vendredi, 12 juillet 2024

La une du 13 juillet 2024

Publié dans La Une
vendredi, 12 juillet 2024

Au suivant … !

Au suivant de ces de ces mesdames et messieurs !
L’Assemblée nationale a scellé dans la journée d’avant-hier la touche finale du processus de sa mise sur les rails. Bien que les procédures aient pris un peu du temps, « rien ne sert de courir, il faut partir à point » (La Fontaine), les choses sérieuses se précisent. Le perchoir revient, à l’unanimité, à Justin Tokely, député élu à Sambava qui succède à Christine Razanamahasoa. Les six vice-présidents pour les six chefs-lieux des provinces désignés à l’unanimité aussi : Augustin Andriamananoro, élu dans le 1er arrondissement de Tanà-ville (Antananarivo), Mamangy Norbert , élu à Sambava (Antsiranana), Fomendraza Elisette, députée élue d’Ambositra, Fianarantsoa, Soafilira Princia (Mahajnga), Lucien IrmahNaharimamy, élue de Toamasina I (Atsinanana), Tinoka Roberto Rahariroarilala, élu à Toliary I (Toliary). Notons au passage que tous ces heureux plébiscités ont été tous présentés par la plate-forme présidentielle IRMAR. Ensuite, il faut faire la remarque suivante, ces élections de l’équipe dirigeante de l’AN donnent déjà un net aperçu que le ou la future locataire de Mahazoarivo échappe à l’ancienne province de Diégo (Antsiranana). Le sacro-saint principe de l’équilibre régional « interdit » aux nominations de deux ou trois personnalités issues d’une même région de siéger aux postes de chefs d’Institution. Par voie de fait, la Primature échappe à Diégo. Donc, on s’attend déjà à la nomination d’une autre personnalité issue des trois autres régions restantes. Antananarivo et Toliara déjà « prises » respectivement  par le Chef de l’Etat  et par le président de la HCC. Enfin, une remarque de taille, les « dames  de fer », de Diégo et de Mahajanga, s’éclipsent. Au final, il nous reste à féliciter les députés nouvellement élus ou réélus ainsi que les nouveaux membres du Bureau permanent. Nous osons espérer que vous placiez haut les intérêts supérieurs de la Nation et que vous vous comportiez avec dignité et avec respect aux valeurs humaines dans la droiture, laloyauté, l’intégrité  et la crédibilité. Bon travail et bon courage !
Et maintenant Mesdames et Messieurs, on continue dans le processus global de mise en place des postes électifs des institutions et entités de la République. Après le Président de la République et l’Assemblée nationale, on débarque aux Communales et Municipales.
Les maires et les conseillers municipaux arrivent aussi en fin de mandat cette année 2024. Après la fièvre et la ferveur des législatives, des états-majors et certaines personnalités politiques ou autres s’activent sinon s’apprêtent déjà à poser les jalons du futur scrutin. Selon la proposition de la CENI soumise au Gouvernement qui en a le dernier mot, le scrutin des communales devrait avoir lieu le 9 novembre 2024. On attend la décision de l’Exécutif. C’est d’ailleurs l’un des dossiers chauds qui attend le nouveau Gouvernement. En tout, les échauffements commencent déjà. Le poste de la Commune urbaine est celui que suscite le plus d’intérêts. Etant entendu sa place stratégique, la Ville des Mille, la Capitale de Madagasikara, la « vitrine » du pays, éveille toutes attentions. En effet, la plupart des états-majors lorgnent à juste titre ce fauteuil prestigieux. Ces dix dernières années, il a été constaté qu’Antananarivo constitue un « tremplin » presque assuré pour sauter à Iavoloha.
Encore une fois, le pays espère voir des choses sérieuses.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial


