Le « clash » du mouvement sportif et le ministre de la Jeunesse et des Sport au siège du Comité olympique malagasy. « Actuellement, c'est par la voix des médias que les deux instances du sport à Madagascar s'entretiennent. Le mouvement sportif, dirigé par le président de la fédération malagasy d’haltérophilie, Jean Alex Harinelina Andriamanarivo et non moins secrétaire général du Comité national olympique, a tenu une conférence de presse hier ». En réponse, les dirigeants des fédérations sportives malgaches brisent le silence sur la situation du sport à Madagascar.
Hier matin, la Gendarmerie a réalisé un vaste coup de filet en matière de lutte contre le braquage qui ternit depuis longtemps l'image la RN 2. En effet, une dizaine de suspects ont atterri ainsi dans le filet des gendarmes dans la localité de Tsangambatomaro. Et pas les mains vides car les suspects étaient surpris avec tout le butin du vol, composé essentiellement d'écrans plats et puisés directement dans des conteneurs servant à les transporter. « Ces matériels de la haute technologie appartiendraient à des hommes d'affaires chinois d'Ampanalàna, dans l'agglomération de Toamasina. A vrai dire, ces conteneurs ont été dévalisés dans l'enceinte des propriétés des victimes, dans un secteur longeant la RN 2, mais non pas au cours de leur transport par voie terrestre, c'est-à-dire sur des camions », précise-t-on.
Le combat contre l’usurpation du métier d’infirmier prend une nouvelle dimension à Madagascar. Lors de l’inauguration du siège de communication des infirmiers, installé au sein de l’Institut national de santé publique et communautaire (INSPC) à Mahamasina, l’Ordre des infirmiers a évoqué un problème préoccupant : la présence d’environ 200 faux infirmiers à travers le pays. Selon John Andrianarison, président de l’Ordre des infirmiers, ces usurpateurs de fonction exercent souvent au sein de grandes structures hospitalières, mettant en péril la qualité des soins médicaux.
Concrétiser par des actions tangibles. Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, la Fondation Axian a inauguré hier le Centre mère-enfant (CME), situé à Antohomadinika. Ce projet, réalisé en partenariat avec l’association à but non lucratif Maison des Enfants (MA.D.E), représente un engagement fort en faveur des familles vulnérables de la capitale.
Diplomatie tous azimuts ! Madagasikara inaugure en grande pompe sa première ambassade au royaume chérifien du Maroc. Le rétablissement des relations entre les deux pays datait de 15 août 1994 après que les nouveaux dirigeants de la Grande île se démarquaient de la position de la République démocratique du régime Ratsiraka de l’époque et optaient pour le camp du Maroc dans le conflit opposant le Maroc et le Sahara occidental. Depuis, les relations entre les deux peuples se renforcent. En 2006, le Maroc ouvre son ambassade à Antananarivo. Dix ans après, en 2016, le roi Mohamed VI effectuait une visite officielle à Madagasikara que les observateurs qualifient « d’historique ».
Reprise. Le projet d'exploitation de sables minéralisés de Base Toliara, suspendu depuis 2019, a finalement reçu le feu vert pour reprendre. Cette décision, actée lors du dernier Conseil des ministres, met un terme à des négociations qui ont duré tout un quinquennat, ayant débouché sur un accord visant à maximiser les bénéfices pour le pays tout en respectant les intérêts de l'investisseur. D'un point de vue financier, ce projet est une manne pour les caisses de l'Etat. Sur une durée de 38 ans, il est estimé qu'environ 5 milliards de dollars seront injectés dans l'économie du pays, un chiffre qui inclut les taxes, les contributions fiscales et les investissements sociaux.
La Cour des Comptes de Madagascar est sur le point de présenter son rapport annuel pour l'année 2024.
Cet événement est programmé pour le 29 novembre 2024 à la Cour Suprême d'Anosy. Ce rapport revêt une importance particulière, car il aborde plusieurs sujets cruciaux pour la gestion des finances publiques à Madagascar. Le rapport de cette année se concentrera sur plusieurs thèmes clés dont la gestion des dépenses liées au carburant de la JIRAMA, l'entreprise nationale d'électricité et d'eau. Il y a aussi la question de l'attribution et la gestion des bourses d'études dans les universités publiques, ou celle de l'insécurité alimentaire, particulièrement dans la Région du Grand Sud. La Cour des Comptes joue un rôle essentiel en tant qu'institution supérieure de contrôle. Selon Jean de Dieu Rakotondramihamina, président de la Cour, cette institution veille à l'utilisation appropriée des fonds publics dans une vidéo sur la page officielle de la Cour des Comptes. Ses missions incluent l'évaluation des politiques publiques, le contrôle des comptes des comptables publics et l’assistance aux autorités dans la gestion des finances publiques. En outre, la Cour des Comptes s'engage à informer les citoyens sur l'utilisation des deniers publics, conformément aux dispositions de la Constitution.
