchit le Rubicon. Il déclare urbi orbi que les problèmes récurrents voire chroniques de coupures d’électricité, des délestages sont une urgence nationale. Une initiative fort louable de la part d’un Chef de l’Etat conscient et responsable de la vie de la Nation. Il n’est jamais trop tard pour bien faire ! Selon certains observateurs avertis et pointilleux parfois tatillons, la décision du Président sonne quelque peu en retard des réalités vécues de plusieurs mois même plusieurs années. Les coupures d’eau et d’électricité sévissent sur les populations en zone urbaine.

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