L’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina prend plus d’ampleur.
La précision a été faite par le Président de la République Andry Rajoelina, hier ; dans son discours à Iavoloha, pendant la présentation du nouveau Premier ministre. « 16 députés indépendants ont rejoint l’IRMAR », indique le Chef de l’État lors de son allocution.
La coalition pour la majorité présidentielle compte désormais 100 députés tout rond.  La plupart des députés qui ont rejoint le groupe parlementaire IRMAR sont issus de la famille politique Orange mais n’ont pas été investis sous la bannière IRMAR lors des élections législatives, à entendre les propos du Chef de l’Etat.
L’IRMAR comptait pour rappel 84 députés élus, selon la proclamation des résultats officiels par la Haute Cour constitutionnelle. Elle conforte ainsi son statut de groupe parlementaire dominant à l’Assemblée nationale.
L’IRMAR est le quatrième groupe parlementaire à Tsimbazaza. Elle s’ajoute aux trois groupes parlementaires  officiellement formés à l’Assemblée nationale de Madagascar à la date du 11 juillet. Il y a notamment le groupe parlementaire Firaisankina qui compte 22 députés et est dirigé par Maître Hanitra Razafimanantsoa, élue dans le premier Arrondissement de la Capitale.
L’Union parlementaire pour la démocratie (UPAD) compte 17 députés et est menée par Rakotoson Hubert, élu à Mahanoro. Le Groupe parlementaire pour le rassemblement des indépendants (GPRI) compte également 17 députés et est dirigé par Andrianjanahary Fanomezantsoa, élu à Manandriana.
Le règlement intérieur permet aux députés de former des groupes parlementaires, chaque groupe devant avoir au moins quinze membres. Les députés d’un même parti ne peuvent former qu’un seul groupe. Pour constituer un groupe, ils doivent soumettre une déclaration politique signée au président de l’Assemblée nationale, avec la liste des membres et le nom du président du groupe.
 Chaque député doit adhérer au groupe parlementaire du parti sous lequel il a été élu. Les députés sans appartenance à un parti peuvent choisir leur groupe et sont comptabilisés pour les commissions. Ceux qui ne rejoignent aucun groupe sont appelés des non-inscrits. En se regroupant, les députés ont une voix plus forte dans les débats parlementaires et les médias. Les groupes parlementaires nomment des membres aux différentes commissions parlementaires.
L.A.


Publié dans Politique


Le choix de la continuité. C’est ainsi que le Président Andry Rajoelina a résumé tous les arguments qui l’ont poussé à reconduire Christian Ntsay au poste de Premier ministre. Au terme d’un discours d’une vingtaine de minutes, hier au Palais d’Iavoloha, et devant une assistance composée des députés élus sous la bannière de l’IRMAR et une quinzaine d’indépendants, le Chef de l’Etat a annoncé que le patron de la Primature sera le même. Une annonce qui met fin à quelques jours de suspense. Le choix d’une femme au poste de Premier ministre est donc resté au stade de simples supputations.
« J’ai considéré vos propositions avec grand discernement et je suis persuadé que le Premier ministre doit être une personne loyale », a indiqué le Président. Il ne manque pas les autres qualités qu’il attribue au chef du Gouvernement dont les expériences dans la gouvernance et la capacité de négociation avec les partenaires de Madagascar, entre autres les institutions financières comme le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.
Deux jours après la démission du Gouvernement, Christian Ntsay demeure l’homme fort de Mahazoarivo. Après cette nouvelle nomination, le numéro deux de l’Exécutif prolonge son record en occupant cette fonction pendant plus de 6 années consécutives. A entendre le Président Rajoelina, les deux têtes de l’Exécutif prendront leur temps dans la sélection des futurs membres du nouveau Gouvernement.
Un message fort pour les députés
Le Président a profité de la nomination du Premier ministre, hier, pour adresser un message fort aux nouveaux députés élus sous la plateforme IRMAR ainsi que les indépendants qui ont grossi leur rang. D’emblée, le Chef de l’Etat a adressé ses félicitations au nouveau président de l’Assemblée nationale, Tokely Justin et a particulièrement évoqué son élection à l’unanimité. « Les députés ont montré un bel exemple au monde entier », a – t – il souligné.
Par ailleurs, il a fait part de sa disponibilité à collaborer pour le développement du pays et assure qu’aucun District ne sera mis de côté. Selon ses termes, les résultats de ces dernières élections législatives prouvent que le peuple continue de valider les travaux débutés par le régime en accordant la majorité à l’IRMAR. Sur cette lancée, le numéro un de l’Exécutif annonce que le processus de développement sera en mode accéléré.
En se remémorant des épisodes difficiles auxquels les deux Chambres du Parlement ont fait face avant la Présidentielle, Andry Rajoelina mise sur une meilleure cohésion des députés.   « Que Dieu vous épargne de la division et la trahison », a – t – il lancé. Enfin, le Président a martelé que le peuple est le seul détenteur du pouvoir et l’unique patron des dirigeants (dont lui – même). Les députés sont ainsi appelés à écouter la voix du peuple et exécuter leurs desiderata.
Sandra R.