Les soins gratuits offerts par Ambatovy continuent de bénéficier à la population locale, en particulier aux communautés vivant autour de la mine de Moramanga.
Cette initiative annuelle s'inscrit dans le cadre du Plan de gestion environnementale et de développement social (PGEDS), qui reflète l'engagement d'Ambatovy envers le bien-être social et environnemental. Pour l'édition de cette année, environ 800 personnes sont ciblées dans les localités de Befotsy, Behontsa, Ampitambe (Commune rurale d’Ambohibary) et de Berano (Commune rurale d’Andasibe). Les consultations médicales se déroulent du 25 au 29 novembre 2024. Ambatovy collabore avec le Service du district de santé publique (SDSP) pour offrir des services essentiels à la population. Incluant des consultations médicales et des soins médicaux, un dépistage du VIH/SIDA et des extractions dentaires. C’est Ambatovy qui assure le soutien financier et logistique tout en fournissant les médicaments nécessaires pour ces soins.
Vers l’augmentation du nombre de journaliste en formation en Chine.
La coopération entre la Chine et le ministère de la Communication et de la Culture de Madagascar se renforce, notamment dans le domaine de la formation des journalistes. Lors d'une récente rencontre, la ministre Mara Volamiranty Donna a exprimé le souhait d'augmenter le nombre de journalistes en formation en Chine après les 20 journalistes envoyés là-bas cette année. L'objectif principal de cette formation est de renforcer les compétences des journalistes, en leur offrant des opportunités d'apprentissage et d'échange. La ministre a souligné l'importance de cette initiative pour améliorer la qualité de l'information et favoriser un journalisme responsable et éthique. En plus de la formation, il y aura un soutien mutuel pour l'entretien et la gestion du patrimoine culturel. La relation entre les deux pays est au beau fixe. Le gouvernement chinois manifeste sa confiance envers Madagascar, ce qui augure d'une continuité dans les échanges. L'ambassadeur de Chine à Madagascar, Ji Ping, a également souligné que, bien que les deux pays soient géographiquement éloignés, ils partagent de nombreux points communs. Il a décrit l'ambassade comme un pont culturel reliant les deux nations.
L'eau, un trésor mondial essentiel à la vie et à la santé des populations.
Dans le cadre de l'Objectif de développement durable 6 (ODD6), qui vise à garantir l'accès universel à l'eau et à l'assainissement géré en toute sécurité, des initiatives internationales sont mises en place pour améliorer la gestion de cette ressource précieuse. Du 26 au 28 novembre 2024, l'Unité Eau, Assainissement et Santé (WSH) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé une réunion mondiale à Genève, en Suisse. Cet événement a rassemblé des régulateurs, des experts et des parties prenantes du secteur de l'eau potable et de l'assainissement. L'objectif principal était de discuter des réglementations en matière d'eau et d'assainissement, ainsi que de partager des connaissances et des expériences. Madagascar, représenté par le ministère de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène (MEAH), a activement participé à ces événements. Le pays est actuellement engagé dans un processus de réforme de ses documents de référence dans le secteur de l'eau. Avec le soutien de l'OMS, Madagascar vise à améliorer le code de l'eau. En effet, l’actualisation de ce document crucial est en cours, afin de mieux répondre aux besoins locaux et du contexte. Il y a aussi l'opérationnalisation de l'Organisme régulateur du service public de l'eau et de l'assainissement (OREA) pour garantir une gestion efficace des ressources en eau.
A Antananarivo, la campagne électorale fait rage, mais ce ne sont pas les programmes ou les débats d’idées qui captivent l’attention des citoyens. Les discussions se concentrent ailleurs, à savoir sur la légitimité de Tojo Ravalomanana, fils de l’ancien Président Marc Ravalomanana, à prétendre au poste de maire de la Capitale. Beaucoup remettent en cause son inexpérience et doutent par conséquent de ses compétences. Et les critiques ne viennent pas seulement de l’Opposition. Au sein même du parti Tiako i Madagasikara (TIM), son investiture provoque des fractures profondes.
La Gestion des risques et des catastrophes (GRC) est un enjeu crucial à Madagascar, un pays souvent confronté à des catastrophes naturelles. Ces événements ont des impacts variés selon le genre, touchant différemment les hommes, les femmes, les garçons et les filles. Ainsi, il est essentiel d'intégrer la dimension genre dans les stratégies de GRC pour répondre aux besoins spécifiques de chaque groupe. Madagascar a fait des progrès notables en matière d'égalité de genre.