Publié dans Politique

Parisoa Andriambolanarivo, jeune maire dynamique de la Commune d'Imerintsiatosika, a accepté de partager avec nous son parcours exceptionnel. Elu à seulement 24 ans, il poursuit actuellement son second mandat et continue de promouvoir le développement de sa commune.

La Vérité (+) : Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a conduit à devenir l'un des plus jeunes maires de Madagascar ?
Parisoa Andriambolanarivo (=): Mon parcours est marqué par mes études en géographie et sociologie, des disciplines qui m'ont naturellement conduit à m'impliquer politiquement. Ainsi, en 2015, j'ai décidé de me présenter comme maire de la Commune d'Imerintsiatosika et j'ai été élu. Durant mon mandat, j'ai poursuivi mes études, en ayant obtenu plus tard un master en géographie. J’ai terminé récemment ma thèse avec les félicitations du jury. Maintenant, je suis en train de terminer mon second mandat où je rappelle également que j'ai fait le meilleur score dans tout Madagascar durant les élections communales de 2019.
(+) : Quels ont été les plus grands défis que vous avez rencontrés en tant que jeune maire et comment les avez-vous surmontés ?
(=): Ma jeunesse n'a jamais été un obstacle, mais plutôt un atout. Les véritables défis sont venus des circonstances politiques et des pratiques politiciennes malagasy. J'ai toujours essayé de me maintenir au-dessus de la mêlée, ce qui n'est pas facile mais essentiel pour avancer. Le dialogue est la clé. De plus, j'ai eu l'avantage d'avoir la légitimité du peuple, ce qui m'a permis de surmonter ces défis avec une certaine assurance.
(+) : Quelles sont les principales initiatives économiques que vous avez mises en place pour favoriser le développement d'Imerintsiatosika ?
(=) : J'ai mis un accent particulier sur la participation citoyenne, allant de la sensibilisation sur les contributions fiscales aux contributions directes à divers projets tels que la main d'œuvre volontaire et les dons de matériel. Grâce à cette approche inclusive, nous avons pu réaliser des infrastructures importantes comme le nouvel Hôtel de ville, le nouveau marché et le nouveau stationnement.
(+) : Comment votre jeunesse influence-t-elle votre approche en matière de gouvernance et de prise de décision ?
(=) : La jeunesse est une véritable source de dynamisme. En tant que jeune maire, j'ai pu mobiliser facilement les jeunes autour de mes initiatives, qu'ils soient diplômés, sportifs, artistes, intellectuels ou agriculteurs. Ensemble, nous travaillons sur notre Plan d'urbanisme directeur. Les jeunes représentent l'avenir de ce pays et aucun programme de développement ne peut se permettre de les négliger, d'autant plus qu'ils constituent plus de la moitié de la population de ma Commune.
(+) : Quels rôles jouent les jeunes de la Commune dans le développement économique et social d'Imerintsiatosika ?

(=) : Les jeunes jouent un rôle central dans le développement de notre Commune. Ils apportent des idées novatrices et une énergie renouvelée, essentielles à notre progrès économique et social. Leur implication va bien au-delà des initiatives individuelles, car ils s'engagent collectivement pour améliorer leur environnement et participer activement aux projets communaux. Leur engagement assure un avenir prometteur et durable pour Imerintsiatosika.
(+) : Pouvez-vous partager une réussite spécifique dont vous êtes particulièrement fier depuis votre prise de fonction ?
(=) : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ma plus grande fierté n'est pas les réalisations matérielles, mais le fait d'avoir suscité l'engagement des jeunes. De nombreux jeunes s'intéressent davantage à leur territoire et s'engagent de diverses manières. Il est crucial de viser au-delà de l'échelle communale pour des transformations positives et ne pas rester dans sa zone de confort. Un jeune qui ne s'engage pas est comme un jeune à la retraite. D'ailleurs, les députés de ma Région qui ont été élus récemment sont aussi des jeunes comme moi.
(+) : Quels sont vos principaux objectifs pour l'avenir et comment envisagez-vous de continuer à promouvoir la croissance d'Imerintsiatosika ?
(=) : Le fait d’agir à l'échelle communale permet de cibler directement le développement local, mais ma formation de géographe m'a appris que les échelles sont interdépendantes. A un moment donné, il faut changer d'échelle d'intervention et viser beaucoup plus haut. Personnellement, je n'aime pas rester dans ma zone de confort. J'assume mes ambitions et, comme le disait Sir Winston Churchill, un jeune qui ne s'engage pas est un jeune à la retraite.
Carinah Mamilalaina

Publié dans Société

Depuis ces dernières années, Madagascar a réalisé des progrès significatifs dans l'amélioration de l'accès aux méthodes contraceptives et aux soins en matière de planning familial. Cette évolution est marquée par une hausse remarquable de la prévalence contraceptive nationale, passant de 5 % en 1992 à 43 % en 2021. Ces avancées, bien que louables, mettent en lumière les inégalités encore présentes dans le pays. Plusieurs facteurs ont contribué à ces progrès, notamment l'instauration de lois régissant la santé de reproduction et la planification familiale, la mise en place de mesures d'exonération pour les produits contraceptifs, ainsi que l'intégration de la planification familiale comme un pilier essentiel du capital humain dans la Politique générale de l'Etat (PGE).
Le lancement du Forum national sur la promotion du planning familial, réalisé hier, a été une occasion pour le Président de la République, Andry Rajoelina, de souligner l'objectif ambitieux du Gouvernement d'atteindre 5,1 millions d'utilisateurs réguliers en planification familiale d'ici 2028. Pour concrétiser cette vision, diverses initiatives sont déjà en cours, telles que la multiplication des points de distribution gratuite de contraceptifs à travers le territoire national et l'accent mis sur l'éducation des jeunes. Ce forum, qui se tient les 12 et 13 juillet 2024 à l'hôtel Carlton, Anosy, constituera une plateforme d'échange et de partage d'idées pour élaborer des stratégies efficaces en faveur de la transformation sociale et économique de Madagascar à travers sa population.

Contribution dans la lutte contre la pauvreté
L'accès aux moyens de contraception est reconnu comme un outil puissant dans la lutte contre la pauvreté et dans l'amélioration des conditions de vie. Le Chef de l’Etat a souligné lors dudit Forum National que chaque enfant né devra être désiré et avoir accès à tous les besoins fondamentaux. « Une grossesse non désirée est toujours un fardeau, que ce soit pour la femme elle-même, pour la famille mais aussi pour le pays. Je souhaite que chaque enfant qui naisse soit un enfant désiré qui aura accès à tous les besoins fondamentaux pour garantir et devenir un citoyen actif au sein de sa communauté », a déclaré le Président.

Maximisation des retombées positives
Investir dans la planification familiale et la santé maternelle offre une opportunité unique de réaliser des bénéfices économiques importants, tout en contribuant à sauver des vies et à promouvoir l'égalité des genres. Les investissements actuels pourraient se traduire par des retours financiers considérables d'ici 2050, ce qui permettra d’éviter un nombre important de grossesses non désirées, de décès maternels et de mortalité infantile. De plus, la réduction des écarts entre les genres pourrait avoir un impact significatif sur la croissance économique mondiale, ajoutant potentiellement des milliards de dollars au PIB global.
La récente augmentation de l'investissement dans la planification familiale par Madagascar, allouant désormais 2,4 milliards d’ariary contre 110 millions auparavant, démontre l'engagement du pays en faveur de la santé maternelle et du bien-être familial. Ce renforcement des efforts s'inscrit dans une démarche globale visant à maximiser les bénéfices économiques et sociaux de la planification familiale. En investissant davantage dans ce secteur crucial, Madagascar aspire à améliorer la qualité de vie de sa population et à contribuer à la stabilité et à la croissance économique à long terme.
Nikki Razaf

Publié dans Société

Une bonne nouvelle pour les amateurs de jeux vidéo. Le studio Lomay annonce la sortie d’un premier jeu vidéo d'horreur « Made in Madagascar ». Intitulé « Andrababe », cette nouvelle création raconte l'histoire d'un homme à la recherche de son fils. Il se retrouve dans un village hanté par des fantômes et des monstres. Le jeu vidéo s'inspire des mythes et légendes malagasy, en particulier le mystère d'Andrebabe, ce village invisible situé dans le District d'Andilamena. En utilisant le jeu vidéo comme support, il a trouvé un moyen innovant de promouvoir la culture malagasy et de toucher un public jeune. Comme tous les jeux vidéo d'horreur étrangers qui existent actuellement, « Andrebabe » est un jeu basé sur la survie.
Selon un responsable au niveau de la production, ce jeu sera bientôt disponible gratuitement sur les téléphones mobiles et sera accessible sur différents systèmes d'exploitation mobile « open source », que ce soit Android ou encore Ios. Les joueurs pourront ainsi plonger dans des univers effrayants, inspirés de légendes et de folklore du pays, pour vivre une expérience terrifiante et immersive. Ce jeu vidéo plongera les gameurs dans une aventure terrifiante à travers les rues sombres et lugubres de Madagascar. L’acteur doit affronter des créatures maléfiques et résoudre des énigmes pour survivre.
La société Lomay, fondée en octobre 2014 par Matthieu Rabehaja et Tsilavina Razafinirina, s’est fait connaître en devenant l’un des piliers au niveau national à se lancer dans l’industrie de la création de jeux vidéo. Un exploit pour ces autodidactes, ce qui leur a permis d’accéder dans le monde des amateurs de ce produit malgré de nombreux obstacles techniques et financiers. Et en 2017, Matthieu Rabehaja a eu le privilège de participer au Salon des jeunes entrepreneurs qui s’est déroulé au Carlton, Anosy. Cet événement lui a permis de présenter les projets de l’entreprise Lomay au grand public. Matthieu Rabehaja, en compagnie de son équipe de développeurs, vont réussir le pari de mettre sur le marché leur premier jeu vidéo après avoir travaillé avec acharnement pour produire « Gazkar » en 2017. S’ensuivaient «  Beebee », « World » et « Dahalo ». Aujourd’hui, avec l’annonce de la sortie du nouveau jeu « Andrebabe » vers la fin de l’année, le game développeur de Lomay promet une expérience cauchemardesque que les amateurs de jeux vidéo d'horreur ne voudront pas manquer. Le studio Lomay projette également de lancer la plateforme « Keska.mg » au mois prochain. Ses missions consistent à ouvrir la voie à une nouvelle génération de développeurs de jeux vidéo à Madagascar, ainsi que de sortir plus tard d'autres titres originaux.
Si.R

Publié dans Culture


Après la Tanzanie, Madagascar sera l’hôte d’un évènement de basketball d’envergure continentale. Le Stade Barea sera la scène internationale du sixième forum africaine de Mini basketball du lundi 15 au 18 juillet.
Plus de 400 enfants de 7 à 12 ans issus de quinze pays à savoir Madagascar, l’hôte, le Ghana, le Sénégal, les Comores, la Côte d’Ivoire, le Maroc, le Zimbabwe, le Gabon, le Kenya, le Liberia, le Togo, la Namibie, le Nigéria, la Tunisie, la Côte d’Ivoire.
Soixante-dix coachs venant des pays participants seront également au rendez-vous. Ce dimanche 14 juillet, un grand rassemblement de tous les enfants participants sera organisé sur le terrain de basketball stade Barea annexe. Ce sera aussi l’occasion pour la fondation FIBA de remettre les matériels, tenues uniformes et 20 panneaux de basketball pour les enfants.
« Le mini-basket est essentiel pour le développement, c'est la première étape de tout programme de développement jusqu'à ce que vous identifiez et développez le talent. Nous accomplissons cela en utilisant des exercices amusants afin de donner aux enfants l'opportunité de découvrir, de jouer, d'aimer et surtout de rester engagés dans le basket-ball en prenant au sérieux certains aspects essentiels de leur vie, tels que l'éducation », avance Jean Michel Ramaroson , président de la Fédération malagasy de basketball.
Deux instructeurs de la Fédération internationale de basketball (FIBA), en la personne du Marocain Nour Amir et de l’Espagnol Guillermo Calvo, vont assurer les sances de quatre jours pour partager leurs expertises aux autres coaches. Le forum sera organisé autour de thèmes, d’ateliers et d’apprentissage, d’apporter des connaissances et du savoir-faire en basketball aux tout-petits, aux entraîneurs.

« En partenariat avec la Fondation FIBA, le Forum africain vise principalement à discuter des pratiques, à encourager les réussites, à établir un réseau de personnes ressources et à impliquer un maximum d'acteurs professionnels dans le développement du mini-basket en Afrique », confie Onja Soloharinivo, présidente de la commission mini-basket au sein de la Fédération malagasy de basketball (FMBB).

Le concept fondamental du mini-basket ne consiste pas à organiser des matchs de basket-ball entre des enfants de moins de 12 ans. Le petit basket est spécialement conçu pour favoriser le développement d'un enfant. Selon Pascal Rasaony, responsable de la communication au sein de la FMBB, tous les participants sont récompensés par des trophées afin de les encourager à apprécier le basket-ball.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

Starlink, le projet de connectivité satellite d'Elon Musk, a récemment fait ses débuts à Madagascar. Selon  Jean Christophe, habitant de Sambava et utilisateur de Starlink : « Les performances sont remarquables, atteignant 117 mégabits par seconde par beau temps et 58 mégabits par seconde en cas de pluie ». En comparaison à tout cela, les opérateurs locaux offrent un débit maximum de 5 mégabits par seconde pour les connexions par box et de 2 mégabits par seconde pour les données mobiles, souvent sujettes à des ralentissements fréquents. Cependant, l'acquisition du matériel Starlink n'a pas été sans défi financier pour lui. « Je n'avais pas de carte Visa, mais mon ami résidant en Allemagne a acheté le kit pour 350 euros », explique-t-il. Le coût de l'acheminement à Madagascar a atteint 10.550.000 FMG, incluant 2 millions de FMG pour le transport jusqu'à l'aéroport d'Antananarivo et 500.000 FMG pour le trajet vers Sambava.
Malgré ces coûts initiaux, le tarif mensuel de 226.000 ariary pour une connexion illimitée reste attractif par rapport aux offres locales. Le déploiement de Starlink à Madagascar rencontre toutefois quelques obstacles. Rajo, un technicien local, souligne que « Starlink est encore délicat pour nous. Ils n'ont pas d'équipe locale, ni de bureaux, ni de service client ou de revendeurs ». Il ajoute que « le service de livraison, assuré par DHL, leader mondial du transport et de la logistique, inclut le dédouanement dans le prix et que le matériel arrive généralement sous deux semaines. Par ailleurs, en dépit de l'absence de traitement spécifique pour Madagascar, l'arrivée potentielle de revendeurs officiels pourrait améliorer la distribution et l'accessibilité. Un des avantages de Starlink est l'absence d'engagement contractuel ». Toutefois, Rajo précise que « techniquement parlant, il n'y a pas de meilleure performance que la fibre optique, surtout si l'opérateur fibre améliore la qualité et ajuste les tarifs ». En attendant, les utilisateurs de Starlink bénéficient de la communauté d'assistance en ligne, particulièrement active sur des plateformes comme Reddit, pour résoudre les éventuels problèmes techniques.
Le 10 avril dernier, l'Autorité de régulation des technologies de communication (ARTEC) a annoncé que depuis le 29 avril, Starlink propose ses services Internet en vente directe à Madagascar. Ladite autorité recommande aux internautes malagasy de s'abonner uniquement via le site officiel de la société, évitant ainsi les coupures potentielles lors de la mise en conformité réglementaire. Elle a ajouté que certains utilisateurs ont déjà accédé aux services via des revendeurs non agréés. Pour ceux souhaitant s'abonner prochainement, l'ARTEC conseille d'attendre l'annonce de revendeurs officiels pour garantir une connexion stable et conforme aux régulations.
L'arrivée de Starlink à Madagascar marque un tournant dans le secteur de la connectivité du pays. Bien que des défis subsistent, l'amélioration  de la qualité de service et la promesse de nouvelles infrastructures offrent un espoir renouvelé pour un avenir numérique.
Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie

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Editorial

  • Du calme !
    Calmez le jeu ! Inutile de créer des vagues. Rien ne sert de … bousculer, il faut partir à point ! Inutile de recourir au forcing ni de provoquer les hommes en treillis !Le processus électoral en vue des communales et municipales du 11 décembre ne fait que commencer. On n’est qu’à l’étape de dépôt de dossiers de candidature. Pour ceux ou celles qui ont pu déjà déposer, ils ou elles ne sont pas en mesure de savoir si leurs candidatures ont été validées ou non. Il faudra attendre les arrêts des autorités compétentes. Alors, rien ne justifie les gesticulations qui s’apparentent à des démonstrations de … farce. Des gestes ridicules !Pour ceux ou celles qui ont bien arrêté leur choix ou décision, il faut concentrer les efforts sur les opérations de constitution de dossiers. D’autant que constituer les dossiers en question rencontre en cours de route des complications. Des…

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